MotoGP : quand les visières détachables deviennent une bombe à retardement sur la grille de départ

Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com

Les départs en MotoGP sont déjà un champ de mines : moteurs au rupteur, pilotes sous tension, pneus froids… Et pourtant, un détail absurde continue de mettre tout le monde en danger : les visières tear-off arrachées à la dernière seconde.

Malgré la vitesse supersonique des départs et la technologie embarquée des MotoGP, les visières plastiques que les pilotes arrachent de leur casque deviennent des projectiles au sol. Et quand l’une d’elles finit sous un pneu arrière, l’adhérence devient une loterie. Résultat ? Des départs chaotiques, des pertes de contrôle, et une colère sourde qui monte dans le paddock.

Jack Miller, jamais le dernier pour dire ce qu’il pense, a vécu le problème de plein fouet lors du Sprint du Sachsenring. Sa Yamaha a perdu de l’adhérence au départ — cause probable : une visière tear-off piégée sous le pneu.

Même les plus grands trinquent. L’an dernier en Australie, Marc Marquez a vu l’arrière de sa Ducati décrocher sans prévenir. En cause ? Sa propre visière tear-off, catapultée sous la roue arrière après le tour de formation. Il a évité la chute d’extrême justesse, mais l’incident aurait pu dégénérer.

« Il suffit d’imaginer une chute dans le paquet au premier

Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé
Retour en haut