Nom de l’auteur/autrice :Vincent Lalanne-Sicaud

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Le “second souffle” de Zarco l’aide à se projeter vers 2026 avec Honda

Après les quatre premières courses de la saison, Ducati domine sans surprise tous les championnats, en monopolisant les cinq premières places chez les pilotes et les trois premières chez les équipes. Ce qui est un peu plus surprenant, c’est de constater que le premier poursuivant est Honda chez les constructeurs, en grande partie grâce aux résultats de Johann Zarco sur la machine du team LCR.
Dans les quatre courses principales disputées cette année, celui qui est lui-même sixième et premier “non-Ducati” chez les pilotes a été trois fois le meilleur représentant de Honda, et donc celui qui apportait les points au championnat des constructeurs. Surtout, ces trois Grands Prix l’ont vu à chaque fois améliorer son meilleur résultat avec la RC213V, jusqu’à une cinquième place à Losail, qui s’est même convertie en quatrième position après la pénalité infligée à Maverick Viñales.
Actuellement sixième du championnat, Zarco se félicite de ces résultats supérieurs aux attentes fixées avant l’entame de la saison. “C’est clair, on aurait signé”, a confié le Français à Canal+. “Après, c’est la lueur, l’objectif qu’on veut toujours. Même si j’ai annoncé vouloir être constant dans le top 10 cette année, sur chaque course, là on est même avec du ‘plus plus’ !”
Zarco ne peut cependant s’empêcher de regretter les points qui se sont envolés avec une chute en course principale aux États-Unis et un mauvais choix de pneus lors du sprint au Qatar : “J’ai perdu des points à Austin alors que c’était quand même une très belle course. On se dit que c’est bien d’avoir attaqué, la chute n’est  pas très grave mais au fond de moi, ces huit points me sont un peu restés sur l’estomac et […] aussi d’avoir raté [le sprint de Losail] à cause d’un choix de pneus.”
“Il y a moyen de prendre des points tout le temps et là [je suis] vraiment content d’avancer dans ce championnat qui est important pour moi.”

Johann Zarco
Photo de: Noushad Thekkayil – NurPhoto – Getty Images

Cette dynamique positive conforte Johann Zarco dans sa décision de s’être lancé dans l’aventure Honda il y a un an, ce qui l’avait poussé à renoncer à la Ducati. Depuis quelques semaines, le vétéran du plateau multiplie même les appels du pieds envers la marque en vue d’une potentielle prolongation, qu’elle soit avec LCR ou avec l’équipe officielle. “Là, les discussions sont plutôt bonnes chez Honda pour pouvoir continuer à progresser parce que j’ai un vrai second souffle depuis le milieu de l’année 2024”, a souligné Zarco.
Dans cette optique, le résultat de Losail a été “assez important” pour continuer à définir un avenir commun. “Je sais que je fais de bonnes choses avec Honda, vu où j’en suis dans ma carrière, je veux continuer, je suppose que Honda sera la meilleure solution”, a précisé Zarco devant les journalistes venus l’interroger après le GP du Qatar. “J’aime aussi Suzuka [où il a remporté les 8 Heures l’an passé, ndlr], c’est aussi quelque chose qui plaît à Honda, et ils voient que j’apprécie aussi. C’est toujours bien d’être le premier Honda, mais surtout de me rapprocher des leaders maintenant.”
“C’est parfait. Ce n’est pas une question de bon moment, une cinquième place est toujours bienvenue, mais ce qu’on a construit entre la première course et maintenant, avec seulement une erreur à Austin, est positif.”
Zarco “très proche de quelque chose d’excellent”
Avec la Honda, Johann Zarco se rapproche même de sensations qu’il n’a plus connues depuis ses deux titres en Moto2. Même s’il a brillé avec la Yamaha et la Ducati au cours de sa carrière en MotoGP, avec plusieurs podiums et même un succès à Phillip Island en 2023, il n’a jamais été en totale sérénité sur ses différentes machines.

Johann Zarco
Photo de: Team LCR

Dès son arrivée chez LCR, il se félicitait de sensations familières malgré le déficit de performance, et depuis, il a continué à peaufiner son pilotage et à gagner en aisance : “Je change des choses et je suis content que les choses que je voulais changer commencent à payer. C’est une bonne version des nouvelles choses que je veux faire.”
“Peut-être que la meilleure version pour cette sensation d’être concentré sur les trajectoires, de répéter ce que je sais, était l’époque du Moto2, parce que je n’ai jamais retrouvé ça en MotoGP. Je pense qu’avoir fait un pas en arrière avec Honda l’an dernier, pour reconstruire quelque chose, m’offre maintenant l’opportunité de prendre encore plus de plaisir et de voir que je suis très proche de quelque chose d’excellent.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Johann Zarco

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Álex Márquez : “La vitesse était là avec la moitié des ailerons”

La série de deuxièmes places d’Álex Márquez a pris fin à Losail, au terme d’une course chaotique. Lors du sprint, l’Espagnol avait vu l’arrivée à cette position pour la septième fois consécutive, en comptant les courses du samedi et du dimanche disputées depuis le la saison. Il était de nouveau deuxième sur la grille pour la course principale et a conservé sa position au départ… mais sa course a commencé à dérailler dès le premier virage.
Son frère, Marc Márquez, a glissé au premier virage et a légèrement ralenti, ce qui a mené à un petit contact. “Il m’a dit que l’écart s’est réduit parce qu’il s’est fait une frayeur”, a expliqué Álex Márquez. “Il a un peu perdu l’arrière et coupé les gaz. À un moment derrière lui, je l’ai remarqué et j’ai vu qu’il avait la vitesse pour mettre les gaz et repartir. J’ai juste essayé d’accélérer et j’ai senti le contact, mais ce n’était rien, on a continué.”
Bien que la manœuvre ait aidé Franco Morbidelli à prendre la tête, Álex Márquez se satisfaisait alors d’être troisième, ayant réalisé un début de course prudent derrière son aîné : “J’étais au contact, Marc était vraiment lent durant ces tours, il essayait juste d’économiser ses pneus et je me suis dit ‘C’est la bonne stratégie, laisse Franco mener’.”
Álex Márquez est cependant sorti de la lutte pour la victoire dès le troisième tour. Fabio Di Giannantonio l’a doublé et sa tentative de répliquer a mené à un accrochage, après lequel il n’était plus que huitième. Le pilote Gresini a reconnu sa responsabilité et accepté sa pénalité sans rechigner.
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Álex Márquez s’est retrouvé au cœur du classement après son contact avec Fabio Di Giannantonio.
Photo de: Honda Racing

Márquez a pu remonter au sixième rang avant son long-lap, qui l’a relégué à la 12e place, après quoi il a multiplié les dépassements jusqu’à la septième position. Cela deviendrait une sixième place après l’arrivée en raison de la pénalité de Maverick Viñales. Il a ainsi préservé sa deuxième place au championnat, même si l’écart avec Marc Márquez a grimpé à 17 points.
“J’ai fait mon long-lap, j’ai essayé de rester calme, de rouler à mon rythme. J’ai gagné beaucoup de places donc c’est bien pour le championnat et on avance. Il y a beaucoup de points positifs. Il faut qu’on se tourne vers Jerez.”

