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MotoGP, Marc Marquez en patron, Bezzecchi en challenger, et KTM en embuscade : le verdict tranché de Carlo Pernat après Brno

Pour Carlo Pernat, le centre d’intérêt de la seconde partie de cette saison MotoGP consistera en la faculté d’Aprilia à défier Marc Marquez.
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Moto2 Brno, Gonzalez reconnaît la supériorité de Baltus et Roberts : « Je n’ai pas pu me battre »

Malgré un rythme inférieur aux leaders, Manuel Gonzalez signe une course intelligente à Brno, consolidant sa position de leader avant la pause estivale.
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Rivola fier d’avoir résisté à Martín : “C’était la bonne chose pour tout le monde”

Massimo Rivola s’est dit logiquement heureux du dénouement de l’affaire qui a opposé Aprilia à Jorge Martín ces dernières semaines. S’il a pu, au premier abord, être assommé par la requête du pilote de sortir de son contrat, exprimée pendant sa longue convalescence après un début de championnat extrêmement perturbé, le grand patron d’Aprilia Racing n’a jamais failli.
L’abandon de toute tentative de rupture par le champion du monde en titre est une victoire pour le responsable, qui a farouchement tenu à défendre les intérêts de son employeur et a refusé toute option proposée par le clan Martín. Ses efforts ont fini par payer mais c’est sans vanité qu’il a accueilli cette résolution. “Je crois qu’être cohérent et constant paye toujours. Il s’agit juste de respecter ce que sont la philosophie et les idées de l’entreprise”, a-t-il réagi le week-end dernier, à Brno.
Ce Grand Prix marquait le retour à la compétition de Martín, qui avant de reprendre la piste, a tenu à clarifier qu’il serait bien un pilote Aprilia la saison prochaine et qu’il comptait à présent commencer à bâtir sa relation avec l’équipe. Bien qu’il n’ait pas jugé opportun de s’excuser de quoi que ce soit, l’Espagnol a tout de même pris la parole devant son team jeudi soir et a multiplié les attentions à l’égard de ses techniciens tout au long du week-end.
Dimanche, à son retour au stand après la course, il a été accueilli par des applaudissements et des accolades qui, pour Massimo Rivola, faisaient plaisir à voir. “Évidemment, le premier jour a été un peu froid d’une certaine façon, mais c’est comme si je savais que ça allait arriver. Donc l’avoir vu sourire, gagner en confiance, avoir vu les gens l’enlacer spontanément, c’est quelque chose [que j’attendais] et je pense qu’il va apprécier cela de plus en plus au sein de cette équipe”, a-t-il observé.
 
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“On forme une super équipe, une super famille. C’est difficile à croire, mais en trois jours seulement, je me sens à la maison.” Ces mots tenus par Jorge Martín à la fin du week-end ont été salués avec enthousiasme par le dirigeant : “Je suis très heureux d’entendre cela. Je pense que c’est la dernière fois que je vais faire un commentaire là-dessus et ensuite on va avancer, mais nous devons tous comprendre ce que peut avoir à l’esprit un champion, un athlète, un être humain qui pendant tant de mois ne voit pas la lumière au bout du tunnel. Et encore plus quand c’est quelqu’un comme Jorge, qui est une personne très active.”
“Je savais qu’il était juste de maintenir notre position et je savais que c’était la bonne chose pour tout le monde, y compris pour Jorge. Donc je suis content d’entendre ce qu’il a dit, content de le voir sourire, de voir qu’il est déjà assez confiant sur la moto. Il ne lui manque pas grand-chose, même si cette partie est la plus difficile à obtenir en matière de performance. Nous ne pouvons pas être plus positifs.”
“Le mot d’ordre à présent ? Ne pas regarder derrière”
Martín a marqué dimanche ses premiers points de la saison, en conclusion d’un week-end qui l’a vu progresser continuellement. En bien meilleure forme qu’il ne l’était au mois d’avril lors de l’unique Grand Prix qu’il avait disputé jusqu’à présent avec Aprilia, l’Espagnol s’est également dit positivement surpris par les progrès accomplis sur la moto dans cet intervalle.
“Jorge était vraiment content des sensations qu’il avait eues avec son corps et avec la moto. Ses sensations vont clairement continuer à s’améliorer. Il a été très intelligent en ne prenant pas de risques inutiles, donc d’un certain point de vue, il a aussi su se résigner à cette position. Vingt-et-un tours ici, quand vous n’avez pas piloté depuis longtemps, et surtout avec ces MotoGP, c’est beaucoup, alors je suis très heureux qu’il ait réagi de cette manière, à la fois physiquement et en termes de performance”, a ajouté Massimo Rivola.
“Je suis content qu’il ait pu faire une course avant la pause, c’était important parce que maintenant il a trois semaines pour s’entraîner et pour réfléchir, pour digérer les sensations qu’il a eues pendant ces trois jours, dans différentes conditions.”
Ne cachant pas son soulagement, le patron n’a désormais qu’une volonté, celle d’aller de l’avant  avec une équipe enfin au complet : “Le mot d’ordre à présent est de ne pas regarder derrière. C’est en quelque sorte mon motto, que mon ancien boss Stefano Domenicali m’a enseigné : regarder devant, aller de l’avant. C’est le mot d’ordre que nous devons tous avoir.”
Les plus belles photos du GP de République tchèque

