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MotoGP : l’icone de la F1 Fernando Alonso prévient les pilotes de Grand Prix que leur vie va changer avec Liberty Media

Fernando Alonso a remarqué que les pilotes de MotoGP avaient la vie “facile” par rapport à leurs homologues en F1. Mais ça va changer.
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Acosta s’est fait peur dans son dépassement sur Bagnaia

Pedro Acosta a encore pris de gros points en course au Red Bull Ring, même s’il n’a pas été aussi bien placé que pendant le sprint. Le pilote KTM a vécu une course animée, marquée par une manœuvre spectaculaire face à Pecco Bagnaia.
Acosta a gagné deux places au départ puis une de plus quand Álex Márquez a effectué son long-lap. Il a un temps menacé Pecco Bagnaia puis perdu le contact, et il était un distant quatrième. Les problèmes de l’Italien lui ont permis de se rapprocher. L’Espagnol a tenté un dépassement au virage 9, sans avoir véritablement anticipé la manœuvre, conclue en travers et avec un petit contact.
“Je me suis chié dessus”, a-t-il confié à la presse hispanique. “Dans un duel, tout l’aspect aérodynamique paraît différent. J’étais derrière, je pensais à saisir ma chance, au moins pour préparer la ligne droite suivante. Je ne suis pas vraiment sorti de l’aspiration de Pecco, mon idée était d’être assez proche et de le ‘bloquer’, pour qu’il ne repasse pas à l’intérieur.”
“Quand le carénage a décidé de laisser passer l’air, je suis trop allé sur le côté et je pense que c’est là que je l’ai touché, et tout s’est compliqué. Il s’est passé beaucoup de choses, mais c’était l’un de mes dépassements les plus cools.”
Bagnaia a dû passer dans le dégagement, ce qui a également permis à Fermín Aldeguer de le doubler, mais il a estimé qu’Acosta avait réalisé une “manœuvre totalement fair-play”.
 
Après cet épisode, Acosta a vite été doublé par Aldeguer puis a conservé la quatrième place jusqu’à l’arrivée, avec la sensation qu’il ne pouvait pas rouler plus vite : “J’ai surtout eu un peu de mal avec le pneu avant. Quand j’ai doublé Pecco, j’avais déjà du mal mais je pouvais plus ou moins le gérer. Vers le dixième tour, avant que Fermín ne me double, j’ai commencé à souffrir, à perdre beaucoup de temps dans le troisième secteur, et Aldeguer était plus rapide que tout le monde dans cette portion.”
KTM avait choisi de ne pas utiliser le nouveau contrôle de stabilité apparu sur le système électronique commun à toutes les machines, mais il devrait être activé sur les RC16 au Balaton Park en fin de semaine : “J’étais peut-être un peu limité par le fait de ne pas utiliser ce nouveau contrôle mais on a décidé de ne pas l’utiliser”.

Pedro Acosta
Photo de: Rob Gray / Polarity Photo

Après le double podium de Brno, Acosta a réalisé son deuxième meilleur week-end de l’année. Le nouvel ensemble aérodynamique de KTM a été efficace à Spielberg mais il pourrait se révéler encore plus utile sur d’autres tracés, et Acosta se réjouit de voir la marque de retour au premier plan.
“On souffre beaucoup moins qu’avant. On a encore du mal parce que les virages ne sont pas suffisamment rapides pour profiter du carénage, mais il suffit de voir l’an dernier : j’ai fini à environ 40 secondes du leader [33″736 en réalité, ndlr] et 13e, cette année j’ai fini quatrième à six secondes [6″864]. C’est déjà une évolution.”
“En début de week-end, je disais qu’on devrait commencer à être tout le temps dans le top 5”, a-t-il ajouté. “Ce week-end, on a été proches de l’être dans toutes les séances. On sait que l’Autriche n’est pas une piste facile pour nous parce que je crois que le dernier podium était en 2021 ou 2022 avec Brad.”
“On repart avec une bonne performance, avec un podium dans le sprint et une quatrième place en course principale. Pas de quoi être heureux du résultat, mais de la façon dont on a travaillé ce week-end.”
Avec Germán Garcia Casanova
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MotoGP, Autriche J3, Pedro Acosta (KTM/4) : « Une journée normale, la moto aurait fini par terre, mais il faut parfois réfléchir »

