Extrait de cet article : post publié sur GP-Inside
Absent du podium à Brno, Francesco Bagnaia a décrété que son coéquipier Marc Marquez était tout simplement supérieur à lui lors du Grand Prix de Tchéquie, où la Ducati ne semblait pas aussi à l’aise qu’habituellement.
Dominé par Marc Marquez : « Seul Marc pouvait faire la différence avec notre moto. Je ne sais pas pourquoi, mais c’était difficile de piloter la GP25 ici, et lui seul pouvait faire la différence, surtout dans les virages à gauche. J’ai essayé de faire la différence dans les virages à droite, mais je n’y suis pas parvenu. J’ai trouvé l’Aprilia et la KTM très incisives. »
Le retard sur Marc Marquez : « Se battre pour le titre cette année n’est plus possible. Nous connaissons le projet, même si cette année je ne sens pas que je le connaisse aussi bien. Nous essayons de progresser, même si l’ADN de la Ducati ne s’adapte pas à mes qualités avvec l’avant. Il faut tenir bon mais en étant réaliste, car dans cette position il est difficile de lutter contre Marc et pour le titre. Il faut repartir d’un autre point : rattraper Alex (Marquez), le pilote qui me précède au classement, et être prêt en 2026. »
En difficulté en 2025 : « Depuis la Thaïlande, mon problème a été le freinage et l’entrée en virage. J’étais très compétitif, j’étais même l’un des pilotes les plus difficiles à dépasser, mais maintenant, je suis le plus mauvais. J’ai beaucoup de problèmes, car tout le monde me double parce qu’au freinage, soit je file tout droit, soit je m’écarte. Malheureusement, il n’y a aucun moyen d’arrêter la moto : quand je freine fort, je n’arrive pas à arrêter la Ducati, mais quand je suis moins agressif, j’ai beaucoup de mal à revenir en piste. »
En difficulté à Brno : « Au début, je ne pouvais pas exploiter le freinage et l’entrée (en virage), puis j’ai cherché un autre moyen d’être rapide, mais c’est notre limite. À mi-course, j’ai pu mieux gérer la motricité arrière, car les sensations de freinage et d’entrée étaient similaires. Malheureusement, comme je n’ai pas eu de FP2 sur le sec, je n’ai pas pu bien gérer les cartographies, et plus j’enlevais la traction, plus les pneus se dégradaient. Ce fut mon souci du week-end. Pedro était encore fort, et même si je l’avais redoublé, je n’aurais pas pu finir devant. Cependant, j’espère trouver une solution tôt ou tard. »
Pas de solution : « Je ne pense pas que nous progresserons. Peut-être qu’aux tests de fin d’année, nous pourrons mieux comprendre. Nous ne progresserons certainement pas ; nous pourrons peut-être simplement nous adapter. le Grand Prix d’Autriche est la prochaine course, j’ai toujours réussi à y faire la différence, on verra bien. »
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