MotoGP : La moto de Binder en contradiction avec son style de pilotage

Extrait de cet article : post publié sur Auto-moto | MotoGP

Parmi toutes les motos présentes sur la grille 2025 de MotoGP, il semblerait que presque tous les constructeurs aient trouvé des améliorations et réalisé des progrès. Le seul qui peine et traverse une période difficile en ce moment, c’est KTM.

D’un côté, il y a les pilotes Tech3, qui découvrent cette écurie et, surtout, débutent sur une KTM. Enea Bastianini et Maverick Viñales tentent de s’adapter à leur nouvelle moto, mais rencontrent des difficultés au freinage, une phase très particulière sur ces machines qu’ils doivent apprendre à maîtriser.

Et ils ne sont pas les seuls à éprouver des difficultés. Présent pour sa sixième saison chez KTM, Brad Binder peine à faire fonctionner son style de pilotage agressif depuis l’an passé et les évolutions apportées à sa moto, comme il l’avoue lui-même : « Mon pilotage ne fonctionne pas d’une manière vraiment fantastique avec les petits soucis que l’on a eus dans la deuxième moitié de l’année dernière et cette année jusqu’à présent. Je suis plus un pilote agressif et il faut être très propre. C’est une chose qui me fait souffrir et, quand il y a un peu moins d’adhérence, il faut être encore plus propre, et c’est parfois difficile pour moi. Pour les tours rapides, j’ai toujours un peu un style qui consiste à freiner vraiment fort, relâcher les freins puis garder de la vitesse en courbe, mais actuellement, il faut être très doux sur l’avant parce que, si j’attaque sur l’avant, je le perds. J’ai beaucoup de sous-virage et ça complique les choses, surtout pour un time attack. »

Malgré cette contradiction, il admet que sa moto progresse, mais qu’il ressent les difficultés lorsque l’adhérence est faible : « La façon de piloter avec l’avant est un peu en contradiction avec mon style actuellement, mais on le comprend. Je pense qu’on a vraiment fait de petits progrès. Quand la piste devient vraiment chaude et que l’adhérence baisse, comme en Thaïlande, c’est là que l’on voit un peu plus nos problèmes. »

Les KTM ont été en difficulté sur le circuit de Buriram, Pedro Acosta (KTM) étant même tombé, pointant du doigt un arrière délicat. Chez Viñales, c’est un manque d’adhérence à l’avant qui posait problème, tout comme pour Binder : « C’est difficile de prendre totalement de l’angle sur la gauche. Quand je prends totalement l’angle, l’avant m’échappe. On a tous ces points de repère du week-end et revenir en arrière à tous les niveaux, c’est la dernière chose que l’on veut dans une course, mais c’était nécessaire. »

Les problèmes ont été encore plus grands durant la qualification, avec le Sud-Africain qui n’a pas réussi à passer la Q1. Pour lui, il est inutile de chercher un réglage spécifique à cette séance : « S’il y avait un réglage à trouver, on le garderait tout le temps ! C’est difficile. »

Podcasts à la une

MEN LIFE

Pour résumer

Depuis les évolutions survenues l’an passé, les KTM demandent de la douceur sur l’avant, ce qui ne convient pas du tout à Brad Binder. Le Sud-Africain a un pilotage agressif et ne parvient pas à être en adéquation avec sa moto.

Rédacteur

Ilhan Bachy

Lire l'article complet - Auteur de l'article :
Retour en haut