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MotoGP, Carl Fogarty enrage contre la règle des pneus MotoGP : « une putain de blague ! »

Carl Fogarty s’est vivement insurgé contre la règle controversée sur la pression des pneus avant en MotoGP.
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MotoGP, Brno J3, Raúl Fernández (Aprilia/5) reboosté par Davide Brivio : « Mon meilleur week-end en MotoGP ! »

Meilleur pilote satellite du Grand Prix, Raúl Fernández s’est montré compétitif tout au long du week-end à Brno.
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Une “petite erreur” n’entache pas le Grand Prix réussi de Bastianini

Le rêve éveillé qu’a vécu Enea Bastianini en décrochant la troisième place du sprint de Brno s’est terminé brutalement, dans un bac à gravier du circuit, où il est tombé dans le septième tour du Grand Prix. Il occupait alors une belle quatrième position, très au-dessus de ce qu’il a réalisé jusqu’à présent cette année.
Il venait de prendre cette place à Pecco Bagnaia, après s’être déjà défait de Fabio Quartararo, Raúl Fernández et Jack Miller précédemment, dans un début de course agressif, où il a pu dépasser “aisément”. Cette prestation qu’était en train de réaliser le pilote Tech3 s’inscrivait dans la continuité d’un week-end tout de suite bien embarqué.
Content de ses sensations dès les premiers essais, il a réalisé son meilleur vendredi avec KTM, s’est qualifié directement en Q2 avant de décrocher la 11e place sur la grille après des qualifications quelque peu perturbées. Puis, samedi, il y eut l’émotion de son premier “podium” avec la marque.
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“[Vendredi] j’ai vu qu’on allait pouvoir faire quelque chose de bien ce week-end. Je me suis tout de suite senti à l’aise avec la moto, ce qui n’était pratiquement jamais arrivé, et j’en ai donc profité”, a expliqué l’Italien dans le courant du week-end. “Être pour la première fois sur une nouvelle piste avec la MotoGP a été un avantage pour moi, parce que je n’ai aucune référence du passé. Sur tous les circuits, j’ai les références de ma moto précédente, mais pas ici”, a-t-il estimé, saluant aussi le travail de KTM et de Tech3 pour en arriver à ce résultat.
Dimanche, donc, ces quelques tours parfaitement réussis ont “confirmé” ce que Bastianini avait perçu la veille. “J’en étais conscient, je savais que je pourrais faire une belle course”, a-t-il assuré. Sauf qu’il n’a pas eu le loisir de profiter bien longtemps de son potentiel : “Le départ a été moins bon qu’hier, par contre il m’a été plus facile de dépasser les autres pilotes. J’étais déjà quatrième mais je suis arrivé au virage 3 où, pour la première fois, je n’avais pas d’aspiration et la moto a eu une forte glissade quand j’ai freiné, [la roue arrière] n’a pas recommencé à tourner et j’ai fait cette petite erreur.”
 
“La course s’est terminée trop tôt pour moi, mais jusqu’à ce moment-là, j’ai été rapide et je suis satisfait de ce que j’ai fait”, a-t-il souligné. “J’étais plus relax sur la moto, sa stabilité était très bonne ici, avec le grip. Je pense que ce nouvel asphalte nous a beaucoup aidés, parce que ma moto est parfois instable, on a des mouvements, mais pas ici. Pedro [Acosta] et moi, on a été très rapides tout au long du week-end et j’espère me revoir à cette position à l’avenir.”
Un Grand Prix qui fait du bien
Le passage à Brno a en effet souri au clan KTM dans son ensemble, et Bastianini n’a eu que peu de vibrations par rapport à d’autres circuits. Physiquement, il a tenu, même si la reprise a été un peu éprouvante pour lui après la forte intoxication bactérienne qu’il a subie quelques jours plus tôt.
“[Jeudi] je n’étais pas à 100%. Après mon hospitalisation, j’ai passé du temps à la maison, et après être venu ici et avoir fait plein de choses, j’étais un peu fatigué”, avait-il expliqué, avant de ressentir une petite fatigue musculaire au lancement des essais puis de voir son état s’améliorer progressivement.
Ce qui ressort finalement de ce week-end, c’est le plaisir qu’a pris le pilote Tech3. “Dans ces quelques tours que j’ai faits aujourd’hui, et aussi au sprint, je me suis amusé”, soulignait-il dimanche soir.

Enea Bastianini était quatrième avant de tomber.
Photo de : Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Ça faisait longtemps que je n’arrivais pas à dépasser, ou en tout cas à bien terminer un dépassement. Dans les dernières courses, je devais tout le temps dépasser en étant à la limite, toujours avec la moto assez ‘énervée’ et j’avais du mal à bien refermer la trajectoire. Par contre, ce week-end, ça a été différent, j’ai réussi à piloter proprement, à faire de beaux dépassements, et j’espère que le peu de tours que j’ai faits ont été amusants à voir.”
Quelle impression ce Grand Prix lui laisse-t-il à la pause ? “Je pense que ça n’a pas été un hasard. Être rapide sur un circuit comme celui de Brno signifie qu’un step a été fait parce que c’est une piste très difficile”, a-t-il voulu retenir.
“Pedro et moi, on a tout de suite été rapides alors le fait que la piste ait eu tellement de grip nous a aidés, j’en suis sûr, mais il y en aura d’autres qui auront une adhérence similaire et il y en aura aussi sur lesquelles on souffrira beaucoup. Il va donc falloir rester concentrés. Il va aussi y avoir des nouveautés qui vont arriver, je ne sais pas quand mais je pense que quelque chose pourrait arriver dès l’Autriche. Je suis certain que KTM pousse fort pour nous permettre d’être compétitifs.”
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MotoGP, Gigi Dall’Igna (Ducati) est sérieux : « Il est temps de se remettre au travail »

Gigi Dall’Igna s’est exprimé sur la performance de son pilote Pecco Bagnaia, mais aussi sur l’écart entre Ducati et les autres.
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Le chaos des pressions pendant le sprint de Brno expliqué de l’intérieur

La règle sur les pressions des pneus avant a semé une certaine confusion pendant le sprint de Brno, en raison d’un cocktail assez improbable : Marc Márquez a rencontré un “vrai” problème, Pecco Bagnaia en a subi un “faux” et une fois la course terminée, le championnat a annoncé des enquêtes après des suspicions fantômes.
Cela fait maintenant deux ans que les pressions sont encadrées, Michelin ayant constaté des dégâts sur des pneus lorsque les pilotes roulaient volontairement avec des pressions inférieures à ses recommandations, avec pour but de gagner en adhérence grâce à une plus grande surface de contact au sol. Depuis le début de la saison 2024, des sanctions tombent si une pression minimale n’est pas respectée pendant une certaine durée – 30% des tours en course sprint et 60% en course principale.
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Les pilotes expriment souvent la crainte inverse : une pression trop élevée qui limiterait le grip et leur ferait perdre en sensation. La pression augmentant de concert avec la température du pneu, il est donc fréquent qu’ils prennent le départ avec une pression basse, sachant qu’elle grimpera forcément par la suite, et ce d’autant plus s’ils sont dans le sillage d’un rival, ce qui fait chauffer la gomme. Mais lorsqu’un pilote se retrouve avec le champ libre, la température – et donc la pression – est à la baisse, faisant courir le risque d’une pénalité.
C’est pour cette raison que Marc Márquez a plusieurs fois laissé passer des pilotes, l’exemple le plus marquant restant le GP de Thaïlande en ouverture de la saison, quand il avait laissé la tête à son frère, Álex Márquez, pour quelques tours. Une fois la pression imposée assurée pendant la durée nécessaire, il avait repris l’avantage pour s’imposer.
C’est encore ce qui s’est produit en République tchèque : alors qu’il menait confortablement, le leader du championnat a vu sur les informations de son tableau de bord que sa pression était trop basse et s’est donc volontairement effacé devant Pedro Acosta… avant de reprendre facilement l’avantage dans l’avant-dernier tour.

