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Marc Márquez pilote du week-end à Brno

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Championnat – Márquez part en vacances sur un matelas, Bezzecchi 4e

Cinq fois le score maximal de 37 points : voilà ce que Marc Márquez a réalisé depuis un mois et demi, invaincu à chaque course, quel qu’en soit le format. L’avance de l’Espagnol au championnat est désormais de 120 points, aidée également par le score vierge de son dauphin ce week-end, Álex Márquez ayant pour la première fois de l’année marqué le pas.
Pecco Bagnaia perd encore du terrain sur son coéquipier et pointe à présent à 168 points, mais il a un nouveau poursuivant. Marco Bezzecchi avait perdu l’opportunité de grimper à la quatrième place en Allemagne en chutant lors de la course principale ; cette fois, l’Italien est parvenu à ses fins, en profitant de l’absence de Franco Morbidelli et du week-end “sans” de Fabio Di Giannantonio.
Avec sa double entrée dans le top 3, Pedro Acosta confirme quant à lui l’avantage pris sur Johann Zarco, qui recule au huitième rang. Fabio Quartararo n’est plus qu’à sept points de son compatriote, toujours devant Fermín Aldeguer, qui complète le top 10.
On retiendra aussi de ce week-end que Jorge Martín marque enfin ses premiers points de la saison grâce à sa septième place en course ce dimanche.
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Championnat pilotes après le GP de République tchèque (12/22)

Championnat constructeurs après le GP de République tchèque (12/22)

1
Ducati
430
37
37
37
37
37
32
28
37
37
37
37
37



2
Aprilia
187
17
5
11
10
10
9
31
10
15
27
16
26



3
KTM
175
12
10
12
8
16
18
12
18
14
17
13
25



4
Honda
147
10
16
10
13
7
29
25
9
5
4
13
6



5
Yamaha
133
8
5
15
14
20
10
12
5
3
6
20
15



Championnat équipes après le GP de République tchèque (12/22)

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Qu’est-il arrivé à Álex Márquez au départ du sprint ?

Pour la première fois cette année, Álex Márquez est reparti bredouille d’un sprint. Lui qui a longtemps été abonné à la deuxième place dans cet exercice, qui s’est imposé à Silverstone et a encore sauvé deux points en Allemagne quelques jours après avoir été opéré d’une fracture à la main, il a cette fois manqué le coche à Brno.
Sa course de samedi a mal tourné dès l’extinction des feux, lorsque la Ducati #73 a subi une grosse glissade au moment de s’extraire de la grille. La cause en est inconnue, même si le pilote a évoqué à chaud un tear-off, possiblement celui que Marc Márquez avait enlevé de sa visière en rejoignant son emplacement deux lignes plus haut sur la grille.
Le bout de plastique était bien retombé sur la place d’Álex Márquez, néanmoins celui-ci a cherché à s’en débarrasser et suggérait donc samedi soir que son problème pouvait avoir été d’une autre nature. Il est même allé vérifier son emplacement de la grille hier soir, ce qui lui a permis d’écarter une autre hypothèse, celle de la présence d’huile ou d’un autre élément qui aurait à nouveau pu le gêner cet après-midi.
 
“C’était un peu étrange. Je me suis battu avec un tear-off venu d’un autre pilote. Mais je pense que ça n’était pas le tear-off [la raison du patinage], je l’avais écarté. Par la suite, j’ai patiné et c’était étrange”, a expliqué le pilote Gresini. “J’étais le seul à avoir ça, donc c’était un peu bizarre. C’était déjà arrivé à Marc au Qatar il y a quelques années. Donc on va essayer d’analyser ce qui s’est passé exactement.”
Le fait est qu’Álex Márquez a perdu près de dix places avec ce départ en glissade. Et une autre mésaventure l’attendait dans le virage 3, où il a eu un contact avec Fermín Aldeguer. “J’ai essayé de le dépasser mais j’ai trop hésité, ensuite c’était trop tard. Devant, il s’est passé quelque chose avec Oliveira et quelqu’un d’autre, ils ont un peu freiné, Fermin aussi a freiné en entrant dans le virage et je n’ai pas réussi à éviter le contact.”
“C’est comme ça, il ne s’est rien passé, sauf que le dernier pilote avec qui on veut avoir un contact c’est son coéquipier”, a ajouté le pilote espagnol. Et Aldeguer d’expliquer pour sa part : “Je ne l’avais pas vu. J’ai freiné je suis entré dans le virage et il était derrière. Il m’a demandé pardon pour cette collision, c’était un contact de course, donc ça n’était rien, mais c’est dommage pour lui parce qu’il a perdu des places supplémentaires et plus de temps.”

Le départ du sprint s’est révélé très compliqué pour plusieurs pilotes.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Álex Márquez s’est en effet retrouvé 19e après cet incident et il n’a plus été en mesure de remonter dans le peloton. “Quand on est si loin, il faut simplement prendre les choses calmement et recueillir des informations. Mes sensations n’étaient pas géniales alors je ne sais pas si j’ai patiné à cause de mon pneu ou à cause du tear-off. Ensuite, je n’avais pas de très bonnes sensations avec l’arrière de la moto, j’avais des vibrations et beaucoup de problèmes”, a-t-il ajouté, hors des points samedi mais toujours solidement accroché à la deuxième place du championnat.
Ce passage compliqué dans le virage 3 a aussi eu des conséquences sur Álex Rins, qui a dû éviter d’être lui-même heurté par les pilotes Gresini. “Ça a été chaotique parce que j’ai été pris dans une action entre Álex Márquez et Aldeguer. J’étais à l’extérieur et j’ai redressé la moto, sinon on aurait fait des dominos ! Je me suis retrouvé dernier ou avant-dernier”, a expliqué le pilote Yamaha, dès lors bloqué à l’arrière.
Départ manqué pour Mir et Di Giannantonio
Deux autres pilotes ont connu un départ mouvementé pour ce sprint, samedi. Ça a été le cas de Joan Mir qui partait depuis le milieu de la deuxième ligne après avoir égalé sa meilleure qualification avec Honda, mais n’était plus que dixième au moment de plonger dans le premier virage.
“Il s’est passé plusieurs choses, pas juste une”, a fait savoir le Majorquin. “J’ai eu un problème avec le launch control. Il faut qu’on comprenne ce qui s’est passé : j’ai appuyé sur le bouton mais, pour une raison quelconque, je n’ai pas réussi à l’activer, il faut qu’on comprenne pourquoi, peut-être que je ne l’ai pas bien fait, il faut qu’on voie.”

Joan Mir est passé hors piste au bout de quelques virages.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Après cela, le pilote Honda s’est écarté dans le gauche-droite des virages 3 et 4, ce qui l’a repoussé en dernière position. “J’étais au milieu du peloton, j’ai freiné et j’ai réalisé que j’avais un problème en provenance de l’arrière, en termes de chauffe du pneu. L’arrière était comme de la glace, je n’arrivais pas du tout à stopper la moto. Puis, pour éviter Zarco, j’ai dû tirer tout droit. Après ça, j’étais dernier et j’ai juste essayé de faire chauffer ce pneu arrière pour comprendre ce qui s’était passé car c’était très étrange.”
Tout était à refaire pour Joan Mir après sa belle qualification, mais il a aussi suggéré auprès du site officiel du championnat qu’une erreur de réglages pouvait être en cause : “Je pense qu’on n’avait pas bien réglé les pressions et je n’ai rien pu faire de plus. C’est très court, une course sprint, et je n’ai pas eu la possibilité de dépasser ou de faire quoi que ce soit d’autre à cause de ce problème à l’avant.”
Enfin, l’autre grand malheureux de ce début de sprint a été Fabio Di Giannantonio, qui a lui aussi manqué son départ, en proie à un souci également jugé étrange. “J’ai fait les manœuvres habituelles mais la moto a tout simplement calé, c’était très bizarre”, a-t-il décrit. “Parfois, il faut qu’on soit très précis avec l’embrayage quand les conditions changent et ce genre de choses, donc l’équipe essaye de comprendre [ce qui s’est passé] parce que je n’avais jamais fait un départ comme celui-ci.” Le pilote VR46 n’a toutefois pas eu l’opportunité de se rattraper, il est tombé dans le cinquième tour.
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MotoGP, Pedro Acosta et VR46 : un café, des questions… et peut-être un avenir ?

Uccio Salucci, le patron de l’équipe VR46 de Valentino Rossi, a révélé des discussions avec Pedro Acosta concernant un avenir en commun.
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Moto3 Brno Course : José Antonio Rueda fait encore une masterclass, mais où va-t-il s’arrêter ?

La course Moto3 vient de s’achever en Tchéquie, sur le mythique circuit de Brno. Découvrez le déroulé de cette course folle.
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Bastianini enfin récompensé : “Une satisfaction gigantesque !”

Il y avait une joie toute particulière, samedi, lors de la remise des médailles pour la course sprint de Brno. Derrière un Marc Márquez plus qu’habitué à l’exercice, on retrouvait en effet deux pilotes du groupe KTM, et notamment un Enea Bastianini que l’on a vu en grande difficulté depuis le début de la saison.
De son manque de performance avec une RC16 qu’il a eu du mal à prendre en main jusqu’au coup de grâce qu’a été son hospitalisation la semaine dernière, victime d’une forte intoxication alimentaire qui l’a mis KO pendant plusieurs jours, le pilote italien semblait traverser le Purgatoire. Mais depuis son arrivée à Brno, bien qu’affaibli par ses 3 kg perdus et son manque d’entraînement des derniers jours, il a montré un tout autre visage.
Alors qu’il ne s’était encore jamais qualifié plus haut que la 16e place avec KTM, Bastianini a obtenu son accession directe pour la Q2 dès vendredi, puis la 11e place sur la grille. Un excellent départ l’a ensuite propulsé dans la lutte aux avant-postes. À la mi-course, il a fait son entrée dans le trio de tête et, malgré l’apparition de vibrations dans les derniers tours, il a réussi à s’y maintenir jusqu’au bout.
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“C’est absolument incroyable d’être là”, a-t-il réagi auprès du site officiel du MotoGP. “J’ai conscience de ma vitesse mais depuis le début de la saison, ça a été très compliqué pour moi d’être rapide. Aujourd’hui, on a fait un boulot incroyable, et hier aussi. Après mon passage à l’hôpital pour une bactérie, je ne sais pas… quelque chose a changé, je vais mieux ! Je suis très content de tout ça.”
Ravi, Bastianini a finalement très vite mis derrière lui sa mésaventure de la semaine dernière, partie d’une bactérie attrapée dans de la nourriture. “Je suis content parce que je sors de l’hôpital et ce podium est inattendu pour moi. Je pense que je retournerai dans ce restaurant !”, s’en amuse-t-il à présent.

Enea Bastianini s’est bien senti à Brno dès le début du week-end.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Mais sa troisième place vient surtout apporter un grand soulagement à Enea Bastianini après une première moitié de championnat éprouvante pour lui. “C’est une satisfaction gigantesque parce que cette année j’ai pas mal souffert et obtenir un résultat comme celui-ci, y compris après ce qui s’est passé la semaine dernière, c’est incroyable”, a expliqué le pilote Tech3.
“C’est fort en émotions. Pour revenir de cette situation et pour être ici, j’ai sacrifié un peu de ma vie parce que je n’arrêtais pas de me demander ce que je pouvais faire, à la fois quand j’étais à la maison et ici. Ça a aussi été le cas du team, toute mon équipe a poussé fort sur tous les circuits pour me donner la meilleure moto possible. Cette fois, ça s’est réalisé !”
“Quand on est derrière, qu’on essaye de tout faire et que rien ne marche, on se met à gamberger sur sa situation. Mais je n’ai jamais été frustré, jamais, et je pense que c’est la clé parce qu’il faut rester conscient de qui on est. Je le suis et je suis maintenant de retour sur le podium.”
De bonnes sensations à Brno dès le début des essais
Pour expliquer ce déclic qu’il a connu ici, Enea Bastianini souligne la qualité de l’adhérence offerte par le nouveau bitume, unanimement complimenté. Il suggère aussi que partir de zéro, en n’ayant jamais couru à Brno dans la catégorie MotoGP, l’a sans doute aidé.
“Le fait est que je n’avais jamais roulé ici avec une MotoGP et c’est un petit avantage pour moi car je n’avais aucune référence, aucune trajectoire. J’ai débuté ce Grand Prix avec un état d’esprit différent par rapport à ça, et ça a été mieux”, a-t-il expliqué, seulement déçu de sa position sur la grille qui ne reflète pas le potentiel qui est le sien ce week-end.
“J’ai un peu manqué de chance pendant les qualifications parce que j’ai eu du trafic dans mon dernier tour alors qu’il aurait été assez bon pour partir de la deuxième ligne. Au final, j’ai pris le départ du sprint dans l’idée de prendre du plaisir et j’ai fini par décrocher mon premier podium avec KTM.”

Enea Bastianini a partagé sa joie avec toute l’équipe Tech3.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Le grip offert par la piste est incroyable. On a encore souffert d’un peu de chattering avec l’avant dans les deux ou trois derniers tours. L’avant pompait un peu, surtout dans les virages rapides, dans lesquels on ne freine pas”, a-t-il expliqué. “À un moment donné, j’ai pensé à la victoire parce que je voyais que c’était là, mais quand j’ai vu les mouvements que j’avais, je me suis dit que non, qu’il valait mieux [maintenir ma position].”
Peu importe ce qu’il aurait pu réaliser sans ces vibrations, cette troisième place est déjà bien supérieure à ce qu’Enea Bastianini a connu depuis le début de la saison. Et chez Tech3, on ne cache pas non plus la grande joie de fêter ce résultat après de premiers mois compliqués pour le pilote italien.
“Je crois que ça nous a un peu tous surpris, parce que nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre à Brno, étant donné qu’Enea revient de blessure et qu’il nous fallait d’abord comprendre quelle serait sa condition physique”, a expliqué le team manager, Nicolas Goyon.
“Il a fait son meilleur vendredi de la saison, en se qualifiant directement pour la Q2, puis il a atteint la 11e place sur la grille après avoir été bloqué par un pilote dans sa dernière tentative. Nous savions qu’il avait un rythme solide et il a tout donné en piste pendant le sprint. Il a affiché un très bon rythme, avec le quatrième meilleur temps du sprint, de magnifiques dépassements, et il s’est très bien défendu face au retour de Marco Bezzecchi à la fin. Félicitations à Enea pour son premier podium de la saison, ça va énormément booster sa confiance !”
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Warm-up – Marc Márquez se lève du bon pied à Brno

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Un sprint modeste mais réussi pour Martín : “J’avais un peu peur du départ”

Jorge Martín avait le sourire à l’issue de la deuxième journée du GP de République tchèque, malgré des résultats bruts qui ne sont pas encore à la hauteur de son palmarès. Qualifié directement pour la Q2 grâce à sa performance de vendredi après-midi, il a signé le dernier temps de cette séance, n’ayant pas trouvé la roue à suivre qu’il espérait, et a donc hérité de la 12e place sur la grille de départ. Puis, dans le sprint, il a un temps figuré dans les points avant d’en sortir, dépassé par deux KTM dans les derniers tours.
Mais ce que retient l’Espagnol, c’est qu’il se sent bien et qu’il pose peu à peu les fondations de son retour au plus haut niveau. Voilà trois mois qu’il était absent des pistes et huit qu’il n’avait pas couru dans de bonnes conditions, sa participation au GP du Qatar, en avril, ayant été rendue difficile par les blessures de l’avant-saison qu’il n’avait pas encore totalement fini de consolider.
Aujourd’hui en bien meilleure forme, Martín reprend pratiquement du début son apprentissage de l’Aprilia et cherche à retrouver ses marques dans le peloton. “Je suis très heureux, c’est génial de reprendre la course”, a-t-il témoigné samedi soir. “J’étais un peu nerveux avant la course. J’avais un peu peur du départ, parce que je pensais que mes qualifications auraient été un peu meilleures et que j’aurais été positionné un peu plus haut, mais je n’ai pu faire que 12e.”
“J’étais très concentré pour essayer de prendre un bon départ. J’étais à l’intérieur, c’était plus ou moins une bonne position, et au premier virage j’étais sixième, donc c’était super ! Ensuite, j’ai simplement essayé de faire des tours, d’apprendre.”
 
