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MotoGP, Brno J2, Johann Zarco (Honda/Q9-S8) : « Il y avait une petite odeur de podium mais c’est dur de se bagarrer »

Johann Zarco a cru pouvoir remonter au classement, mais était trop limite et a dû se contenter de la huitième place à Brno.
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Bagnaia a cru, à tort, ne pas respecter la pression pneumatique

À la simple lecture du classement final du sprint de Brno, on peut imaginer sans risquer de beaucoup se tromper que Pecco Bagnaia a manqué sa course, contraint de laisser passer d’autres pilotes pour faire remonter sa pression pneumatique, comme l’a fait Marc Márquez, mais sans doute aussi touché par ses habituelles difficultés. Et pourtant, le pilote italien a donné une tout autre explication.
S’il a reculé alors qu’il détenait une solide place aux avant-postes dans les premiers tours, c’est bien pour chercher à respecter le seuil minimal de pression dans son pneu avant, mais ce qu’il ignorait c’est qu’il était déjà dans les clous. Or, une indication erronée sur sa moto l’a contraint à rétrograder jusqu’au septième rang, inutilement.
“J’arrivais à bien piloter, mais j’ai malheureusement eu un problème”, explique-t-il. “Plus que de pression, je dirais que c’était un problème électronique, avec le tableau de bord. Il m’indiquait que je n’étais pas au-delà de la limite, mais en dessous. Je n’arrivais pas à la faire remonter.”
“C’est pour ça que je suis resté derrière jusqu’au bout, je ne voulais pas prendre la pénalité, mais je n’ai pas réussi à la ramener au-dessus [du seuil], donc j’étais sûr de la prendre. Et puis, je suis rentré au stand, j’ai regardé les écrans et j’ai vu que je n’étais pas sous investigation, donc je ne comprenais pas. Ensuite, j’ai regardé la télémétrie et, dès le deuxième tour, j’étais au-dessus du seuil. C’est donc malheureusement le tableau de bord qui m’a donné une indication erronée.”
Ça a beau l’agacer, le pilote Ducati garde le sourire après avoir décroché aujourd’hui sa première pole position de la saison et senti qu’il détenait un meilleur potentiel que dernièrement. “Ça a été une journée positive, j’ai compris beaucoup de choses et c’est ça qui compte”, veut-il retenir.
“Aujourd’hui, je n’arrive pas à être triste parce que j’ai fait la pole, avec un très bon tour. J’ai enfin réussi à comprendre plusieurs choses, y compris en course en suivant Marc. Il est vrai qu’au bout de deux ou trois tours, il s’était un peu détaché, mais j’étais à l’aise et j’aurais clairement pu faire deuxième avec une belle avance sur le troisième.”
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MotoGP, Brno J2, Fabio Quartararo (Yamaha/Q3-S5) : « On a fait le maximum avec ce qu’on a »

Qualifié en première ligne, Fabio Quartararo a réussi à rester avec le groupe de tête pour terminer dans le top 5 à Brno.
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Nakagami a été blessé au genou dans l’accident avec Fernández

Mauvaise nouvelle chez LCR : Takaaki Nakagami, qui disputait ce week-end de course à Brno pour remplacer Somkiat Chantra, blessé, a lui-même été touché. Le Japonais a été la victime impuissante d’un gros travers d’Augusto Fernández au début du sprint, qui s’est terminé par un impact que le pilote essayeur Yamaha n’a pu éviter. Cela vaut à l’Espagnol une pénalité long-lap à appliquer demain, dans la course principale.
 
Quant à Nakagami, envoyé au tapis sans pouvoir réagir, il pensait avoir échappé à toute conséquence importante, cependant les heures qui ont suivi ont révélé qu’il avait été blessé dans cet accident. “Ce que l’on a d’abord cru être une contusion mineure a ensuite été diagnostiqué comme une déchirure du ligament croisé postérieur dans le genou droit”, indique l’équipe LCR.
“Aujourd’hui au tout début de la course sprint, au virage 3, Augusto m’a malheureusement heurté et j’ai subi un gros impact ainsi qu’une chute. Le premier impact a endommagé mon genou droit”, raconte Nakagami. “Ensuite, je me sentais plutôt bien, je n’avais pas mal, mais au bout d’une demi-heure, j’ai eu une sensation très étrange dans le genou droit. Je suis allé au centre médical et ils ont contrôlé la mobilité [de mon genou]. Ils ont découvert que j’avais une blessure du ligament.”
“Je suis donc malheureusement inapte pour la course de demain et j’ai décidé de rentrer au Japon dès que possible pour contrôler cela avec les médecins et faire une IRM. J’espère que ça n’est pas une grosse blessure mais les médecins ont dit que j’avais besoin de rentrer au Japon pour contrôler cela attentivement.”
Outre son forfait pour la suite du week-end, il faudra comprendre dans les prochains jours de combien sera l’indisponibilité de Takaaki Nakagami. “Une IRM sera effectuée pour confirmer l’étendue de la blessure. Dans les prochains jours, Nakagami et l’équipe détermineront les prochaines étapes en termes de traitement et de rétablissement”, précise LCR.
Au-delà de son précieux rôle de pilote essayeur pour Honda, il était le remplaçant désigné de Somkiat Chantra, qui soigne lui-même… une blessure du genou. Lucio Cecchinello s’est récemment montré très prudent au sujet du retour du rookie après la pause estivale, indiquant que sa participation au GP d’Autriche n’était pas encore acquise.
Par ailleurs, Aleix Espargaró est lui aussi blessé. L’Espagnol, devenu à son tour pilote essayeur pour Honda cette année, a été touché à la main dans une chute il y a quelques jours, alors qu’il participait à une première course en tant que cycliste professionnel.
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MotoGP Brno J2, Pecco Bagnaia (Ducati Q1/S7) fait une révélation incroyable ! Il n’avait pas les bonnes informations au tableau de bord

Pecco Bagnaia dut lui aussi rendre des positions à cause de ses pressions à Brno, mais en réalité, la raison était différente !
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MotoGP, Jack Miller est au cœur d’une rumeur étonnante : « Il pourrait prendre la place de Rins »

L’avenir de Jack Miller, pilote en MotoGP depuis 2015, n’est plus assuré. Malgré tout, peut-il prétendre à un guidon officiel ?
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Comment Márquez a géré sa pression : “J’ai fait confiance à la technologie”

Marc Márquez a refait le coup ! Celui de laisser volontairement passer un adversaire en tête de la course, pour mieux lui reprendre la victoire à la fin. Comme en Thaïlande, en ouverture de la saison, c’est une alerte portant sur la pression de son pneu avant qui a poussé l’Espagnol à agir ainsi puisqu’il savait qu’il n’allait pas pouvoir respecter le seuil minimal de 1,80 bar sur 30% des tours s’il restait en tête avec une piste dégagée devant lui.
Dans le sixième tour, à peine passé le cap de la mi-course, Márquez a donc renoncé à ses 2″7 d’avance et s’est retourné pour laisser Acosta le rattraper, puis le dépasser. Une aubaine pour le pilote KTM ? Pas vraiment, car il n’avait pas les moyens de s’échapper et a vu la Ducati #93 lui coller à la roue jusqu’à le repasser avec une aisance crâneuse.
“On a une fenêtre suffisante pour bien travailler”, explique Márquez au sujet de cette question de la pression pneumatique, qui interfère régulièrement dans les courses. “Le truc, c’est que c’est une compétition et, sur certaines pistes, les ingénieurs essayent tout le temps d’être à la limite en termes de pression parce qu’on obtient parfois un peu plus de performance. Parfois, pas toujours, quand on augmente la pression, ça aide un peu sur d’autres aspects.”

