Nom de l’auteur/autrice :Vincent Lalanne-Sicaud

Moto GP

Márquez et Bagnaia très prudents sur le nouveau carénage Ducati

Comment améliorer la meilleure machine du plateau ? C’est l’équation que Ducati a abordée avec prudence avant le test de ce lundi sur le MotorLand Aragón. La marque italienne ne veut pas chambouler une machine avec laquelle Marc Márquez mène le championnat et dont Pecco Bagnaia semble avoir enfin trouvé le mode d’emploi dimanche, grâce à un changement de disque de frein à l’avant.
“La moto semble bien fonctionner actuellement, alors nous ne voulons pas créer de confusion”, a confié Davide Tardozzi, team manager de l’équipe officielle, au site du MotoGP. “C’est un moment de stabilité et c’est la raison pour laquelle nous ne voulons pas faire plus que cela.”
Ducati n’est cependant pas resté les bras croisés pour ce test, dernière occasion pour les titulaires de la marque de rouler en dehors d’une course avant une séance à Misano à la fin de l’été, qui devrait surtout être tournée vers la saison 2026. Ducati a ainsi apporté un nouveau carénage, susceptible de devenir la deuxième et dernière version homologuée cette année.
S’exprimant à la mi-journée, Tardozzi se disait “satisfait” de cet ensemble aérodynamique, tout en affichant une certaine retenue : “Pour le moment, Pecco est plutôt satisfait et je prévois qu’il va l’approuver, tandis que Marc a toujours des interrogations. Quand on est aussi content que l’est Marc avec sa moto, que tout fonctionne bien, c’est toujours difficile de changer. On peut donc comprendre que Marc ait encore des interrogations.”
Márquez a en effet exprimé un ressenti positif, qui devra être confirmé en épluchant les données. “On a consacré la plus grande partie de la journée à ce nouveau package aéro parce que le prochain test sera à Misano et que ce sera trop tard pour en homologuer un nouveau”, a expliqué l’Espagnol. “Il y a eu du positif.”

Le nouveau carénage sur la moto de Marc Márquez.
Photo de: German Garcia

“On a fait le chrono avec ce package aéro, mais c’était très proche avec le standard. On verra. Il faut comprendre maintenant, parce qu’il y avait différentes configurations. Il faut comprendre quelle est la meilleure.”
Bagnaia préfère éviter les changements
De son côté, Pecco Bagnaia a vécu “le test le plus positif” de la saison, surtout parce qu’il a pu confirmer les bonnes sensations de la course. Il a ainsi pu se consacrer pleinement à l’évaluation des nouveautés et comme Márquez, il estime qu’il faut encore bien analyser leurs effets, ce qui ne devrait pas permettre d’en profiter au Mugello.
“Dès le début, j’étais assez content et j’ai réussi à tester des pièces, alors qu’à Jerez, par exemple, c’était impossible de comprendre quoi que ce soit”, a souligné le double champion du MotoGP. “Je suis très content de cette journée. Je me suis concentré sur le nouveau carénage. Je ne pense pas que nous l’amènerons au Mugello parce que je pense qu’il nous faut plus de temps pour le comprendre.”
“Il est performant parce qu’on l’a utilisé tout l’après-midi, un peu dans la matinée aussi. Heureusement, Michele [Pirro, le pilote d’essais de Ducati] sera à Barcelone les prochains jours. Ce sera important qu’il fasse plus de kilomètres avec ce carénage. J’en suis plutôt satisfait mais je pense qu’il faut un peu modifier l’équilibre de la moto. Actuellement, ce n’est pas ce que je veux, je ne veux pas recommencer à changer des choses sur la moto ! Je préfère garder la même.”
Bagnaia a aussi testé un nouveau bras oscillant mais n’a pas vraiment pu s’exprimer sur ce qu’il apportait puisque comme c’est toujours le cas, un test au lendemain d’une course n’offre pas des conditions représentatives. Le circuit offrait énormément de grip grâce à la gomme déposée au cours des derniers jours, ce qui pouvait fausser les évaluations.
“Dans des conditions comme celles d’aujourd’hui, je pense que c’était difficile d’essayer une chose qui pourrait influer sur l’adhérence, parce que le grip était très bon. Il y avait beaucoup de grip et j’ai pu être rapide en pneus usés. Dans la matinée et dans l’après-midi, j’ai amélioré mon chrono lors du dernier relais sur les pneus. C’était important d’avoir cette confiance, d’améliorer ce que j’ai appris hier. C’était très positif pour moi.”
Avec Léna Buffa
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Marc Márquez

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Moto GP

Álex Márquez a “limité les dégâts” face à un Marc intouchable

Lorsqu’il a passé quelques tours en tête du sprint, Álex Márquez a eu un “moment d’illusion” en s’imaginant battre son frère sur le MotorLand Aragón. Ses espoirs ont été beaucoup plus faibles dimanche puisqu’il a passé l’intégralité de la course à la deuxième place, sans être directement menacé par Pecco Bagnaia mais sans pouvoir non plus jouer la victoire.
Encore deuxième à l’arrivée, Álex Márquez a retrouvé le statut qui lui colle aux basques depuis des mois, même s’il n’avait plus enchaîné ce résultat dans le sprint puis la course principale depuis les trois premiers week-ends de la saison. Le pilote Gresini a certes vu l’écart grandir de huit points au championnat au cours de ces deux journées mais il se félicite de son bilan, conscient que Marc était invincible.
“C’était un bon week-end pour nous, sincèrement”, a déclaré Álex Márquez en conférence de presse. “Avant de venir ici, on savait que le week-end se passerait comme ça : Marc est toujours super, super rapide ici. On était assez loin de lui en EL1 puis séance après séance, on a pu se rapprocher. En course, j’ai pris un très bon départ, lui aussi. Mon plan était d’attaquer dans les quatre ou cinq premiers tours, mais ce n’était pas le plan de Marc !”
“J’ai perdu un peu de temps et je n’ai pas pu le doubler. Quand il a décidé de s’échapper, je me suis dit ‘Je dois garder mon calme, je dois faire attention à mes pneus’ et à six ou sept tours de la fin, j’ai décidé d’attaquer, de creuser l’écart sur Pecco pour prendre la deuxième place. Je suis vraiment content. On a limité les dégâts au championnat par rapport à Marc, dans un très bon week-end pour lui.”

Álex Márquez n’a pas pu lutter avec son aîné.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

L’an dernier, Álex Márquez et Pecco Bagnaia avaient quitté le MotorLand Aragón fâchés après un gros accrochage. Cette fois, ils ont partagé le podium dans un concert de louanges mutuelles : Bagnaia a complimenté l’Espagnol pour ses “gros progrès”, tandis que celui-ci a de son côté jugé difficile de lui résister tout au long de la course : “Pecco a été incroyable, il était super rapide dimanche et il ne m’a pas facilité les choses dans les derniers tours mais j’ai pu contrôler. Je suis vraiment content.”
“Quand on a Pecco derrière, on n’est jamais calme”, a ajouté Álex Márquez. “C’est un double champion du MotoGP donc on a tout le temps peur, on essaie tout le temps d’attaquer. La seule chose à faire sur le moment, c’est de ne pas perdre la concentration, continuer de la même façon.”
“C’est ce que j’ai fait et j’ai pu être rapide à la fin. J’ai compris que mes pneus étaient encore en vie donc j’ai essayé d’attaquer et de voir l’arrivée. Comme je l’ai dit, un week-end positif pour nous. Lundi, on a le test donc il faudra se concentrer pour progresser un peu.”

Un premier doublé à domicile pour les frères Márquez.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Avant ce test, les frères Márquez ont pu célébrer leur troisième doublé en course principale, mais le premier en Espagne, puisque Marc était tombé lorsqu’Álex s’était imposé lors de la première épreuve de la saison sur leur terre.
“J’ai déjà dit à Jerez que c’était un dimanche très spécial pour moi, mais que Marc me manquait sur le podium pour faire la fête ensemble. On a pu fêter [le doublé] devant toute la famille et tous les supporters au virage 13. C’était super sympa et je suis content pour lui parce qu’il a pris la victoire… mais c’est notre concurrent donc c’est comme ça. C’était super sympa d’être dans un GP en Espagne, avec Marc sur le podium, un doublé entre frères… c’est très, très sympa et particulier.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Álex Márquez

Gresini Racing

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Quartararo attend peu du test : “Ça ne va pas être une éclaircie”

La bonne dynamique sur laquelle étaient Fabio Quartararo et Yamaha depuis le retour en Europe a connu un coup d’arrêt au Grand Prix d’Aragón. Le Français restait sur trois poles consécutives, aux conséquences mitigées puisqu’elles ont mené à un podium mais aussi à deux abandons, mais les performances de la M1 étaient clairement en progrès. Le déplacement en Aragón devait permettre de confirmer cette embellie, sur une piste qui a particulièrement fait souffrir la marque ces dernières années, mais le constat a été amer.
Seulement neuvième sur la grille, hors des points lors du sprint et à terre en course principale, Quartararo a en plus été confronté à une Yamaha en proie à de grosses vibrations, chose inhabituelle pour cette machine. Après ce coup dur, Le constructeur aborde une semaine importante, avec le test réunissant tous les pilotes ce lundi sur le MotorLand Aragón, puis une nouvelle séance mercredi et jeudi à Barcelone. Mais Quartararo attend peu de choses du roulage prévu ce lundi.
“Ça ne va pas être une éclaircie”, a prévenu le champion du monde 2021 sur Canal+. “On a juste quelques petits détails à essayer, où on verra un petit peu la différence sur le moteur, mais je pense qu’il ne faut pas trop se fier à des réglages qu’on va faire ici. […] Je me suis senti super bien sur les quatre dernières courses en dehors de celle-ci, donc on va repartir sur la même base et recommencer le Mugello avec le même réglage.”
Quartararo juge inutile de trop chercher à comprendre les soucis rencontrés pendant le week-end, préférant aborder la prochaine manche en gardant les sensations de Silverstone, où il s’est montré dominateur avant son souci de holeshot device.
“Je n’ai pas du tout envie de creuser parce que ça ne nous est jamais arrivé de toute l’année [d’avoir ces vibrations] et je veux clairement repartir au Mugello avec la même base sur laquelle on a terminé à Silverstone, un peu oublier tout ce week-end parce que c’est une piste assez spéciale, une piste où même quand ça allait bien on était en difficulté”, a-t-il détaillé devant la presse francophone. “On va essayer de trouver une solution.”
Des moteurs et un bras oscillant à tester
Selon Massimo Meregalli, le programme de ce lundi ne sera pourtant pas totalement décorrélé des difficultés du week-end. “Nous allons évaluer de nouvelles pièces et aussi analyser les problèmes rencontrés [dimanche]”, a confirmé le patron de l’équipe officielle.
De son côté, Quartararo préfère se concentrer sur les nouveautés au programme : “Nous allons tester le moteur et quelques ajustements sur le bras oscillant. Je ne sais pas si ce sera moi, Augusto [Fernández] ou Jack [Miller], mais quelque chose comme ça.”
Fernández, engagé en wild-card ce week-end, a déjà testé ce bras oscillant, et même deux versions moteur, mais il ne s’agira pas encore du V4 attendu la saison prochaine.
Avec Fabien Gaillard
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Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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Moto GP

Ce que chaque constructeur attend du test d’Aragón

Un test très important est au programme ce lundi puisque pour les pilotes, ce sera peut-être la dernière occasion de corriger le tir cette année. En dehors des marques disposant des concessions de catégorie D, les essais sont très limités pendant la saison. Les titulaires ont pu rouler au lendemain du GP d’Espagne, ils pourront le faire au lendemain du GP de Saint-Marin pour une séance surtout dédiée à la saison 2026, et une journée sera prévue à Valence une fois le championnat terminé.
Ce lundi, l’occasion de faire des évaluations sur le MotorLand Aragón, qui n’a pas l’habitude d’accueillir des tests mais profite de sa nouvelle date au printemps, sera donc très précieuse. Pour trouver des réglages ou passer en revue des évolutions permettant de corriger le tir, cette opportunité est très attendue par de nombreux pilotes.
Les programmes seront variables selon les constructeurs, avec également la possibilité de tester des pneus en vue de la saison 2026, puisque Michelin proposera encore son nouveau pneu avant, déjà évalué à Sepang, Buriram et Jerez, et que le manufacturier clermontois compte lancer l’an prochain même s’il s’agira de sa dernière saison en MotoGP.
Ducati : continuer à rassurer Bagnaia

Pecco Bagnaia
Photo de: Lluis Gene / AFP via Getty Images

Largement dominateur dans les trois championnats, Ducati n’a pas vraiment de souci à se faire, mais un certain mystère entoure la GP25. Marc Márquez mène la danse avec cette machine alors que Pecco Bagnaia a éprouvé des difficultés à son guidon. Jeudi, l’Italien jugeait ce test “super important” pour l’aider à retrouver des sensations : “Plus que je peux faire de tours et plus de pièces on peut tester, mieux c’est pour nous.”
Ce dimanche, Bagnaia a semblé faire de gros progrès grâce à un disque de frein plus large à l’avant, et il cherchera à les confirmer ce lundi. Fabio Di Giannantonio, qui a aussi un certain mal à tirer le meilleur de la GP25, a également de le tester. Ducati a par ailleurs prévu quelques nouveautés.
“Nous aurons un nouvel ensemble aérodynamique et nous allons aussi tester certaines choses que Pecco a mises de côté pour améliorer la moto”, a précisé Davide Tardozzi, team manager de l’équipe Ducati officielle à Motorsport.com. “Marc en utilise déjà une partie, donc à partir d demain nous demanderons à Pecco de les essayer à nouveau pour voir s’il progresse encore plus.”
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Bagnaia pourrait notamment essayer le châssis que Márquez a utilisé du test de Jerez jusqu’à Silverstone, et auquel l’Espagnol a renoncé pour le week-end en Aragón. Surtout, Márquez a une nouvelle fois insisté sur les faibles différentes entre les différentes spécifications de la moto, au moins d’assurer qu’il n’y en a aucune.
“Je demande souvent aux ingénieurs et ils disent exactement la même chose”, a précisé le leader du championnat samedi. “Je roule exactement avec la même moto qu’Álex [Márquez], Fermín [Aldeguer] et Morbidelli. Je ne sais pas pourquoi… mais on a exactement la même moto. Au Mans et à Silverstone, j’avais une spécification différente mais ici, je suis revenu en arrière parce que je voulais la même chose que les autres. Lors du test de lundi, on aura le temps de tester à nouveau.”
Honda : corriger les dernières failles

Johann Zarco
Photo de: Lluis Gene / AFP via Getty Images

Pour Honda, ce test ne sera pas une occasion aussi précieuse que pour Ducati, puisque la marque a l’habitude de faire rouler ses titulaires grâce à ses concessions. Ces tests restent plus rares pour Johann Zarco mais comme à son habitude, il n’a pas voulu se pencher sur le programme avant la fin du week-end, et n’a donc pu révéler aucune information. Le Français a néanmoins affiché son espoir de mieux comprendre ce qui lui a fait défaut pendant le week-end de course.
“C’est possible parce que lors d’un test, on a plus de temps pour faire les choses”, a souligné Zarco. “Mais je ne sais pas ce que l’on doit faire pour ce test, nous aurons notre programme et des choses à tester, mais peut-être que nous pourrons quand même jouer avec le set-up pour comprendre.”
Honda a progressé ces derniers mois mais avant l’entame du week-end, Joan Mir ciblait les priorités sur lesquelles travailler, notamment les vibrations. “C’est l’un des problèmes dans le top 3 !” soulignait le champion du monde 2020. “Aussi le manque de vitesse de pointe et de puissance. C’est similaire au problème de vibrations.”
“Actuellement, c’est la priorité chez Honda, améliorer les performances du moteur, progresser et comprendre les vibrations”, résumait-il.
KTM : convaincre Acosta

Pedro Acosta
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

KTM a aussi début depuis le début de la saison, mais la marque a pu gommer une partie de son déficit au GP d’Aragón, où le manque de grip remettait un peu les choses à plat. “Ce n’est pas que notre niveau augmente, c’est que celui des autres constructeurs diminue, donc on a l’impression d’être plus proches”, relativisait Pedro Acosta samedi, habitué à mettre la pression sur la marque ces dernières semaines. Au point d’avoir une envie de changer d’univers ?
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Encore interrogé ce dimanche sur ce qu’il fallait améliorer sur la moto pendant le test, Acosta a été très clair : “Toute la moto.” Le constructeur a ainsi prévu plusieurs nouveautés à tester sur ces machines, et notamment des pièces aérodynamiques. L’essentiel sera surtout de montrer que le développement suit un rythme suffisamment intensif pour prouver à Acosta que l’usine fait les efforts nécessaires. “J’attends tout de ces essais”, déclarait l’Espagnol jeudi, ce qui sonnait une nouvelle fois comme un avertissement.
Chez Tech3, Enea Bastianini cherchera de son côté à trouver les repères qui lui manquent, puisqu’il est régulièrement le pilote le plus en difficulté dans le clan KTM. “Je pense que je serai le premier à rouler et le dernier à rentrer !” a confié l’Italien après le GP d’Aragón.
Aprilia : tester d’importantes évolutions

Marco Bezzecchi
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Après un début de saison marqué par l’absence de Jorge Martín, son désir de départ et le succès inattendu de Marco Bezzecchi à Silverstone, Aprilia veut se concentrer sur sa moto ce lundi. L’une des faiblesses identifiées est le rythme sur un tour, qui a contraint Marco Bezzecchi à deux remontées dans les courses du week-end. Mais des progrès sur ce front ne seront pas simples ce lundi.
“Ce n’est pas facile d’améliorer ce genre de choses en une journée d’essais”, a confirmé Lorenzo Savadori, actuellement aligné à la place de Martín mais aussi pilote d’essais d’Aprilia. “Mais dans l’ensemble, il faut qu’on travaille sur les qualifications. Il faut peut-être un peu calmer la moto, travailler sur le grip avec un pneu neuf. Ce n’est pas simple à faire mais évidemment, Aprilia et tout le monde travaille pour améliorer ça.”
La moto va évoluer ce lundi. Massimo Rivola, patron d’Aprilia Racing, évoqué une “journée importante d’essais” avec “beaucoup de nouveautés” au programme. “Ce sera un test vraiment important pour tout”, soulignait de son côté Bezzecchi avant l’entame du week-end. “Il y aura une chose que vous pourrez voir mais aussi une chose que vous ne pouvez pas voir. […] Pour nous, ce sera une journée importante.”
De nouveau interrogé sur les pièces au programme en fin de week-end, Bezzecchi n’a pas voulu en dire plus. Mais Aprilia ne va pas se contenter de tester des évolutions puisque la marque devrait aussi faire rouler Manuel González, actuel leader du Moto2, par le biais de l’équipe Trackhouse.
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Yamaha : évaluer de nouveaux moteurs

Fabio Quartararo
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Yamaha continue à avancer à un rythme soutenu dans son développement. Un nouveau moteur avait été testé à Jerez et lancé en course au Mans. Le quatre cylindres en ligne va encore évoluer pour ce test. “On va essayer un nouveau moteur lundi”, confiait Quartararo jeudi. “Ensuite, je ne connais pas les autres pièces mais je pense que tout le monde sait qu’il nous manque du grip et qu’on va essayer de trouver une configuration pour améliorer ça.”
Raúl Fernández, le pilote d’essais de Yamaha engagé en wild-card pendant le week-end, a même évoqué deux moteurs différents, et alors que Quartararo avait plaisanté sur la possibilité de voir en piste le V4 que développe la marque en vue de 2026, il a suite confirmé que la marque n’avait que des quatre cylindres en ligne à lui faire évaluer en ce moment. “Il n’y a pas de V4”, a précisé Quartararo devant la presse française.
Ces derniers jours, Fernández a testé un bras oscillant en carbone et un nouveau châssis au GP d’Aragón, que les titulaires devraient évaluer ce lundi. Ce test ne sera qu’un prélude pour Yamaha, qui a aussi prévu deux journées d’essais à Barcelone mercredi et jeudi.
Avec Léna Buffa et Fabien Gaillard
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Moto GP

Des réglages inédits redonnent confiance à Bagnaia : “Un gros soulagement”

A-t-on retrouvé le vrai Pecco Bagnaia ? L’Italien n’a certes pas pu rivaliser avec les frères Márquez au GP d’Aragón, il a certes encore perdu des points au championnat, mais il a décroché son premier podium depuis Jerez, et surtout retrouvé de bonnes sensations sur sa Ducati.
Au lendemain d’un sprint catastrophique, conclu au 12e rang et à 14″017 de Marc Márquez, le contraste est saisissant : Bagnaia a cette fois pris la troisième place, 2″029 derrière son coéquipier. Ce dernier a certes lâché deux secondes dans les derniers tours, mais les progrès sont réels et ne doivent rien au hasard, puisqu’ils sont le fruit d’un changement au niveau du frein avant.
“J’ai l’impression que c’est une victoire ! [rires]”, a reconnu Bagnaia, interrogé par le site officiel du championnat. “Cette troisième place est fantastique. Pas seulement pour moi mais aussi pour l’équipe, qui travaille très dur pour comprendre ma situation. C’est aussi difficile pour eux. Ce matin, on a juste décidé de changer un petit détail et ça a fait la différence pour moi. J’ai pu freiner plus fort sans aucun blocage.”
“Jusqu’à hier, je freinais de toutes mes forces pour décélérer mais la moto ne décélérait pas et j’avais des blocages partout. Aujourd’hui, on a juste changé quelque chose sur le disque et dès le début de la journée, j’ai pu freiner plus fort quand j’en avais besoin, freiner moins fort quand je sentais que l’avant bloquait. C’était un gros progrès pour moi. C’est un petit détail qui m’a apporté beaucoup plus de confiance.”
“Ça m’a aidé à être performant tour après tour. Plus les tours avançaient, plus j’étais performant. Je suis content de ça. C’était important d’avoir un résultat comme ça pour penser au Mugello et croire à la victoire.”

Pecco Bagnaia
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Quelle est la source de ce changement ? “Il faut plutôt se demander ce qui n’allait pas hier”, a d’abord répondu Bagnaia en conférence de presse, avant de finalement donner plus d’informations : “J’étais convaincu qu’on parlait de détails parce que notre moto est similaire à celle de l’an dernier, et cette saison j’ai du mal dans des domaines où j’étais très fort l’an dernier. On a juste décidé de changer le disque, de passer à un plus gros, et je me suis senti un peu mieux.”
Ce changement, mineur en apparence, a eu de gros effets sur les sensations de Bagnaia : “On a changé un petit détail sur ma moto et dès lors, j’ai pu contrôler le frein avant. Ça m’a beaucoup aidé. Je pouvais freiner un peu fort et décider de relâcher quand j’avais des blocages, ce que je ne pouvais pas faire hier. J’avais beaucoup plus de marge pour contrôler le rythme et cela m’a aidé à être plus performant.”
“On a juste changé le disque sur la moto et c’est une chose qu’on ne faisait jamais avant, à laquelle on ne pensait pas parce que normalement c’est toujours le même”, a-t-il précisé. “C’était un gros progrès. Ça m’a permis de pouvoir freiner moins et de mieux ralentir. Hier, j’étais celui qui mettait le plus de pression sur le frein, avec le moins de décélération donc c’était un peu bizarre. C’était déjà mieux ce matin, juste en le changeant.”
Après des semaines à ruminer son incapacité à trouver une solution, Bagnaia est entré dans un cercle vertueux ce dimanche, en prenant de plus en plus confiance sur la Ducati : “Peut-être que le disque a aidé, mais pas seulement. J’ai pu forcer en entrée de courbe et les sensations étaient qu’il était là, pas que je le perdais. C’était un gros soulagement.”
“Le truc, c’est que de petits détails peuvent apporter plus de confiance, et plus de confiance, ça donne plus de vitesse”, a-t-il résumé. “Tour après tour, on s’y habitue et c’est juste mieux à chaque tour.”

