Moto GP

Moto GP

MotoGP, Pit Beirer : « chez KTM nous pouvons aborder la suite de la saison avec confiance »

L’équipe KTM aborde le Grand Prix d’Autriche, qui est leur course à domicile, avec une confiance renouvelée.
Cet article MotoGP, Pit Beirer : « chez KTM nous pouvons aborder la suite de la saison avec confiance » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Pit Beirer : « chez KTM nous pouvons aborder la suite de la saison avec confiance » Lire l’article »

Moto GP

Gagner enfin en Autriche ? “Pas la première des priorités” de Márquez

Le Red Bull Ring représente presque une anomalie pour Marc Márquez. Sur les circuits qui étaient déjà présents au calendrier avant sa blessure de l’année 2020, c’est tout simplement le seul où il ne compte aucun succès. Depuis son retour au calendrier en 2026, le Grand Prix d’Autriche est la chasse gardée de Ducati, qui n’a laissé filer qu’un seul succès, au profit de KTM et Brad Binder sous le déluge en 2021.
Márquez s’est plusieurs fois mêlé à la lutte pour la victoire mais la Desmosedici a eu le dernier mot à chaque fois : Andrea Dovizioso l’a battu pour 0″176 en 2017, Jorge Lorenzo pour 0″130 en 2018 et Dovizioso pour 0″213 en 2019. Désormais passé dans le camp adverse, l’Espagnol espère être un candidat à la victoire ce week-end, sans en faire une obsession.
“Évidemment, on va essayer de se battre pour cette victoire”, a confié Marc Márquez en conférence de presse ce jeudi. “Au final, le principal objectif est d’essayer de reprendre le championnat de la meilleure façon possible, sur la même lancée que lors de la dernière course.”
“J’ai perdu trois ou quatre fois face aux motos rouges, maintenant je pilote la moto rouge, donc on verra si on pourra le faire mais ce n’est pas la première des priorités.”

Marc Márquez
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Márquez assure en effet ne pas viser la victoire à tout prix, en voulant s’appuyer sur sa confortable avance au championnat pour faire le dos rond s’il n’est pas le plus rapide : “Quand tu débutes la deuxième partie de la saison avec 120 points d’avance, tu es le seul qui peut perdre le championnat.”
Lire aussi :

“Je dois me contrôler et il faudra que je me contrôle dans quelques courses, parce qu’on ne peut pas être le plus rapide en piste à chaque séance, à chaque course. C’est là qu’il faudra contrôler toutes les situations, mais le caractère, la mentalité, sont les mêmes que lors de la première moitié de la saison : essayer de faire le maximum tous les week-ends.”
Depuis le début de la saison, le pilote le plus proche de Marc Márquez a souvent été son frère, Álex Márquez, mais ce dernier devra composer avec une pénalité, un long-lap à effectuer en course principale pour avoir avoir emmené Joan Mir dans sa chute à Brno. L’aîné de la fratrie confie se méfier un peu plus de Pecco Bagnaia, l’homme fort de Spielberg depuis 2022.
“Je me concentre un peu plus sur Pecco, parce qu’il a gagné les trois dernières années”, a souligné Márquez, interrogé par le site officiel du championnat. “Je crois qu’il sera rapide. Il freine super fort et c’est l’un des circuits où il a beaucoup gagné parce que le freinage est super important. Pour Álex, avec ce long-lap ce sera plus difficile. S’il nous bat avec le long-lap, ça veut dire qu’il est en très grande forme !”.
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Gagner enfin en Autriche ? “Pas la première des priorités” de Márquez Lire l’article »

Moto GP

MotoGP : faut-il s’inquiéter de la chute spectaculaire de 72 % des bénéfices nets de Liberty Media ?

Liberty Media a annoncé des résultats financiers surprenants : une baisse de 72 % de ses bénéfices nets au premier semestre 2025.
Cet article MotoGP : faut-il s’inquiéter de la chute spectaculaire de 72 % des bénéfices nets de Liberty Media ? est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP : faut-il s’inquiéter de la chute spectaculaire de 72 % des bénéfices nets de Liberty Media ? Lire l’article »

Moto GP

Les MotoGP adoptent un contrôle de stabilité qui fait déjà débat

Une nouveauté importante va faire son apparition sur les motos ce week-end au Red Bull Ring. Ne la cherchez pas à l’œil nu puisqu’elle se cache dans le système électronique commun à toutes les motos et développé par Marelli. Le boîtier va intégrer ce que le MotoGP décrit comme un “contrôle de stabilité”, par le biais d’une mise à jour logicielle que les équipes seront libres d’adopter ou pas.
Le but est d’améliorer la sécurité en rendant les motos plus stables dans la phase d’accélération. Lorsque le système identifie une glissade, le couple moteur est automatiquement réduit, ce qui atténue le problème. Le logiciel diffère également l’entrée en action de l’anti-patinage, qui réagit surtout à une glissade du pneu, et pas de l’ensemble de la moto.
“C’est un ensemble de cartographies qu’ils ont intégrées”, a expliqué Jack Miller, qui a évalué la solution plusieurs fois lors de différents tests, comme l’ensemble de ses rivaux. “Ils ont ajouté un paramètre supplémentaire à ce qui était dans le système électronique.”
Lire aussi :