Marc Márquez s’est aidé de Pedro Acosta pour faire remonter sa pression.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Márquez avait ainsi effectué la distance nécessaire avec une pression conforme. “Ici, il fallait juste faire trois tours [30% de la course, qui comptait dix tours, ndlr] et quand j’ai vu 0 [sur le tableau de bord], j’ai attaqué Acosta”, a candidement détaillé l’Espagnol.
Pendant ce temps, Pecco Bagnaia recevait les mêmes alertes… à tort. Un problème électronique sur sa Ducati lui indiquait que la pression était trop basse, ce qui l’a poussé à laisser passer plusieurs pilotes, finalement pour rien puisqu’il était dans les clous. “Avant le départ déjà, tous les ingénieurs électroniques étaient autour de moi parce que j’avais un problème sur la moto, et ils essayaient de tout bien régler”, a expliqué Bagnaia. “Ils l’ont fait, mais quelque chose est peut-être passé à la trappe.”
Gigi Dall’Igna a admis auprès de Sky Sport MotoGP, en Italie, l’erreur commise sur la grille : “Nous avons un software qui vérifie beaucoup de choses sur la moto et l’une d’elles est la pression du pneu avant. Sur la grille, nous avons eu un problème d’initialisation de ces stratégies, nous avons donc dû faire certaines choses manuellement. Nous avons un système que nous appelons ‘anti-panique’, qui nous guide dans ce type de processus, et l’une des choses n’est malheureusement pas allée dans le bon sens, il a donc eu un signalement incorrect sur le dashboard.”
L’erreur de la direction de course
Une fois la course finie, la direction de course a annoncé des enquêtes pour pression trop basse, concernant Marc Márquez, Álex Rins et Ai Ogura. Le signe que Márquez n’avait pas fait le travail nécessaire ? Pas du tout ! Même pas informé de l’enquête, l’Espagnol restait confiant, au moment même où Bagnaia s’étonnait de ne pas faire partie des pilotes concernés. Et pour cause : aucun d’entre eux n’était en infraction.
Rapidement, la direction de course a annoncé que c’est un problème dans ses procédures qui avaient mené à ces enquêtes injustifiées, évoquant “un réglage de pression minimum incorrect dans le système d’alerte” utilisé. Ce n’est ainsi que la deuxième fois qu’une enquête pour pression trop basse est annoncée sans sanction dans la foulée, après le GP d’Indonésie 2024, où Acosta avait en fait subi une fuite d’air.

Un pneu Michelin
Photo de: Michelin

Mais comment le championnat a-t-il pu se tromper ? “La direction de course n’a pas mis à jour la pression minimale, qui varie d’un circuit à l’autre”, a détaillé Piero Taramasso, responsable de la compétition moto de Michelin, dans une interview accordée à l’édition italienne de Motorsport.com. “La valeur de base est de 1,8 bar. Le jeudi, nous mesurons la pression atmosphérique, qui est clairement différente si l’on roule à Misano, au niveau de la mer, ou au Red Bull Ring, dans les Alpes. Sur cette base, nous mettons à jour la valeur minimale et nous la transmettons à la direction de course.”
“Ce qu’il s’est passé, c’est qu’ils n’ont pas mis à jour la valeur dans le logiciel qui surveille les pressions en temps réel. C’est pour cette raison qu’une enquête a été lancée après la course sur ces pilotes, qui sont en fait restés dans les valeurs imposées et ont donc immédiatement été innocentés.”
Pas d’influence directe sur la course de Márquez
Pour Márquez, l’alerte affichée sur son tableau de bord était néanmoins bien réelle. Le MotoGP a précisé que l’erreur de la direction de course n’avait pas eu d’influence sur les informations communiquées en direct aux pilotes pendant le sprint.
“Le système de contrôle est distinct de tous les systèmes d’alerte utilisés par les équipes et n’est pas visible par les équipes ou les pilotes pendant une séance”, a indiqué le championnat. “Chaque équipe contrôle ses propres paramètres et les alertes envoyées sur les tableaux de bord des pilotes concernant les pressions de pneus minimales.”
Márquez devait donc bien faire le nécessaire pour repasser au dessus du seuil. “Marc était un peu juste et il a dû faire la manœuvre qu’il a faite [laisser passer Acosta] pour faire monter la température et ramener la pression au bon niveau”, a confirmé Taramasso. “Certains n’ont pas aimé cela sur le plan sportif, mais d’autres l’ont bien pris, en voyant cela comme un élément qui générait un peu plus de spectacle. C’est une question de point de vue.”