Pedro Acosta reconnaît qu’il a dû se contenir pour ne pas prendre trop de risques à vouloir à tout prix finir sur le podium.
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Martín a eu le souffle coupé par l’airbag : “Je ne pouvais plus respirer”

Jorge Martín a montré des signes alarmants pendant quelques instants après sa chute, dimanche à Spielberg. Les nouvelles ont vite été rassurantes pour le pilote Aprilia, qui a surtout eu le souffle coupé par le déclenchement de son airbag.
Au cours du week-end, Martín a confié être très attentif à sa combinaison depuis son retour. Plus affuté physiquement, il a demandé à ce qu’elle soit ajustée et il redoutait que son airbag puisse le blesser aux côtes, déjà fracturées à Losail. La chute de vendredi a en ce sens été rassurante… mais celle de dimanche a été douloureuse pour cette même raison.
“Ce n’était pas une belle chute parce que c’était vraiment, vraiment rapide”, a expliqué Martín. “Je ne l’attendais pas du tout. Mais dès le deuxième tour, j’ai eu une pression très élevée à l’avant et j’avais du mal à piloter. Dès que je suis tombé, je me suis dit ‘Non, non, non, non, non !’, c’est l’un des pires endroits où tomber ici.”
“L’airbag s’est déclenché et j’avais très mal aux côtes, donc je ne pouvais plus respirer. Après une trentaine de secondes, j’ai commencé à me sentir bien, et tout va bien. J’ai un peu mal à certains endroits, mais maintenant, je peux confirmer que je suis remis à 100% de ma blessure au Qatar !”.

Jorge Martín
Photo de: Aprilia Racing

“Je peux enlever un peu de pression à Alpinestars parce que j’ai eu plus mal à cause de l’airbag que de la chute”, a confirmé Martín. “Ça sauve tes côtes mais d’un autre côté, ça fait un peu mal !”.

Je dois juste me débarrasser de cette peur et y aller.

Avant cette chute, Jorge Martín vivait une course difficile, qui a une nouvelle fois illustré son manque de repères avec l’Aprilia. Samedi, il a payé une erreur dans la procédure de départ, en oubliant de désenclencher le holeshot device, et il a cette fois dû composer avec une pression très élevée du pneu avant en roulant dans un groupe, situation qu’il découvrait avec l’Aprilia.
Martín a également été trop tendre dans son approche. Face à des pilotes qu’il a comparés à des “hyènes” devant la presse espagnole, sa volonté de se préserver pour la fin de course était vouée à l’échec, ce qui l’a fait dégringoler en 15e position : “J’ai pris un bon départ, j’ai fait la procédure à la perfection, pas comme [samedi]. Après, j’ai été prudent”.
“Je me suis dit ‘Je suis neuvième, je suis bien placé, attendons et mon rythme fera le reste’ mais dès que je me suis dit ‘Reste calme, ne fais pas plus de dépassements’, tout le monde a commencé à me percuter ! C’était très chaotique, avec beaucoup de pilotes. Je me suis retrouvé 14e.”
“J’ai voulu remonter, à un moment j’ai fait un 1’29″9, ce n’était pas mauvais et je pense que c’était le meilleur tour à ce moment-là. Je pense que le rythme n’est pas mauvais mais c’est très, très difficile d’être à l’arrière du groupe. Je n’en ai pas l’habitude donc j’ai du mal quand je suis à cette position.”

Jorge Martín n’a pas été ménagé par les autres pilotes.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Il me manque aussi l’expérience des deux premiers tours parce qu’il me manque cette agressivité avec les autres pilotes, quand on essaie de garder sa place. Soit tu doubles, soit ils te doublent. C’est la seule option. Je serai évidemment plus agressif dans les premiers tours en Hongrie.”
Les dépassements incisifs sont la norme au Red Bull Ring, où les pilotes devaient aussi s’adapter à un pneu arrière à la carcasse renforcée : “C’est une piste où la seule façon de doubler est de bloquer, ou de prendre la place de l’autre pilote, sinon il repasse devant toi”.
“En Autriche, il y a aussi des pneus différents de ceux auxquels nous sommes habitués, donc des sensations différentes et c’est vraiment différent. Au premier tour, tout le monde veut doubler, et c’était le chaos. Je dois juste me débarrasser de cette peur et y aller.”
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MotoGP, Ducati VR46 a enfin pris une décision : « Il y a 99 % de chances pour qu’il roule avec nous en 2026 »

