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MotoGP, Johann Zarco a envie de « pousser plus » la musique dans sa vie une fois retraité

Guitariste et pianiste à ses heures perdues, Johann Zarco souhaite accorder plus d’importance à la musique lorsqu’il aura pris sa retraite du MotoGP.
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MotoGP, Enea Bastianini : « au début de l’année, on ne savait même pas chez KTM si on allait arriver jusqu’au Grand Prix de Thaïlande »

Enea Bastianini, le champion Moto2 2020, a fait un bilan sincère de sa première partie de saison avec l’équipe KTM Tech3.
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MotoGP : Maverick Viñales de retour sur la KTM pour le Grand Prix d’Autriche, Chantra toujours sans remplaçant chez Honda

Le Grand Prix d’Autriche marquera le retour de Maverick Vinales chez KTM mais laisse toujours Honda face à son manque de pilotes.
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Viñales de retour en Autriche, Honda cherche un remplaçant à Chantra

L’équipe Tech3 a inscrit Maverick Viñales pour le Grand Prix d’Autriche le week-end prochain, un mois après son grave accident survenu au Sachsenring.
Il avait été victime d’une spectaculaire chute au début de la Q2 du Grand Prix d’Allemagne, le 13 juillet, qui lui avait valu une fracture à l’épaule et l’avait contraint à manquer à la fois la manche du Sachsenring puis le Grand Prix de République tchèque. Il avait été remplacé lors de ce dernier par le pilote d’essais KTM, Pol Espargaró.
Jusqu’alors, Maverick Viñales avait été l’un des pilotes KTM les plus compétitifs de la saison 2025, bien que son meilleur résultat – une deuxième place en Argentine – lui ait été retiré en raison d’une infraction liée à la pression des pneus. L’Espagnol occupe la 11e place du championnat pilotes avec 69 points, à 55 points du pilote officiel KTM Pedro Acosta, septième au classement.
Honda n’a pas encore annoncé le remplaçant de Chantra

Somkiat Chantra (Team LCR Honda).
Photo de: Team LCR

Somkiat Chantra, lui, ne sera pas présent au Red Bull Ring le week-end prochain, à la suite de sa blessure survenue le 4 juillet lors d’une séance d’entraînement près de Barcelone. Le pilote thaïlandais a été opéré le 8 juillet pour soigner un ligament au genou droit.
Il a manqué les Grands Prix d’Allemagne et de République tchèque, LCR l’ayant remplacé par le pilote d’essais Honda Takaaki Nakagami à Brno. Cependant, ce dernier s’est blessé lui aussi, dès le premier tour de la course sprint.
Le remplaçant de Somkiat Chantra est indiqué comme “à confirmer” sur la liste des engagés du Grand Prix d’Autriche. L’autre pilote d’essais de Honda, Aleix Espargaró, est également blessé après une chute à vélo survenue lors du Tour d’Autriche.
Honda avait trouvé un accord avec son pilote du World Superbike, Iker Lecuona, pour les Grands Prix d’Autriche et de Hongrie, mais l’Espagnol s’est également blessé lors de la manche WorldSBK disputée sur le circuit hongrois de Balaton Park.
Stefan Bradl a été envisagé, mais le pilote allemand n’est pas intéressé. Une autre option serait le pilote Honda en WorldSBK Xavi Vierge, qui n’a jamais roulé sur une MotoGP.
La dernière alternative serait le pilote d’essais Tetsuta Nagashima, qui n’a plus couru en championnat du monde depuis 2022. Cette année-là, il avait participé au Grand Prix du Japon en tant que wild-card HRC et avait disputé les manches en Thaïlande, Australie et Malaisie avec LCR Honda, en remplacement de Takaaki Nakagami, blessé à l’époque.

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MotoGP, Alex Barros charge Ducati : « ils ne savent pas gérer les pilotes, Bagnaia est laissé à l’abandon »

Alex Barros, s’est montré très critique envers la gestion interne de Ducati, particulièrement suite à l’arrivée de Marc Marquez.
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Jorge Martin vs Aprilia : récit du feuilleton de la première partie de saison

La première moitié de l’année MotoGP a été tout autant marquée par le retour d’une domination made in Marc Márquez que par l’affaire Jorge Martín qui s’est écrite en grande partie hors piste. Le champion du monde en titre n’a pas souvent été présent sur les circuits en 2025, pourtant il a fait parler de lui au moins autant que les pilotes qui ont animé les avant-postes des courses.
Le conflit qui l’a opposé à son constructeur a défrayé la chronique pendant plusieurs semaines, et puis soudain, lorsqu’il a fait son retour à la compétition, mi-juillet, le dossier était clos. Vous n’avez pas tout compris aux divers rebondissements et jusqu’à cet ultime retournement de situation ? Alors revenons sur cet étrange feuilleton extra-sportif.
Pour en comprendre les origines, il faut remonter au samedi du Grand Prix d’Italie 2024, au mois de juin de l’année dernière. Ce jour-là, Alberto Valera, manager de Jorge Martín, réalise que Ducati ne respectera pas l’accord verbal conclu quelques jours plus tôt pour promouvoir le pilote espagnol au sein de son équipe d’usine. Le constructeur de Borgo Panigale lui préfère finalement Marc Márquez, qui refuse de courir dans une autre formation que le team officiel et que les dirigeants de Ducati ne veulent pas perdre.
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Jorge Martín est informé le dimanche soir qu’il est passé du statut de sélectionné à celui de rejeté. En tant que leader du championnat et déjà multiple vainqueur, lui non plus ne veut plus courir pour Pramac Racing. Lui fermer les portes de l’équipe officielle revient donc à l’envoyer à la concurrence.
Face à cette déception, Valera tend la main à Honda, qui a déjà manifesté son intérêt pour Martín quelques semaines auparavant et réaffirme alors sa volonté de le recruter. Mais au même moment, Aleix Espargaró – leader d’Aprilia et ami proche de Martín – entre en scène en parlant à Massimo Rivola et en l’encourageant à faire une offre rapidement.
Il suffit alors d’une nuit pour que les juristes mobilisés par le PDG d’Aprilia Racing rédigent un contrat, finalement signé dès le lundi matin. Valera a informé Martín de l’offre de Honda, nettement plus lucrative, néanmoins le pilote estime que la moto japonaise n’est pas à la hauteur de la RS-GP. Par précaution toutefois, Martín fait ajouter une clause au contrat lui offrant, en théorie, une porte de sortie pour 2026. L’activation de cette clause semble simple : si, après les six premières courses de la saison, il ne figure pas parmi les cinq premiers du championnat, il sera libre de signer avec Honda – et seulement avec Honda.
La saison se poursuit, Jorge Martín devient champion du monde et, au surlendemain de son sacre, Aprilia l’accueille pour une première journée de piste dans le cadre du traditionnel test qui suit le dernier Grand Prix. Pendant que Marc Márquez roule en rouge, le Madrilène découvre son nouvel univers de travail et devient à son tour pilote d’usine.

Jorge Martín a endossé son rôle de pilote Aprilia le 19 novembre, avec son premier test.
Photo de : Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Son véritable travail d’adaptation à la RS-GP doit toutefois attendre février, une fois les esprits reposés et la moto préparée dans sa version 2025. Seulement, le mariage entre le pilote et la machine se grippe très vite. Martín ne boucle qu’une poignée de tours lors du premier test d’avant-saison, à Sepang. Il subit deux chutes, dont une particulièrement violente qui l’envoie à l’hôpital avec plusieurs fractures.
À la fin du mois de février, alors qu’il a encore espoir d’être au départ du premier Grand Prix bien qu’il ait manqué les essais d’avant-saison, il se blesse à nouveau lors d’un entraînement, et le voici écarté pour trois courses. Il lance enfin son championnat au Qatar, où se joue le quatrième Grand Prix de l’année, mais sans être complètement remis ni satisfait par la moto, qu’il connaît à peine. Son week-end se termine par une nouvelle chute dans laquelle il est involontairement percuté par un autre pilote. Bilan : des blessures multiples, douloureuses et un temps inquiétantes, qui lui font endurer une semaine cauchemardesque à l’hôpital à Doha.
Le champion en titre souffre, physiquement et moralement. Sa saison est d’ores et déjà totalement gâchée et il gamberge sur ce que sera son avenir de pilote. Ses adversaires avancent dans leur championnat alors que lui est convalescent, dans l’impossibilité de s’entraîner pendant un mois et demi.
Mais Jorge Martín et son manager n’ont pas oublié la clause ajoutée au contrat.
Une semaine avant la date limite pour son activation, qui coïncide avec le GP de France, Aprilia informe Martín qu’elle considère cette clause comme invalide puisque sa blessure l’a empêché de participer à plus d’un Grand Prix jusque-là. L’Espagnol se rend alors secrètement au Mans pour notifier à Aprilia qu’il active malgré tout la clause. Il rencontre également Carmelo Ezpeleta, mais celui-ci fait savoir qu’il n’acceptera pas cette décision et que Martín devra s’en tenir au contrat de deux ans qu’il a signé.
Toutes les parties concernées tentent de garder le différend confidentiel, jusqu’à ce qu’il soit révélé par Motorsport.com. Les tensions entre Martín et Aprilia montent alors en flèche, et l’on entre dans une autre phase de cette affaire.
Aprilia inflexible face au manager de Martín
Dix jours après Le Mans, juste avant le GP de Grande-Bretagne, Aprilia rompt le silence avec une brève déclaration sous forme de mise en garde : “Aprilia Racing dément l’existence de négociations entre les parties pour modifier la durée du contrat, qui reste telle qu’initialement convenue, et ne commente pas les questions qui ne la concernent pas directement, mais s’attend à ce que les autres équipes ne fassent d’offres d’aucune sorte à des pilotes qui sont sous contrat : un tel comportement serait du reste illégitime.”
Le message s’adresse clairement à Honda, que Massimo Rivola a déjà prévenu en privé au Mans. Le PDG d’Aprilia Racing a alors basculé dans la défense féroce des intérêts de son employeur et il ne va dès lors jamais fléchir.

Jorge Martín n’est pas là lorsqu’Aprilia remporte sa première victoire de la saison, à Silverstone.
Photo de : Aprilia Racing

Hasard du calendrier, c’est seulement trois jours plus tard qu’Aprilia remporte sa première victoire de la saison, portée par Marco Bezzecchi. L’occasion de braquer les projecteurs sur l’équipe pour ses performances sportives et donc pour Massimo Rivola de souligner la qualité des progrès accomplis. Mais dans la foulée, lorsqu’il prend finalement la parole publiquement, Jorge Martín réitère sa conviction de pouvoir toujours faire jouer la clause contractuelle négociée l’an dernier et qui, selon lui, reste valable malgré ses absences.
Un mois plus tard, à Assen, se sentant acculé, Albert Valera tente de transmettre indirectement un message à Honda. Lors d’une retransmission en direct du MotoGP, l’agent insiste : “L’activation de la clause signifie que Jorge est libre de signer avec qui il veut pour 2026. […] Honda est évidemment une alternative.”
Ce qui ressemble alors à un coup de poker va toutefois précipiter la fin de l’affaire, car cette déclaration retentissante déclenche la réponse de Carmelo Ezpeleta, décisive. Le PDG de Dorna Sports appuie publiquement la position d’Aprilia et son refus de négocier une quelconque sortie du pilote, et il menace même de ne pas accepter l’inscription du champion du monde 2024 si aucune résolution acceptable n’est trouvée entre les deux parties.
“La Dorna, la MSMA et l’IRTA n’accepteront pas l’inscription au championnat du monde d’un pilote n’étant pas considéré comme libre par un juge ou après un accord entre les parties impliquées”, déclare le grand patron du MotoGP à l’antenne de la TV italienne en plein week-end de course. Cette prise de parole rare de sa part dans un tel contexte et, surtout, la fermeté de ses propos finissent par réduire à néant la stratégie du pilote et de son agent.

Albert Valera, manager de Jorge Martín, a tout tenté face à Massimo Rivola, en vain.
Photo de : Mirco Lazzari GP – Getty Images

Albert Valera a pourtant bel et bien tenté d’explorer toutes les voies. Il a même proposé de racheter le contrat, mais le montant exigé par Aprilia était totalement inatteignable. Un recours au Tribunal arbitral du sport n’était pas non plus une option, et pour cause. Lors de la rédaction du contrat, en 2024, les avocats de Jorge Martín avaient tenté de faire en sorte que tout litige potentiel soit réglé par le TAS, mais Aprilia avait insisté pour qu’il soit traité par les tribunaux de Milan et obtenu gain de cause. Massimo Rivola allait d’ailleurs habilement en jouer, rappelant volontiers : “Je connais la loi italienne, qui n’est peut-être pas la même que la loi anglaise. Donc je suis extrêmement serein.”
La position d’Aprilia, entièrement soutenue par la société mère, le groupe Piaggio, a été de rester ferme à chaque étape. Dans le même temps, l’équipe a constamment exprimé son intention de donner envie au champion en titre avec un projet qui a considérablement progressé depuis le début de l’année, ce que la victoire de Marco Bezzecchi à Silverstone mais aussi ses performances suivantes ont démontré.
Après quelques jours de réflexion et alors que son retour à la compétition approchait, le pilote madrilène décide donc de renoncer à ce qu’il considère pourtant être son droit contractuel. Désireux désormais de se concentrer sur la course, il choisit de clore l’affaire et accepte qu’il courra bel et bien avec Aprilia jusqu’à la fin de l’année 2026.
C’est finalement en Allemagne, deux mois presque jour pour jour après que l’affaire a éclaté, qu’il devient clair que le dossier est clos, lorsque le journal espagnol Diario AS rapporte que Jorge Martín ira bien au bout de son contrat de deux ans. Le conflit laisse place alors à une phase de reconstruction, avec des roulages de préparation puis une participation réussie au GP de République tchèque, précédée par une longue prise de parole du pilote qui tente ce jour-là d’expliquer la souffrance qu’il a endurée.
Ce week-end de course à Brno s’est terminé dans les sourires, et voici à présent le duo Martín-Aprilia lancé pour une année et demie de partenariat que chacun devra s’efforcer de faire fructifier au mieux. Lorsque le contrat arrivera à échéance, fin 2026, le pilote pourra décider librement de son avenir. Pour l’instant, celui-ci ne semble pas impliquer Aprilia, mais l’avenir nous dira si Honda est toujours intéressé par le Madrilène pour 2027.
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MotoGP, Lucio Cecchinello : « Honda revient, et la victoire de Zarco au Mans restera gravée à jamais »

Lucio Cecchinello, le patron du team LCR Honda, s’est montré très fier des progrès réalisés par son équipe et par le constructeur japonais.
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MotoGP, Stefan Bradl : « même avec un pilote comme Jorge Martin, Honda ne jouerait pas encore le titre. La technologie n’est pas encore au niveau »

Stefan Bradl fait le point sur la situation sportive et technique de Honda, reconnaissant qu’il reste encore beaucoup de chemin à faire.
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MotoGP, retour du test Ducati au Balaton Park : « je suis ravi, le tracé est unique et atypique » commente Marc Marquez

Ducati a pris les devants en organisant une session de repérage cruciale sur le nouveau circuit de Balaton Park.
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MotoGP, Maverick Viñales sur ses années avec Rossi : « Ce n’était pas facile mais j’avais une excellente relation avec lui »

Maverick Viñales est revenu sur sa relation avec Valentino Rossi, lorsque tous deux étaient coéquipiers chez Yamaha entre 2017 et 2020.
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Street, KTM est clair sur la responsabilité de sa crise : les vélos électriques

Dans une rare confession publique, le nouveau PDG de KTM, Gottfried Neumeister, a brisé le silence sur la crise qui a failli faire disparaître le géant autrichien de la moto. Dans un entretien exclusif, il l’admet sans détour : la catastrophe a été causée de l’intérieur. « Ce n’est pas le marché qui nous a […]
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Qu’est-ce qui freine Brad Binder cette saison ?

Dans une première moitié de championnat mouvementée chez KTM, les pilotes ont connu des scénarios différents l’un de l’autre. Maverick Viñales s’est très vite imposé en leader moral du groupe, affichant une approche constructive et décrochant rapidement de très bons résultats. Pedro Acosta lui a embrayé le pas après un début poussif, en partie miné par la situation du constructeur et ses envies d’ailleurs. Enea Bastianini, quant à lui, est longtemps apparu comme n’étant plus que l’ombre de lui-même, avant de se révéler à Brno.
Mais dans le quatuor, c’est la situation du plus expérimenté des pilotes KTM qui étonne le plus. Brad Binder rencontre des difficultés très marquées, et il n’a pour le moment pas réussi à véritablement en sortir alors que 12 Grands Prix ont passé.
L’an dernier, Brad Binder était le meilleur des autres, à savoir le cinquième homme du championnat derrière un quatuor de pilotes Ducati. Il le devait à une saison constante plus qu’à de gros coups d’éclat, sachant que son unique podium de 2024 a été celui qu’il a décroché lors de la manche d’ouverture. Mais au bout de 12 Grands Prix, il avait marqué 145 points ; au même stade, il en compte aujourd’hui moins de la moitié, à savoir 68.
Le podium, Binder ne l’a plus visité depuis un an et demi, et c’est même le top 5 qui se refuse obstinément à lui. Son meilleur résultat depuis le début de la saison est une sixième place, obtenue dans la course longue de Jerez et au sprint du Sachsenring. En qualifications, on ne l’a vu que trois fois en Q2 et jamais plus haut non plus que la sixième place sur la grille, en Aragón.

Brad Binder a eu peu d’occasions de se battre avec son coéquipier cette saison.
Photo de: Rob Gray / Polarity Photo

Il semble évident que, depuis des mois, le Sud-Africain se bat avec une moto qui ne lui permet plus de s’exprimer comme il l’a toujours fait. Questionné à Brno sur ce qui serait la principale limite de KTM actuellement, il a décrit un problème qui le gêne particulièrement : “Pour moi, il est très clair qu’au début il y avait une quantité extrême de vibrations à l’arrière, et ensuite à l’avant. Au fur et à mesure que la saison a avancé, on a eu ça sous contrôle, mais on bénéficierait beaucoup d’avoir un peu plus de grip à l’avant, donc c’est ce qu’on recherche.”
“Il est difficile de dire quelle est la plus grosse limitation. Ça dépend beaucoup du circuit”, a-t-il néanmoins souligné. “Il y en a sur lesquels on est vraiment plutôt bien et d’autres où l’on a beaucoup de mal. Je dirais que les choses ont un petit peu changé dans les deux ou trois dernières courses et on semble être en train de trouver notre voie.”
Une nature de pilotage à changer
La RC16 déséquilibre son pilote, et les 13 chutes subies par Binder en Grand Prix en disent long. Il s’agit du second plus grand nombre d’accidents à ce stade de la saison, juste derrière les 15 chutes des pilotes Honda Joan Mir et Johann Zarco. S’il doit y avoir un point commun entre la KTM et la Honda, ce sont certainement les vibrations dont souffrent les pilotes, particulièrement depuis qu’ont été modifiées les gommes arrière de Michelin l’an dernier.
Si Brad Binder a du mal, Maverick Viñales a tout de suite prouvé que la RC16 pouvait être pilotée de manière performante et stable – il n’est tombé que quatre fois à ce jour – mais pour l’Espagnol, cela se fait au prix de réglages radicalement différents de ceux de ses acolytes et avec un pilotage qui tranche nettement.
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Aki Ajo, team manager de l’équipe d’usine KTM, reconnaît que Brad Binder doit changer sa nature de pilotage pour mieux maîtriser sa moto. La RC16 d’aujourd’hui nécessite d’être beaucoup plus doux et de ne pas forcer, ce que le Sud-Africain n’est pas habitué à faire pour le moment.
“Les pilotes qui parviennent à s’adapter sont toujours forts. Ils doivent travailler sur leur capacité d’adaptation afin d’être prêts pour les différentes situations”, soulignait le Finlandais en Allemagne, interrogé par le site officiel du MotoGP. “Quoi qu’il en soit, on ne peut pas rendre les choses trop théoriques, ni en faire quelque chose de systématique. Il faut être fluide et suivre son instinct. Je pense que ça a peut-être un peu manqué à un moment donné et je suis confiant quant au fait que Brad va retrouver [son naturel].”

Brad Binder s’est offert deux belles remontées à Brno, mais en s’étant qualifié très loin.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Pit Beirer assume aussi la part de responsabilité de KTM. “Nous ne sommes clairement pas satisfaits des performances que nous avons collectivement, Brad et nous. Il a plus de mal à faire fonctionner ce package et maintenant, c’est notre travail de lui redonner confiance”, jugeait le patron de KTM Motorsports avant la pause.
“Le championnat est tellement dynamique que les motos sont de plus en plus rapides tous les ans et qu’il faut adapter son pilotage. Et on fait des changements sur les motos qui ne correspondent peut-être pas à un pilote. C’est ce que nous vivons avec Brad. Il n’a pas les sensations dont il a besoin pour rouler à son niveau”, constatait Beirer. “C’est à nous de leur donner les outils pour être à l’aise parce que dans ce championnat, sans confiance on ne peut pas se battre. Nous savons que nous devons aider Brad et que cela nous fera progresser.”

Ça a probablement été la première moitié de saison la plus dure que j’ai eue dans ma vie. Mais j’ai le sentiment qu’on a touché le fond et qu’on a lentement commencé à remonter la pente.

Alors Brad Binder essaye d’être plus doux. “Il faut qu’on trouve un équilibre qui me donne confiance et qui m’apporte de bonnes sensations sur l’avant, un bon freinage, une bonne entrée de courbe, en sentant que l’avant est collé au sol. Je pense que si on peut trouver ça, les chronos viendront avec”, perçoit le Sud-Africain.
Après avoir eu le sentiment de toucher le fond, Binder pense qu’il a d’ores et déjà entamé sa remontée. “J’ai le sentiment d’avoir eu un creux et on commence tout doucement à remonter la pente”, décrivait-il avant d’entamer le week-end de Brno. Pourtant, une 19e place sur la grille lui a encore compliqué la vie sur le circuit de sa victoire de 2020, et alors même que KTM décrochait un double podium au sprint et un autre trophée le dimanche dans ce qui a été le meilleur Grand Prix du groupe cette saison.
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Durant ce week-end tchèque, Binder a réussi à livrer deux belles remontées, jusqu’à la dixième place dans le sprint et la huitième le lendemain. De quoi gommer en partie le désavantage de ces qualifications, mais avec encore trop de faiblesses pour qu’il ait pu viser aussi haut que ses compagnons.
“Dans la course principale, je pensais avoir obtenu une petite amélioration mais ça n’est absolument pas suffisant, ça n’est pas du tout là que je veux figurer”, a-t-il admis au site officiel. “J’essaye actuellement de percer les choses, de trouver ma vitesse. En partant 19e sur la grille, ça s’annonçait de toute façon un peu compliqué mais terminer huitième ça représente une amélioration. J’ai dépassé quelques pilotes. Il faut juste qu’on continue à travailler et qu’on essaye d’y arriver.”
Le bilan de la demi-saison est forcément très mitigé pour Binder, et peu de courses trouvent grâce à ses yeux, bien qu’il garde un sourire à toute épreuve. “Je n’en ai pas fini beaucoup ! [rires] J’en ai commencé beaucoup, mais pas terminé beaucoup ! C’est comme ça, ça a probablement été la première moitié de saison la plus dure que j’ai eue dans ma vie, c’est certain. Mais j’ai le sentiment qu’on a touché le fond il y a une paire de courses et qu’on a lentement commencé à remonter la pente.”
“J’aimerais donc continuer sur cette lancée, continuer à me battre et je pense que c’est juste une question de temps avant qu’on revienne là où l’on doit être”, espérait-il avant les vacances. “Ça n’a pas été un début facile, c’est certain, mais j’apprécie toujours beaucoup plus la deuxième partie de l’année. Maintenant, il faut remettre les choses à plat et on sera vite de retour en Autriche.”
Avec Vincent Lalanne-Sicaud

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MotoGP, Fabio Quartararo et son futur contrat : « à l’avenir, je privilégierai la performance sportive »

Fabio Quartararo a clairement fait savoir que sa priorité pour son prochain contrat ne sera pas l’argent, mais la performance.
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