Extrait de cet article : post publié sur Auto-moto | MotoGP
Le premier Grand Prix de 2025 en MotoGP a permis aux équipes de se positionner hiérarchiquement par rapport au reste de la grille. Si Ducati s’apprête à repartir pour une année de domination, Aprilia semble être, comme prévu, la deuxième force, suivie par Yamaha. Derrière, on retrouve les Honda et les KTM.
Les motos autrichiennes ont vécu un moment compliqué en Thaïlande, entre Maverick Viñales et Enea Bastianini, encore en pleine adaptation avec la moto, et Brad Binder, qui n’a pas passé la Q2. Il ne restait donc plus que Pedro Acosta, qui a réussi à se hisser jusqu’à la 7e place sur la grille.
Au départ de la course Sprint, l’Espagnol a perdu beaucoup de temps et s’est fait doubler par Binder, auteur d’un superbe envol depuis la 14e place, ainsi que par Fabio Quartararo (Yamaha).
Il s’est ensuite montré très agile pour reprendre la place aux deux hommes et a profité de la chute de Jack Miller (Pramac) pour récupérer la 6e place. À la fin du Sprint, il a avoué avoir raté son premier virage : « J’ai foiré le premier virage. Ogura est venu vers moi alors que j’entrais normalement et je n’ai pas réussi à désenclencher le device avant. Or, quand on perd beaucoup de places avec cette chaleur qu’on avait aujourd’hui, avec une température et une pression qui grimpent vite, ça devient un peu difficile. Mais notre objectif était de figurer dans le top 5 (…) Après, on peut s’estimer satisfaits parce qu’après le bordel du premier virage, ça n’a pas été mal du tout. »
Satisfait du reste de son Sprint, il a entamé la course principale à cette même 6e place suite à la pénalité de Franco Morbidelli (VR46).
Seulement, il a une nouvelle fois mal entamé sa course et s’est retrouvé 9e à la fin du premier tour. Et cette fois-ci, pas de remontée, mais une chute qui est arrivée tôt.
Un avant trop sollicité pour compenser l’arrière
L’Espagnol est revenu sur sa chute et estime que son train avant s’est déchargé à la suite d’une perte d’adhérence de son train arrière, ce qui a provoqué sa chute : « Il faut comprendre, parce qu’il semble que cette année, on dirait qu’on décharge l’arrière un peu trop facilement. J’ai perdu l’arrière derrière Bezzecchi et je suis sorti un peu large, j’ai un peu trop glissé, puis j’ai perdu l’avant. Une chute assez normale, mais il faut comprendre pourquoi cet avant s’est déchargé. Il faut comprendre beaucoup de choses sur le fonctionnement de la moto. »
L’an passé déjà, les pilotes KTM se plaignaient d’un arrière instable, mais cette fois-ci, Acosta estime que le problème vient d’ailleurs, sans vraiment trouver la solution : « La seule façon de ne pas décharger l’arrière est de freiner en étant, disons, plus doux. Mais ça ne fonctionne pas vraiment dans les chronos pour moi. Ce n’est pas très bon pour nous. C’est comme ça, il faut comprendre, comme je l’ai dit. Quand on décharge l’arrière, soudainement on glisse. Il faut solliciter l’avant. Au final, c’est une association de plusieurs choses. Il faut comprendre, il y a beaucoup de choses à comprendre : pourquoi une chose fonctionne et pas l’autre. Après, on pourra être performants, mais on a beaucoup de choses à comprendre. »
Malgré sa chute, et sûrement pour comprendre la cause de ce problème, Acosta s’est relevé et a terminé la course à la 19e place : « Le rythme n’était pas du tout mauvais. Au final, j’ai perdu 40 secondes quand je suis tombé, et sans ça, j’aurais été septième, plus ou moins dans le top 5. J’espère qu’ils pourront trouver des choses intéressantes (dans les analyses). C’était important de finir et de voir comment étaient les pneus, parce que nous avons été dans une situation dramatique tout le week-end. Il faut aussi comprendre pourquoi nous avons cette dégradation qui n’est pas normale. »
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Pour résumer
Lors de la course principale du Grand Prix de Thaïlande, Pedro Acosta a chuté avec sa KTM. Une chute qui semble avoir été causée par la nécessité de solliciter l’avant en raison d’un arrière qui ne lui procurait pas de bonnes sensations.
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