Ducati VR46 a longtemps été au centre des discussions, notamment à cause des envies d’ailleurs de Pedro Acosta. Qu’en sera-t-il en 2026 ?
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MotoGP, Ducati a 2027 en ligne de mire : Dall’Igna déroule la feuille de route avec un tandem Pirro–Bulega pour le virage 850 cc

Ducati Corse, avec Gigi Dall’Igna, se prépare à gérer simultanément la saison 2026 et le développement de la nouvelle moto de 2027.
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MotoGP, Autriche J3, Débriefing Marc Marquez (Ducati/1) : « J’ai essayé de le copier un peu dans ces deux virages-là », etc. (Intégralité)

Le débriefing intégral de Marc Marquez après un Grand Prix MotoGP d’Autriche au Red Bull Ring quasi parfait pour le pilote espagnol !
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Álex Márquez juge le long-lap trop pénalisant au Red Bull Ring

Avant même d’entamer le week-end, Álex Márquez savait que ses chances de briller au Red Bull Ring étaient compromises par le long-lap reçu à Brno pour avoir provoqué la chute de Joan Mir. Passer dans le chemin imposé a selon lui été plus pénalisant qu’à l’accoutumée en raison de la configuration du circuit.
À Spielberg, le long-lap est situé au premier virage et les pilotes doivent d’abord tirer tout droit puis bifurquer sur la droite. Puisque Márquez a dû faire ce passage dans la zone imposée en début d’épreuve, les pilotes étaient encore regroupés et la sanction l’a fait passer de la quatrième à la 13e place, en perdant plus de temps que s’il avait été pénalisé sur un autre tracé.
“Ce n’est pas très juste que tous les long-laps ne soient pas les mêmes, sur beaucoup de pistes on perd entre 1″7 et 2″3 mais ici j’ai perdu 3″6, donc c’est comme un double long-lap”, a déploré Álex Márquez, interrogé par le site officiel du championnat.
Une fois face à la presse écrite, le pilote Gresini a rappelé que la question avait été soulevée en 2022, après une situation inverse quand le long-lap ne paraissait pas suffisamment pénalisant à Silverstone. Il déplore que rien n’ait été fait pour améliorer la situation.
“On en a parlé il y a environ trois ans. En théorie, ils étaient déjà équivalents sur toutes les pistes mais tant qu’on n’en fait pas un, on ne réalise pas que c’est si long. Et ici, c’est dangereux, parce que quand on passe à gauche, on a vu Marc [Márquez] tomber là pendant le warm-up en 2023, à l’endroit où on revient vers la piste. Ça ne va pas. Tant qu’un pilote ne dit rien, ils ne changent pas les choses. C’est un élément que le championnat devra améliorer à l’avenir. Il faudra avancer sur ces problèmes.”
La prudence assumée de Márquez

Le dépassement d’Álex Márquez sur Franco Morbidelli et Jorge Martín.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Le long-lap a totalement compromis la course d’Álex Márquez dimanche. Une fois la pénalité effectuée, il s’est immédiatement débarrassé de Franco Morbidelli et Jorge Martín, dans une même manœuvre annonçant une belle remontée… qui ne s’est pas concrétisée. Márquez a longtemps buté sur Johann Zarco, finalement l’unique pilote supplémentaire sur qui il a pris l’avantage.
Il assumé d’avoir préféré assurer la dixième place que de risquer une nouvelle chute coûteuse, après celles d’Assen et Brno : “J’étais là, je sentais qu’avec les turbulences et cette forte chaleur, les sensations n’étaient pas excellentes, donc on a décidé d’y aller calmement. Le gain aurait été d’un ou deux points de plus, pour peut-être en perdre beaucoup.”
“Je préférais juste finir la course, y aller calmement. Je pense qu’on aurait pu faire mieux, je n’ai pas très bien piloté mais je préférais que ce soit comme ça que faire une nouvelle erreur.”
Álex Márquez pense qu’il aurait vu l’arrivée “entre deuxième et quatrième” sans sa pénalité… tout en reconnaissant qu’il ne figurait pas parmi les plus performants du groupe de tête : “Sincèrement, je pense que ça aurait plus été quatrième que deuxième.”
En attendant, l’écart continue de grandir au championnat. Dimanche, Marc Márquez a inscrit 19 points de plus que son frère et porté son avance à 142 points.
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MotoGP, Massimo Rivola : « Honda a simplement fait son travail en essayant d’avoir l’un des pilotes les plus forts sur la grille, il n’est pas question de s’excuser »

Le PDG d’Aprilia Racing, Massimo Rivola, s’est exprimé sur la tentative de Jorge Martin de rejoindre Honda plus tôt dans la saison.
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MotoAmerica, Mid-Ohio, Baggers J3 : Hayden Gillim jardine, Troy Herfoss s’impose, Kyle Wyman engrange !

Le champion en titre Troy Herfoss a remporté la deuxième des Baggers MotoAmerica à Mid-Ohio, empêchant ainsi Kyle Wyman d’être déjà titré…
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Un souci sur l’Aprilia a troublé Bezzecchi dans son duel avec Márquez

Marco Bezzecchi n’a pu convertir sa pole en victoire dans aucune des deux courses au Red Bull Ring, mais son week-end a quand même nettement dépassé les attentes d’Aprilia. L’Italien l’avait pourtant mal entamé puisqu’il n’était que 18e vendredi, mais un deuxième temps en Q1 lui a permis d’accéder à la deuxième partie des qualifications, où il a profité de la chute de Marc Márquez pour s’offrir sa première pole depuis le GP d’Inde 2023, et sa toute première avec la RS-GP.
Lors du sprint, il a vite été doublé par les frères Márquez et a cédé face à Pedro Acosta, pour prendre une quatrième place pas vraiment surprenante, eu égard au niveau de sa moto. “Le rythme était acceptable mais un peu plus lent que les premiers, évidemment”, reconnaissait Bezzecchi samedi. “Sincèrement, c’était exactement conforme à mes attentes.”
“En qualifications, on a beaucoup progressé depuis [vendredi], mais il faut encore un peu travailler sur le rythme. Dans la matinée, j’ai essayé de travailler mais je n’ai pas autant réduit l’écart que je le voulais, ce n’était pas suffisant. Je m’attendais à ces [pilotes devant], ainsi que Pecco [Bagnaia], qui a eu un problème. C’était plutôt conforme à mes attentes.”
Bezzecchi se voulait “réaliste” sur la course et Massimo Rivola, patron d’Aprilia Racing, arrivé assez pessimiste au Red Bull Ring, annonçait surtout un objectif de top 5 pour la course. Cette dernière s’est pourtant bien mieux déroulée que le sprint. Bezzecchi a cette fois pu garder la tête et même mener pendant 18 tours, avec Márquez à son contact.

Marco Bezzecchi a longtemps mené à Spielberg.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

L’Espagnol a tenté une première attaque, à laquelle Bezzecchi a pu répondre, mais la deuxième a été plus tranchante et a sonné la fin de ses espoirs de victoire. Il aurait peut-être plus facilement résisté au pilote Ducati sans l’apparition d’un problème sur sa moto.
“Je voulais rester devant, je voulais avoir le champ libre et rouler à mon rythme”, a-t-il expliqué au site officiel du MotoGP. “J’ai vu que je gérais bien l’écart avec Marc. Je ne sollicitais pas trop le pneu, j’essayais de passer les rapports tôt et d’être doux avec le pneu. Malheureusement, de la mi-course à la fin, j’ai eu un petit problème et j’ai dû ralentir.”
“J’avais sept ou huit dixièmes d’avance sur Marc et immédiatement, quand j’ai eu ce problème, Marc est revenu en un tour et demi. Je savais qu’il était là, je pouvais l’entendre et j’ai fait de mon mieux pour résister mais il était très fort. Après, j’ai essayé d’attaquer parce que je voulais rester devant, j’étais bon au freinage, mais il était vraiment rapide.”

