Pecco Bagnaia plus perdu que jamais : “Je vis un cauchemar”

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Le scénario se répète inlassablement pour Pecco Bagnaia. Chaque éclaircie est suivie d’une plongée encore plus profonde dans des problèmes inexplicables et Misano ne déroge pas à la règle : après une entame de week-end encourageante, jusqu’aux qualifications malgré une erreur en Q2, l’Italien a vécu un sprint calamiteux, sans comprendre pourquoi.

Dès le premier tour, Bagnaia a eu du mal avec l’avant de sa moto, comme trop souvent cette année. Parti huitième, il était septième en sortant du premier virage mais a commencé à dégringoler dans le classement. Le représentant de Ducati n’était déjà plus que 11e à la fin du premier tour et seulement 13e sus le drapeau à damier, malgré trois chutes devant lui.

Bagnaia est désormais officiellement éliminé de la course au titre 2025. Une préoccupation qui semble bien loin d’un pilote plus perdu que jamais…

Les problèmes sont-ils liés au réservoir utilisé pendant le sprint ? À tes sensations ? Au circuit ?

J’aimerais avoir la réponse. Vous pouvez me croire, je ne l’ai pas. Je n’ai aucune réponse. J’ai eu du mal à partir du troisième virage. Je vis un cauchemar et je veux juste relever la tête, voir un peu de lumière. C’est assez bizarre. J’aimerais juste finir les interviews aussi vite que possible pour revenir au garage et discuter avec l’équipe pour comprendre quelque chose.

Que ne faisait pas la moto alors qu’elle le faisait hier ?

Le freinage, l’entrée, s’arrêter, tout.

Francesco Bagnaia, Ducati Team

Pecco Bagnaia

Photo de: Roberto Tommasini / NurPhoto via Getty Images

Tes problèmes habituels…

Oui.

Tu étais optimiste hier…

Ce matin aussi.

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Et tu étais rapide !

Ce matin, c’est de ma faute. J’ai perdu deux dixièmes, je n’ai pas fait un tour fantastique, mais la moto pouvait se qualifier en première ligne. J’ai fait quelques erreurs pendant le tour. Mais ce matin, j’avais le rythme pour me battre pour un podium. Rien de plus, rien de moins. Dès que ça a commencé, j’ai eu du mal dès le premier freinage, au virage 4. À partir de là, quand j’essayais de ralentir, de prendre de l’angle, l’avant partait partout. Il faut analyser ce qu’il s’est passé.

En Hongrie et en Catalogne, on a vu des progrès le dimanche. Est-ce que cela te donne de l’espoir ?

J’espère. J’espère vraiment que demain, ce sera une course normale, sans aucun souci. J’aimerais juste prendre du plaisir.

Francesco Bagnaia, Ducati Team

Pecco Bagnaia

Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Le warm-up sera-t-il important ? Hier, tu disais que tu ne voulais pas faire de gros changements…

Aujourd’hui non plus, nous n’avons rien changé.

Mais demain ?

Demain, je pense qu’on ne changera rien, parce que la moto fonctionnait bien jusqu’aux qualifications. J’espère juste que c’était un sprint bizarre.

L’effort est difficile mais ma tête est dure. Je ne perdrai pas ma foi en mon potentiel et en mon équipe.

As-tu l’impression que c’est aléatoire ?

Pas vraiment, mais je sens qu’on ne comprend pas ce qui se passe. C’est le chaos. C’est la réalité.

Émotionnellement, tu as des hauts et des bas presque tous les jours. Comment gères-tu ça ?

L’effort est difficile mais ma tête est dure. Je ne perdrai pas ma foi en mon potentiel et en mon équipe. Je vais continuer à travailler, à tout donner, ils vont continuer à travailler et un jour, on se relèvera. J’espère que ce sera très vite.

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Lire l'article complet - Auteur de l'article : Vincent Lalanne-Sicaud
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