Piero Taramasso
Photo de: Michelin

Comme Márquez l’expliquait samedi, la situation a été compliquée par le manque de références à la disposition de tous les acteurs du championnat. Taramasso a décrit un week-end très atypique : “Disons que la situation était inhabituelle à Brno, parce que les équipes n’avaient pas de données puisqu’il n’y avait pas eu de course depuis cinq ans là-bas, qu’il y avait un asphalte refait, et la pluie du vendredi a certainement compliqué la situation. Ce n’était donc pas facile d’anticiper le niveau de pression.”
“Évidemment, dans une telle situation, on peut toujours décider de se laisser un peu plus de marge, de jouer la sécurité, mais je reste convaincu que si le vendredi s’était déroulé sur le sec, il n’y aurait pas eu ces problèmes.”
Propos recueillis par Matteo Nugnes
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MotoGP, révolution en Moto3 dès 2028 : Yamaha confirme sa candidature pour devenir fournisseur unique de moteur

Le Moto3 passera en 2028 sous le régime d’un fournisseur de moteur bicylindre 500 cc unique et Yamaha a répondu à cet appel d’offres.
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MotoGP, Brno J3, Débriefing Pedro Acosta (KTM/3) : « On dirait que le nouveau PDG nous porte un peu chance. C’était bien d’avoir de bonnes nouvelles. », etc. (Intégralité)

Le débriefing intégral de Pedro Acosta après le Grand Prix MotoGP à Brno confirmant les progrès du pilote espagnol et de KTM !
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Virage par virage : voici le nouveau circuit de Buenos Aires pour le MotoGP et la F1

Dans le cadre d’un vaste projet destiné à accueillir le MotoGP à partir de 2027, puis la Formule 1 dans un second temps, l’Autodromo Óscar y Juan Gálvez va connaître de grands travaux de modernisation. Ceux-ci concerneront à la fois les stands (avec des garages plus nombreux et plus modernes), le paddock, qui doit être fortement agrandi, mais aussi la piste et les zones de sécurité qui l’entourent.
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Un événement organisé sur place lundi a marqué le point de départ de cette grande transformation du circuit, inauguré il y a près de 73 ans. C’était l’occasion d’en apprendre plus sur le projet, qui prévoit que de nombreux virages historiques laissent la place à une nouvelle version spécialement conçue pour répondre aux normes actuelles.
Rarement impliqué en MotoGP depuis une dizaine d’années, Hermann Tilke est cette fois à la manœuvre. Il vise l’obtention du Grade A de la FIM puis celle du Grade 1 de la FIA afin de valider les standards requis pour les courses des deux plus grands championnats moto et auto.
“Afin de pouvoir accueillir le MotoGP, nous avons commencé à travailler sur la refonte de ce circuit en collaboration avec l’équipe locale”, a expliqué lundi le patron de Tilke Engineering, en charge du réaménagement du circuit. “Il ne s’agit pas seulement des aspects techniques, avec toutes les exigences que l’on peut avoir au niveau des protections de bord de piste, des zones de dégagement et de tout cela. Il faut aussi que ce soit un très bon circuit, très excitant. Nous l’avons projeté non seulement pour les pilotes, auto et moto, mais aussi pour les spectateurs.”

Le projet de rénovation de l’Autodromo Óscar y Juan Gálvez porte sur la piste, les infrastructures et le paddock.

