Qu’est-il arrivé à Di Giannantonio sur la grille du Balaton ?

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Pour la deuxième fois cette année, Fabio Di Giannantonio s’est qualifié en première ligne au GP de Hongrie, témoignant de bonnes sensations et d’un circuit qui, bien que vivement critiqué par certains de ses collègues, lui a bien plu. Las, le pilote VR46 n’a pu transformer cette troisième place sur la grille qu’en médaille d’argent au sprint, sa course principale ayant été gâchée avant même le départ.

Un problème technique a en effet été détecté sur sa Ducati GP25 dès le tour d’installation en grille. Malgré les efforts de son équipe pour redémarrer la moto dans les minutes qui ont précédé le départ, aucune solution n’a pu être trouvée à temps et Di Giannantonio a dû se résoudre à rejoindre les stands à la fin du tour de chauffe puis à partir depuis la pitlane, après tout le monde.

“La moto ne fonctionnait pas correctement dans le tour d’installation, donc j’ai dû demander au team de voir s’ils arrivaient à comprendre ce qui se passait sur la grille. On pensait ensuite que tout fonctionnait et je suis parti [pour le tour de chauffe], mais il était impossible de continuer alors j’ai dû m’arrêter et prendre l’autre moto”, explique le pilote italien auprès du site officiel du MotoGP.

Sans entrer dans des détails confidentiels sur la faiblesse qu’a pu rencontrer la Ducati, Di Giannantonio décrit un manque de puissance et précise : “Disons qu’elle était plus lente… Beaucoup, beaucoup plus lente !”.

Fabio Di Giannantonio, VR46 Racing Team

Fabio Di Giannantonio (VR46 Racing Team)

Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Cet incident a non seulement privé Di Giannantonio de son précieux emplacement à l’avant de la grille, mais l’a aussi contraint à utiliser des pneus différents de ceux qu’il avait initialement sélectionnés. “Je suis parti de la pitlane avec le pneu soft à l’avant et le medium à l’arrière, c’étaient clairement les mauvais pneus”, explique-t-il, fier de s’être montré rapide malgré tout.

“C’est indéniablement difficile quand on est seul parce qu’il n’y pas grand-chose pour nous stimuler, on sait déjà que le résultat est fichu. Quand on est 22e, les points sont assez loin. Dans notre malchance, on a été, entre guillemets, chanceux parce que des pilotes ont fait des erreurs et j’ai réussi à prendre un petit point. Mais ça a été difficile aussi parce que j’ai fait la course avec des pneus qui n’étaient pas faits pour ça, surtout le soft à l’avant.”

“Une course pour la gloire”

Questionné pour savoir s’il s’estimait en mesure de se battre contre Pedro Acosta sans ce problème, l’Italien répond, pincé : “Avec des si et des mais, on ne va nulle part. Je pense quand même que si vous regardez le rythme que j’ai eu avec le pneu avant tendre, vous pouvez comprendre par vous-même [ce que j’aurais pu faire].”

“C’était juste une course pour la gloire, et peut-être pour attraper quelques points. Au final, j’en ai pris un, et c’est bien”, ajoute-t-il. “Ça m’énerve après-coup parce qu’avec les pneus qu’on avait choisis, on était très rapides. C’est encore une opportunité gâchée cette année, une énième.”

“J’ai tout donné, je l’ai fait pour le team parce qu’ils ont investi énormément d’efforts dans ce week-end. C’est dommage. Je suis dégoûté, c’est clair, mais je garde la tête haute parce que chaque membre de l’équipe se donne à 100%. Je suis fier d’eux et du travail qu’on a fait ce week-end, en particulier [samedi] avec la manière dont on a inversé les choses. Je veux juste me focaliser là-dessus.”

“On garde la tête haute parce qu’on a fait un super week-end, on a été bons, on essaye enfin de comprendre cette GP25, qui fait des caprices. Ça, c’était hyper positif. On a fait de super qualifications, un super sprint et je pense qu’on aurait pu faire une super course, donc je garde la tête haute, on travaille bien. Ça fait chier mais c’est la course.”

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Lire l'article complet - Auteur de l'article : Léna Buffa
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