Peco Bagnaia

“Quand on sent qu’on perd l’avant à chaque virage, ce n’est pas facile d’être performant. Aujourd’hui, c’était l’inverse. Cette piste, déjà l’an dernier, me posait problème. Je n’étais pas très performant. Aujourd’hui c’est un grand résultat, aussi par rapport à l’an dernier. Il faut qu’on soit satisfaits. C’est un petit détail qui m’a permis de me sentir un peu mieux sur des parties de la piste où j’avais beaucoup de mal hier.”
Une lutte face à Pedro Acosta, un espoir face à Alex Márquez
Alors qu’il avait dégringolé dans le classement samedi, Bagnaia a cette fois pu passer toute la course aux avant-postes. Un bon départ lui a permis de remonter au troisième rang, derrière Marc et Álex Márquez, mais il devait surtout regarder derrière lui dans les premiers tours, puisque Pedro Acosta était plus que menaçant. Le pilote KTM a réalisé plusieurs dépassements, auxquels Bagnaia a toujours pu répliquer quasi instantanément.
“Je ne veux pas dire que j’ai perdu du temps à me battre avec Pedro. Dès que j’ai été devant lui, je suis revenu sur Álex et j’étais déjà là dans les premiers tours. Il freinait super fort, il était super fort sur les freins avec le pneu dur à l’avant. J’essayais de faire mieux à chaque tour mais je perdais un peu de temps à l’accélération parce que j’avais un peu moins de stabilité.”
“J’ai juste essayé de rester concentré sur Álex. Je ne voulais pas perdre l’aspiration d’Alex donc à chaque fois qu’il me doublait, j’essayais de rester très proche pour repasser devant immédiatement. Ma Ducati m’aidait beaucoup dans la ligne droite opposée pour repasser devant, mais il était super fort et quand j’ai enfin été devant, j’ai pu suivre Álex et il a eu un peu plus de mal.”

Pecco Bagnai a contenu Pedro Acosta et a tenté d’attaquer Álex Márquez.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Acosta a fini par perdre le contact et Bagnaia a pu se rapprocher d’Álex Márquez, mais pas l’attaquer : “J’ai juste essayé de suivre Álex. Je savais que mon rythme n’était pas aussi bon que le leur mais j’ai un peu pu un peu suivre Álex. J’ai essayé jusqu’au dernier tour. J’ai essayé de doubler, j’ai essayé de réduire l’écart mais Álex a fait de très gros progrès cette année.”
“Il ne fait aucune erreur sous pression. C’est un gros progrès qu’il a fait depuis l’an dernier. Je devais trouver une autre solution, qui n’est pas venue parce qu’il a été parfait. On a amélioré le rythme tour après tour, ensemble. J’étais content d’améliorer mes chronos mais il a fait la même chose.”
“C’était dur mais une très bonne course. Je suis content, pas seulement pour moi mais aussi pour l’équipe parce que comme moi, ils avaient du mal à comprendre mes sensations. Je suis plus content de cette troisième place que pour d’autres résultats par le passé.”
Bagnaia sort donc du GP d’Aragón encouragé mais pas totalement rassuré, en estimant que ce changement de disque de frein ne remédie pas à l’intégralité de ses difficultés. “Je ne pense pas que c’est la solution à mes problèmes, mais ça a aidé”, a-t-il reconnu, avec l’espoir de profiter du roulage prévu lundi : “Heureusement, on a un test demain. C’est vrai que le l’adhérence sera incroyable donc le rythme sera super rapide. C’est important de trouver une solution ou d’essayer de franchir un cap.”
“Je vais essayer de franchir un cap supplémentaire, afin de trouver la confiance pour croire à une victoire au Mugello, et essayer de faire le maximum”, a prévenu Bagnaia.
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VIDÉO – RÉSUMÉ : Les meilleurs moments du GP d’Aragón

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Moto GP

La gestion parfaite de Marc Márquez : “J’ai roulé comme je le sentais”

Alors qu’il avait dû compenser un mauvais envol pour remporter le sprint, Marc Márquez n’a jamais semblé menacé ce dimanche sur le MotorLand Aragón. Parti depuis la pole, il a conservé la tête au départ et même si son avance est restée inférieure à la seconde dans les huit premiers tours, il s’est ensuite inexorablement échappé, jusqu’à avoir un avantage de près de trois secondes sur son frère, Álex Márquez. Le pilote Ducati a pu se permettre d’assurer en toute fin d’épreuve.
“C’était un week-end parfait”, a tout simplement résumé Márquez en conférence de presse. “On a mené toutes les séances et j’ai été à l’aise dans toutes les conditions. Comme je m’y attendais, j’ai très bien débuté et les autres se sont tout le temps rapprochés mais aujourd’hui, les sensations étaient fantastiques en course.”
“Je me suis senti super bien dès le début. Après cinq tours, j’ai commencé à me sentir de mieux en mieux. J’essayais de gérer un peu le pneu au début. Je suis content, très heureux de l’équipe aussi, ils ont fait un très bon travail. On verra si on pourra franchir un cap supplémentaire dans le test demain.”
La domination de Marc Márquez a pourtant été implacable ce week-end. Il a mené toutes les séances puis l’intégralité des tours ce dimanche. Une performance que plus personne n’avait réalisée depuis son propre succès au Sachsenring en 2015.
“Comme je l’ai dit, c’était un week-end parfait”, s’est félicité l’Espagnol sur le site officiel du MotoGP. “L’équipe travaille à la perfection. J’étais super convaincu qu’il fallait être concentré, à chaque séance. J’ai mis une très bonne intensité dès le début, dès les EL1, quand j’étais une seconde devant tout le monde. Puis je suis resté à ce niveau, en espérant avoir la même vitesse en prenant moins de risques. On le refait après 2015, dix ans après. C’est sympa de vivre un nouveau week-end parfait.”

Marc Márquez est resté prudent en début de course.
Photo de: Jose Jordan / AFP via Getty Images

Au cours de ces trois jours, Márquez a voulu éviter un excès de confiance susceptible de le piéger. C’est pour cette raison qu’il n’a pas voulu créer un gros écart d’entrée, en attendant d’avoir les bonnes sensations pour augmenter son rythme.
“J’ai toujours essayé de suivre ce que je ressentais. J’ai oublié les chronos et j’ai roulé comme je le sentais. Après, à un moment j’ai vu qu’on était dans la fenêtre haute des 1’47 mais à ce moment-là, je ne sentais pas de faire mieux. J’étais calme. Petit à petit, la piste était plus rapide parce que je roulais de la même façon. C’était important de ne pas surchauffer le pneu arrière.”
“Je roulais dans la fenêtre basse des 1’47, sans être pleinement concentré”, a-t-il concédé. “J’ai décidé d’augmenter le rythme pour me reconcentrer et juste profiter de ce dernier tour, et l’arrivée avec Álex.”

Je ne peux pas perdre de points bêtement, comme je l’ai fait à Austin.

Cette prudence est la conséquence des chutes de Márquez en course principale à Austin, Jerez et Silverstone, qui sont restées à son esprit tout le week-end… et même pendant la course.
“Oui. Je m’en suis souvenu à sept, six ou cinq tours de l’arrivée. J’ai un peu pensé à Austin. Je me suis dit ‘Il faut trouver une solution’ : meilleur tour ! Comme ça, je suis repassé en mode course. Dans le dernier tour, j’assurais mais dans les précédents, j’assurais.”
Cette concentration absolue est indispensable aux yeux Márquez, déterminé à ne plus laisser filer des points lui étant promis : “Si je veux me battre pour ce championnat, je ne peux pas perdre de points bêtement, comme je l’ai fait à Austin, par exemple.”
“On ne peut pas reproduire une erreur, surtout comme celle d’Austin”, a-t-il insisté. “Les autres, OK, mais à Austin c’était une grosse erreur.”

