Di Giannantonio dit toute sa fierté après son retour express de blessure

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Fabio Di Giannantonio est allé au bout de son premier week-end de course, trois semaines seulement après avoir été opéré d’une fracture de la clavicule. S’il a été contraint à l’abandon pendant le sprint, éprouvé par une chaleur extrême qu’il n’a pas retrouvé le lendemain, le pilote italien a finalement réussi à s’en sortir dans la course principale et à marquer ses premiers points de la saison.

“Je suis très content, très fier de l’équipe, de la moto, et de moi aussi et de mon staff à la maison parce que je pense qu’on a fait quelque chose de vraiment grand”, réfléchissait-il après avoir bouclé la course principale à la dixième place alors qu’il n’a eu qu’une seule journée de test cet hiver, qui s’était terminée par une chute et cette fracture.

“Il y en a beaucoup qui peuvent dire que c’est juste une clavicule mais ça fait six ou sept mois que je ne peux pas m’entraîner comme il faut sur cette épaule. L’année dernière, elle est sortie et j’ai fait sept courses en étant blessé, pendant deux mois. Ensuite, j’ai été opéré et j’ai passé deux mois avec l’épaule immobilisée. Après, je me remets un peu et je dois encore être opéré de la clavicule.”

“Je suis donc arrivé ici en n’ayant fait aucun test, sans connaître la moto, sans épaule. Maintenant je peux le dire, mon épaule a la condition physique de Donald Duck ! Je pense qu’on a fait du super boulot.”

J’ai un objectif tellement grand que je ne vois rien qui puisse m’arrêter en ce moment.

Bloqué en Q1, Di Giannantonio a pris le départ de ce premier Grand Prix 13e, ce qui lui a valu une longue lutte dans le peloton et une remontée progressive avec des dépassements sur Brad Binder, Fermín Aldeguer et Raúl Fernández. Finalement usé par l’effort, il n’a pu empêcher deux KTM de le repasser dans les derniers tours, le privant d’une huitième place un temps envisageable.

“À mon avis, le potentiel était un peu plus élevé, je pense que j’aurais pu rester près de Bezzecchi [sixième, ndlr] ou dans ces eaux-là, sauf qu’à partir de la mi-course je n’avais plus rien. Physiquement, j’étais cuit. Je pilotais en compensant énormément avec les jambes et l’autre bras, mais quand on pilote une MotoGP on ne peut pas se permettre de compenser, il faut rouler au maximum. Donc dans l’ensemble, je pense qu’on a fait du super boulot. Je le répète, sans avoir vu la moto et dans la condition qui est la mienne, je suis vraiment content.”

Le pilote VR46 va maintenant pouvoir peu à peu revenir à un programme d’entraînement normal pour aborder la suite du championnat. “Une fois que j’aurai récupéré, il va falloir commencer à m’entraîner parce que je dois dès que possible développer les muscles qui servent à utiliser l’épaule gauche. J’ai fait tout le week-end en utilisant le bras droit, et d’ailleurs j’allais voir le kiné pas tant pour récupérer à gauche mais à droite parce que j’ai surchargé ce bras-là tout le week-end.”

“Je ne suis pas quelqu’un qui aime tellement se jeter des fleurs, ceux qui me connaissent bien le savent, mais il est vrai aussi que je m’implique”, a tenu à ajouter Fabio Di Giannantonio, qui pilote cette année la même moto que Marc Márquez et Pecco Bagnaia. “J’ai un objectif tellement grand que je ne vois rien qui puisse m’arrêter en ce moment. À part devoir passer sur le billard encore une fois, mais bon ! [rires] Au-delà de ça, mon objectif est tellement grand qu’il faut aller de l’avant, ne pas baisser les bras et trouver une manière d’y arriver, toujours trouver du positif.”

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Dans cet article

Léna Buffa

MotoGP

Fabio Di Giannantonio

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