“Je pense que j’avais un peu plus de marge dans les deux ou trois premiers tours, pour peut-être dépasser Marco [Bezzecchi] mais je me suis dit que la meilleure façon de faire était de rester derrière, d’essayer d’apprendre ses trajectoires parce qu’il pilote la moto à la perfection. C’est le moment que je traverse : j’essaie de faire des tours, de gagner en confiance et de croire dans ce processus, car la route est longue.”
Sixième après cet excellent départ, Martín a peu à peu reculé dans le peloton, sans chercher à trop en faire pour résister à des pilotes plus rodés que lui. “Je suis très bien parti, j’ai essayé de me porter devant mais j’ai senti que tout le monde cherchait à me dépasser très vite. Ils savent bien que je ne suis pas dans mon meilleur moment. Ce qui m’a donc un peu choqué c’est qu’ils ont été assez agressifs, mais parfois j’ai répliqué et c’est important.”
Physiquement, le champion du monde en titre n’a eu aucune alerte : “Mon corps est bien, il s’améliore. C’est clair que la partie droite de mon corps était fatiguée parce que ça tourne tout le temps à droite et que les côtes [fracturées] étaient du côté droit. C’est comme Tetris pour le moment, les choses se mettent en place ! Mais je me sens bien.”
Trouver la confiance et repousser ses limites
Le cœur de son week-end tient finalement en un mot, qu’il répète à l’infini : la confiance. Il la cherche dans les réactions d’une moto qu’il ne connaît pas encore et tâtonne pour en trouver les limites.
“Au test, mes sensations étaient très bonnes mais je n’avais pas poussé tellement fort. Je faisais un très bon rythme, mais à une seconde du rythme de la victoire, disons. Là, je pousse un peu plus fort, je gagne de plus en plus en confiance à chaque tour, mais maintenant je sens que l’arrière bouge et l’avant se bloque, alors c’est là qu’il faut qu’on s’améliore. Il faut que je gagne en confiance sur ces points-là.”

Jorge Martín cherchera à marquer ses premiers points de la saison dimanche.
Photo de : Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Et puis, quand on est seul, tout va bien, mais quand on est dans le peloton, ça devient plus chaud et je dois comprendre comment l’Aprilia fonctionne dans ces conditions, parce que je suis habitué à une autre moto. J’ai juste besoin de temps et je pense qu’on arrivera à ce qu’on veut, c’est juste une question de temps.”
Jorge Martín souligne qu’il ne sait “pas encore” ce que sa RS-GP est capable de faire, aussi il observe attentivement les autres pilotes Aprilia et se montre à l’écoute de chaque réaction d’une moto qui ne lui avait pas plu dans ses expériences précédentes. “Je freine de plus en plus tard et l’avant tient toujours, alors il faut que j’arrive à sentir la limite. Je ne la sens pas encore à l’avant, c’est pour ça que j’ai besoin de faire des tours.”

Peu importe que je finisse 11e, quatrième ou cinquième… Je m’en fiche un peu. L’important, c’est de faire des tours.

Que cherche-t-il à apprendre ? “Pour le moment, c’est un peu de tout. La confiance vient, c’est certain. Dans les derniers tours, j’ai amélioré mes deux premiers secteurs avant de me faire dépasser. Je gagne en confiance à chaque tour, donc c’est super. Après, il y a l’équipe qui doit me comprendre. Et puis, il y a les réglages. Aujourd’hui, j’ai senti que j’avais une limite, et il faut donc maintenant repousser cette limite.”
“Mais de toute façon, pour le moment, peu importe que je finisse 11e, quatrième ou cinquième… Je m’en fiche un peu. L’important, c’est de faire des tours, de gagner en confiance et de progresser”, a ajouté le pilote espagnol.
Aujourd’hui, une course de 20 tours l’attend et, contrairement à Losail, il n’envisage pas de ne pas réussir à en voir l’arrivée. “Terminer la course est le meilleur entraînement que je puisse faire. Je suis bien mieux préparé qu’au Qatar il y a trois mois, et après ces deux jours, ne pas terminer [la course] ne me passe pas par la tête.”
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