VIDÉO – RÉSUMÉ : La course sprint au GP de République tchèque

“Aujourd’hui, il y a eu deux choses différentes : le fait qu’on n’ait pas roulé sur le sec hier, et le nouvel asphalte qui est super bon, avec beaucoup de grip, mais qui fait qu’on pilote différemment. Le grip arrière est même trop important, et du coup on ne peut pas forcer sur l’avant. Donc tout cela mis ensemble a un peu compliqué la vie des ingénieurs.”
“Ils essayent toujours de trouver ce qu’il y a de mieux, et j’apprécie cela. Ce qui serait facile pour des ingénieurs, c’est d’augmenter la pression et de laisser faire le pilote, mais ils essayent toujours de nous fournir la meilleure performance. Aujourd’hui, c’était vraiment très limite, on parle d’un rien du tout, mais une fois que j’ai pris l’aspiration, j’étais déjà revenu dedans.”
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Quand a-t-il su qu’il allait avoir un souci ? “Je l’ai remarqué dans le quatrième tour, j’ai vu que la pression était insuffisante. Pendant un tour, j’ai poussé très fort sur les freins pour essayer de la faire monter, j’ai vu que ça n’allait pas suffire et j’ai donc décidé de couper l’accélération et d’attendre le deuxième pilote, en l’occurrence Acosta.”
“J’ai fait confiance à la technologie”, poursuit le pilote espagnol, serein jusqu’au bout. “On a un indicateur sur le tableau de bord, avec un chiffre qui nous dit combien de tours il nous reste pour être dans la bonne fenêtre. Ici, il fallait juste faire trois tours [30% de la course, qui comptait dix tours, ndlr] et quand j’ai vu 0, j’ai attaqué Acosta.”

Je n’avais pas réalisé que j’étais sous investigation, donc j’étais tranquille, tout allait bien.

Lorsqu’il a passé l’arrivée en vainqueur, Marc Márquez a été notifié qu’il était sous investigation pour sa pression pneumatique, comme deux autres pilotes. Pourtant, il n’a fallu que quelques minutes pour que le panel des commissaires indique ne pas prendre de sanction. L’Espagnol, lui, avait déjà eu le temps de se dire très confiant auprès des médias venus recueillir sa réaction à chaud, certain d’avoir fait le nécessaire pour être dans les clous.
“Je n’avais pas réalisé que j’étais sous investigation, donc j’étais tranquille, tout allait bien. [Gigi Dall’Igna] m’a demandé : ‘Mais tu étais dedans ou pas ?’. Et je lui ai dit : ‘Oui, le tableau de bord dit que oui'”, raconte le pilote. On apprendrait par la suite que le signalement initial des commissaires était dû au fait que le système d’alerte de la direction de course était mal réglé et qu’il n’y avait effectivement aucune infraction.

Marc Márquez, Ducati Team
Foto de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Cette légère confusion à l’arrivée n’enlève rien au fait que Márquez, comme son coéquipier d’ailleurs, a bien eu à gérer cet élément extrêmement délicat pendant ce sprint et qu’il s’en sort encore une fois à merveille. S’il ne conteste aucunement cette règle – “Je suis d’accord avec cette règle, elle est faite pour la sécurité”, dit-il -, il juge néanmoins que la pénalité prévue est trop lourde et influe forcément sur le comportement qu’il a dans une telle situation.
“Pour moi, la pénalité est trop lourde. Je trouve qu’il faudrait la réduire de moitié : quatre secondes au sprint et huit dans la course longue, ça aurait plus de sens. Huit secondes au sprint et 16 dans la course longue, c’est une pénalité énorme. Il vaut mieux attendre les autres.”
On peut toutefois se demander si le Marc Márquez d’aujourd’hui n’avait pas suffisamment de marge pour coller neuf secondes à ses adversaires et ainsi pouvoir encaisser la pénalité à l’arrivée sans que sa position en pâtisse. Parti deuxième après sa chute en qualifications, il avait pris les commandes dès le premier tour, au détriment de Pecco Bagnaia, et apparaissait très supérieur.
“Ma stratégie était de mener la course dès le début et de trouver mon rythme parce que je m’étais senti super bien ce matin en EL2”, explique-t-il. “Aujourd’hui, j’avais quelque chose en plus, je pilotais bien.” Modeste ou réaliste quant à la manière dont il a su profiter du temps d’essais réduit sur piste sèche, il reste méfiant en vue de la course principale : “Le bilan est bon, mais demain, ce sera un peu plus serré. Aujourd’hui, c’était comme vendredi. La pluie a coûté cher à tout le monde, mais elle m’a un peu aidé.”
Avec Oriol Puigdemont
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Un top 5 mais aucun feeling : Quartararo sur un air de rengaine

Les courses se suivent et se ressemblent en ce moment pour Fabio Quartararo. Le Français, qui s’élançait de la première ligne derrière les deux Ducati officielles, s’est offert la cinquième place au terme du sprint du Grand Prix de République tchèque. Pas de quoi, cependant, le faire s’extasier, au guidon d’une Yamaha dont les principaux maux demeurent, circuit après circuit.
“J’étais content de ma course”, a-t-il simplement déclaré à la presse. “Nous avons vu où étaient nos lacunes. J’avais la KTM, la Ducati et l’Aprilia devant moi, donc j’ai clairement vu où il fallait progresser, nos faiblesses. J’espère que nous pourrons travailler dessus.”
Resté derrière les Ducati au moment de l’envol avant d’être rapidement débordé par Pedro Acosta au second tour, puis par une autre KTM très rapide, pilotée par Enea Bastianini, à mi-course, Quartararo a longtemps bataillé dans un groupe resserré avant de finalement céder face à l’Aprilia de Marco Bezzecchi – avec qui il a connu un contact au deuxième tour – à trois boucles du terme.
 
“Je l’ai senti”, a-t-il répondu dans un sourire quand le contact a été évoqué. “J’ai senti le bruit et le pneu. Mais vous savez, j’avais aussi un peu de mal avec le grip – toute la course – et il avait aussi le soft au début… Mais oui, on l’a tous les deux échappé bel, parce qu’il a touché l’arrière de la moto, les ailettes, et si le guidon s’y était coincé, ça aurait été moche.”
Le pilote Yamaha a signé son seul dépassement du sprint quand Pecco Bagnaia, en proie à une alerte au niveau de la pression de son pneu avant, a ralenti volontairement pour se placer derrière Acosta avant de se faire surprendre par plusieurs concurrents.
Toujours beaucoup de problèmes à résoudre pour Yamaha

Fabio Quartararo (Yamaha Factory Racing)
Photo de: Hazrin Yeob Men Shah / Icon Sportswire via Getty Images

Ni enjoué, ni abattu, Quartararo a surtout tiré le constat d’un résultat conforme au potentiel actuel de sa machine, au micro de Canal+ : “On veut toujours plus, mais avec ce qu’on a je pense qu’on a fait le maximum. Une course très difficile mais voilà, je pense qu’il faut qu’on regarde un petit peu les points [récoltés] et on sait exactement où il faut améliorer.”
“Ce n’est pas qu’une chose”, a-t-il ensuite ajouté auprès de la presse, comme une rengaine. “On ne trouvera jamais une demi-seconde avec une seule chose, parce que la réalité c’est qu’on est plus ou moins à six ou sept dixièmes du rythme. On a pu voir Marc [Márquez] à la fin : il a attaqué quand il a voulu et il a fait 1’59″4. On était à une seconde. Il s’agit de traction, d’électronique, de moteur, d’aéro… Ce sont beaucoup, beaucoup de choses que nous essayons de résoudre. C’était une bonne chose pour moi de vérifier où étaient les points forts des autres motos.”
Quartararo “comme sur une piste humide”

VIDÉO – RÉSUMÉ : La course sprint au GP de République tchèque

Interrogé par Canal+ sur une attitude en piste jugée bien plus prudente et attentiste lors du sprint que dans la matinée, notamment en qualifications, le Français a acquiescé face à cette analyse tout en réitérant la problématique d’une adhérence qui n’est pas au rendez-vous sur les longs relais, quand bien même ses performances étaient, somme toute, un peu meilleures qu’attendu. “Comme tous les sprints, on voit que souvent on droppe énormément.”
“Et sur cette piste où il y a pas mal de grip, on sait qu’on aurait pu bien faire mais qu’il y a eu un drop de grip entre le matin et l’après-midi. Clairement, on n’avait aucun feeling sur l’arrière, sur les entrées de virage, et j’étais complètement sur des œufs. J’ai quand même été surpris de mes temps avec les conditions qu’on avait, mais c’est sûr que ce n’était pas la course idéale. […] Dans les derniers tours, on n’était plus trop, trop dans le rythme. C’est vrai qu’on était un petit peu plus en difficulté.”

Entre les qualifications et la course, c’est comme si je changeais totalement les réglages de la moto.

Précisant plus tard sa pensée, quand la question d’une potentielle amélioration de la situation entre les premiers tours et la suite de la course lui a été posée, il a répondu : “Non. Vous savez, je me sens comme sur une piste humide : vous pouvez voir que je suis très tendu sur la moto. Et c’est difficile parce que vous attendez une réaction de la part de la moto, mais elle ne vient jamais. Entre les qualifications et la course, c’est comme si je changeais totalement les réglages de la moto. On essaie de comprendre comment on peut améliorer ce feeling parce qu’on dirait qu’on a une moto différente en course.”
Toutefois, il n’attend pas de déclic d’ici la course de ce dimanche, qui fera le double de la distance du sprint : “Je ne pense pas que ça va venir en un seul jour, c’est plutôt une question de mois. Je ne pense pas qu’on va trouver ça pour demain, mais on va essayer de bien regarder les données, la température des pneus, et de voir où il est possible d’améliorer certains détails. Mais pour les grosses faiblesses, il faudra avancer pas à pas.”
“Je n’attends rien”, a-t-il conclu sur le sujet, “et je pense que c’est le mieux parce que, comme je l’ai dit, si vous avez des attentes élevées et que vous ne les atteignez pas, vous allez toujours être déçu. Donc, je n’ai aucune attente pour demain.”
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“Sur des œufs”, Quartararo enchaîne un nouveau top 5

Les courses se suivent et se ressemblent en ce moment pour Fabio Quartararo. Le Français, qui s’élançait de la première ligne derrière les deux Ducati officielles, s’est offert la cinquième place au terme du sprint du Grand Prix de République tchèque. Pas de quoi, cependant, le faire s’extasier, au guidon d’une Yamaha dont les principaux maux demeurent, circuit après circuit.
“J’étais content de ma course”, a-t-il simplement déclaré à la presse. “Nous avons vu où étaient nos lacunes. J’avais la KTM, la Ducati et l’Aprilia devant moi, donc j’ai clairement vu où il fallait progresser, nos faiblesses. J’espère que nous pourrons travailler dessus.”
Resté derrière les Ducati au moment de l’envol avant d’être rapidement débordé par Pedro Acosta au second tour, puis par une autre KTM très rapide, pilotée par Enea Bastianini, à mi-course, Quartararo a longtemps bataillé dans un groupe resserré avant de finalement céder face à l’Aprilia de Marco Bezzecchi – avec qui il a connu un contact au deuxième tour – à trois boucles du terme.
 
“Je l’ai senti”, a-t-il répondu dans un sourire quand le contact a été évoqué. “J’ai senti le bruit et le pneu. Mais vous savez, j’avais aussi un peu de mal avec le grip – toute la course – et il avait aussi le soft au début… Mais oui, on l’a tous les deux échappé bel, parce qu’il a touché l’arrière de la moto, les ailettes, et si le guidon s’y était coincé, ça aurait été moche.”
Le pilote Yamaha a signé son seul dépassement du sprint quand Pecco Bagnaia, en proie à une alerte au niveau de la pression de son pneu avant, a ralenti volontairement pour se placer derrière Acosta avant de se faire surprendre par plusieurs concurrents.
Toujours beaucoup de problèmes à résoudre pour Yamaha

Fabio Quartararo (Yamaha Factory Racing)
Photo de: Hazrin Yeob Men Shah / Icon Sportswire via Getty Images

Ni enjoué, ni abattu, Quartararo a surtout tiré le constat d’un résultat conforme au potentiel actuel de sa machine, au micro de Canal+ : “On veut toujours plus, mais avec ce qu’on a je pense qu’on a fait le maximum. Une course très difficile mais voilà, je pense qu’il faut qu’on regarde un petit peu les points [récoltés] et on sait exactement où il faut améliorer.”
“Ce n’est pas qu’une chose”, a-t-il ensuite ajouté auprès de la presse, comme une rengaine. “On ne trouvera jamais une demi-seconde avec une seule chose, parce que la réalité c’est qu’on est plus ou moins à six ou sept dixièmes du rythme. On a pu voir Marc [Márquez] à la fin : il a attaqué quand il a voulu et il a fait 1’59″4. On était à une seconde. Il s’agit de traction, d’électronique, de moteur, d’aéro… Ce sont beaucoup, beaucoup de choses que nous essayons de résoudre. C’était une bonne chose pour moi de vérifier où étaient les points forts des autres motos.”
Quartararo “comme sur une piste humide”

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Interrogé par Canal+ sur une attitude en piste jugée bien plus prudente et attentiste lors du sprint que dans la matinée, notamment en qualifications, le Français a acquiescé face à cette analyse tout en réitérant la problématique d’une adhérence qui n’est pas au rendez-vous sur les longs relais, quand bien même ses performances étaient, somme toute, un peu meilleures qu’attendu. “Comme tous les sprints, on voit que souvent on droppe énormément.”
“Et sur cette piste où il y a pas mal de grip, on sait qu’on aurait pu bien faire mais qu’il y a eu un drop de grip entre le matin et l’après-midi. Clairement, on n’avait aucun feeling sur l’arrière, sur les entrées de virage, et j’étais complètement sur des œufs. J’ai quand même été surpris de mes temps avec les conditions qu’on avait, mais c’est sûr que ce n’était pas la course idéale. […] Dans les derniers tours, on n’était plus trop, trop dans le rythme. C’est vrai qu’on était un petit peu plus en difficulté.”