On sait déjà que ce contrôle de stabilité ne pourra pas remédier à tous les highsides. Il n’aurait par exemple pas eu d’effet sur la chute de Maverick Viñales sous la pluie en qualifications au Sachsenring. “Ma chute n’était pas sur les gaz, donc la gestion de la stabilité n’aurait probablement rien fait parce que c’était sans les gaz”, a précisé le pilote Tech3.
Moins de pouvoir pour le pilote ?
Cette nouveauté divise dans le paddock. Le roi des sauvetages spectaculaire, Marc Márquez, s’oppose régulièrement aux évolutions qui enlèvent du pouvoir au pilote. Il est incertain quant aux progrès apportés par le contrôle de stabilité pour la sécurité et n’est vraiment pas en faveur d’un tel dispositif.
“Pour moi, c’est clair : plus on lance des choses sur les motos, en l’occurrence sur l’électronique, moins le pilote peut faire la différence”, a résumé le leader du championnat en conférence de presse à Spielberg. “J’ai testé ce contrôle de stabilité en Aragón et au test en Malaisie aussi, et c’est juste plus simple de piloter. On peut aller contre ce contrôle et la moto fait tout, donc en tant que pilote, je n’aime pas. Si c’est plus sûr ou pas, au final chaque constructeur a une opinion différente.”

Marc Márquez
Photo de: Ducati Corse

Pedro Acosta est exactement sur la même ligne que son compatriote. “À chaque fois qu’on lance une aide supplémentaire, je pense qu’il faudrait faire l’inverse, essayer d’en enlever”, a estimé le pilote KTM. “On l’a vu avec le nouveau règlement pour 2027, on enlève les variateurs de hauteur et toutes ces choses-là. Je pense qu’il faudra aussi enlever ces ‘aides’ que l’on a sur les motos.”
Marco Bezzecchi s’est montré plus mesuré, estimant que le pilote conserve un rôle essentiel. “Comme Marc l’a dit, le pilote peut faire un peu moins la différence, ce n’est pas idéal, mais au final, quand tout le monde sera à son meilleur niveau dans les réglages, le pilote fera de nouveau la différence”, a-t-il assuré. “C’est une question de temps.”
Aprilia et Yamaha comptent profiter de la mise à jour
En plus de gommer des différences entre les pilotes, cette solution électronique pourrait-elle aussi les gommer entre les motos ? Certains semblent l’espérer, et Marco Bezzecchi estime en tout cas qu’Aprilia pourrait en tirer profit : “Nous concernant, ça peut aider. Nous travaillons pour progresser et ça peut nous aider à essayer de rejoindre les autres constructeurs.”
Fabio Quartararo, qui décrit souvent la gestion électronique du moteur comme une faiblesse de la Yamaha, pense que la M1 tirera profit de cette évolution. “Je ne crois pas que ce soit plus facile, mais ça fait un peu mieux fonctionner la moto, et ça nous aidera vraiment”, a expliqué le champion du monde 2021, séduit lors de ses essais avec la mise à jour.
“J’ai fait des tests à Misano il y a quelques mois, et c’était vraiment positif pour nous. Sachant qu’au niveau électronique on est peu en retrait par rapport aux autres, ce sera un coup de pouce pour nous et ce sera très important de l’avoir.”
“Pour nous, je pense que ce sera mieux, mais peut-être que ce sera mieux aussi pour les autres et que l’écart restera le même, car comme je l’ai dit, sur la partie électronique, nous sommes moins bons que tous les autres et ça cache un peu des problèmes”, a-t-il ajouté. “Je pense que ça nous aidera.”
Avec Basile Davoine
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Les MotoGP adoptent un contrôle de stabilité qui fait déjà débat Lire l’article »

Moto GP

MotoGP, Autriche, Fabio Di Giannantonio : « J’ai toujours eu du mal au Red Bull Ring »

Fabio Di Giannantonio reconnaît ne pas savoir à quoi s’attendre en Autriche ce week-end, sur un circuit qui ne lui a jamais vraiment réussi par le passé.
Cet article MotoGP, Autriche, Fabio Di Giannantonio : « J’ai toujours eu du mal au Red Bull Ring » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Autriche, Fabio Di Giannantonio : « J’ai toujours eu du mal au Red Bull Ring » Lire l’article »

Moto GP

Martín a pris 10 kg après sa blessure : “je mangeais comme un fou”

Jorge Martín n’a pas caché avoir très mal vécu le début de l’année 2025, en particulier les semaines qui ont suivi sa chute au Qatar. Blessé pour la troisième fois de l’année, il est resté éloigné des circuits pendant trois mois, avant son retour réussi au Grand Prix de République tchèque. Trois mois de doutes, pendant lesquels il a même cherché à se défaire de son contrat avec Aprilia en fin d’année, pour finalement se résoudre à continuer l’aventure.
Au début de sa convalescence, Martín a dû rester alité et il a vite perdu sa condition physique, pas seulement à cause de la fonte de ses muscles. “Après la blessure, j’ai pris une dizaine de kilos”, a confié le champion du monde en titre à Spielberg. “Après ma troisième blessure, j’ai coupé et je mangeais comme un fou, j’avais beaucoup d’anxiété, c’était très mauvais.”
Lire aussi :

“Puis j’ai perdu ces kilos, j’en ai perdu un peu plus parce que je fais beaucoup de vélo. Je me sens mieux, je me sens mieux maintenant. Alpinestars doit travailler sur ma combinaison pour enlever quelques parties ! C’est bien. Je sens que la moto est rapide en ligne droite, je peux freiner très tard. