Martín au Qatar pour comprendre comment il va et s’adapter à l’Aprilia

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Il y est ! Jorge Martín va enfin lancer son championnat, cette semaine, alors que les autres pilotes ont déjà trois Grands Prix dans leur besace. Pour le champion en titre, il n’est plus question de penser au titre sachant que le premier du classement général a déjà emmagasiné 87 points. Il a toutefois sept mois devant lui pour bien s’adapter à l’Aprilia, qu’il connaît à peine pour le moment, et poser les fondations de ce qu’il entend construire par la suite avec son nouveau constructeur.

La première étape sera un GP du Qatar qu’il anticipe comme difficile. Après une chute survenue dès le début des essais d’avant-saison, puis une autre, plus importante encore, qui l’a frappé alors qu’il s’entraînait en supermotard pour préparer son retour, Martín a dédié les dernières semaines à soigner de multiples fractures, avec deux opérations au passage, et il n’a finalement que très peu roulé. C’est donc avant tout pour se remettre dans le bain qu’il prendra la piste vendredi, réaliste quant aux difficultés qui l’attendent.

“Je suis très content d’être de retour. Ce furent deux mois vraiment difficiles pour moi, très durs, j’ai beaucoup travaillé. Personne n’imagine à quel point j’ai travaillé pour être ici aujourd’hui !”, explique le champion du monde au micro du site officiel du MotoGP.

 

“Il faut que je comprenne quelle est ma condition, je ne sais pas exactement comment je vais physiquement, et il faut aussi que je m’adapte à cette nouvelle Aprilia. Donc ça va être un week-end compliqué, c’est sûr, j’ai vraiment des objectifs modestes. Rien de spécial, je veux juste apprécier le fait de rouler et m’adapter à l’Aprilia”, poursuit Martín.

“Deux ou trois mois” avant de se battre au sommet ?

Et l’Espagnol se garde bien d’évoquer le moindre classement possible pour lui ce week-end. N’ayant pas été autorisé à piloter une MotoGP en test avant de se rendre à Losail, il ne sait pas à quelles réactions s’attendre de la part de son corps.

“Comme je l’ai dit, finir le week-end serait déjà une victoire parce que je sors de dix fractures et ça n’est pas facile. Le simple fait de piloter une MotoGP après neuf semaines [d’arrêt], c’est incroyable. Je n’ai pas testé la moindre moto depuis [ma chute en supermotard] et ça fait pratiquement cinq mois que je n’ai pas roulé sur une MotoGP, donc ça ne va clairement pas être facile.”

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“Je vais pendre les séances et les journées les unes après les autres”, ajoute le pilote espagnol. “Ça n’est clairement pas un bon moment pour moi, c’est certain, donc j’ai juste besoin de prendre du temps pour me remettre et m’habituer à la moto. Ensuite, d’ici deux ou trois mois, on verra si tout est au point pour que je puisse me battre avec ces trois pilotes.”

“Je ne me sens pas encore à 100% donc je pense que l’important c’est de commencer à faire des tours. Je pense avoir une bonne force mais j’ai encore mal, alors on verra ce que le week-end va m’apporter et je vais essayer de m’adapter un peu plus à l’Aprilia.”

Va-t-il vivre ce week-end qatari comme un Grand Prix ou comme un test ? “Il y a un peu des deux. D’un côté, c’est une course alors il faut que je coure, mais en termes de pilotage je vais essayer de conserver une marge par rapport à la limite, parce que normalement on arrive tout le temps à la limite. Mon objectif va donc être de garder cette marge pour être safe, mais je vais aussi essayer de faire du mieux possible.”

Dans cet article

Léna Buffa

MotoGP

Jorge Martín

Aprilia Racing Team

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