Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Et si l’avenir des motards se jouait sur quelques traits de peinture ? Ce n’est ni une nouvelle technologie révolutionnaire, ni un gadget connecté. C’est une ligne. Blanche. Froide. Presque banale. Et pourtant, elle sauve des vies. Depuis trois ans, en Autriche, une invention d’une simplicité désarmante a déjà fait ses preuves : des marquages routiers « psychologiques » dans les virages meurtriers.
Aujourd’hui, l’Espagne – et plus précisément la Catalogne – décide enfin de tenter l’expérience. Pas une révolution, non. Une prise de conscience. Le concept ? Peindre pour influencer. Des lignes transversales, parfois des cercles, plantées à l’entrée et dans la courbe des virages réputés mortels. Rien de plus.
Mais ce rien s’appuie sur un principe psychologique imparable : le motard déteste la peinture au sol. Il l’associe à la glissade. À la chute. Alors il l’évite, naturellement. Et en l’évitant… il reste du bon côté de la route.
C’est ce que Martin Winkelbauer, de l’association autrichienne KFV, appelle une stratégie de « nudge », ou de « coup de pouce comportemental » comme l’explique El Païs : on ne punit pas. On suggère. Et le corps obéit à l’instinct.
Dans les zones testées en Autriche et au Luxembourg, les
| Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |

