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Moto2 Catalogne, Daniel Holgado triomphe pour la première fois : «C’est un grand jour »

Première pole position et première victoire pour Daniel Holgado lors du GP de Catalogne, qui célèbre un dimanche parfait à domicile.
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Parlons MotoGP : Alex Marquez vient de prouver qu’il méritait une moto d’usine

Alex Marquez a brillé en Catalogne, sur l’un de ses circuits préférés. Son avenir chez Ducati semble cimenté, oui, mais de quelle manière ?
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Le meilleur d’Instagram cette semaine : Les frères Márquez en folie, Quartararo célèbre son podium, la Française Boudesseul 3e à Magny-Cours… (1er au 7 septembre)

Retrouvez le meilleur d’Instagram de la semaine du 1er au 7 septembre afin de ne rien manquer de ce réseau social incontournable.
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Street, Kookie, le chien qui a dompté le désert : quand un pilote et son copilote à quatre pattes sont devenus légendes

Voici une histoire incroyable, elle de John McCown, un pilote de motocross, et de son fidèle copilote, un chien nommé Kookie.
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Le programme du GP de Saint-Marin MotoGP 2025

L’été touche à sa fin et, avec lui, le cœur de la saison européenne du MotoGP. Avant d’embarquer pour une très longue tournée outre-mer, le championnat repasse par l’Italie pour son traditionnel et festif Grand Prix à Misano. Son nom officiel fait la promotion du petit état voisin de Saint-Marin ainsi que de la Riviera de Rimini, un bord de mer prisé des vacanciers.
Cette région est aussi le véritable poumon de la compétition moto en Italie en sa qualité de patrie de nombreux teams et pilotes. Le circuit de Misano, qui porte le nom de Marco Simoncelli, est posé entre les plages bondées de la côte adriatique et les collines de la paisible campagne environnante. Les lieux sont habitués à voir déferler chaque année, à pied ou à vélo, des hordes de tifosi tout de jaune vêtus à la gloire de Valentino Rossi et qui se consolent aujourd’hui avec les succès de la jeune génération italienne, dans une ambiance inimitable d’été indien.
Les horaires du GP de Saint-Marin

Date

Séance

Heure française

Vendredi 12 septembre
Essais Libres 1
10h45 – 11h30

 
Essais
15h00 – 16h00

 
 
 

Samedi 13 septembre
Essais Libres 2
10h10 – 10h40

 
Qualifications
10h50 – 11h30

 
Course sprint
15h00

 
 
 

Dimanche 14 septembre
Warm-up
9h40 – 9h50

 
Course
14h00

Le départ de la course sprint MotoGP sera donné samedi à 15h, tandis que la course principale s’élancera dimanche à 14h.
Retrouvez le programme à votre heure ici.
Où regarder le Grand Prix de Saint-Marin ?
Les chaînes du groupe Canal+ sont le diffuseur officiel du MotoGP en France. Comme à l’accoutumée, elles retransmettront l’intégralité du programme du GP de Saint-Marin cette semaine. Il faudra s’installer sur Canal+ Sport 360 pour suivre les deux premières journées, pour les trois catégories, ce qui inclut les essais, les qualifications et la course sprint MotoGP.
Dimanche, le warm-up sera toujours diffusé sur Canal+ Sport 360, de même que les courses des catégories Moto3 et Moto2. En revanche, il faudra basculer sur Canal+ pour la course MotoGP.
Le circuit de Misano
Piste courte avec ses 4,2 km, Misano se parcourt dans le sens des aiguilles d’une montre contrairement à ce qui se faisait dans le passé. Avec ses 16 virages, tantôt serrés tantôt rapides, et dont quelques-uns font partie des plus mémorables de la saison, le circuit fait appel à des motos aux qualités complémentaires, entre freinages précis, bons passages de courbe et fortes réaccélérations, mais ne leur offre qu’une courte ligne droite pour exprimer leur puissance maximale.
Souvent critiquée pour son grip plutôt faible, conséquence directe de la proximité immédiate des plages et du sable apporté par le vent, la piste a été resurfacée il y a trois ans et convient désormais bien mieux aux pilotes sur ce point.

VIDÉO – Un tour virtuel à Misano en caméra embarquée

Caractéristiques de la piste :

Construction
1972

Longueur de la piste
4,226 km

Largeur de la piste
14 m

Virages
6 gauche – 10 droite

Plus longue ligne droite
530 m

Pole position
à gauche

Distance de la course MotoGP
114,102 km (27 tours)

Distance de la course sprint
54,938 km (13 tours)

Records en vigueur :

Record absolu de la piste
 P. Bagnaia
1’30″031
2024

Meilleur temps en course
 P. Bagnaia
1’30″877
2024

Record V-max
M. Bezzecchi
305,9 km/h
2023

Record vitesse moyenne
P. Bagnaia
168,9 km/h
2024

Le palmarès du GP de Saint-Marin
Entré au calendrier en 1980 à l’époque où il se faisait appeler Grand Prix des Nations, le circuit de Misano a vu passer bien des champions, mais il a choisi de rendre un hommage permanent à deux d’entre eux : Marco Simoncelli, qui résidait tout près de là et dont le circuit porte le nom, et Daijiro Kato dont le nom a été donné à la rue menant à l’entrée principale.
En dépit de la motivation bien particulière des pilotes locaux pour y briller, et malgré la passion frénétique qui s’abat chaque année sur le circuit, Misano n’est pas pour autant un terrain de jeu béni pour les Italiens. Depuis son retour au calendrier en 2007, après 14 ans d’absence, l’hymne de Mameli n’y a d’abord retenti que grâce aux victoires de Valentino Rossi en MotoGP. La réussite des pilotes locaux s’est améliorée dernièrement, avec les succès d’Andrea Dovizioso en 2018, de Franco Morbidelli en 2020, de Pecco Bagnaia en 2022 et d’Enea Bastianini l’an dernier.
Alors qu’en 2021 Fabio Quartararo s’était mêlé aux Ducati à l’avant de la grille de départ, puis montré impressionnant en fin de course pour remonter sur Bagnaia et le mettre sous pression, l’édition 2022 a été celle de la suprématie du constructeur italien, qui ne s’est plus démentie depuis. C’est aussi une piste sur laquelle Marc Márquez a réussi à gagner ces dernières années, avec la Honda lorsqu’il était encore diminué, puis avec la Ducati l’an dernier lors de la deuxième course ajoutée tardivement au calendrier. De quoi le rendre sans doute un peu plus menaçant encore cette semaine…
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Les derniers polemen et vainqueurs à Misano :

* GP d’Émilie-Romagne
Course suivante : Grand Prix du Japon (26-28 septembre)
Calendrier MotoGP

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MotoGP, Catalogne J3 : Évincé de Pramac en 2026, Miguel Oliveira (Yamaha/9) réalise son meilleur GP de la saison

S’il n’a plus de guidon en MotoGP pour 2026, Miguel Oliveira a tout de même décroché son meilleur résultat de la saison en Catalogne.
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Le MotoGP organisera sa cérémonie de présentation à Singapour en 2026

Le MotoGP a organisé une grande présentation de sa saison à Bangkok cette année, et depuis plusieurs mois, le championnat cherchait un lieu pour reproduire l’expérience l’année prochaine. Alors que Kuala Lumpur a longtemps tenu la corde, Motorsport.com a appris que c’est finalement à Singapour que l’événement se tiendra, les équipes s’étant mises d’accord sur le sujet à Barcelone.
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La ville de Singapour était non seulement en concurrence avec Kuala Lumpur mais aussi Melbourne. Sur le plan logistique, il s’agit d’un choix moins pratique que la capitale malaisienne, située à proximité du circuit de Sepang, qui accueillera de nouveau les premiers essais de l’année. Singapour est en revanche une destination bien plus facile à appréhender qu’un déplacement en Australie, qui aurait mis à rude épreuve les ressources des équipes.
Cette décision permet également d’affiner le calendrier de la pré-saison. Le traditionnel Shakedown, réservé aux pilotes des marques disposant des concessions de catégorie D, aux pilotes d’essais et aux débutants, se tiendra à la fin du mois de janvier à Sepang. Le premier test officiel réunissant tous les pilotes aura lieu du 2 au 4 février sur le même circuit.
C’est après ces trois jours que les équipes feront le déplacement, long de quatre heures, vers Singapour, en vue de la présentation qui se tiendra le 6 février.
Le circuit et les dates du deuxième test de pré-saison restent à définir. Il reste possible de se rendre directement à Buriram – théâtre du GP de Thaïlande qui ouvrira la saison le 1er mars – comme cela a été cas cette année, juste après la présentation de Singapour, ou d’organiser ce test une dizaine de jours plus tard. Cette dernière option laisserait peu de temps pour définir les dernières versions des motos, mais réduirait la pression financière sur les plus petites structures.
La présentation de Singapour sera le premier événement de cette nature pour Liberty Media, qui a pris le contrôle de l’aspect commercial du MotoGP cet été. Le groupe américain est également en charge de la F1, pour laquelle une grande présentation a aussi été organisée à Londres cette année, afin de célébrer les 75 ans du championnat. Malgré son succès populaire, l’expérience ne sera pas reproduite en 2026, notamment pour des questions logistiques dans le contexte du nouveau règlement technique.
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Bastianini accueille Steiner en MotoGP avec un podium !

Depuis déjà quelques semaines, Enea Bastianini sentait venir son premier podium avec KTM. Lui qui a peiné à s’adapter à la moto en début de saison, il a passé un cap cet été. Il en a été récompensé par une troisième place en course sprint à Brno, avant un mois d’août à deux visages, aussi bien marqué par de bonnes performances, et notamment sa cinquième place en Autriche, que par des mésaventures comme ses chutes en Hongrie.
À Barcelone, tout s’est finalement bien emboîté et Bastianini s’est hissé jusqu’à la troisième place en course. Il s’agit de son premier podium officiel, après la médaille de sprint obtenue au mois de juillet, et il n’a pas boudé son plaisir.
“On sentait que le podium approchait, mais à cause de malchance ou d’erreurs dernièrement [il n’était pas arrivé]”, observe-t-il auprès du site officiel du MotoGP. “Ça fait du bien, ça faisait longtemps que je n’avais eu cette sensation, à part quelque chose de ressemblant au sprint de Brno. Ce podium du dimanche a quelque chose de différent.”
Très bien parti depuis la troisième ligne de la grille, Enea Bastianini s’est vite défait de Fabio Quartararo pour s’installer à la quatrième position. Il lui restait cependant à affronter un gros client en la personne de Pedro Acosta, sur la même moto que lui.
Samedi, lors du sprint, alors que le pilote Tech3 avait déjà livré une belle bagarre avec à la clé la cinquième place, il avait été devancé de peu par l’Espagnol. Mais, dimanche, il s’est efforcé d’inverser l’ordre entre eux et s’est illustré par un dépassement de toute beauté.
 
“Pedro fait de super freinages, c’est très dur de freiner encore plus fort que lui, mais j’ai essayé de faire de mon mieux. À un moment donné, j’ai perdu le contact avec l’arrière, ensuite j’ai glissé, mais avec cette moto, j’arrive à beaucoup jouer dans les freinages et j’aime ça !”, raconte-t-il.
Bastianini a brièvement cru à la victoire
Pendant le sprint, les Ducati étaient restées hors de portée, en revanche Enea Bastianini les a vues de près dimanche et a même cru un instant pouvoir tenter de gagner. Un espoir très vite envolé, néanmoins il veut avant tout retenir le positif de sa performance.
“Ça a été une course très dure. Au départ, j’ai essayé de gérer les pneus comme les autres. J’étais derrière Pedro et quand j’ai vu qu’il perdait du terrain sur Marc [Márquez], je me suis dit que le moment était venu de le dépasser et d’essayer de suivre les deux [Ducati]. Mais ensuite, Álex [Márquez] a changé de rythme et, aujourd’hui, il m’était impossible de faire pareil.”
“La victoire, j’y ai un peu pensé ! Mais en étant réaliste, j’avais trop attaqué à ce moment-là. Mon pneu ne pouvait probablement pas en faire plus à la fin et l’écart s’est creusé.”
“Je peux quand même être satisfait de ce résultat, c’est mon premier podium avec Tech3 et avec KTM, c’est bien !”, ajoute le pilote italien, qui a offert le meilleur cadeau de bienvenue à Günther Steiner. “C’était super d’avoir le nouveau patron. On a l’ancien boss et le nouveau boss ensemble sur la même course. Le nouveau PDG de KTM était à Brno et on avait fait le podium au sprint, aujourd’hui le nouveau patron de Tech3 et on fait un autre podium. J’attends de savoir qui sera à Misano !”
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Ses récents résultats ont marqué un changement net dans la saison d’Enea Bastianini, qui en l’espace de trois Grands Prix a marqué la moitié des points qu’il affiche au championnat. Il se rapproche même de Brad Binder, et assure surtout prendre désormais du plaisir sur la KTM, alors même qu’il attend toujours la selle tant désirée.
“Je pense qu’on a progressé, je suis toujours plus ou moins dans le top 10 dans les séances. Je crois que, oui, je suis de retour et que je recommence à très bien piloter”, se réjouit-il. “On a fait du bon boulot dernièrement, lors des trois ou quatre dernières courses, on a beaucoup progressé et on a travaillé dur pour en arriver là aujourd’hui. J’ai adapté mon pilotage à la moto. Au début, j’ai essayé de faire les choses différemment, plus pour adapter la moto à mon pilotage mais maintenant que je fais l’inverse, ça paye.”
S’il n’est pas encore prêt à dire qu’il a retrouvé son niveau de l’année dernière, Enea Bastianini semble désormais bel et bien intégré au clan KTM. “À la fin de l’année dernière, j’étais à un très bon niveau. Actuellement, oui, j’arrive à jouer avec la moto et je suis plus rapide qu’avant, mais honnêtement, je ne suis pas encore à 100%. Je n’ai pas la confiance qu’il faut dans chaque séance pour être vraiment détendu.”
“C’est peut-être la bonne direction à suivre pour la suite, mais je pense qu’il faudra aussi attendre des nouvelles de la part de KTM. J’attends la nouvelle selle parce que, parfois, mon pied glissait du repose-pied, donc on verra quand elle arrivera.”

