Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Dans un paddock où les rugissements des moteurs résonnent aussi fort que les émotions, le MotoGP s’affirme comme un bastion de liberté verbale. Contrairement à la F1 et au WRC, régis par la FIA et leur récente croisade contre les jurons, le championnat de la FIM et de la Dorna laisse aux pilotes et aux équipes le luxe d’une expression plus… brute. Et cela ne risque pas de changer.
Pedro Acosta, nouvelle pépite de KTM, ne mâche pas ses mots. Et il n’est pas le seul. Jack Miller, roi du langage fleuri, a encore récemment lâché à Jerez : « Tu ne peux pisser qu’avec la queue que tu as » — une perle de franchise australienne qui n’a pas été censurée, simplement parce qu’elle n’avait pas à l’être. Pas de blâme, pas d’amende, pas de communiqué contrit.
Pendant ce temps, la Formule 1 serre la vis. Max Verstappen, pourtant l’un des visages les plus médiatisés du sport, a vu ses écarts de langage faire la une. Entre amendes, avertissements et demandes de retenue, la FIA tente de lisser ses champions. Même les conférences de presse sont devenues des zones à surveiller.
Pourquoi ce contraste ? Parce que le MotoGP,
Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |