Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Depuis la saison 2013, les séances de qualifications du MotoGP sont découpées en deux parties, avec une Q2 qui permet de déterminer l’auteur de la pole position. Mais les positions sur la grille de départ sont le fruit d’un processus qui débute dès la première journée en piste.
Un vendredi décisif
Les Essais, la séance du vendredi après-midi, joue le rôle de pré-qualifications et a ainsi un enjeu sportif sur le déroulement du week-end. Les dix plus rapides de cette séance sont directement qualifiés pour la deuxième partie des qualifications, nommée Q2, où 12 pilotes se disputent la pole.
Par le passé, un classement combiné des séances d’essais disputées avant les qualifications permettait de sélectionner ces dix premiers qualifiés, néanmoins le règlement a été simplifié courant 2023, année qui a vu les qualifications passer du samedi après-midi au samedi matin, en raison de l’apparition des courses sprint.
Désormais, ces dix pilotes qui obtiennent l’assurance de disputer la Q2 sont tout simplement les dix premiers des Essais. La Q2 déterminant les positions des 12 premiers sur la grille de départ, ces dix premiers qualifiés ont ainsi l’assure de s’élancer parmi les quatre premières lignes et se facilitent ainsi la suite du week-end, en évitant une Q1 qui peut être difficile.
Le déroulement des qualifications
Le samedi matin, la séance de qualifications débute avec une première partie, la Q1, où l’on retrouve donc les pilotes qui étaient hors du top 10 le vendredi après-midi, qui visent tous les deux dernières places à prendre en Q2. Ils ont généralement au nombre de dix, mais peuvent être plus nombreux si des constructeurs ont engagé des pilotes en wild-card.

Le panneautage pour Marc Márquez
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Pendant 15 minutes, soit le plus souvent l’équivalent de deux relais en piste, les pilotes cherchent à réaliser le meilleur temps possible. Une fois la Q1 terminée, les deux premiers rejoignent les dix pilotes déjà qualifiés pour la Q2, tandis que la séance est terminée pour les autres, qui prendront place sur la deuxième moitié de la grille de départ. Le troisième de la Q1 est ainsi 13e sur la grille, le quatrième 14e, etc, jusqu’à la dernière place.
Après une pause de dix minutes, la Q2 débute, elle aussi pour une durée de 15 minutes. Le classement de cette partie permet de déterminer les 12 premières places sur la grille de départ. Cette dernière est ainsi composée du classement de la Q2 pour les quatre premières lignes, puis par celui de la Q1.
Des pénalités uniquement le dimanche
Cette grille de départ est valable à la fois pour la course sprint et pour la course du dimanche. Il peut cependant y avoir des différences entre les grilles des deux journées en cas de pénalité. Lorsqu’un pilote reçoit une pénalité sur la grille de départ, le plus souvent pour avoir gêné un rival pendant les essais ou les qualifications, la sanction ne s’applique que pour la course du dimanche.
Un pilote peut aussi voir un temps annulé, pour un passage hors des limites de la piste ou si un drapeau jaune est agité durant son tour. Dans ce cas, son deuxième meilleur temps est retenu, et il risque de perdre des positions au classement.
À noter que pour éviter de trop grandes disparités de performances entre les pilotes, si l’un d’entre eux a un temps supérieur à 105% de celui de l’auteur de la pole, et donc qu’il est plus de 5% plus lent, il n’est pas autorisé à prendre le départ.
Lorsque cette situation se produit, le pilote est le plus souvent repêché par les commissaires de course, surtout si son retard ou son absence de chrono est le fruit d’une chute ou d’un souci mécanique. Depuis 2022, les commissaires n’ont cependant pas le droit de repêcher un pilote si ce dernier n’a terminé aucune séance dans les 105% du temps du leader au cours du week-end.
Dans cet article
Vincent Lalanne-Sicaud
MotoGP
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