Marc Márquez et Marco Bezzecchi.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Quelle était la nature du problème ? Il a été demandé à Bezzecchi s’il pouvait donner plus de détails. “Je suis désolé mais non”, a-t-il répondu, reconnaissant néanmoins avoir plus été troublé que véritablement freiné par le problème : “Sincèrement, ce n’était pas un gros souci mais je me suis un peu déconcentré quand c’est arrivé et j’ai fait une petite erreur. J’ai pris un virage avec un rapport trop élevé et j’ai immédiatement perdu quelques dixièmes. J’ai essayé de retrouver mon calme, mais quand on a Marc derrière, c’est difficile de rester calme !”.
Quatre tours après ce dépassement, Fermín Aldeguer l’a également avalé. Bezzecchi ne s’attendait pas à voir le pilote Gresini si bien placé. “Dès que Marc était devant moi, j’ai vu ‘1,7 Fermín’ sur mon panneau et le tour suivant, c’était ‘0,9’ donc je me suis dit ‘OK, c’est sûr que je vais finir troisième’ ! [rires]”, a-t-il plaisanté en conférence de presse.
“Il était très fort, il m’a beaucoup impressionné”, a-t-il ajouté. “Je savais qu’il pouvait être rapide mais sincèrement, après les essais, j’attendais Pedro ou Pecco, pas vraiment Fermín. Mais les Ducati sont toujours fortes. J’ai fait de mon mieux pour décrocher ce podium et c’était le maximum possible donc c’est bien.”

Marco Bezzecchi dans les bras de Massimo Rivola.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Le bilan est en effet satisfaisant sur un circuit réputé pour ses gros freinages, ce qui a souvent fait souffrir l’équipe Aprilia par le passé. Devenu un candidat régulier aux premières places, Bezzecchi ne voulait pas partir battu sur le Red Bull Ring, conservant une volonté d’être performant sur tous les terrains.
“On essaie de prétendre à ce type de responsabilité. Ce n’était pas facile ici, je dois dire qu’on a eu un peu plus de mal qu’à Brno, la dernière course. En arrivant ici, Massimo et toute l’équipe disaient que c’était une piste où ils ont eu du mal depuis leurs débuts, et de ne pas avoir de trop grosses attentes. Je n’en avais pas mais je suis têtu et quand je veux quelque chose, je donne tout.”
“Sincèrement, vendredi c’était difficile d’accepter le résultat parce que je sentais que je pouvais en donner plus. J’espère qu’on pourra continuer sur cette voie, en travaillant autant que possible pour être constants et toujours progresser un peu.”
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Autriche Michelin J3 : Constance et résilience, les Power Slick MotoGP ™ maîtrisent le défi du Red Bull Ring [CP]

Allocation Michelin MotoGP validée dans des conditions extrêmes en Autriche grâce à une construction arrière spécifique.
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Sepang a “laissé partir la F1 et c’est très dur de la faire revenir”

Reverra-t-on un jour la Formule 1 à Sepang ? Très apprécié des pilotes, le circuit qui a accueilli le Grand Prix de Malaisie de 1999 à 2017 ne figure plus au calendrier depuis sa 19e édition. Disparue du programme bien avant la crise du Covid, l’épreuve a parfois été évoquée pour un possible retour, mais la situation est beaucoup plus compliquée.
Sur place, si l’on ne perd pas espoir, on nourrit aussi beaucoup de regrets, alors que l’enjeu prioritaire du moment est de négocier un nouveau contrat avec le MotoGP. Il est aussi question pour la Malaisie d’accueillir la présentation officielle du championnat du monde moto début 2026.
“Nous ne voulons pas répéter les erreurs du passé”, explique le patron du circuit, Azhan Shafriman Hanif, dans des propos relayés en Malaisie par le New Strait Times. “Nous avons laissé la Formule 1 partir et maintenant, c’est très dur de la faire revenir. J’espère que nous ne ferons pas la même erreur avec le MotoGP.”
“Il y a une liste d’attente pour revenir [en F1], et les coûts sont évidemment très élevés. On nous a proposé un devis à 70 millions de dollars. C’est pour chaque épreuve, et ça n’inclut pas nos coûts d’organisation. Il y a beaucoup de monde sur la liste d’attente donc ce ne sera pas facile. Mais si nous prenons vraiment les choses au sérieux, peut-être que nous pouvons commencer à discuter.”

