Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Les pilotes VR46 avaient de gros espoirs pour le sprint au Grand Prix des Amériques, avec Fabio Di Giannantonio deuxième et Franco Morbidelli cinquième sur la grille de départ, mais aucun des deux n’a pu se mêler à la lutte avec les représentants de l’équipe Ducati officielle et Álex Márquez.
Di Giannantonio a fait les frais d’un mauvais envol, qui l’a relégué en cinquième position, avant une attaque manquée sur Morbidelli dans le premier tour, qui a permis à Pedro Acosta et Fabio Quartararo de le doubler. Il a pu reprendre l’avantage sur chacun de ses pilotes mais avec le temps perdu, il lui était impossible de recoller au trio de tête.
“J’ai été frustré par le résultat lui-même”, a reconnu Di Giannantonio. “Même si c’était une journée positive pour nous parce qu’au final, j’ai décroché ma première première ligne de l’année. On a fait des qualifications incroyables, on était là, j’étais le pilote le plus proche de Marc, donc c’est bon pour nous ici. Et je pense aussi que j’ai décroché mon meilleur résultat de l’année avec une quatrième place, donc c’était une journée vraiment positive, mais j’en voulais vraiment beaucoup plus de ce sprint.”
“C’est dommage pour le départ. J’ai fait les bons mouvements, dans la façon de relâcher l’embrayage, la gestion des gaz, etc, mais il faut qu’on règle des choses dans l’électronique pour avoir un peu plus de puissance. Cela nous a placés avec les pilotes de derrière, donc ça a un peu détruit mon résultat final.”

Fabio Di Giannantonio et Fabio Quartararo
Photo de: MotoGP
“Pour se battre avec Pecco [Bagnaia], Álex [Márquez] ou Marc [Márquez] actuellement, il faut déjà être là, on ne peut pas faire une remontée. C’est spectaculaire mais ça n’aide pas pour le résultat final. Donc j’étais un peu en colère par rapport à ça.”
Si Di Giannantonio est aussi frustré, c’est parce qu’il avait la certitude d’être en mesure de lutter avec les leaders. “Je pense qu’on avait le rythme pour être avec Pecco et Álex sans tous les dépassements et toutes ces choses”, a-t-il assuré au site officiel du championnat.
L’Italien pourra se rattraper en course mais son épaule douloureuse, après sa fracture de la clavicule lors du test de Sepang, risque de se rappeler à lui : “Comme je l’ai dit ces derniers jours, je peux dire que suis à 80-90%. Je le sentais un peu physiquement dans le sprint mais je pense que pour [la course principale], on trouvera un moyen d’être là en fin de course.”
“Je peux être là”, a-t-il insisté. “Si on corrige juste de petites, petites, petites choses, je pense vraiment que je peux être là.”
Morbidelli a perdu ses sensations

Franco Morbidelli
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Pour Morbidelli, le sprint a plutôt bien débuté puisqu’il s’est retrouvé quatrième après les premiers virages, mais il a ensuite été doublé par Acosta et Quartararo. Il a pu repasser devant les deux hommes avant d’être avalé par Di Giannantonio, plus à l’aise que lui. Il était en proie à un manque de sensations, peut-être à cause de la hausse de la température de piste.
“Je ne suis clairement pas content parce que dans la matinée, j’avais des sensations totalement différentes, et je m’attendais à un résultat totalement différent dans le sprint”, a reconnu Morbidelli. “En tout cas, j’ai immédiatement compris que les sensations étaient très différentes et que je ne pouvais pas freiner fort, je ne pouvais pas entrer fort dans les virages. Je n’avais pas du tout le niveau de grip que j’attendais.”
“Les conditions étaient très différentes par rapport à la matinée mais j’avais un pneu plus tendre. J’espère que [ce dimanche], ce sera plus similaire aux sensations de la matinée. En tout cas, on va essayer de tout analyser et de comprendre ce qu’il s’est passé. On va essayer de faire mieux.”
VIDÉO – RÉSUMÉ : la course sprint du GP des Amériques
Dans cet article
Vincent Lalanne-Sicaud
MotoGP
Franco Morbidelli
Fabio Di Giannantonio
Team VR46
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