Marc Márquez “super content” de rivaliser avec son frère et Bagnaia

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

En abordant le GP du Qatar, Marc Márquez voulait mesurer son niveau sur un circuit moins favorable à son pilotage que les trois premiers de la saison, et sur lequel il donnait un avantage à son frère, Álex Márquez, et à Pecco Bagnaia. Après les premiers essais, le pilote Ducati sait qu’il est au moins dans la lutte avec les deux autres représentants de la marque.

Net leader en EL1, Márquez a échoué à 0″022 de Bagnaia et a devancé son cadet de 0″239 pendant les Essais, alors que les pilotes VR46 se sont invités à la lutte, puisque le meilleur temps est revenu à Franco Morbidelli. La satisfaction est donc de mise pour le sextuple champion de la catégorie.

“Pour le Qatar, je suis super content, surtout parce que je m’attendais à être un peu loin de Pecco et Álex sur cette première journée, mais ça a été l’inverse dans les EL1”, a souligné Márquez. “Dans l’après-midi, tout était plus serré mais je me sens super bien.”

“C’est un circuit difficile pour moi historiquement et c’est l’un des circuits où j’essaie de me défendre, de ne pas être trop loin des leaders, et pour le moment on est très proches, donc je suis super content.”

Un circuit peu adapté au pilotage de Márquez

Les difficultés de Marc Márquez au Qatar restent toutes relatives. Certes, il n’y compte qu’un seul succès en MotoGP, en 2014… mais aussi quatre podiums supplémentaires, dont deux deuxièmes places, à 0″027 d’Andrea Dovizioso en 2018 et 0″023 de l’Italien l’année suivante.

Marc Marquez, Ducati Team

Marc Márquez

Photo de: Karim Jaafar – AFP – Getty Images

Ce manque de réussite pouvait être attribué à une Honda moins taillée pour ce tracé que les Yamaha et Ducati, qui se sont partagé la majorité des succès à Doha, mais l’Espagnol assure cependant que son pilotage n’est pas véritablement en phase avec les spécificités de Losail.

“Sur ce circuit, je pilote contre mon style de pilotage, mon instinct. J’essaie d’adapter mon pilotage à la piste. C’est ce que je fais, je ne roule pas par instinct, ce que j’apprécie habituellement. En Thaïlande, à Austin, je roule à l’instinct et les chronos viennent facilement. Ici, ils viennent bien parce que le rythme est là en pneus usés, mais il faut que je réfléchisse toujours plus à comment piloter, et ne pas piloter par instinct.”

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“Les longs virages sur la droite sont en contradiction avec mon style de pilotage, c’est là que j’ai le plus de mal et ici, c’est rempli de ces longs virages à droite !”, a-t-il résumé, les virages sur la gauche lui ayant souvent permis de faire la différence au cours de sa carrière. “C’est la raison mais pour le moment, je ne perds pas beaucoup et je suis très content parce qu’on est là, on est proches, et en pneus usés, je pense que je me sens encore mieux qu’avec des neufs.”

VIDÉO – Son approche et ses sacrifices : Marc Márquez se confie à Motorsport.com

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Marc Márquez

Ducati Team

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