J’ai compris pourquoi je cabrais au dernier virage, mais en cinquième ou en sixième, la moto volait.

Le contact avec Di Giannantonio a pourtant eu des effets, en arrachant une partie des ailerons de la Ducati du pilote Gresini… qui n’a réalisé qu’après coup pourquoi le comportement de sa moto avait changé : “Ce qui est positif, c’est que je ne m’en suis pas rendu compte. J’ai compris après le drapeau à damier, j’ai vu qu’il n’y avait plus que l’aileron supérieur. J’ai compris pourquoi je cabrais au dernier virage, mais en cinquième ou en sixième, la moto volait, je doublais tout le monde !”
“Dans certains freinages et certains virages, les sensations n’étaient pas très bonnes, un peu bizarres, mais j’ai roulé en 1’52″8 après le long-lap donc la moto n’était pas mauvaise. Il faut voir le positif, on a la vitesse. Mais cette erreur nous reste en travers de la gorge.”

Álex Márquez
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Avant la course, Álex Márquez doutait fortement de ses chances d’inquiéter son frère, mais malgré les conséquences de la mésaventure avec Fabio Di Giannantonio, le bon rythme affiché laisse croire qu’un nouveau podium était à sa portée. Il se refuse pourtant à estimer la place qui aurait pu être la sienne sans ces mésaventures.
“Je n’aime pas parler d’où j’aurais pu être”, a-t-il confié au site officiel du MotoGP. “J’ai fini septième, j’avais une bonne vitesse, mais on ne sait jamais : quand on est devant, on peut attaquer un peu plus et au final, on souffre avec le pneu arrière. J’accepte cette septième place.”
“Aujourd’hui, la moto était vraiment bonne”, a quand même souligné Márquez. “Je le dirais comme ça, vraiment bonne. Je n’avais pas cette grosse vibration que j’avais [samedi] donc l’équipe a fait un travail incroyable au cours de la nuit. Je me sentais vraiment bien mais on ne sait jamais. […] La vitesse était là avec la moitié des ailerons, c’est ce qu’il faut retenir pour Jerez.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Álex Márquez

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Álex Márquez désolé, Fabio Di Giannantonio ne décolère pas

Álex Márquez et Fabio Di Giannantonio étaient tous deux candidats au podium, voire mieux, au GP du Qatar, mais un accrochage leur a coûté cher. Au troisième tour, le pilote VR46 a doublé son rival pour la troisième place, et Márquez a tenté de répliquer au freinage suivant, pour finalement percuter la moto de Di Giannantonio.
Les deux hommes ont dû passer dans la zone de dégagement et ont perdu plusieurs places dans la manœuvre. Álex Márquez a été jugé responsable, ce qui lui a valu un long-lap, et il n’a eu aucun mal à accepter sa responsabilité. “Diggia m’a attaqué au virage 10, avec une manœuvre très propre”, a-t-il reconnu. “J’ai essayé de l’attaquer à nouveau au virage 12. Ce n’était pas le bon endroit, pas le bon moment pour tenter une manœuvre, et j’ai complètement commis une erreur.”
 
“Peut-être qu’il a tourné un peu tôt mais c’était la bonne manœuvre”, a ajouté le pilote Gresini. “Quand quelqu’un attaque, l’autre essaie de se défendre. S’il a fermé la porte, il a eu raison, je ne peux rien dire. J’ai fait une erreur, ce n’était pas du tout sa faute. C’était ma faute, c’est ma responsabilité, et quand on fait une erreur dans la vie, il faut l’accepter. Je l’accepte totalement. C’est tout, il n’y a rien à dire.”
La sanction n’a pas été une véritable surprise pour Márquez : “Le long-lap était mérité, je l’ai accepté. J’ai présenté mes excuses à Diggia et son équipe, c’est tout.”
L’Espagnol a en fait uniquement parlé à des membres de VR46, qui l’ont dissuadé d’approcher Di Giannantonio : “J’ai essayé mais ils m’ont dit que ce n’était pas le moment, donc je comprends.”
Di Giannantonio agacé par la manœuvre et la sanction
Le vainqueur de l’édition 2023 du Grand Prix était en effet très mécontent après cet accrochage. Il estime qu’Álex Márquez l’a mis en danger et a commis une erreur indigne d’un pilote de son expérience en MotoGP. “J’étais assez clairement devant et j’ai été percuté assez fort”, a expliqué Di Giannantonio. “C’est sûr que ce n’était pas volontaire mais c’est une erreur.”
“La seule chose que je me dis, c’est qu’à notre niveau dans le championnat, en MotoGP, ce genre d’erreur est un peu limite, sincèrement. On peut peut-être l’accepter en Moto3, on peut peut-être l’accepter en Moto2, peut-être… On peut peut-être l’accepter de la part d’un rookie en MotoGP, la première fois qu’il est devant et qu’il est pris par l’émotion. Mais à notre niveau de pilotes, il faut éviter ce genre de situation parce que c’est dangereux.”

Fabio Di Giannantonio
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“Ce sport est dangereux. Cette manœuvre a été vraiment dangereuse. Il m’a vraiment mis en danger au final parce que j’ai été chanceux de ne pas tomber. Si j’étais tombé, je ne sais pas si je vous parlerais maintenant, je serais peut-être au centre médical pour voir si je vais bien parce qu’à cet endroit, on roule à plus de 200 km/h et il faut en quelque sorte faire preuve d’une prudence supplémentaire, surtout au quatrième tour de la course. Je ne veux pas commenter la chose en elle-même, je laisse ça aux gens.”
Di Giannantonio estime tout de même que le long-lap reçu par Márquez est une pénalité trop légère, puisque l’Espagnol a pu voir l’arrivée dans le top 10, alors qu’il a lui-même été privé de points : “La chose sur laquelle j’aimerais travailler pour l’avenir, c’est qu’avec une telle erreur, quand on détruit la course d’un autre pilote, on ne puisse pas recevoir seulement une pénalité long-lap. Au final, j’ai perdu 25, 20 ou 16 points, je ne sais pas combien, et il a pu finir septième [finalement sixième après la pénalité de Maverick Viñales, ndlr]. Disons que ce n’est pas juste.”
Quelle serait la sanction appropriée ? “Je suis pilote, pas commissaire, mais clairement [une pénalité] un peu plus lourde”, a répondu Di Giannantonio.
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Álex Márquez

Fabio Di Giannantonio

Gresini Racing

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Di Giannantonio a eu peur en percutant Martín : “La pire scène de ma vie”

Après ses différentes blessures, des fractures aux deux bras et au pied gauche, à cause de ses deux chutes pendant l’intersaison, Jorge Martín s’est de nouveau blessé lors de la course principale au Grand Prix du Qatar, qui marquait son retour à la compétition. L’Espagnol va rester hospitalisé pendant plusieurs jours, principalement en raison d’un pneumothorax, mais aussi parce qu’il souffre de multiples fractures aux côtes et sur l’arc vertébral.
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Si le bilan est si lourd, ce n’est pas en raison de la chute elle-même, mais parce que Martín a été touché à haute vitesse par la roue avant de la moto de Fabio Di Giannantonio, qui était juste derrière lui. Les contacts de la sorte sont parmi les plus dangereux possibles en moto et Di Giannantonio, choqué par l’incident, a été soulagé quand il a vu que Martín était conscient.
“D’abord, je sais qu’il va ‘bien’, disons”, a déclaré Di Giannantonio, qui s’exprimait alors que Martín venait d’être transféré à l’hôpital pour passer des  examens. “Évidemment, ils vérifient si tout va bien mais il va globalement bien et c’est le plus important à mon avis. On a été très chanceux pour notre championnat.”
Di Giannantonio n’a rien pu faire pour éviter Martín : “Il était devant, il est sorti un peu large. J’étais assez proche de lui, j’essayais de le doubler. Quand il est tombé, son corps était juste devant ma moto. On était à environ 200 km/h, plus ou moins – si ce n’est pas 200, c’est 160 ou 180, c’est un virage très rapide, et je l’ai percuté. C’est à l’entrée du virage 13. Je ne pouvais aller nulle part donc je l’ai touché.”
“Après, j’attaquais mais j’ai pensé à lui toute la course parce que j’avais vraiment peur. Je me suis arrêté devant son garage en fin de course, parce que je voulais que l’équipe me dise s’il allait bien et c’est le plus important aujourd’hui.”
Martín est resté prostré dans la zone de dégagement pendant plusieurs minutes et a eu besoin de l’équipe médicale pour être évacué. Pendant ce temps, Di Giannantonio cherchait à s’informer sur les écrans géants et a été surpris que la course ne soit pas interrompue.
“J’avais la chair de poule parce que c’était la pire scène de ma vie, sincèrement. C’était une très mauvaise chute et il était encore au sol. Je regardais les écrans pour essayer de comprendre s’il allait bien ou pas. Il restait au sol et je me disais ‘Il faut voir s’il va bien’ mais heureusement, il allait bien donc il n’y a pas eu de drapeau rouge. Finalement c’était bien comme ça.”

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Jorge Martín

Fabio Di Giannantonio

Aprilia Racing Team

Team VR46

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Zarco lutte avec les leaders : “Je roule pour ce genre de course”

Après un samedi catastrophique, gâché par le choix du pneu tendre qui a accentué les problèmes de vibrations de sa Honda, Johann Zarco a vécu une très belle course à Losail. Cinquième à l’arrivée et finalement classé au quatrième rang après la pénalité de Maverick Viñales, il améliore son meilleur résultat avec Honda pour la troisième fois en quatre Grands Prix cette année.
Zarco n’était pourtant que huitième après le premier tour, en ayant perdu une position au profit de Pecco Bagnaia, mais il s’est vite débarrassé de Fabio Quartararo puis a bénéficié du contact entre Álex Márquez et Fabio Di Giannantonio.
“Clairement, la confusion avec Álex Márquez et Di Giannantonio m’a bien aidé parce que ça a placé derrière moi deux candidats importants sur cette piste”, a expliqué Zarco. “Gagner quelques positions, ça a beaucoup aidé à maintenir le rythme.”
Le pilote LCR est longtemps resté cinquième et a pu doubler Franco Morbidelli, et même un temps songer à se rapprocher de Pecco Bagnaia, sans y parvenir : “Quand Morbidelli a perdu des places, je n’ai pas perdu de temps derrière lui et j’ai pu le doubler puis essayer de rester avec Pecco, mais c’était le moment le plus difficile de la course. Ne pas avoir un gros écart sur le gars de derrière m’a fait perdre un peu de temps derrière Pecco.”

Johann Zarco
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Zarco n’a finalement pas pu contenir Morbidelli et il a un temps craint d’être menacé par Fermín Aldeguer… mais il a pu revenir au contact du pilote VR46 et a même eu l’espoir de pouvoir reprendre l’avantage dans le tout dernier tour.
“À la fin, quand Morbidelli m’a doublé, j’ai vu qu’Aldeguer était également là mais j’ai fait de mon mieux pour rester aussi proche que possible de Franco, avec peut-être la possibilité de prendre la quatrième place. Mais il a aussi fait un bon dernier tour. Avec ce bon dernier tour, à essayer de rester à son contact, j’ai sauvé la cinquième place donc je suis plutôt content.”
Epargné par les vibrations qu’il redoutait, Zarco a pu démonter qu’il avait un rythme proches de celui des leaders. “Je suis très heureux”, a-t-il résumé devant la presse écrite. “J’ai maintenu un très bon rythme. Avoir ces espoirs de garder le rythme pour le podium, c’est vraiment, vraiment fantastique. Je roule pour ce genre de course, j’adore ça.”

Johann Zarco
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“J’avais dit que si on n’avait aucun problème de vibration le dimanche, je pensais pouvoir faire une bonne course et rester avec les leaders”, a-t-il rappelé. “C’est exactement ce qu’il s’est passé donc je suis très content de ça. On a eu un peu de vibrations mais c’était sous contrôle. J’ai pu gérer un peu le pilotage pour limiter le problème. C’est juste très bon de confirmer que la vitesse vient et que les choses sont sous contrôle. Ce n’est pas facile mais on construit notre performance.”
Zarco aidé par l’aspiration
Pendant la course, Zarco a aussi pu compenser le manque de performance de la Honda en ligne droite, mis en avant avec emphase par Joan Mir après le GP des Amériques. En étant le plus souvent proche des pilotes qui le devançaient, le Français a profité du phénomène d’aspiration.
“Je sais que quand je peux rester derrière les leaders au dernier virage, avec l’aspiration je gagne deux dixièmes au tour. Quand j’étais seul, je perdais peut-être un peu de temps. Mais vu que je suis beaucoup plus lent en ligne droite, je freinais tard ! À part ça, l’aspiration a beaucoup aidé.”
“En dehors de ça, j’avais un bon contrôle de la moto sur le reste de la piste et ça a bien aidé. À Austin, on avait plus de mal à l’accélération et dans les lignes droites parce qu’on sortait de virages très lents. Dans ce virage 16, on a la place de préparer la sortie, et nos sorties ne sont pas si mauvaises. C’est juste que sur le cinquième et le sixième rapports, on perd du temps. Je savais que ça ne serait pas le plus gros problème.”
“Pour les duels, ça n’aide pas mais comme je l’ai dit, c’est ma moto actuellement et je sais qu’au début de la saison européenne, cette vitesse de pointe ne sera pas un problème, donc on verra si on pourra également bien utiliser les pistes de freinage, et être performants.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Johann Zarco