“Il est très important d’impliquer les spectateurs”, a ajouté Hermann Tilke. En ce sens, les plans dévoilés montrent la présence de deux fan zones, dont une située au bord du lac de même qu’un espace dédié aux concerts.
“Au milieu du circuit, nous avons une colline, qui offre un point de vue pour tous les spectateurs”, a encore précisé l’architecte allemand. “Ensuite, nous avons une route circulaire autour du circuit, afin que les spectateurs puissent se déplacer d’un endroit à l’autre et jeter un coup d’œil là où c’est le plus intéressant. D’autre part, nous avons une zone de concerts, ce qui est très important car il s’agit d’un événement complet. Le but est que ce soit très intéressant pour tout le monde et que l’on puisse profiter d’un bon point de vue tout autour du circuit.”
Les travaux, pour lesquels l’investissement s’élèvera à environ 150 millions de dollars, débuteront en octobre. L’accent sera d’abord mis sur la zone du paddock et les infrastructures du circuit. La rénovation de la piste elle-même commencera quant à elle en janvier 2026. Les plans préliminaires indiquent que l’ensemble des principaux travaux seront achevés en novembre 2026, laissant ensuite trois mois pour fignoler les détails avant l’arrivée du MotoGP à Buenos Aires, évoquée pour mars 2027.
Le circuit de Buenos Aires dans le détail
Le nouveau tracé aura une longueur de 4,340 km pour le MotoGP et sera prolongé d’environ 500 m pour une éventuelle course de Formule 1. “Ce sera pratiquement la même piste pour le MotoGP et la F1. Seuls deux virages seront un peu plus larges pour la Formule 1, si bien que le circuit sera un peu plus long, mais dans l’absolu, le design sera le même”, a précisé Hermann Tilke.

Les plans du nouveau circuit de Buenos Aires pour le MotoGP.

La ligne droite principale actuelle ainsi que les tribunes qui y sont placées resteront inchangées. On attend des vitesses de pointe de 320 km/h à cet endroit pour les MotoGP, avant un freinage brusque à droite pour plonger dans le tout nouveau premier virage. Il s’agira du premier point de dépassement du tracé. Cette courbe mènera vers une deuxième, à gauche cette fois, qui sera pris à environ 90 km/h, avant une accélération menant au virage 3 et 230 km/h attendus. Voilà qui complètera un premier enchaînement.
Après cette portion technique viendra un virage à 180°, large et rapide, où l’angle d’inclinaison et la bonne mise en température des pneus seront décisifs. Ce virage 4 sera prolongé par une section rapide, avec un virage 5 à peine marqué et un 6 en forme de légère cassure dans une accélération forte qui permettra aux MotoGP de flirter avec les 250 km/h.
Viendra ensuite le freinage pour entrer dans une nouvelle portion technique. L’enchaînement droite-gauche des virages 7 et 8 est estimé à une vitesse d’environ 130 km/h, avant de ralentir encore pour aborder l’épingle du virage 9. Ce passage est vu comme offrant une opportunité de dépassement, à condition d’avoir une moto précise dans son maniement et une bonne accélération dans les petits rapports.
À la sortie du virage 9, on prévoit une accélération de 90 à 250 km/h pour atteindre la rapide courbe 10, puis le triple droite qui la suit. Les virages 11, 12 et 13 se trouvent à la hauteur de l’actuelle zone Ascari. Il faudra être précis dans les freinages et réaccélérer tôt, pour ensuite entrer dans la ligne droite de retour, seconde partie ultra-rapide de la piste.
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Les vitesses de pointe projetées sont les mêmes que dans la ligne droite principale. Entre les deux, il faudra passer une nouvelle épingle constituant le dernier virage de la piste. Elle sera situé quelques mètres plus loin que l’actuel secteur du Toboggan et empiètera sur la zone où se trouve actuellement la piste de karting, laquelle sera déplacée dans une autre partie du site. Elle imposera un gros freinage, pour passer un virage estimé comme étant le plus lent du circuit avec environ 80 km/h.
Les simulations indiquent que le temps au tour des MotoGP sera de 1 minute et 27 secondes, avec une vitesse moyenne de 177 km/h et une V-max à 320 km/h. Sur un total de 14 virages, l’Autodromo Óscar y Juan Gálvez en comptera neuf à droite et cinq à gauche pour les motos. La largeur de la piste sera quant à elle comprise entre 12 et 15 mètres.

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