Le GP surréaliste de Miller, avec un carénage qui se détachait

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Jack Miller n’a pas pu rester dans le top 10 en raison d’un problème sur sa Yamaha à Buriram. Qualifié au quatrième rang, après avoir “débranché le cerveau” comme l’a décrit Fabio Quartararo, le pilote Pramac avait à cœur de se racheter après sa chute lors du sprint. Il a été doublé par Ai Ogura dans le premier tour puis Franco Morbidelli dans le deuxième et a longtemps occupé une solide sixième place, jusqu’à ce qu’une partie du carénage de sa moto commence à bouger.

“J’ai eu un petit souci avec le carénage, vers le huitième tour, quand j’ai perdu le contact avec le groupe de tête”, a expliqué Miller avec un certain flegme. “Un élément du carénage est malheureusement sorti et a commencé à s’écarter. De nos jours, l’aéro est essentiel pour aider à faire tourner la moto. Là où j’étais le meilleur, les virages 4 et 5, le secteur du milieu, j’avais un peu de mal à tourner, à garder de la vitesse en courbe. Et c’était brûlant parce que l’air chaud n’était plus dirigé vers l’arrière de la moto, mais plutôt directement sur moi !”

“Cela a rendu une course chaude encore plus chaude, mais j’ai quand même vu l’arrivée. J’ai perdu un peu plus de positions que ce que j’aurais aimé mais comme je l’ai dit, j’avais du mal dans le secteur du milieu, surtout les virages rapides. Mais je suis resté concentré, je suis resté en piste et j’ai pris quelques points, c’est l’essentiel.”

Marco Bezzecchi, Johann Zarco, Fabio Di Giannantonio et Enea Bastianini ont profité des soucis de Miller pour le doubler, et il était 11e sous le drapeau à damier. Résister à ces pilotes était mission impossible pour l’Australien puisqu’il devait serrer le carénage avec le bras et les jambes, ce qui l’empêchait de piloter normalement : “C’est pour ça que je suis brûlé sur le bras. J’ai essayé de maintenir le carénage en place en ligne droite.”

“En prenant de la vitesse, il sortait encore plus et j’avais peur qu’en étant à 330 et quelques km/h, il se déploie ! J’ai essayé de le tenir autant que possible. C’était assez chaud sur le bras et ça envoyait toute la chaleur sur mes jambes. Comme je l’ai dit, une course inconfortable l’est devenue encore plus, mais je suis resté en piste, j’ai serré les dents et pris quelques points.”

Jack Miller, Pramac Racing

Jack Miller

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“J’ai fait quelques passages hors piste une fois que le carénage est sorti”, a-t-il détaillé. “Je le serrais avec les genoux avant de plonger au virage 4, donc c’est difficile de trouver une technique pour que ça fonctionne. J’étais très à l’aise derrière ce premier groupe, j’étais content d’être là, on avait une bonne cartographie, la consommation était bonne… J’étais content d’être là mais malheureusement, la donne a changé. Mais le plus important était de voir l’arrivée.”

Avec cinq points pris dimanche, la moisson a finalement été faible pour Jack Miller, mais il reste encouragé par ses performances et a hâte de voir ce dont sa Yamaha sera capable sur d’autres tracés : “Le week-end a vraiment été positif dans son ensemble. On continue à construire solidement, on continue à travailler.”

“C’est un circuit assez basique et on a aussi fait deux jours de tests donc je suis impatient d’aller sur un autre circuit, de faire plus de tours”, a-t-il précisé. “Je suis impatient d’être en Argentine, au Texas, au Qatar, sur les pistes qui arrivent. Je pense qu’on aura nos chances sur les trois. On verra ensuite.”

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Dans cet article

Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Jack Miller

Pramac Racing

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