Álex et Marc Márquez ont pu communier avec le public.
Photo de: Jose Breton – Pics Action – NurPhoto – Getty Images

Marc Márquez a ainsi pu savourer une victoire dans son pays, alors qu’il était tombé lors de la première course de l’année disputée en Espagne, à Jerez. Il n’avait pas véritablement pu fêter la première victoire de son frère, mais ils ont cette fois célébré leur doublé avec le public et leur famille.
“Quand Álex a gagné à Jerez, j’étais un peu triste. Je n’étais pas sur le podium pour fêter ça avec lui. Mais aujourd’hui, on a fini premier et deuxième dans une course en Espagne donc c’est très particulier, pour la famille et les amis, qui sont très proches d’ici. Il faut profiter parce qu’on vit un très beau moment.”
“On habite à deux heures de route d’ici”, a-t-il précisé. “C’était un dimanche incroyable pour nous. Le prochain GP à domicile est la Catalogne. Les positions seront peut-être inversées parce qu’il est super rapide en Catalogne. On verra. En ce moment, on prend du plaisir, on est premier et deuxième au championnat, mais on sait que c’est super long et que tout peut arriver. Pecco [Bagnaia, troisième] a été super rapide.”
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VIDÉO – RÉSUMÉ : Les meilleurs moments du GP d’Aragón

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Marc Márquez

Ducati Team

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La gestion parfaite de Marc Márquez : “J’ai roulé comme je le sentais” Lire l’article »

Moto GP

Tous les résultats et classements du GP d’Aragón MotoGP 2025

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Moto GP

Championnat – Márquez s’envole, Bagnaia au plus loin depuis trois ans

Marc Márquez continue d’engranger les points en tête du championnat. Vainqueur des deux courses du week-end devant son frère, Álex Márquez, il a ainsi inscrit huit points de plus sur l’ensemble des deux jours, pour porter son avance à 32 points. De son côté, Pecco Bagnaia a certes relevé la tête ce dimanche mais il se retrouve à 93 points de Marc Márquez.
Un double symbole puisqu’il s’agit de l’emblématique numéro de l’Espagnol, mais aussi parce que Bagnaia se retrouve plus loin qu’il l’était de Fabio Quartararo après le Sachsenring en 2022. Cette année-là, il avait pu combler un retard de 91 points pour devenir champion du monde. Le contexte a changé, avec l’arrivée des courses sprint et encore 14 Grands Prix au programme cette année, mais la tâche s’annonce ardue pour Bagnaia. Franco Morbidelli conforte sa quatrième place devant Fabio Di Giannantonio, qui passe devant Johann Zarco. Marco Bezzecchi, Pedro Acosta, Fermín Aldeguer et Fabio Quartararo complètent le top 10.
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Chez les constructeurs, Ducati domine largement, avec plus du double des points de son premier poursuivant, qui reste Honda. KTM prend la troisième place à Aprilia pour trois points, alors que Yamaha est décroché.
Les équipes Ducati dominent également. La structure officielle a toujours l’avantage sur Gresini et VR46, avec l’équipe KTM d’usine dans le rôle de premier poursuivant, qu’elle a repris samedi et conforté ce dimanche à la faveur du zéro pointé de LCR ce week-end.
Championnat pilotes après le GP d’Aragón (8/22)

Championnat constructeurs après le GP d’Aragón (8/22)

1
Ducati
282
37
37
37
37
37
32
28
37

2
Honda
119
10
16
10
13
7
29
25
9

3
KTM
106
12
10
12
8
16
18
12
18

4
Aprilia
103
17
5
11
10
10
9
31
10

5
Yamaha
89
8
5
15
14
20
10
12
5

Championnat équipes après le GP d’Aragon (8/22)

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

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Moto GP

Marc Márquez élu pilote du week-end au GP d’Aragón

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Moto GP

Álex Márquez a eu un “moment d’illusion” avant de capituler

Un pilote est-il en mesure de battre Marc Márquez ce week-end ? Álex Márquez a brièvement cru que ce serait lui samedi, avant de revenir à la raison. À terre en EL2, le pilote Gresini a fait un “tour assez propre” en qualifications et à pu prendre la deuxième place derrière son frère. Lors du sprint, il a hérité de la tête au départ, quand Marc Márquez a glissé, et a mené les premiers tours.
Álex Márquez pensait alors avoir une chance de victoire, mais il ignorait que Marc n’était pas si loin. Remonté au deuxième rang dès le deuxième tour, le leader du championnat avait 0″685 à combler, ce qu’il a fait sans se précipiter pour prendre la tête à l’entame du sixième tour. De son côté, Álex Márquez a compris que tenter de trop résister ne mènerait à rien.
“J’ai eu un moment d’illusion où je me suis dit ‘Je peux gagner'”, a-t-il reconnu. “Je l’ai vu patiner au départ, je me suis dit ‘Peut-être qu’il a des soucis, peut-être qu’il sera huitième ou neuvième et que je pourrai m’échapper’. Mais il m’a dit qu’il était déjà troisième au premier virage donc il n’a pas perdu beaucoup de temps, c’est assez court jusqu’au premier virage ici.”
“J’ai juste essayé de creuser l’écart, en me disant que Marc était un peu plus loin, mais aussi pour creuser l’écart sur [Franco] Morbidelli et tous les autres. Les quatre premiers tours ont été très bons, après j’ai été un peu plus prudent. J’étais derrière, il m’avait doublé, donc j’ai juste essayé de voir l’arrivée, de prendre des informations.”
“Ça fait [une médaille] de plus. Ici, les risques à prendre pour battre Marc sont trop élevés. Ça n’a pas vraiment de sens de continuer à essayer parce qu’on prendra [ces risques] et que ça ne sera peut-être pas suffisant.”

Álex et Marc Márquez après la course sprint.
Photo de: Lluis Gene / AFP via Getty Images

S’il a finalement renoncé samedi, Álex Márquez ne perd pas totalement espoir pour la course, tout en restant conscient du net avantage de son frère depuis le début des essais : “On est dans un championnat où des choses peuvent toujours arriver. On a essayé de faire notre mieux, pour être là, pour être rapides [samedi] mais dans des conditions normales, si ça se passe normalement, ce sera dur de battre Marc. Mais comme je l’ai dit, beaucoup de choses peuvent arriver. On essaie de faire de notre mieux, on essaie d’être là.”
Mais perdre des risques inutiles pourrait finalement coûter très cher : “Il peut gagner cinq points, mais je peux en perdre 20, on peut en perdre 25 ! Quand on arrive sur un circuit où Marc a montré qu’il était meilleur que nous, pas d’un cran mais d’un cran et demi, il faut être réaliste. Évidemment, [dimanche] je vais essayer de le battre. Je suis le premier à vouloir gagner [dimanche] mais je dois être très intelligent et contrôler ces risques. On sait que sur le papier, Marc est le favori ici.”
Álex Márquez se méfie également des autres pilotes. Fermín Aldeguer a encore pris une belle troisième place samedi et Franco Morbidelli était une menace dans les premiers tours. Ces deux pilotes, qui disposent d’une Ducati GP24 identique à la sienne, feront partie des candidats au podium ce dimanche.
“Ce ne sera pas non plus simple d’être deuxième, on a vu que Fermín était très rapide à l’avant. J’en attendais un peu plus de la part de Franco. [Samedi] matin, il était super rapide avec un tendre usé mais il a eu de petits soucis dans l’après-midi. Il faut être très concentrés si [dimanche], on veut être deuxièmes. Si on a la possibilité d’essayer de battre Marc, évidemment j’essaierai.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Álex Márquez

Gresini Racing

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Warm-up – Marc Márquez conserve l’avantage devant son frère

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Moto GP

Mir “surpris et déçu” du long-lap de Miller, qui reconnaît avoir “merdé”

Joan Mir a chuté après un contact avec Jack Miller pendant la course sprint au MotorLand Aragón, ce qui a provoqué son abandon. La colère du Majorquin était immédiatement visible, puisqu’il a eu l’impression de n’avoir aucun contrôle et d’avoir frôlé une chute plus sérieuse. Interrogé sur l’incident, Mir a renvoyé la balle dans le camp de Miller.
“C’est plutôt à lui qu’il faudrait demander ce qu’il s’est passé”, a commenté le pilote Honda. “La conséquence de ces actions a été mon abandon. Je n’ai pas pu finir la course à cause de sa manœuvre. Il n’avait aucun contrôle, on s’est touchés et j’allais directement dans le mur. J’ai dû freiner dans les graviers et je suis tombé. Je connais les conséquences mais je ne connais pas les raisons.”
“Je ne vais pas plus en dire parce que je vais vous laisser juges de l’action et de la pénalité, si elle est suffisante. C’est tout.”
Mir a finalement développé son opinion, en jugeant le long-lap infligé à Miller était une pénalité bien trop légère pour une manœuvre de la sorte. Il s’est même rendu auprès des commissaires afin d’obtenir une explication : “Sur les images, ils n’ont pas montré la manœuvre, mais la direction de course a tous les angles pour voir ce qu’il s’est passé. Après la course, j’y suis allé avec Alberto [Puig, team manager de Honda] pour voir un peu comment ils abordent ce genre d’action et sincèrement, j’ai été surpris et déçu. Le mur était très proche.”

Joan Mir
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Dans cette manœuvre, il a perdu sa course parce qu’il a essayé de doubler alors qu’on était dans le top 8 ou le top 9, il n’y avait aucune raison de faire cette manœuvre. Il l’a faite, il a détruit ma course et il n’a reçu qu’un long-lap. Pour moi, ce n’est pas suffisant pour ce genre de manœuvre. Mais je ne sais pas. On verra quelle punition plus lourde il pourrait y avoir parce qu’un dépassement plus dur que celui que j’ai subi de la part de Jack, c’est difficile.”
Miller piégé par le très faible niveau d’adhérence
Jack Miller ne s’est pas défilé et a reconnu sa responsabilité. L’Australien a expliqué la manœuvre, lors de laquelle il est sorti de la trajectoire pour tenter le dépassement, ce qui l’a contraint à passer sur une partie sale et lui a fait perdre le contrôle de sa Yamaha.
“Je sentais que j’avais un meilleur rythme que les gars autour du moi et j’avais du mal à doubler”, a expliqué Miller. “Au virage 12, j’ai tenté le dépassement. J’étais très bon sur les freins à cet endroit.”
“J’ai dû prendre une trajectoire plus serrée que ce que j’avais anticipé et dès qu’on sort de la putain de trajectoire, il n’y a pas d’adhérence. La moto est partie à 90°, je glissais, j’ai fait tout ce que je pouvais pour éviter le contact avec Joan mais malheureusement, on s’est touchés. Quand on s’est touchés, ma moto a repris le grip et ça m’a envoyé dehors.”
“J’ai merdé, j’ai eu un contact”, a-t-il néanmoins reconnu, avant de présenter également ses excuses à Mir sur les réseaux sociaux. “Vous savez, on dit que si on ne profite pas d’une opportunité, on n’est plus un compétiteur. La porte était ouverte, j’ai essayé de faire en sorte que ça fonctionne.”

C’est ma première infraction cette saison et c’était une tentative de dépassement légitime. Sur la caméra embarquée, on peut voir que j’étais proche et que j’essayais de doubler.

Miller s’en est tiré avec un long-lap parce qu’il n’a pas de passif cette saison. C’est l’explication que lui ont donnée les commissaires lorsqu’il s’est rendu dans leur bureau : “Je crois que Puig et Joan y sont allés, mécontents, pour dire que la pénalité aurait dû être plus grosse, mais d’après ma compréhension, il y a une échelle, ça s’accumule. C’est ma première infraction cette saison et c’était une tentative de dépassement légitime.”
“Sur la caméra embarquée, on peut voir que j’étais proche et que j’essayais de doubler. Je ne m’attendais pas à avoir cette énorme glissade sur la putain de partie sale. Mais comme je l’ai dit, c’est putain de difficile de rouler ici.”

Jack Miller
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Miller sent qu’il a été piégé par une accumulation d’éléments très défavorables, entre sa position de départ lointaine, une piste où peu de virages permettent de prendre des trajectoires alternatives et un circuit très sale en dehors des zones gommées, ce qui ne fait que renforcer les problèmes.
“Putain, c’est difficile de partir 14e, surtout ici, parce qu’il n’y a vraiment qu’une trajectoire. Le problème est que non seulement, il n’y a qu’une trajectoire, mais quand on tente un dépassement, le pneu est sale pour les deux virages suivants sur ce côté, et putain, on ne peut rien faire.”
“J’ai été plus doublé après le long-lap qu’avant parce que je suis passé dehors et et que j’avais des merdes sur mes pneus. Au virage 12, je n’avais pas de grip, puis au virage 14 je n’avais pas de grip, et les gars me doublaient. Les mecs n’avaient pas mon niveau, ils pouvaient me doubler. J’ai juste essayé de nettoyer les pneus.”
Miller avait rencontré le même problème lors de sa tentative sur Mir, mais il a pu en tirer les leçons pour réaliser un dépassement sur Johann Zarco plus tard dans la course : “Dès que j’ai roulé sur les merdes, j’ai essayé de m’arrêter. J’ai fait fonctionner ce dépassement plus tard dans la course, parce que j’ai eu cette expérience avec Mir : j’anticipais l’énorme glissade qui arrivait en passant dans la partie sale. Je m’y attendais, j’ai eu une grosse glissade, c’est revenu.”
“J’ai perdu l’avant, Zarco était là mais j’étais assez proche pour le doubler, à l’intérieur au dernier virage. On ne veut jamais faire tomber un autre. OK, il est passé dans les graviers… Mais c’était de ma faute.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Jack Miller

Joan Mir

Honda HRC

Pramac Racing

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Moto GP

Une Ducati “bizarre” pour Bagnaia : “Je ne sais pas ce qui ne va pas”

Après un vendredi difficile sur un MotorLand Aragón qui ne fait que renforcer ses difficultés avec la Ducati GP25, Pecco Bagnaia se voulait résolument optimiste, en affichant sa volonté de partir en première ligne et de gagner le sprint. Aucun des deux objectifs n’a été rempli, et de loin
Bagnaia a certes accroché la quatrième place en qualifications mais avec un retard spectaculaire de 0″603 sur Marc Márquez avec une Ducati identique. Lors du sprint, l’Italien a glissé au huitième rang dans le premier tour, après avoir été avalé par plusieurs pilotes dans les premiers virages. Bagnaia a ensuite été doublé par Maverick Viñales et a perdu quatre places de plus en faisant une erreur. Il n’était plus que 13e et n’a pu reprendre l’avantage que sur Enea Bastianini pour prendre la 12e place, hors des points.
Hors abandon ou chute, il n’avait jamais terminé hors des points lors d’un sprint, exercice introduit en 2023 en MotoGP. Toujours perdu face à son manque de sensations sur la Ducati GP25, Bagnaia reconnaît être confronté au plus grand défi de sa carrière. Sans aucune solution pour le moment.
On dirait que tu as eu d’assez bonnes qualifications…
… et pas une bonne course.
Mais ça semblait se passer plutôt bien avant ta sortie de piste…
Pfff… Je savais que ça pourrait être difficile aujourd’hui parce qu’en EL2 ce matin, j’avais du mal. Je n’étais pas satisfait de mes sensations mais en qualifications, j’ai beaucoup donné, j’ai pris beaucoup de risques, et je suis parti quatrième. En course, j’ai tout tenté mais je ne pouvais pas forcer. J’essayais de freiner fort et mon avant avait beaucoup de blocages, j’avais beaucoup de sous-virage et c’était vraiment dur. Je suis sorti large juste en essayant de copier les pilotes devant moi, en freinant au même endroit, mais j’ai eu un blocage et je suis passé large. Ensuite, j’étais coincé là et c’était dur, vraiment dur aujourd’hui.
Pour demain, je pense qu’il faudra encore essayer quelque chose de différent. On a tout essayé mais il faudra encore le faire, en espérant que ça pourra un peu aider. Le medium va déjà un peu aider à avoir moins de sous-virage demain, mais ce sera dur.

Pecco Bagnaia
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Quel est le positif aujourd’hui ?
De partir quatrième et pas troisième ! Du côté propre.
Marc dit qu’il a la même moto qu’Álex. Comment l’expliques-tu ?
Je ne sais pas quelle moto il utilise ! Parce que je me concentre sur la mienne et j’ai tout testé. Je ne sais pas ce qui ne va pas parce que les motos sont clairement similaires à celles de l’an dernier, mais la dynamique de la moto est bizarre, vu que j’ai beaucoup de mal au freinage.
En passant d’une fourche à l’autre, la longue hier et la normale hier, faut-il plus de temps pour essayer des réglages ?
Normalement, cela devrait fonctionner immédiatement. Avec 15 mm de plus, c’est la même chose. C’est vraiment bizarre.

Je sais ce que je peux faire, et je n’y arrive pas. C’est plus difficile que les autres défis auxquels j’ai été confronté.

Est-ce le plus gros défi de ta carrière ?
Pour le moment, oui, parce que je sais ce que je peux faire, et je n’y arrive pas. C’est plus difficile que les autres défis auxquels j’ai été confronté.

Pecco Bagnaia
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Pourrais-tu tester la GP24 lundi pour voir si les sensations sont toujours là ?
Je ne sais pas si ce serait bien parce qu’il faut que je sois sur la 25. Je ne peux pas changer de moto. Surtout, ce serait plus utile qu’un pilote de la GP24, qui a des sensations fraîches avec la GP24, pilote la 25 – Álex, Franky [Morbidelli] ou Aldeguer. Álex pourrait être le meilleur pour le faire, mais tout le monde veut se concentrer pour progresser et c’est difficile de faire quelque chose de la sorte.
La situation est sûrement difficile aussi pour ton équipe…
Oui, beaucoup.
Êtes-vous encore unis à 100% ?
[rires] Je ne sais pas pourquoi tout le monde demande si je peux rester. Je reste avec mon équipe. C’est comme ça. Je sais parfaitement qu’on est tous dans le même bateau et qu’on travaille tous dans la direction, moi sur la moto, eux en dehors. Ils essaient de comprendre leurs problèmes pour m’aider, pour nous aider. Ce n’est critique que pour moi mais aussi pour eux. Ils ne comprennent pas ce qui se place.
Lire aussi :

VIDÉO – RÉSUMÉ : La course sprint au GP d’Aragón

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Vincent Lalanne-Sicaud

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Pecco Bagnaia

Ducati Team

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Márquez imprécis mais dominateur : “J’étais tout le temps en contrôle”

Marc Márquez est arrivé sur la pointe des pieds en Aragón, conscient de son statut de favori mais en gardant à l’esprit les erreurs qui lui ont coûté cher à Austin, où il dominait déjà, et à Jerez, mais aussi la chute de Silverstone, bien que celle-ci n’ait finalement pas eu de conséquences majeures.
Depuis l’entame du week-end, l’Espagnol ne semble pas avoir de véritable rival. L’avance qu’il avait vendredi s’est certes réduite mais il est resté dominateur malgré un samedi loin d’être parfait. Il a ainsi signé la pole malgré une erreur, puis remporté le sprint après un départ chaotique.
En qualifications, Márquez a reconnu en avoir trop fait. “Avec le premier pneu je n’ai pas exagéré et le chrono était déjà super bon”, a-t-il souligné. “Avec le deuxième pneu, le problème est que j’ai manqué le premier time attack. J’avais déjà beaucoup sollicité le pneu dans ces virages à droite, mais j’ai raté le virage 7 et je suis sorti large. Ça aurait été le tour parfait.”
“Au deuxième tour, en me disant que le pneu ne serait pas aussi bon, j’ai plus attaqué en entrée et ça a généré des secousses, j’étais au-dessus de la limite. En étant un peu plus doux, le chrono aurait évidemment été meilleur.”
“J’ai pris trop de risques et j’étais plus lent, parce que j’ai exagéré, et j’essayais d’être plus rapide que ce que les pneus et la moto permettaient”, a-t-il concédé. “On se bat face à la moto et on commence à glisser, ça secoue partout… Ce n’était pas le meilleur des tours, sincèrement, mais c’était suffisant pour être en pole position.”

VIDÉO – RÉSUMÉ : La course sprint au GP d’Aragón

Cette pole n’a pas permis à Márquez de faire le holeshot puisqu’une grosse glissade l’arrière a permis aux pilotes qui l’accompagnaient en première ligne, Álex Márquez et Franco Morbidelli, de le doubler. “Le pneu arrière a patiné et j’ai perdu beaucoup de positions”, a expliqué Marc Márquez, qui espère ne pas rencontrer ce problème dimanche : “On a la solution chez Ducati.”
“Maintenant il faut faire des ajustements pour demain. On était optimistes pour ne pas patiner mais ça a glissé. On a la solution pour demain… C’est ce que je pense, je peux encore glisser demain ! Mais on essaiera de gérer.”
Cette glissade a également permis à Pedro Acosta de revenir à sa hauteur. Les deux hommes ont eu un gros contact mais ont pu rester sur leur moto : “Je ne me souviens pas exactement. J’étais un peu derrière et j’ai essayé de freiner fort, surtout parce qu’il faut le faire, sinon les variateurs de hauteur à l’avant et à l’arrière ne reprennent pas la bonne position.”
Ce genre d’incident de course a toujours le même schéma : quand quelqu’un a un problème au départ et que quelqu’un arrive à une vitesse différente, la différence de vitesse génère des situations de ce type, surtout au premier virage en Aragón, qui est l’un des plus difficiles, comme à Austin ou sur de nombreuses courses.”

Le dépassement de Marc Márquez sur Franco Morbidelli.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Acosta a pris le premier virage à la troisième place mais Márquez est immédiatement repassé devant. Morbidelli a été effacé dès l’entame du deuxième tour. Le leader du championnat avait alors six dixièmes de retard sur son frère, mais il n’a pas paniqué et a repris l’avantage juste avant la mi-course, encore avec un dépassement au premier virage.
“J’étais tout le temps en contrôle. J’ai bien senti la moto en permanence. Au moment du dépassement sur Álex, j’ai eu un petit blocage de l’avant mais c’est la seule façon de doubler un pilote rapide comme Álex, qui freine aussi super fort.”
Marc Márquez n’avait alors qu’à dérouler, pour s’imposer avec 2″080 d’avance : “J’étais calme, j’ai contrôlé la course et on a pris ces 12 points.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Marc Márquez

Ducati Team

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Moto GP

Championnat – Marc Márquez engrange, Pecco Bagnaia distancé

Dominateur depuis le début du week-end, Marc Márquez a profité de sa victoire en course sprint pour encore augmenter son avance au championnat. Le pilote Ducati repousse son frère, Álex Márquez, à 27 points. Pecco Bagnaia, incapable d’entrer dans les points ce samedi, semble de plus en plus s’éloigner de la lutte pour le titre avec un retard qui atteint 84 points.
Toujours quatrième, Franco Morbidelli pointe désormais à plus de 100 points. Le pilote VR46 devance Johann Zarco, Fabio Di Giannantonio, Marco Bezzecchi, Fermín Aldeguer, Pedro Acosta et Fabio Quartararo, qui a perdu deux positions au championnat ce samedi.
Lire aussi :

Chez les constructeurs, personne ne rivalise avec Ducati. Le classement reste inchangé derrière : Honda est toujours deuxième même si la marque n’a pris aucun point ce samedi. Elle devance toujours Aprilia, KTM et Yamaha.
Du côté des équipes, les structures exploitant des Ducati dominent toujours. Le team officiel devance largement Gresini, qui réduit encore l’écart après avoir repris des points au Mans et à Silverstone. VR46 est troisième. Le premier poursuivant redevient l’équipe KTM officielle, qui passe devant LCR.
Championnat pilotes après le sprint du GP d’Aragón (8/22)

Championnat constructeurs après le sprint du GP d’Aragón (8/22)

1
Ducati
257
37
37
37
37
37
32
28
12

2
Honda
110
10
16
10
13
7
29
25

3
Aprilia
95
17
5
11
10
10
9
31
2

4
KTM
93
12
10
12
8
16
18
12
5

5
Yamaha
84
8
5
15
14
20
10
12

Championnat équipes après le sprint du GP d’Aragón (8/22)

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

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Moto GP

Márquez en pole malgré une erreur : “J’ai essayé d’être trop rapide !”

