Ducati : le rappel à l’ordre de Tardozzi après les huées envers Márquez

Extrait de cet article : post publié sur Auto-moto | MotoGP

Le Grand Prix d’Italie a été mouvementé cette année, Davide Tardozzi peut en dire quelque chose. Le patron italien de l’écurie Ducati avait une grosse pression sur les épaules alors que son équipe était dans l’obligation de remporter cette course, tant pour faire plaisir aux tifosi que pour confirmer sa domination absolue sur le MotoGP en 2025. Et malgré avoir rempli tous ses objectifs, le dirigeant de 66 ans n’a pas passé un séjour des plus tranquille en Toscane. Il a notamment dû intervenir auprès du public, alors qu’il sifflait allègrement le vainqueur de la course sprint, Marc Márquez. Ce dernier est le rival absolu de la légende italienne du sport, Valentino Rossi. Les deux hommes s’entendent très mal et sont peut être les deux meilleurs pilotes de l’histoire de la moto vitesse (avec Giacomo Agostini aussi). De plus, l’Espagnol domine largement son coéquipier italien Pecco Bagnaia chez Ducati. Il n’en faut pas plus pour le détester chez les tifosi et ça, Tardozzi ne l’accepte pas : “quand plus de la moitié de la tribune est rouge, je pense que la moindre des choses, c’est d’applaudir les pilotes en rouge, surtout lorsqu’ils gagnent. Lorsqu’il était chez Honda, je ne comprenais pas les huées non plus, ce n’est pas bien. Je ne le fais pas parce qu’il court pour Ducati, mais parce que ce n’est pas juste. J’apprécie le soutien du public envers Pecco, mais il faut toujours applaudir le vainqueur,” avouait-il à GPOne.

“Marc était totalement maître de la situation”

Davide Tardozzi ne s’en est jamais caché, il est admiratif de Marc Márquez. Une nouvelle fois au Mugello, il a été impressionné par la capacité de son pilote à gérer sa course : “Marc a géré les pneus. Il était totalement maître de la situation, même s’il n’avait pas beaucoup de dixièmes de marge. Pecco, dans la deuxième partie de la course, n’a pas trouvé la solution pour attaquer. Dès qu’il s’est rapproché d’Alex Marquez, il ne pouvait plus le suivre, et c’est un problème qu’on doit résoudre”. Pecco justement, commence à questionner dans le paddock tant le vice-champion du monde en titre ne parvient pas à trouver de solutions au volant de sa Ducati. Pourtant, le patron italien a de nouveau affiché son soutien au pilote italien ajoutant : “Bagnaia est confronté à ce problème depuis quelques courses. Et c’est à nous de trouver une solution”.

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Le Grand Prix d’Italie a été mouvementé cette année, Davide Tardozzi peut en dire quelque chose. Le patron italien de l’écurie Ducati avait une grosse pression sur les épaules alors que son équipe était dans l’obligation de remporter cette course.

Rédacteur

Jacques de Miscault

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