Rins voit quelques progrès chez Yamaha, mais “pas autant que prévu”

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Álex Rins est le seul des quatre Yamaha à n’avoir inscrit aucun point au GP de Thaïlande. Il était déjà le moins bon représentant du constructeur sur la grille, avec le 19e temps, et cela a encore été le cas à l’arrivée des courses, conclues au 17e rang le samedi comme pour le dimanche. Mais pour Rins, les performances étaient décevantes pour chacun des pilotes Yamaha, en raison de progrès finalement inférieurs aux promesses montrées pendant les tests hivernaux.

“Si je regarde mes coéquipiers, ceux à qui on se compare le plus et ceux dont j’ai le plus d’informations, Miller et Quartararo ont montré qu’ils avaient un rythme légèrement meilleur qu’Oliveira et moi pendant les tests de pré-saison”, a reconnu Rins. “Mais pendant le week-end du Grand Prix, Fabio a eu du mal à retrouver le niveau du test alors que Miller a pu y rester.”

“Mais j’insiste sur le fait que ce n’est pas suffisant, nous nous battons pour des places très similaires à celles de l’an dernier. Il faut continuer à travailler et à progresser, il n’y a pas d’autre solution.”

“Fabio a fini 15e, Oliveira 14e, Miller 11e, ce ne sont pas les positions que nous voulons”, a rappelé Rins. “Il faut analyser précisément pourquoi. Nous avons clairement fait de petits progrès par rapport à l’an dernier, mais pas autant que prévu. Nous devons encore progresser.”

Alex Rins, Yamaha Factory Racing

Álex Rins

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après la course, Rins reconnaissait avoir vécu un “week-end difficile” et dès le sprint, il voyait des faiblesses sur sa Yamaha. “On a plus ou moins les mêmes problèmes que l’an dernier, en tout cas comme dans la dernière course sprint que j’ai faite ici en 2024”, soulignait-t-il le samedi. “J’ai du mal à gérer la vitesse ou le rythme en début de course, à cause du réservoir plein. J’ai du mal dans ce domaine.”

Rins se félicitait d’avoir été plus rapide que Miguel Oliveira, engagé sur la même moto, en fin de course et d’avoir vu l’arrivée dans sa roue. Le dimanche, il s’est même senti “beaucoup plus à l’aise” et a pu faire “les trois quarts de la course à un meilleur niveau”… mais il en a finalement trop fait et après avoir longtemps devancé Oliveira et Quartararo, il a perdu des places en raison de pneus très dégradés.

L’Espagnol a vu l’arrivée à près de neuf secondes de Jack Miller, meilleur représentant de Yamaha malgré un carénage qui se décrochait, et à plus de quatre de Fabio Quartararo, pourtant en difficulté dans cette course.

“Je pouvais freiner, cela m’a même permis de donner 110% à chaque tour. À cinq tours de la fin, j’étais 14e, le problème est que si on doit donner 110% à chaque tour, on le paie avec les pneus. La moto avait des blocages de l’avant et à partir de là, ça flottait à l’avant et à l’arrière, dans tous les virages. Je n’ai pas pu bien finir.”

Alex Rins, Yamaha Factory Racing

Álex Rins n’a pas pu rester devant Miguel Oliviera et Fabio Quartararo

Photo de: Yamaha MotoGP

Avant même l’entame du week-end, Rins alarmait sur des progrès trop faibles dans la capacité à trouver le grip à l’accélération et la gestion de l’électronique, deux faiblesses souvent évoquées sur la Yamaha l’an passé.

“On sent un changement parce qu’on a un peu plus de grip en sortie de courbe, mais il y a encore une marge de progrès. Il nous faut plus de grip à l’arrière et une meilleure électronique. Au freinage, on a fait de gros progrès dans dans l’électronique et le niveau d’adhérence, on n’est pas trop progressé. C’est l’objectif maintenant, en tout cas pour moi : améliorer l’électronique pour être un peu plus rapide.”

Malgré ses deux courses décevantes à Buriram, Rins insiste sur le fait que les différences avec les autres représentants de Yamaha étaient assez faibles : “J’ai comparé mon chrono des qualifications avec celui de Miller. Le seul endroit endroit qu’il a été plus rapide que nous, c’était du premier au troisième virage, avec l’aspiration de Pecco je crois, et aussi entre les virages 3 et 4. Il prend très bien le virage 4 et le virage 7. Il était plus rapide que moi dans ces deux virages mais sur le reste de la piste, on faisait la même chose : mêmes freinages, même vitesse en courbe.”

“Je ne sais pas si c’est parce qu’il avait un pilote devant [qu’il est entré en Q2]. Ce n’est pas une excuse parce qu’il faut faire le chrono quoiqu’il arrive. Il a été assez rapide en qualifications.”

Avec Germán Garcia Casanova

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Álex Rins

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