Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Valence, tard dans l’après-midi d’un vendredi où le soleil rase les tribunes du Ricardo Tormo. Les stands sont encore vibrants du vacarme des moteurs, et une certitude s’impose déjà dans le paddock : Pedro Acosta est en train de prendre le pouvoir.
La dernière séance de préqualifications de l’année n’a fait que confirmer ce que les ingénieurs murmurent depuis des semaines. Lorsque la KTM RC16 du prodige murcien s’est lancée pour son tour rapide, un silence étrange s’est installé dans les box rivaux. Quelques secondes plus tard, le tableau lumineux affichait 1’29’’240. Un chrono au couteau, posé comme une déclaration de guerre.
À peine la séance lancée, Marco Bezzecchi se retrouve au sol. Une glissade sèche, un coup de théâtre. L’équipe Aprilia retient son souffle… mais la Bez se relève, remonte en selle et repart à la chasse.
Ce qui suit relève presque de l’arrogance. Tour après tour, Bezzecchi remonte le peloton, remonte le moral de Noale, remonte même le cœur des ingénieurs qui n’y croyaient plus. Et soudain, à quelques minutes du drapeau à damier : 0,053 seconde d’Acosta.
Derrière eux, les deux Ducati GP24 avancent à pas de loup. Morbidelli plante un troisième chrono précis comme une lame.
| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Oléna Champlain |

