“Pas de rythme” pour Quartararo : “On est à la limite de partout”

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

La première journée du GP d’Allemagne a offert un scénario classique pour Fabio Quartararo, capable d’une bonne performance sur un tour lancé, mais plus en difficulté en rythme de course. Le Français a ainsi assez facilement assuré sa présence en Q2, en prenant la quatrième place derrière trois pilotes Ducati, mais se montre plus réservé sur ses chances pour les deux courses du week-end.

Interrogé sur la possibilité qu’il convertisse ses performances sur un tour en rythme de course, Quartararo a clairement confirmé son pessimisme, déjà perceptible jeudi. “Je ne pense pas”, a répondu le pilote Yamaha. “On n’a pas de rythme mais on sait que sur un tour, on peut être rapide. J’espère que dans les prochaines semaines ou les prochains mois, on pourra trouver une solution pour le rythme. Ce n’est pas vraiment le rythme, c’est plus trouver plus de grip, pour que la moto glisse moins, qu’elle n’use et ne fasse pas trop surchauffer le pneu.”

Ce manque d’adhérence à l’arrière reste un gros souci de la Yamaha, mais pas le seul : “La surchauffe du pneu est l’un [des problèmes]. Mais on glisse aussi beaucoup plus, donc on a moins de performance. On voit que les autres sont une demi-seconde plus rapides donc on attaque un peu plus. Quand on donne 80% et qu’on en garde un peu, ils en donnent 50, donc ils ont encore 30 points de marge sur nous. On peut voir que la température et le grip sont le principal problème.”

Signe de ce manque d’adhérence, Quartararo doit s’accommoder d’une roue arrière qui perd le contact avec le sol, ce qui s’est vu de manière spectaculaire ce vendredi, quand il a abordé le premier virage en faisant presque un stoppie involontaire. Il a dû traverser le bac à gravier, ce qui l’a privé d’un dernier tour rapide.

“Le problème, c’est que c’est super sensible, dès que la moto commence à partir. Ce n’est pas que je fais vraiment quelque chose de différent. C’est juste qu’on est à la limite de partout. Sur un tour, dès que tu veux pousser un petit peu plus, c’est ce qui arrive.”

 

Tout au long de la journée, Quartararo a senti que sa Yamaha restait excellente sur l’avant mais trop limitée par l’arrière, ce qu’il a beaucoup ressenti au premier virage : “Pour nous, c’est assez bizarre. Il y a aussi de petites bosses et on freine complètement avec l’avant. On n’arrive pas à ralentir, la moto se soulève énormément. Ils freinent vraiment avec les deux roues et on freine vraiment sur l’avant. Les sensations sur l’avant sont vraiment bonnes mais en performance pure, ce n’est pas bon.”

“Je suis beaucoup tombé de l’avant cette année parce que j’attaque avec ça, mais on utilise beaucoup plus l’avant que les autres et je n’utilise pas l’arrière pour m’arrêter”, a-t-il détaillé. “Sincèrement, je pense qu’on a l’une des meilleures motos pour les sensations sur l’avant. Je n’ai pas testé les autres mais je sens qu’on a une grande confiance, mais on l’utilise beaucoup plus et on est beaucoup plus à la limite. L’équilibre n’est pas super, super bon. J’espère que l’on pourra progresser dans ce domaine.”

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Lire l'article complet - Auteur de l'article : Vincent Lalanne-Sicaud
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