Entre les qualifications et la course, c’est comme si je changeais totalement les réglages de la moto.

Précisant plus tard sa pensée, quand la question d’une potentielle amélioration de la situation entre les premiers tours et la suite de la course lui a été posée, il a répondu : “Non. Vous savez, je me sens comme sur une piste humide : vous pouvez voir que je suis très tendu sur la moto. Et c’est difficile parce que vous attendez une réaction de la part de la moto, mais elle ne vient jamais. Entre les qualifications et la course, c’est comme si je changeais totalement les réglages de la moto. On essaie de comprendre comment on peut améliorer ce feeling parce qu’on dirait qu’on a une moto différente en course.”
Toutefois, il n’attend pas de déclic d’ici la course de ce dimanche, qui fera le double de la distance du sprint : “Je ne pense pas que ça va venir en un seul jour, c’est plutôt une question de mois. Je ne pense pas qu’on va trouver ça pour demain, mais on va essayer de bien regarder les données, la température des pneus, et de voir où il est possible d’améliorer certains détails. Mais pour les grosses faiblesses, il faudra avancer pas à pas.”
“Je n’attends rien”, a-t-il conclu sur le sujet, “et je pense que c’est le mieux parce que, comme je l’ai dit, si vous avez des attentes élevées et que vous ne les atteignez pas, vous allez toujours être déçu. Donc, je n’ai aucune attente pour demain.”
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MotoGP, Brno J2 : des Qualifications au Sprint, Marc Marquez échappe aux pénalités et voici pourquoi.

Retour sur un samedi à Brno où Marc Marquez a frôlé deux fois la sanction… avant de s’en sortir sans dommage.
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Championnat – Marc Márquez ne lâche toujours aucun point

Toujours invaincu depuis un mois et demi, Marc Márquez a encore allongé son avance au championnat en remportant le sprint de Brno, la 11e course de ce type qu’il gagne en 12 tentatives cette année. Il profite même de la grosse contre-performance de son frère, hors des points, et de la septième place d’un Pecco Bagnaia qui subit un nouveau revers, pour afficher à présent 95 points de marge sur l’un et 156 sur l’autre.
La chute de Fabio Di Giannantonio et le forfait de Franco Morbidelli ce week-end laissent le duo VR46 en stand-by et permettent à Marco Bezzecchi de se rapprocher, bien que le pilote Aprilia soit toujours sixième du classement général.
Pedro Acosta prend l’avantage sur Johann Zarco, et Fabio Quartararo en fait de même sur Fermín Aldeguer mais à égalité de points. On notera encore que Jorge Martín, de retour de blessure, a bien cru pouvoir inscrire son premier point de la saison avant de perdre plusieurs places dans les derniers tours pour finir 11e.
Au championnat constructeurs, Ducati empoche à nouveau le maximum de points grâce à cette victoire de Marc Márquez, tandis que KTM réalise une bonne opération pour revenir à huit unités d’Aprilia. Dans le classement des équipes, une fois n’est pas coutume, les deux teams satellites Ducati terminent la journée bredouilles mais leur avance sur la concurrence est tellement large qu’ils ont de quoi voir venir et l’ordre derrière eux ne change pas.
Lire aussi :

Championnat pilotes après le sprint du GP de République tchèque (12/22)

Championnat constructeurs après le sprint du GP de République tchèque (12/22)

1
Ducati
393
37
37
37
37
37
32
28
37
37
37
37

2
Aprilia
161
17
5
11
10
10
9
31
10
15
27
16

3
KTM
150
12
10
12
8
16
18
12
18
14
17
13

4
Honda
141
10
16
10
13
7
29
25
9
5
4
13

5
Yamaha
118
8
5
15
14
20
10
12
5
3
6
20

Championnat équipes après le sprint du GP de République tchèque (12/22)

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