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Jorge Martín reste hospitalisé pour que son pneumothorax soit traité

Le calvaire reprend pour Jorge Martín. Alors que le champion du monde en titre sortait de deux mois de convalescence après ses blessures de la pré-saison et faisait son retour au GP du Qatar, sa chute en course principale, lors de laquelle il semble avoir été percuté par Fabio Di Giannantonio, a finalement des conséquences assez lourdes.
Resté prostré un long moment et ensuite aidé par l’équipe médicale, Martín ne souffre d’aucune fracture selon les premiers examens mais un pneumothorax – une affection de la plèvre, entre les poumons – a rapidement été détecté au centre médical du circuit.
Le pilote Aprilia a été transféré à l’hôpital Hamad General de Doha pour des examens complémentaires. Le pneumothorax va nécessiter la pause d’un drain thoracique en aspiration, afin de permettre aux poumons de retrouver leur fonction, tout en aidant la cicatrisation.
“Jorge Martín a passé un scanner qui a révélé une augmentation du pneumothorax, qui va nécessiter de mettre en place un drain thoracique avec aspiration”, a annoncé l’équipe Aprilia. “Le pilote va devoir rester en observation à l’hôpital jusqu’à la résolution du pneumothorax.”
Aucune autre chirurgie ne semble programmée et pour le moment, la durée de la convalescence de Martín est encore inconnue. La prochaine manche au programme sera le GP d’Espagne, dans deux semaines.
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Jorge Martín

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Maverick Viñales perd sa deuxième place au GP du Qatar

La joie aura été de courte durée pour Maverick Viñales. L’Espagnol a pu célébrer sa deuxième place dans le parc fermé et même récupérer son trophée sur le podium, mais il devra le donner à Pecco Bagnaia puisqu’il a été pénalisé en raison d’une pression trop basse.
Le règlement oblige à effectuer au moins 60% des tours de la course au dessus d’un seuil fixé par Michelin, ce qui n’a pas été le cas pour Viñales. Dès le tour d’honneur, la direction de course a annoncé une enquête et la sanction est tombée : 16 secondes de pénalité, comme le prévoit le règlement.
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KTM et Tech3 n’ont pas encore livré d’explications techniques mais Viñales a mené cinq tours, donc sans pilote devant lui, ce qui a pu faire baisser la température de son pneu, et par la même occasion la pression.
Avant d’être pénalisé, Viñales a participé à la conférence de presse et ne voulait pas en faire un sujet. “Ça ne m’est pas vraiment égal, franchement”, a-t-il assuré. “Pour le moment, j’ai le trophée et c’est ce qui compte le plus. Et j’espère avoir le bonus aussi, je vais demander ! [rires]”
“Je n’ai fait que regarder devant, je n’ai rien regardé d’autre !” a-t-il ajouté après avoir été interrogé sur de potentielles alertes sur son tableau de bord. “Je n’avais pas le temps, je me concentrais juste pour regarder devant moi. Mais ça m’est égal si ça tombe, je suis content de mon résultat et de ma performance.”
Un championnat chamboulé
Viñales perd énormément de positions puisqu’il se retrouve seulement 14e, position qui ne rapporte que deux points. Le classement de la course est en grande partie chamboulé. Bagnaia remonte au deuxième rang, ce qui lui permet de gagner quatre points et de réduire un peu son retard sur le vainqueur du jour, Marc Márquez, en pointant désormais à 26 unités. Álex Márquez gagne de son coté un point et se retrouve à 17 points de son aîné.
Franco Morbidelli récupère la troisième place du podium, devant Johann Zarco, qui améliore ainsi son meilleur résultat avec la Honda. Fermín Aldeguer, Álex Márquez, Fabio Quartararo, Pedro Acosta, Marco Bezzecchi et Luca Marini complètent le nouveau top 10.
La pénalité de Viñales a également des effets au championnat des constructeurs puisque KTM perd sa deuxième place au profit de Honda, et voit également également Aprilia passer devant, alors que Yamaha revient à auteur de la marque autrichienne.
Avec Léna Buffa
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Maverick Viñales

Tech 3

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Championnat – Marc Márquez fait le break !

Avec un week-end parfait alors que ses deux principaux rivaux ont rencontré des difficultés, Marc Márquez fait lune excellente opération à Losail. Arrivé sur le circuit avec un point de retard sur Álex Márquez, il quitte le circuit avec une avance de 18 points sur son frère, tandis que Pecco Bagnaia est relégué à 30 unités.
Franco Morbidelli conforte sa quatrième place devant son coéquipier chez VR46, Fabio Di Giannantonio, et Johann Zarco, qui gagne une position en finissant au pied du podium. Marco Bezzecchi est septième devant Ai Ogura, qui a perdu deux places ce dimanche, et Fabio Quartararo.
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Du côté des constructeurs, Ducati devance désormais KTM, qui gagne deux positions grâce au podium de Maverick Viñales… mais risque de dégringoler puisque l’Espagnol est sous enquête pour avoir roulé avec une pression trop basse à l’avant. Honda est troisième devant Aprilia, qui n’a qu’un point d’avance sur Yamaha.
Chez les équipes, la structure Ducati officielle devance toujours Gresini et VR46, mais il n’y a plus qu’un point entre les deux clients de la marque italienne.
Championnat pilotes après le GP du Qatar (4/22)

Championnat constructeurs après le GP du Qatar (4/22)

1
Ducati
148
37
37
37
37

2
KTM
54
12
10
12
20

3
Honda
47
10
16
10
11

4
Aprilia
42
17
5
11
9

5
Yamaha
41
8
5
15
13

Championnat équipes après le GP du Qatar (4/22)

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Moto GP

Warm-up – Marc Márquez domine encore, Martín surprenant troisième

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Fataliste, Álex Márquez n’a pu tenter qu’une “demi-attaque” sur son frère

Les courses se suivent et se ressemblent pour Álex Márquez. Le pilote Gresini a pris la deuxième place du sprint samedi à Losail, son résultat lors de chaque épreuve depuis le début de la saison ! Il a pourtant exprimé certaines velléités de doubler Marc Márquez, en prenant l’avantage à l’entame du deuxième tour… mais l’aîné est repassé devant dès la sortie du premier virage.
“C’était une demi-attaque”, a reconnu Álex Márquez, qui n’était pas en mesure de se montrer suffisamment incisif : “Je ne l’ai pas attaqué en étant vraiment convaincu. Si je l’avais vraiment attaqué, à l’intérieur il aurait fallu que je sois un peu plus convaincu et que je referme la porte, mais c’est toujours difficile au premier virage, surtout au deuxième tour : tout n’est pas encore sous contrôle, le vent avait changé par rapport à la matinée donc on ne sait jamais.”
“À ce stade de la course, si on passe vraiment large et qu’on roule dans le vert, on perd beaucoup de positions, donc il faut un peu de marge. C’est pour ça qu’il est repassé devant. Au virage 2, j’ai essayé de le doubler mais il était super rapide. C’était une demi-attaque.”

VIDÉO – RÉSUMÉ : La course sprint GP du Qatar

Álex Márquez n’a pas eu d’autre opportunité lors du sprint. Il n’a pu que constater l’avantage de son frère et a préféré renoncer à mi-course, jugeant plus prudent d’assurer la deuxième place : “Il était plus rapide que nous dans les virages sur la gauche, aux virages 2, 6, 10 et 15. C’est là que j’avais le plus de problèmes et le moins de sensations avec ma roue avant. J’essayais de copier un peu ses trajectoires mais après, au sixième tour je crois, j’ai failli tomber au virage 2 et c’est là que j’ai décidé de renoncer un peu et de contrôler un peu l’écart.”

Quand je suis rentré au garage, j’ai demandé s’il avait changé de pneu et ils m’ont dit que non. J’ai dit ‘Il fait chier…’

Interrogé sur ses chances d’inverser la vapeur en course principale, Álex Márquez a ainsi affiché son pessimisme : “Malheureusement c’est l’inverse. Je pourrais vous répondre oui, mais je préfère être réaliste.”
Car plus les tours s’enchaînent et plus Marc Márquez fait la différence, ce qui pourrait lui donner un avantage encore plus grand ce dimanche, ce qu’Álex Márquez préfère prendre avec humour : “Si on peut analyser un peu les données pour être plus proches, on sera bons, mais il est meilleur en pneus usés, pas seulement par rapport à nous, mais tout le monde. Avec plus de tours, je pense qu’il fera faire une plus grosse différence. Il faut qu’on soit là et qu’on essaie d’en tirer les leçons.”
“On a vu [en EL2] qu’avec beaucoup de tours sur le medium arrière, il arrivait à faire des 1’51″8”, a-t-il détaillé. “Quand je suis rentré au garage, j’ai demandé s’il avait changé de pneu et ils m’ont dit que non. J’ai dit ‘Il fait chier…’ [rires] Allons ! J’avais un pneu neuf et j’étais 1’52″1, 1’52″2, 1’52″3, et [Marc], bam, 1’51. C’est comme ça. En pneus usés, il arrive à être de plus en plus rapide.”

Álex Márquez et son frère à l’arrivée du sprint.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

L’accumulation des deuxièmes places devient usante pour Álex Márquez, qui a une pensée pour Andrea Dovizioso, vice-champion trois années consécutives entre 2017 et 2019, et qui plaisante de la situation avec son frère : “Je lui dis souvent : ‘Allez…’ Mais c’est comme ça ! Posez la question à Dovi ! Imaginez le nombre de titres que Dovi aurait dans sa carrière, trois en MotoGP, sans Marc. C’est comme ça.”
“Quand on est dans la meilleure forme de sa vie et qu’on a un rival comme Marc, c’est comme ça. Il faut juste regarder ce qu’il fait, c’est une opportunité d’apprendre et de progresser.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Álex Márquez

Gresini Racing

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Fataliste, Álex Márquez n’a pu tenter qu’une “demi-attaque” sur son frère Lire l’article »

Moto GP

Zarco vise le top 6 mais craint les vibrations : “Je croise les doigts”

Le sprint de Johann Zarco a été gâché par le choix du pneu tendre, qui a accentué les vibrations dont il se plaignait déjà vendredi sur sa Honda. Le Français a été contraint à l’abandon alors qu’il occupait une prometteuse sixième place dans les premiers tours, après avoir signé le septième temps en qualifications.
Zarco sent qu’il a le potentiel pour accrocher les six premières places en course principale, à condition que les vibrations épargnent sa moto. “Avec le medium à l’arrière, j’espère avoir un meilleur contrôle mais la vibration reste notre limite”, a expliqué le pilote LCR. “On n’a pas pu faire trop de tours, même avec le pneu medium, donc je croise juste les doigts pour corriger ça pour [la course principale].”
“Si j’ai cette sensation et que je peux améliorer et contrôler la moto du début à la fin, je crois que je peux être dans le top 6. Ce serait un résultat acceptable.”
Les secousses devraient êtres moins prononcées avec une gomme plus dure, mais Zarco les redoute néanmoins : “Même avec le medium, on a cette limite sur ce circuit, sur les vibrations. On les avait l’an dernier, là on va beaucoup plus vite mais on a quand même ces vibrations.”
“Parfois, on arrive à les contrôler mais là, on a rencontré un mur [lors du sprint], qui ne nous a pas permis d’avoir des points. Du coup, [je suis] un peu dégoûté et j’espère me sentir bien [en course principale]. Franchement, si je n’ai pas ces vibrations, je peux être dans les six premiers.”

Johann Zarco
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Zarco pense que la combinaison des courbes rapides et du niveau de grip offert par Losail est à l’origine du problème : “C’est un circuit où on passe très vite en virages et je pense que la vitesse de passage peut créer ces vibrations, et la piste accroche énormément. Ce pneu soft permet vraiment de faire des choses incroyables, on conduit presque la moto comme une Moto3 et je pense que ça, ce sont des éléments qui peuvent créer ces vibrations.”

Il y a vraiment moyen de jouer dans les six [premiers].