Eddie Irvine avait remporté la première édition du GP de Malaisie, en 1999.
Photo de: Sutton Images

Pour la Malaisie comme pour d’autres pays, la question du montage financier pour s’offrir à nouveau la Formule 1 est primordiale, et c’est ce qui décidera de la faisabilité d’un retour, sur un tracé où les F1 ont toujours été impressionnantes. 
“Il n’y a pas que le circuit de Sepang qui veut la Formule 1”, plaide Azhan Shafriman Hanif. “De nombreux autres acteurs, tant du secteur public que du secteur privé, souhaitent également son retour. Nous devons regarder comment Singapour fait pour accueillir la F1. Ils ont tout le monde impliqué pour réussir, des ministères jusqu’au secteur privé et aux hôtels : tout le monde y contribue. Ce doit être comme ça si nous voulons son retour.”
“Ça prendra du temps. Même avec le MotoGP, ça nous a pris du temps pour accroître le retour sur investissement. L’essentiel, c’est que tout le monde s’unisse.”
 
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Distancé par Mir, Zarco ne se réfugie pas derrière une moto différente

Douzième à l’arrivée du Grand Prix d’Autriche, Johann Zarco était “content d’arriver au bout et de prendre quelques points”, mais la satisfaction s’arrête là. Le Français s’est dit “déçu” de ne pas avoir trouvé la solution pour progresser de séance en séance sur le Red Bull Ring, ce qui l’a contraint à être un peu plus encore que prévu sur la défensive, malgré un départ réussi. 
“Après un bon départ, je n’avais plus qu’à suivre, mais je n’avais clairement pas la vitesse”, constate-t-il. “Mais tout le week-end j’ai manqué de vitesse. J’étais un peu déçu. On a eu une toute petite évolution, on a réussi à progresser en réglages entre le vendredi matin et le vendredi après-midi, mais depuis le vendredi après-midi, on a stagné, et du coup en course, je ne pouvais pas faire grand-chose.”
Johann Zarco a bien tenté de résister à Álex Márquez, lancé dans une remontée après son long-lap, mais il a cédé après avoir tenu plusieurs tours.
“J’ai essayé ensuite de rester derrière lui, mais dès qu’il prend quelques mètres d’avance, c’est trop dur à rattraper”, déplore le pilote LCR. “Finalement je suis déçu, mais aujourd’hui, personne n’a fait d’erreur devant moi, alors que c’est un point important pour gagner des places. Et 16 secondes [de retard sur le vainqueur] sur 28 tours, ce n’est quand même pas pourri !”.
“Ma course a aussi été de la gestion. Mon pneu arrière s’est presque moins usé que sur la sprint, parce qu’on a géré la puissance sur notre moto, mais on sent quand même qu’il en manque. Il a fallu également jouer sur la consommation pour être sûr de finir, mais je ne pense pas que ça m’ait fait perdre énormément en performance, parce qu’on n’était pas capable de mettre beaucoup plus de puissance sur le pneu arrière.”
Mir a trouvé la clé, pas Zarco

Joan Mir a signé son meilleur résultat en 2025.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

S’il est toujours le premier représentant de Honda au classement du championnat, Johann Zarco a cette fois-ci été dominé par Joan Mir, sixième sur la machine officielle. 
“On a des styles différents, des exigences différentes”, observe-t-il. “Il a fait une belle course. Il est parti avec le groupe et moi je n’ai pas pu. C’était exactement à l’image de mon vendredi matin, du samedi matin, où j’avais zéro grip.”
Interrogé par Canal+ sur les pièces différentes qu’utilisait le champion du monde 2020, Johann Zarco a toutefois refusé de tomber dans une analyse trop simpliste ou d’y puiser des excuses : “Ils essaient des choses, nous on a essayé d’autres choses, et ça, c’est dur à juger maintenant. Ce serait trop facile de dire qu’il n’avait pas la même moto et que c’est pour ça qu’il a réussi. Il faut aussi dire qu’il a certainement fait une belle course, et tant mieux pour lui !”.
Plus tard, devant la presse, il a également refusé de voir les profils différents intervenant sur le développement d’une moto comme un problème. 
“Je pense qu’une bonne moto, et Ducati le prouve, quand elle évolue, tout le monde évolue”, estime-t-il. “Après, ce sont les circuits qui sont différents et qui font peut-être que ça matche mieux pour certaines exigences de réglages.”
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