Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Depuis son succès avec la Honda au GP des Amériques 2023, il y a près de deux ans, Álex Rins est en grande difficulté. La suite de son année 2023 a été en grande partie compromise par sa fracture de la jambe droite après sa chute en course sprint au Mugello et la saison passée, son passage de l’équipe LCR au team Yamaha officiel a été difficile, malgré une condition physique en progrès.
Depuis le fameux succès d’Austin, Rins n’a décroché que trois top 10 en course principale. À Buriram, il se disait dans le rythme des autres pilotes Yamaha mais a été le moins performant des quatre, alors que Jack Miller et Miguel Oliveira n’ont qu’une connaissance très limitée de la moto. Malgré un an d’expérience sur la M1, l’Espagnol reconnaît ne pas avoir encore trouvé son mode d’emploi.
“Ce qui me faisait le plus souffrir [au GP de Thaïlande] venait des réglages de la moto”, a expliqué Rins, qui a aussi des problèmes fondamentaux à résoudre avec cette machine : “Dans les virages rapides, les performances et l’accélération étaient plus ou moins identiques [à celles des autres pilotes], mais au freinage, pour réduire la vitesse de la moto, le pilotage de Fabio [Quartararo] est très différent du mien.”
“Oui, cela fait déjà un an et quelques mois que je connais cette moto, mais je n’ai pas encore l’impression que la moto est à ma main. Je ne peux pas piloter à ma façon. On travaille sur ça.”

Álex Rins
Photo de: Yamaha MotoGP
Rins fait son maximum pour rester mobilisé dans cette situation : “Parfois, c’est difficile. Il faut que je sois très fort mentalement parce que vous savez, depuis Austin 2023, ou le Mugello – quand je me suis cassé la jambe – je n’ai pas pu montrer mon potentiel avec des résultats.”
“On travaille dessus et je suis heureux de dire que je suis en forme, que je garde une bonne condition physique, une bonne condition mentale, parce qu’on peut facilement les perdre.”
Le physique de Rins a pu inquiéter depuis 2023. Il garde des stigmates de la blessure puisqu’il boite toujours, et a encore passé des examens après le GP de Thaïlande, une plaque ayant été posée sur sa jambe. Il assure cependant ne pas être limité sur sa moto.
“On a […] passé des examens en Italie donc je suis assez optimiste. J’ai de la force dans la jambe. Sur la moto, ce n’est pas une gêne, je roule assez librement. Jour après jour, je travaille mieux. C’est bien.”
Dans cet article
Vincent Lalanne-Sicaud
MotoGP
Álex Rins
Yamaha Factory Racing
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