Zarco “espère” que l’utilisation du medium suffira à corriger le problème. “Sinon, ça ne va pas être une course marrante”, a-t-il reconnu, en se basant sur l’expérience de 2024 : “L’an dernier, [ce pneu] m’avait réglé les soucis. Là, j’espère que ça va le faire parce que j’arrive à bien appliquer ma confiance qui grandit sur la moto, je suis bien. Avec ma mise en route, il y a vraiment moyen de jouer dans les six [premiers].”
Ces problèmes semblent être le seul point noir pour une Honda encore une fois dans le coup à Losail. Zarco s’est directement qualifié en Q2 et a pu faire de bonnes qualifications sans réussir le tour parfait, et avec une véritable perspective de progrès.
“Septième, c’est bien, c’était plutôt dans le coup. Encore une fois, on n’a pas encore fait un tour très propre. On a passé un cap sur la moto entre vendredi après-midi et vendredi soir et aujourd’hui, je gagne en confiance mais je suis un peu limité en pilotage. C’est bien que la confiance continue de grandir mais on doit encore passer un cap dans les réglages pour m’ouvrir encore de nouvelles portes.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Johann Zarco

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Moto GP

Zarco a abandonné à cause d’une “grosse erreur” dans son choix de pneu

Habituellement, le pneu tendre est le choix évident pour le sprint, la distance réduite de 50% par rapport à la course principale rendant sa gestion relativement aisée. Mais à Losail, sa dégradation est très rapide et les pilotes qui l’ont utilisé lors du sprint en ont fait les frais, puisqu’aucun d’entre eux n’a vu l’arrivée dans les points.
Le tendre a été sélectionné par les trois pilotes Honda au départ, les quatre représentants KTM et deux qui disposent de la Yamaha, Álex Rins et Jack Miller. Plusieurs d’entre eux ont payé cette décision en perdant des places. Un “mauvais choix” selon Pedro Acosta, “clairement pas un bon choix” pour Brad Binder qui s’exprimait auprès du site officiel du MotoGP, et aussi une déception pour Maverick Viñales.
“J’ai vérifié : tous ceux qui avaient le tendre ont fait quatre bons tours puis tout le monde [a perdu des places]”, a expliqué l’Espagnol, citant l’exemple de Johann Zarco, pour qui la dégringolade a été la plus spectaculaire.
Le pilote LCR était sixième dans les premiers tours avant de perdre de plus en plus de places et de finalement abandonner. Zarco a évoqué une situation “incontrôlable après deux tours” et “une grosse erreur dans le choix du pneu arrière”, avec une dégradation qui a amplifié les soucis de vibrations de la Honda sur ce tracé.
“On s’attendait à devoir juste contrôler la dégradation du pneu mais j’ai eu trop de vibrations sur la moto donc je ne pouvais même pas jouer avec l’accélérateur, c’était juste que je ne pouvais plus piloter la moto”, a expliqué le Français.

Johann Zarco
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Zarco n’attendait “pas quelque chose de grandiose, mais vraiment avoir cet extra-grip et bien l’utiliser”, ce qui n’a été le cas que trop brièvement : “En fait, [le tendre] ne fonctionne que deux tours. Mais après, franchement, la moto… c’est rassurant de voir que parmi tous ceux qui ont mis le soft, ça n’a marché pour personne. Là, clairement, ça a été une erreur de choix de pneus.”
“On s’attendait à peut-être avoir un peu de mal mais seulement dans les trois derniers tours”, a-t-il reconnu. “Ça n’a pas été le cas. On n’a eu que deux bons tours. Je suis assez déçu parce que les qualifications et la vitesse étaient bons pour moi, j’apprécie la piste, je fais encore de gros progrès personnellement mais clairement, en partant septième, il y avait une chance de déjà prendre des points lors du sprint et je l’ai manquée.”

Ça devenait dangereux. Pour marquer zéro [points] ou se faire mal, je ne prends pas le risque.

Alors que les autres pilotes étaient “simplement” limités par la dégradation du pneu, Zarco se trouvait dans une situation où il était impossible de rester sur la moto : “On s’est dit ‘Je peux le contrôler’ mais c’est juste que les vibrations sont incontrôlables. Ce n’était même pas gérer l’usure du pneu, c’est qu’on ne peut plus piloter. Du coup, ça a vraiment été triste de rater des points en sprint.”
Jugeant la situation trop risquée, Zarco a préféré abandonner : “Ça devenait dangereux. Pour marquer zéro [points] ou se faire mal, je ne prends pas le risque.”
“J’ai perdu trop de positions, j’ai même failli tomber plusieurs fois”, a-t-il assuré. “J’ai préféré revenir au garage au lieu de tomber et me blesser.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Johann Zarco

Team LCR

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Moto GP

Martín s’est surpris à inquiéter Bagnaia avant de caler physiquement

Après avoir été sur la touche depuis deux mois, Jorge Martín s’est rendu à Losail avec pour objectif de tester sa condition physique, et en prévenant que voir l’arrivée de la course principale serait déjà un bel accomplissement. Pouvoir lutter, même très brièvement, avec Pecco Bagnaia lors du sprint a donc naturellement surpassé ses attentes.
Martín a déjà surpris en Q1, en occupant l’une des deux places qualificatives pour la Q2 dans les premières minutes, avant de finalement dégringoler dans le classement. Sa 14e place sur la grille de départ, à seulement 0″102 de son coéquipier Marco Bezzecchi, qui connaît nettement mieux l’Aprilia, restait plus qu’honorable.
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Le champion du monde était 12e au début du sprint et il a donc pu doubler Bagnaia et même boucler un tour devant lui. Le pilote Ducati a vite repris l’avantage, mais le moment a néanmoins été satisfaisant pour Martín.
“Je ne m’attendais pas à ça !”, a-t-il reconnu. “Je pense que ce n’était pas ma véritable ou sa véritable position. Je pensais qu’il avait des soucis, c’est pour ça que je l’ai doublé. Après, j’ai vu qu’il n’en avait pas parce qu’il est repassé devant. Je me sentais bien à ce moment de la course, j’ai essayé de suivre [Ai] Ogura et de remonter, jusqu’à ce que ma condition physique me bloque. Je n’ai pas pu rouler plus vite.”
Martín rattrapé par la fatigue
Peu de temps après avoir été doublé par Bagnaia, Martín a en effet dégringolé dans le classement, pour conclure le sprint au 16e rang. Limité par son poignet gauche et une condition peu optimale, il compense depuis vendredi en sollicitant énormément les muscles du côté droit, ce qui mène à un certain épuisement, à cumuler à une usure excessive du pneu, puisque l’Espagnol manque de repères sur l’Aprilia après avoir été privé de l’essentiel de la pré-saison.
“Je pense qu’il y a un peu tout. Je ne connais pas la moto, je ne sais pas comment elle fonctionne, donc je pilote peut-être d’une façon que la moto n’accepte pas. Je sollicite un peu plus le pneu que d’habitude, c’est certain. Et je sens que ma position sur la moto n’est pas fantastique, elle n’est pas très naturelle, donc je suis tendu et après je me fatigue un peu plus musculairement.”