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MotoGP, ALERTE : Les premières mesures de l’ère Liberty Media inquiètent déjà !

Les grands travaux ont déjà débuté afin de transformer le paddock MotoGP à l’ère Liberty Media. Une grande décision aurait été prise.
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De 21e à 7e, cette fois Pecco Bagnaia refuse de s’emballer

On ne l’y reprendra pas. À plusieurs reprises cette année, Pecco Bagnaia a terminé un week-end de course en sentant qu’il avait potentiellement trouvé la solution à ses problèmes. En Hongrie, il était même reparti reboosté comme jamais, au point d’être arrivé à Barcelone convaincu que, cette fois, il avait bel et bien entamé sa remontée. Il avait touché le fond et enfin trouvé la clé qui allait tout changer…
Les premiers essais du week-end catalan n’en ont été que plus difficiles à digérer. Relégué au-delà des 20 premiers vendredi, puis 17e des EL2, il a décroché ce qui est sa plus faible qualification à la régulière en prenant la 21e place sur la grille – il lui est arrivé, il y a trois ans, de partir 25e mais après avoir manqué les qualifications. Au sprint, pas de miracle, Bagnaia s’est classé 14e, à 14 secondes et demie de son coéquipier, vainqueur pour la énième fois.
Alors en bouclant une journée bien plus convaincante dimanche, le pilote italien a donc tenu à rester extrêmement prudent. “Franchement, je ne veux pas refaire comme au Balaton. J’étais arrivé à ici en étant convaincu de pouvoir être compétitif. Je vais prendre un peu de recul et attendre Misano pour voir ce que je peux faire”, a-t-il prévenu, gardant pour lui le fait qu’il compte sur la meilleure adhérence offerte par son circuit maison pour se montrer plus fringant.
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Dimanche, à Barcelone, Bagnaia a en tout cas montré un autre visage par rapport aux deux jours précédents. Cinquième du warm-up, il a surtout opéré une belle remontée pendant la course. Un excellent départ lui a d’emblée fait gagner neuf places, puis il a profité de l’accrochage entre Franco Morbidelli et Marco Bezzecchi pour gagner deux positions supplémentaires. Par la suite, il allait parvenir à dépasser Fabio Di Giannantonio et à se rapprocher de Fabio Quartararo, mais sans trouver l’ouverture sur le Français, son pneu arrière ayant souffert de cette première dizaine de tours à l’attaque.
Finalement septième, soit deux rangs plus haut qu’au Balaton Park, Pecco Bagnaia a dressé le bilan de sa journée avec le sourire mais sans trop s’avancer sur les conclusions à en tirer.  “Au Balaton, j’étais assez satisfait, même si je n’étais évidemment pas content de mon résultat. Aujourd’hui, je ne suis pas satisfait à 100% de mon résultat, mais en partant 21e je ne pouvais pas imaginer plus”, a-t-il observé.
“Jusqu’à la mi-course, j’étais content parce que je roulais très bien. J’avais réussi à bien récupérer et à rattraper Quartararo, mais à partir de là j’ai commencé à marquer un peu le pas. J’ai un peu payé le fait d’avoir plus sollicité le pneu arrière pour remonter. Dans les trois ou quatre derniers tours, j’étais vraiment en difficulté à l’arrière, je n’arrivais plus à accélérer.”

Pecco Bagnaia gardera-t-il son sourire à Misano ?
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Donc, tout compte fait, septième c’est un très bon résultat en étant parti 21e”, a ajouté Bagnaia, qui a fini la course de dimanche à 16 secondes du vainqueur alors qu’elle comptait le double de tours du sprint. “Il faut essayer de repartir au moins d’aujourd’hui, du warm-up, car on a réussi à trouver quelque chose qui m’a apporté ce petit grip en plus et qui m’a aidé à être plus compétitif.”
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Samedi, Gigi Dall’Igna laissait entendre qu’il y avait une part de mental dans les difficultés extrêmes du pilote italien. Pecco Bagnaia, lui, s’en tient à la technique et continue à chercher une solution pour se sentir mieux sur la Ducati. Sur ce qu’il appelle “la magie du dimanche”, il n’a pas voulu trop en dire. “Il y a eu un changement de bras oscillant, qui m’a sûrement aidé un minimum. Il y a aussi eu le réservoir de la course longue, qui m’a aidé au niveau du grip. Mais je ne vais pas entrer dans les détails”, a-t-il fait savoir.
“Il faut peu de choses pour avoir le minimum de sensations en plus qui font la différence. Toute l’année on a parlé de ce qui sont vraiment des détails, des petites choses qui aident à se sentir un peu mieux, et donc à être plus rapide. On se sentant un peu mieux en entrée, on arrive à exploiter plus de vitesse et à être plus rapide sur tout le reste de la piste. Ce sont de petites choses.”
La grande question est maintenant de savoir s’il parviendra à poursuivre sur cette lancée lorsqu’il reprendra la piste vendredi, à Misano. “Je me sens plus ou moins comme le dimanche au Balaton”, a-t-il indiqué. “J’aimerais vraiment arriver à Misano avec ce genre de vitesse et de compétitivité et voir si j’arrive à être aux avant-postes, mais dès vendredi. Fait quelque chose comme aujourd’hui, où j’ai fait cinquième au warm-up et septième en course. Repartir de là, sans passer par la Q1 ni être exclu de la Q2. Un week-end normal.”
En attendant, il reste troisième du championnat derrière les frères Márquez, un rang plus qu’honorable au vu des grandes difficultés qu’il rencontre depuis le lancement de cette saison et de résultats plutôt modestes (sept podiums en GP dont une victoire, ainsi que cinq troisièmes places en course sprint). “J’ai appris l’année dernière que le plus important est de finir les courses. Même si on n’a pas obtenu des résultats fantastiques, je suis quand même troisième du championnat. Il faut continuer comme ça”, a-t-il conclu.

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MotoGP : Dorna, le pouvoir invisible qui tire les ficelles du marché des pilotes ?

L’influence de Dorna sur le marché des pilotes MotoGP serait devenue une force majeure cette saison avec des cas faisant jurisprudence.
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MotoGP Barcelone J3 Débriefing Alex Marquez (Ducati/1) : « Il sera toujours à la limite, en train de croiser l’avant, de perdre l’arrière, mais il essaiera toujours. », etc. (Intégralité)

Le débriefing intégral d’Alex Marquez après un Grand Prix MotoGP de Catalogne à Barcelone dominé par le pilote espagnol !
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MotoGP, Pramac Yamaha mise sur Jack Miller pour guider Toprak Razgatlioglu : « il doit l’aider à être prêt le plus tôt possible » annonce Borsoi

Le directeur de Pramac Yamaha, Gino Borsoi, a justifié la décision de conserver Jack Miller à la place de Miguel Oliveira pour la saison 2026.
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Le titre constructeurs, première récompense de la suprématie de Ducati

Comme depuis six ans, Ducati a remporté le titre constructeurs mis en jeu en MotoGP. Au vu de la domination écrasante de la marque sur ses rivales, il s’agissait d’une formalité, finalement actée dès le sprint de Barcelone, alors qu’il restait encore la course principale à disputer, ainsi que sept Grands Prix complets.
Le constructeur italien a enfoncé le clou dimanche en remportant la course principale en Catalogne, ce qui lui permet d’afficher 302 points d’avance au classement avant d’arriver à domicile, à Misano. Alors que le titre des pilotes et celui des équipes approchent à grands pas, celui des constructeurs est d’ores et déjà validé.
Le championnat constructeurs après le GP de Catalogne

1
Ducati
541
37
37
37
37
37
32
28
37
37
37
37
37
37
37
37

2
Aprilia
239
17
5
11
10
10
9
31
10
15
27
16
26
22
19
11

3
KTM
237
12
10
12
8
16
18
12
18
14
17
13
25
20
20
22

4
Honda
186
10
16
10
13
7
29
25
9
5
4
13
6
11
17
11

5
Yamaha
160
8
5
15
14
20
10
12
5
3
6
20
15
1
6
20

Cette saison n’aura pas été très différente de la précédente en ce qui concerne le taux de victoires de Ducati. À ce stade, la marque a gagné toutes les courses sprint, rapportant chacune 12 points, et 14 des 15 courses principales, valant 25 points à chaque fois. Les seuls succès qui lui ont échappé sont revenus à Honda (avec Johann Zarco au GP de France) et Aprilia (avec Marco Bezzecchi en Grande-Bretagne).
Le championnat constructeurs comptabilise le meilleur résultat de chaque marque lors de chaque course. Ducati affiche donc à ce jour 13 scores parfaits de 37 points. Et lors des deux occasions où la victoire lui a échappé, elle a tout de même sauvé une deuxième place au Mans, puis une troisième à Silverstone. Sans n’avoir jamais manqué le podium, Ducati a optimisé à l’extrême sa moisson de points.

Seules deux victoires ont échappé à Ducati à ce stade de la saison.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Cette avancée à pas de géants lui permet de remporter ce titre encore plus tôt que les autres années. Il s’agit du septième qui rejoint le palmarès de la marque. Engagée en MotoGP depuis 2003, Ducati a gagné un premier titre constructeurs en 2007, avant de renouer avec ce succès en 2020 et de ne plus quitter le sommet depuis. Ses six sacres consécutifs sont inédits depuis la création de la catégorie en 2002.
“Je suis très heureux de ce sixième titre consécutif au classement constructeurs : ce sont des chiffres qui m’impressionnent de plus en plus chaque année”, admet Gigi Dall’Igna. “Il me semble qu’il s’agit du record en MotoGP et cela nous rend forcément très fiers.”
Un titre acquis grâce à Marc Márquez
Ce sacre est aussi en grande partie celui de Marc Márquez. Sur les 541 points qu’affiche Ducati au classement des constructeurs à ce jour, seuls 87 n’ont pas été marqués par l’Espagnol. Cela correspond à quatre résultats, en l’occurrence les victoires de Pecco Bagnaia au GP des Amériques et d’Álex Márquez au GP d’Espagne, au GP de Catalogne et à la course sprint de Silverstone.
Gigi Dall’Igna ne s’y trompe pas, en faisant l’éloge du #93 à l’heure de célébrer le sacre du constructeur : “Marc a atteint un niveau de confiance avec la moto qui est absolument incroyable et qui n’a cessé de croître à chaque course. Depuis le début de la saison, il a réalisé un travail extraordinaire, avec très peu d’erreurs, et sa place au championnat en est la preuve. Un autre aspect qui fait la différence est son approche : il ne prend jamais rien pour acquis et recherche toujours la meilleure performance à chaque séance et à chaque course.”
En tant que grand artisan de cette première couronne, Marc Márquez retrouve une place qu’il a déjà connue dans le passé. “En 2019, déjà, avec Honda, ça avait été un peu comme ça. J’essaye juste de faire mon maximum”, sourit-il modestement. Et d’ajouter : “Ducati a gagné [ce titre] ces six dernières années, alors je suis sur la meilleure moto pour réaliser mes rêves. Je suis super content pour eux, il faut qu’on continue à travailler pour maintenir ce niveau et pour être la meilleure équipe, avec la meilleure moto de la grille.”
De toute évidence, Ducati réalisera cette année encore le triplé avec les titres en jeu, puisqu’elle domine aussi largement le classement des équipes et celui des pilotes. Les trois équipes fournies par la marque se trouvent largement en tête devant les autres formations, avec déjà plus de 700 points pour le team d’usine. Quant au championnat des pilotes, il pourrait être remporté dans trois semaines par un Marc Márquez ultra-dominateur, qui a enchaîné 15 succès avant d’être battu dimanche à Barcelone, et qui est aujourd’hui à la tête d’une avance de 182 points sur son dauphin, son frère Álex.
Lire aussi :

Les champions du monde des constructeurs en MotoGP

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