Ce week-end, l’avantage de Marc Márquez est tel qu’il n’a même pas besoin d’un tour propre pour être le plus rapide. Leader des deux séances vendredi, encore le plus rapide en EL2 malgré un pneu arrière usé, l’Espagnol était l’immense favori pour les qualifications et n’a pas déçu, malgré une belle frayeur dans son tour le plus rapide.
“Le premier tour, avec le premier pneu, était propre”, a commencé Márquez dans le parc fermé. “J’ai juste fait un tour et je me suis arrêté parce que je me disais ‘OK, déjà 1’45″9 sans exagérer’, puis j’ai trop exagéré. J’ai essayé d’être trop rapide, j’ai même perdu du temps. […] Évidemment, le pilotage pour la course principale et le sprint est différent, mais ce tour n’était pas le plus tranquille de ma vie ! Mais on verra si on peut continuer comme ça.”
Vendredi, Márquez s’attendait à voir la concurrence se rapprocher et même s’il semble conserver un bel avantage, il reste prudent pour les deux courses. “J’ai été le plus rapide en piste mais en EL1, c’était neuf dixièmes [d’avance] en Essais trois dixièmes, en EL2 un dixième, donc ils se rapprochent”, a souligné le pilote Ducati au micro de Canal+. “Ce sera une course intéressante.”
Álex Márquez assure l’essentiel
Le premier rival de Marc Márquez sur la grille de départ sera une nouvelle fois son frère. Álex Márquez ne s’est pourtant pas facilité la tâche avec une grosse chute en EL2, ce qui signifie qu’il n’avait plus qu’une seule machine pour les qualifications. Il a a réussi le deuxième temps, à 0″260 de son aîné, et se félicite d’être plus proche que vendredi.
“C’était assez facile de comprendre la chute, j’étais trop rapide pour le nombre de tours que le pneu avait”, a-t-il reconnu. “J’ai juste été un peu trop optimiste en prenant ce virage avec cette vitesse. J’étais déjà très rapide au premier virage et j’ai juste perdu l’avant. Aucun mécanicien n’est là [dans le parc fermé] parce qu’ils travaillent déjà dans le garage, elle a d’assez gros dégâts.”
 
“Après, j’ai mis les choses à plat et atteint l’objectif parce que je suis en première ligne, plutôt à droite parce que je suis au milieu en restant sur la partie propre. Je suis content d’être en première ligne, on sait qu’ici Marc est plus rapide que nous mais on est plus proches qu’hier. On va essayer de faire le maximum pour minimiser la différence de points.”
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La grille de départ du GP d’Aragón MotoGP

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“Perdu” à Silverstone, KTM place trois motos en Q2 au GP d’Aragón

Trois pilotes KTM se sont directement qualifiés pour la Q2 dès vendredi sur le MotorLand Aragón. Cela faisait depuis le GP de Catalogne 2024, il y a près d’un an, que la marque n’avait pas réussi une si bonne entame de week-end. Mais pour Pedro Acosta, cinquième pendant les Essais, le contraste avec les difficultés de Silverstone reste un mystère.
“On doit comprendre pourquoi il y a deux semaines, on était à ce point perdus et maintenant, on est trois en Q2”, a résumé le pilote de l’équipe officielle. “Il faut comprendre.”
Acosta a pourtant conscience des éléments qui jouent en faveur de KTM ce week-end. “Quand il y a un grip super faible, le niveau baisse et le nôtre monte”, a résumé l’Espagnol, selon qui la configuration du tracé joue aussi en faveur de la RC16 : “Les pistes qui ont de longs virages, des freinages où il faut être sur l’angle, ou avec de gros freinages, sont plutôt bonnes [pour KTM]. Marc et Álex [Márquez] sont à un autre niveau mais on peut plus ou moins se battre pour le podium.”
Cet optimisme, que l’on ne voyait plus chez Acosta depuis plusieurs semaines est naturellement partagé par Maverick Viñales, premier poursuivant des frères Márquez vendredi.
“C’est l’un des vendredis après lesquels on peut être les plus positifs, où KTM peut être plus positif, même si je pense que l’on doit progresser sur certaines parties de la piste”, a souligné l’auteur du troisième temps, avec l’espoir de combler l’écart qui le sépare des leaders : “Sur le papier, on se bat entre la troisième et la sixième place, même si je pense qu’on n’est pas loin d’Alex, à peut-être un dixième, un dixième et demi. Il faut progresser.”

Maverick Viñales
Photo de: MotoGP

“Je dis toujours à mes gars : ‘Ce n’est pas si mauvais, il ne nous faut qu’un dixième. On reste calme, on travaille, et on va gagner ce dixième en étant constants’. Je sens toujours que c’est un dixième, un dixième et demi que l’on doit gagner. Ce n’est rien.”
“Il faut vraiment essayer de donner le maximum et profiter de chaque centimètre en piste en qualifications, pour placer la moto devant, en deuxième ligne au maximum. La quatrième place serait fantastique. Si je peux partir quatrième, c’est la meilleure position possible, avec une piste propre, et notre moto s’élance très bien.”
Le troisième pilote KTM qualifié directement qualifié pour la Q2 est Brad Binder, septième, ce qu’il n’avait réussi qu’une fois cette année, à Termas de Río Hondo en début d’année. Cette performance a apporté un certain soulagement au clan KTM. “D’abord, je suis content d’être entré directement en Q2, cela faisait un moment donc c’est bien !” s’est félicité le Sud-Africain. “Dans l’ensemble, je pense que cette journée a été assez positive.”
“Je pense qu’on avait un peu besoin d’un boost dans l’équipe parce qu’on était tout le temps hors du top 10 et ce n’est clairement pas notre niveau”, a ajouté Binder. “C’est sympa de faire un peu mieux. On a fait de petits progrès à chaque relais et je pense que si on peut continuer à travailler comme ça, on pourra aussi avoir une journée positive [samedi].”
Des conditions difficiles
Faut-il voir dans les performances de vendredi un signe de réels progrès de KTM ? “Peut-être pour cette piste, je ne sais pas quand on se rendra ailleurs”, a reconnu Binder, qui a néanmoins eu “beaucoup plus de confiance” au guidon de sa moto : “Il semble juste que quand je prends de l’angle, j’ai un peu plus de confiance pour que l’avant ne m’échappe pas. C’est un petit progrès qui aide beaucoup.”

Brad Binder
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Sur une piste où beaucoup de pilotes ont jugé l’équilibre précaire, Binder a de son côté plutôt senti une amélioration : “On a juste des réglages légèrement différents et on dirait que le pneu avant fonctionne un peu mieux.”
“Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer”, a-t-il reconnu. “Au lieu de sous-virer, l’avant sous-vire plus tard ! Ça aide.”
De son côté, Acosta estime avoir “raté” son meilleur tour, en étant piégé par les conditions précaires : “C’est assez difficile de tout faire de la même façon quand parfois, on arrive dans un virage, on freine de la même façon, et on se fait peut-être une frayeur. Ce n’est pas très simple. Il faut tout assembler.”
Viñales a quant à lui surtout du mal avec le pneu tendre dans les virages les plus rapides des secteurs 1 et 3 : “Wahou, c’est dur quand on fait un time attack. Avec un medium usé, comme dans mon troisième relais, j’ai senti un bon potentiel, un très bon potentiel.”
“C’est comme si le tendre avait beaucoup plus de grip sur l’angle à l’arrière, donc ça pousse beaucoup l’avant”, a ajouté le pilote Tech3. “On a un petit déséquilibre. J’aimerais avoir un gain grâce au grip mais ce sera très compliqué. On verra comment on gèrera cette situation.”
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