Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Jerez est le dernier acte ce week-end d’un championnat du monde Superbike incandescent. Toprak Razgatlioglu arrive avec 39 points d’avance sur Nicolò Bulega, mais au lieu d’un duel sportif, c’est une guerre psychologique qui éclate dans le paddock. Le pilote BMW accuse ouvertement Ducati d’avoir orchestré une manœuvre collective pour favoriser son rival italien.
« Félicitations à Iannone, je suis sûr que Ducati l’a applaudi », a lâché Razgatlioglu, mi-ironique, mi-explosif au terme de la dernière manche à Estoril. Tout est parti en effet du Portugal. Dans la Course 2, Andrea Iannone (Go Eleven Ducati) a bondi au départ — trop vite même, écopant d’une pénalité — avant d’engager une bagarre féroce avec Razgatlioglu.
Entre dépassements agressifs et freinages de bûcheron, le Turc a perdu le contact avec Bulega, qui s’est envolé vers la victoire. « C’est la famille Ducati », a-t-il lancé, amer., à l’arrivée.
Et il n’en est pas resté là : Toprak a également pointé du doigt Alvaro Bautista et même Andrea Locatelli, pourtant pilote Yamaha. « Il a fait des choses étranges », a-t-il insinué, laissant entendre un patriotisme “pro-italien” sur fond d’allégeance implicite à Ducati.
Ducati contre-attaque : « Toprak est un grand champion, mais
| Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |

