Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Au premier abord, il n’y a pas beaucoup de positif à tirer du Grand Prix de Catalogne de Johann Zarco. Alors qu’il avait réussi à remonter à la cinquième place, s’élançant septième sur la grille, le pilote du Team LCR a chuté dans le 11e tour. Il explique même avoir été en passe de chiper la quatrième place à Pedro Acosta. Toutefois, Zarco n’a pu échapper aux conséquences de ses mauvaises sensations sur la Honda, partant à la faute dans le virage 10.
“C’était cool de rester avec Fabio [Quartararo, qu’il a dépassé dans le huitième tour] et de se sentir aussi un peu plus rapide”, a déclaré Zarco au micro de Canal+ après la course. “Tenter de le doubler, de me rapprocher de lui et finalement le passer. Il y avait presque une quatrième place à jouer, parce que je savais qu’Acosta avait le pneu tendre et qu’il allait certainement perdre du temps. Mais je n’étais pas pressé et j’ai essayé de rester vraiment zen pour piloter au mieux.”
“Malheureusement, j’ai chuté. C’est ça qui me met les boules. Quand j’insiste auprès des techniciens, que je dis que les sensations ne sont pas très bonnes, quand je dis que je n’arrive pas à ressentir la moto, eh bien je ne suis pas dans le faux. Parce que, pour pas grand-chose, je tombe ou je ne tombe pas. Et je ne peux pas rouler comme ça, parce que ça me met trop de limites. Mais voilà, on reste sur le fait d’avoir bien remonté la pente, d’avoir été plutôt bon aujourd’hui, et malheureusement, on ne prendra pas les points du dimanche. “
Zarco adopte une pièce testée pendant le warm-up

Johann Zarco (LCR Honda).
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
J’ai enfin pu piloter la moto comme j’aime bien. J’avais du contrôle.
Pourtant, Johann Zarco a avoué que quelque chose allait mieux sur sa moto, ne s’attendant pas à avoir un tel rythme avant sa chute. La raison ? Un nouveau bras oscillant testé le matin même, pendant les dix petites minutes du warm-up.
“C’était bien parce que j’ai enfin pu piloter la moto comme j’aime bien”, a déclaré le Français. “J’avais du contrôle. Je pouvais avoir de la gestion, tenter de doubler, tenter de garder le rythme, tenter de sauver mon pneu. J’avais le contrôle. Et ça, c’était très bon. Je suis très heureux de ça. Je me dis, si on arrive à tenir ce genre de sensation, alors là, on pourra travailler sur les détails. Ça m’a vraiment fait du bien de retrouver ce que moi j’aime. Je pense que ça faisait depuis Silverstone que je n’avais pas vécu ça.”
Il reste pourtant surprenant d’introduire une nouvelle pièce un dimanche matin, testée uniquement lors de la courte séance du warm-up. Même s’il ignore la cause exacte de l’introduction tardive de cette pièce, Zarco a choisi de prendre le risque de l’utiliser en course l’après-midi, tant il en avait assez de ses mauvaises sensations au guidon de la moto japonaise.
“Oui c’est vrai [que c’est bizarre d’introduire une pièce le dimanche matin]”, a-t-il admis. “C’est pour ça que c’était si dur de décider [de garder la pièce ou non après le warm-up]. On était presque prêts à rester sur ce qu’on avait de base. Mais moi, ce qu’on avait de base, j’en ai trop fait le tour. Et j’en suis trop à la limite. Du coup, j’ai préféré prendre ce risque et essayer d’avancer avec quelque chose que j’avais bien aimé. Mais je l’avoue, c’est… Je n’ai pas les explications.”
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Lire l'article complet - Auteur de l'article : Téha Courbon |