Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
12e des Essais Libres 1 puis 13e de la séance de l’après-midi au GP du Portugal, Fabio Quartararo a connu des vendredis bien plus positifs. En dehors du top 10, le Français devra passer par la Q1 samedi pour espérer décrocher une place en Q2 et viser les avant-postes sur la grille du Grand Prix du Portugal.
Incrédule face à une Yamaha glissante et en manque de performance, à mille lieues de ses attentes, Quartararo reconnaît qu’il lui sera difficile de redresser la barre. Le Français espère néanmoins trouver des solutions, même s’il nourrit peu d’espoirs pour la suite du week-end. D’ordinaire capable de sortir un tour magique en qualifications, le Niçois semble cette fois à court de miracles.
Où est-ce que ça ne va pas, quel est le principal problème ?
C’est surtout au freinage. Au freinage, à l’entrée et à la sortie des virages, on souffre beaucoup, surtout sur la stabilité et le grip. C’est un circuit où l’adhérence est essentielle, et dans beaucoup de virages, le choc au passage de rapport sur notre moto est très brutal. La stabilité n’est pas le vrai problème : si tu perds 5 ou 6 km/h à la sortie parce que tu accélères trop lentement, la stabilité ne sert à rien, même avec des bosses. Le vrai souci, c’est quand tu ouvres les gaz et que la moto patine tout de suite, ou qu’au freinage elle se soulève et part de travers. Ce sont nos principales difficultés.
Aujourd’hui, c’était difficile, car on n’a pas vraiment trouvé de point positif. Même en time attack, on n’a pas réussi à faire un vrai tour rapide. Les sensations étaient compliquées, donc on va devoir analyser et voir ce qui se passe.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
En plus, Portimão est un circuit très technique.
Oui, c’est un circuit où, quand la moto fonctionne, c’est comme des montagnes russes, tu t’amuses vraiment. Mais quand tu n’as pas les sensations, c’est comme faire des montagnes russes… à l’envers. Tu ne t’amuses pas du tout. Et malheureusement, c’est un circuit que j’aime beaucoup, mais aujourd’hui, je n’ai pas pu en profiter.
Et les conditions météo changeantes compliquent beaucoup les choses ?
Oui, c’est compliqué, parce que quand il commence à pleuvoir un peu, tu ne sais jamais à quel point c’est mouillé. Quand il pleut franchement, tu sais qu’il faut les pneus pluie. Mais en Moto2, on a vu que tout le monde attaquait, et dès que tu touches un peu le vibreur, tu tombes. Ce sont les conditions les plus piégeuses, donc forcément, c’est compliqué.
Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé.
Est-ce que tu t’attendais à ces difficultés ?
Non, clairement pas. Je ne m’y attendais pas du tout, parce qu’au final Miguel [Oliveira] a déjà gagné ici, moi aussi. J’espérais un meilleur vendredi. On sait que les courses sont une autre histoire, mais je pensais vraiment faire un meilleur week-end, meilleur même qu’en Malaisie. Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
Entre ton rythme de course et ton rythme sur un tour lancé, est ce qu’il y en a un où tu es plus à l’aise ?
Ah non, non, là c’est… En général, quand on n’a pas le rythme, on arrive toujours à le faire, ce tour qualifs. Mais là, on n’a pas de rythme, et pas de tour qualifs, et ça, c’est mauvais signe. Ensuite, on voit que j’avais Acosta devant moi dans le deuxième run, il me mettait six, sept dixièmes, parfois dix. Il va falloir trouver des solutions.
L’avantage, c’est que si vous trouvez quelque chose, ça peut servir pour les deux, le rythme de course et le rythme sur un tour lancé ?
Oui, je pense et j’espère. Parce que, normalement, sur un tour, on arrive toujours à trouver quelque chose. Mais là, sincèrement, je bougeais dans tous les sens, je n’arrivais pas vraiment à faire ce que je voulais. Ce n’est pas du tout mon style de pilotage. J’ai essayé de faire de mon mieux, mais on n’a pas réussi.
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| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Téha Courbon |