Jorge Martín
Photo de: Mirco Lazzari GP – Getty Images

“Au niveau de la douleur, ce n’est pas énorme, je peux surmonter ça. Mais j’essaie de compenser avec tout mon côté droit.”
“J’avais une forte douleur musculaire, j’avais beaucoup de mal”, a souligné Martín, néanmoins encouragé par ses chronos : “J’ai pu rester constant, pas très rapide mais dans ces 1’53’4 ou 1’53″4, ce qui est mon rythme actuel. J’ai pu rester à mon rythme, ce qui était aussi l’objectif. Dans l’ensemble, je suis satisfait, on a juste besoin de plus en plus de tours.”
Et justement, Martín se satisfait de pouvoir réaliser des relais de plus en plus longs, sans avoir la certitude de pouvoir encaisser les 22 tours au programme dimanche : “Hier, dans l’après-midi je faisais deux tours [consécutifs] et dans la soirée trois. Cet après-midi, je pouvais en faire quatre et maintenant, j’en ai fait 11. C’est sûr que ma condition progresse à grands pas mais je suis beaucoup plus épuisé qu’hier.”
“Je verrai comment je me lèverai demain parce que ce matin, je me suis réveillé avec plus de douleurs qu’hier. Il faut qu’on avance pas à pas. Je pense que notre week-end est déjà un succès, en faisant tous ces tours, en comprenant la moto, faire 11 tours au Qatar c’est bien. On doit continuer à travailler et comprendre un peu plus la situation pour demain.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Jorge Martín

Aprilia Racing Team

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Moto GP

Márquez se rassure : “Le samedi le plus important de la saison”

La prudence affichée par Marc Márquez à Doha était-elle un leurre ? Le pilote Ducati a vécu le même samedi que dans les trois premiers Grands Prix de la saison, avec une pole suivie d’une victoire en course sprint. Son frère, Álex Márquez, n’a fait illusion qu’en début d’épreuve, en prenant brièvement la tête à l’entame du deuxième tour, avant que l’écart grandisse lentement. Marc Márquez s’est finalement imposé avec 1″577 d’avance, le plus gros écart à l’arrivée d’un sprint cette année !
Pour autant, il n’en démord pas : Losail est un circuit qu’il redoute, et ces performances n’étaient absolument pas programmées. “Un samedi totalement inattendu, et pour moi, le samedi le plus important de la saison”, a même déclaré Márquez, surpris de constater qu’il a un avantage sur ce tracé : “Je ne mens pas : historiquement, c’est un circuit où j’ai eu du mal par le passé, où j’ai souvent fini loin des leaders.”
“Aujourd’hui, j’ai encore eu un bon rythme, j’ai pu mener la course sprint et creuser l’écart. Je me sens super bien et le plus important, c’est que sur un circuit où j’avais marqué dans mon calendrier qu’il faudrait que je me défende, où je pensais que mes concurrents avaient marqué ‘attaquer’, on a repris la tête du championnat. Mais maintenant, je dois contrôler mes émotions parce que la journée de demain est la plus importante.”
Vendredi, Márquez expliquait que ses difficultés à Losail proviennent surtout des longs et rapides virages sur la droite, ceux dans lesquels il est le moins à l’aise, mais après avoir fait des progrès l’an passé, il continue à améliorer son pilotage cette année, tout en gagnant en confiance sur la Ducati officielle.
“Petit à petit, je travaille sur ses virages à droite. Je ne suis pas aussi constant et précis que dans les virages à gauche mais dans certains tours, de plus en plus nombreux, je suis proche d’Álex et Pecco [Bagnaia]. Ils restent un peu plus rapides dans ce domaine mais je progresse. Même à 32 ans, j’ai beaucoup de choses à améliorer. Pour le moment, cette saison j’ai fait mes plus gros progrès dans les virages à droite. Dans les virages à gauche, j’essaie de garder ma constance et mon niveau.”
“Et l’équipe commence à modifier un peu la moto, on commence à mieux la connaître et à mieux comprendre ce dont j’ai besoin dans toutes les décisions.”
Márquez favori mais toujours prudent

Les frères Márquez continuent de dominer.
Photo de: Karim Jaafar – AFP – Getty Images

Ce samedi, Márquez estime avoir surtout fait la différence “en pneus usés”, quand la moto commence à glisser, ce qu’il parvient mieux à gérer que ses rivaux : “C’est là que je me sens mieux. Par exemple, de jour, quand il y a une température plus élevée en piste, je me sens encore mieux parce que c’est encore plus glissant.”
“Le soir, ça devient plus rugueux puis des vibrations commencent à apparaître, toutes ces choses-là. Je me sens moins bien, mais quand le pneu s’use, je retrouve une zone de confort. C’est ce que j’ai fait en course sprint : contrôler les trois ou quatre premiers tours, puis attaquer.”
Ce constat laisse penser que Marc Márquez sera le grand favori pour une course deux fois plus longue et avec une gestion du pneu essentielle pour espérer une bonne place à l’arrivée, mais il s’en tient à sa prudence, en craignant plusieurs pilotes.
“On ne sait jamais, parce qu’en plus du pneu arrière, il faut un peu contrôler le pneu avant, et ça vaut pour tous les pilotes. Si on attaque trop, on use aussi beaucoup le pneu avant. Il y a encore deux virages dans lesquels je dois progresser. Mais je ne dois pas oublier qu’on est au Qatar. Si quelqu’un est plus rapide que nous, il faudra l’accepter.”
“Ces premiers tours seront difficiles à contrôler avec le réservoir plein”, a-t-il insisté, avant de lister ceux qu’il craint le plus : “Álex et Di Giannantonio seront très rapides dans la deuxième partie de la course et il ne faut pas oublier Pecco. OK, il part 11e, mais […] il va remonter.”
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VIDÉO – RÉSUMÉ : La course sprint GP du Qatar

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Marc Márquez

Ducati Team

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Moto GP

Championnat – Marc Márquez repasse devant son frère

Arrivé à Losail à un petit point de son frère, Álex Márquez, Marc Márquez profite de son succès en course sprint pour reprendre l’avantage, pour deux unités seulement. Pecco Bagnaia fait de son côté la très mauvaise opération du jour, puisqu’avec sa modeste huitième place, l’Italien voit son retard sur la tête passer de 12 à 21 points.
Derrière les trois hommes forts du début de saison, les pilotes VR46 restent en embuscade, avec Franco Morbidelli toujours quatrième devant Fabio Di Giannantonio. Ai Ogura conforte sa sixième place devant Marco Bezzecchi, qui double Johann Zarco. Fabio Quartararo entre dans le top 10, au neuvième rang, et devance Luca Marini.
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Ducati domine le classement des constructeurs mais ça reste très serré derrière. Aprilia gagne deux places et revient au niveau de Honda, qui conserve deux points d’avance sur KTM puisque ces deux marques n’ont placé aucun pilote dans le top 9 lors du sprint. Yamaha reste cinquième mais se rapproche, à seulement trois points de la deuxième place.
Chez les équipes, les trois structures de Ducati conservent l’avantage, avec le team officiel devant VR46 et Gresini. Le statut de premier poursuivant de l’équipe KTM d’usine est menacé par Trackhouse, qui revient à deux points.
Championnat pilotes après le sprint du GP du Qatar (4/22)

Championnat constructeurs après le sprint du GP du Qatar (4/22)

1
Ducati
123
37
37
37
12

2
Aprilia
36
17
5
11
3

3
Honda
36
10
16
10

4
KTM
34
12
10
12

5
Yamaha
33
8
5
15
5

Championnat équipes après le sprint du GP du Qatar (4/22)

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

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Moto GP

Malade, Joan Mir déclare forfait pour le sprint à Losail

Joan Mir se sentait très mal sur sa Honda ce samedi, en EL2 puis en qualifications. Malade, le Majorquin a renoncé à disputer la course sprint en fin de journée, avec l’espoir d’être apte à prendre le départ dimanche.
“En raison d’une gastroentérite, Joan Mir ne disputera pas la course sprint aujourd’hui, avec l’objectif de récupérer pour le Grand Prix du Qatar dimanche”, a annoncé l’équipe Honda. “Il sera examiné avant le warm-up demain.”
Diminué en Q1, Joan Mir n’a pas pu faire mieux que 11e, et n’a devancé que Somkiat Chantra. Il sera donc 21e sur la grille de départ s’il est en mesure de disputer la course dimanche.
Mir n’est naturellement pas l’unique pilote à ne pas être en pleine possession de ses moyens puisque Jorge Martín fait son retour à la compétition alors qu’il souffre encore, principalement du poignet gauche, après ses deux blessures de la pré-saison.
Le pilote Aprilia a pris une 14e place encourageante en qualifications, juste derrière son coéquipier Marco Bezzecchi, mais il prévenait vendredi que sa participation à la course principale était encore très incertaine. Le sprint sera un premier test important pour sa condition physique.
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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Joan Mir

Honda HRC

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Moto GP

Quartararo renoue avec la première ligne : “Franchement, ça fait du bien !”

Fabio Quartararo attendait ça depuis 53 séances de qualifications ! Habitué à briller sur un tour lors de ses premières saisons en MotoGP, le champion du monde 2021 a vu sa Yamaha sombrer dans la hiérarchie depuis trois ans. La troisième place décrochée sur la grille de départ du GP du Qatar lui permet ainsi de retrouver une première ligne qu’il n’avait plus connue depuis Assen 2022, à une époque où il jouait le titre.
Déjà très bon vendredi dans le time attack, Quartararo est naturellement ravi de se retour aux avant-postes. “C’est vraiment sympa”, a déclaré le Français à sa descente de la Yamaha dans le parc fermé. “Sincèrement, j’avais oublié la sensation d’être en première ligne.”
“Ça fait du bien”, a-t-il ajouté au micro de Canal+. “Je crois que ça fait presque trois ans que je n’ai pas fait une première ligne donc franchement, ça fait du bien. Réussir à faire un tour rapide comme je l’ai fait, c’est plaisant – sentir qu’on se met vraiment à la limite et qu’on va vraiment vite.”
Quartararo fait presque figure d’intrus entre quatre pilotes Ducati, et il sait qu’il sera difficile de se mesurer à eux pendant les deux courses du week-end à Losail, même si cette troisième place sera forcément un avantage : “Je pense que ça peut vraiment nous aider pour la [course] sprint et pour la course de partir sur la première ligne. L’objectif était de faire entre sixième et huitième, et on a fait beaucoup mieux donc je suis très content.”
“Le rythme n’est pas encore à la hauteur des autres”, a-t-il insisté. “Je pense qu’on a quand même fait un très bon boulot mais il en manque encore pas mal pour être vraiment avec le rythme [des meilleurs]. Je pense qu’il faut profiter de cette première ligne, essayer de prendre un bon départ et de faire une bonne [course] sprint et une très bonne course.”
Une “pole inattendue” pour Márquez

Marc Márquez poursuit sa série de poles.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Les deux autres pilotes en première ligne étaient beaucoup plus attendus puisqu’il s’agit des deux premiers du championnat, les frères Márquez, qui ne l’ont pas quittée cette saison. Marc Márquez a signé sa quatrième pole en autant de courses dans l’équipe officielle, mais il reste fidèle au même discours que depuis le début du week-end, en s’étonnant de rivaliser avec les pilotes les plus à l’aise sur ce circuit.
En Q2, il a été le premier leader mais Álex Márquez a pris l’avantage, et ce n’est qu’à la toute fin que le sextuple champion du MotoGP a pu répliquer, pour s’offrir le nouveau record de la piste.
“Avec le premier pneu, j’avais déjà compris qu’il était super fort, il roulait déjà très bien”, a expliqué Marc Márquez. “Avec le deuxième pneu, on jouait avec beaucoup de pilotes mais j’étais celui en pole donc je n’avais pas besoin d’attaquer. J’ai attendu pour être le dernier du groupe. Ce dernier tour n’a pas été propre mais suffisant pour être en pole position. Une pole inattendue ici au Qatar, sincèrement !”
Álex Márquez a de son côté réalisé le deuxième temps pour la troisième fois en quatre courses cette année, ce qui confirme sa régularité au premier plan. Sa journée avait pourtant mal débuté, avec une chute en EL2 et un manque de confiance sur sa Ducati, auquel il a pu remédier en qualifications.
“J’ai attaqué”, a résumé le leader du championnat. “Ce n’était pas facile, pendant les essais ce matin je suis tombé dans mon deuxième tour, une chute très bizarre et je ne me sentais pas très bien, mais après, j’ai pu oublier ça, attaquer en qualifications, faire deux très bons time attacks. Dans le dernier tour, j’ai peut-être juste attaqué un petit peu trop et je n’ai pas pu améliorer mais en tout cas je suis très content d’être deuxième.”
Cette deuxième position est celle à laquelle Álex Márquez a été abonné dans toutes les courses depuis le début de l’année, sprint comme épreuve principale, mais cette fois, ne pas partir en pole pourrait lui offrir un petit avantage : “Je pense que je suis du côté propre donc je pense que les deuxième et troisième places sont les meilleures ! C’est plus propre. On verra ce soir. ”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Marc Márquez

Álex Márquez

Fabio Quartararo

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Moto GP

La grille de départ du GP du Qatar MotoGP

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