Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Simon Crafar n’a jamais été du genre à mâcher ses mots, ni à freiner à mi-courbe. L’ancien pilote MotoGP, désormais commissaire de la Direction de Course, a troqué le cuir contre la chemise blanche du contrôle de course — une transition que beaucoup redoutaient, mais qu’il assume avec la même franchise qu’à l’époque où il accrochait les vibreurs.
Dans un entretien avec Pol Espargaró relayé par motosan, le Néo-Zélandais a offert un regard cru et lucide sur le métier de juge en MotoGP — cet exercice d’équilibriste où l’on tente de garder la tête froide au milieu du vacarme des fans, des caméras, et des réseaux sociaux.
« Je n’ai plus peur des commissaires maintenant. J’avais plus peur quand j’étais comme vous, à la télévision, car tout le monde voit une erreur », confie-t-il.
La phrase résume bien le paradoxe : être commissaire, ce n’est pas fuir la lumière, c’est simplement la voir d’un autre angle — celui où chaque décision peut te transformer en héros ou en punching-ball.
Crafar, aujourd’hui, fait partie d’un trio de juges qui détermine sanctions et arbitrages. Pas de décisions unilatérales, mais une collégialité sous tension :
« Je suis à la tête des décisions,
| Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |

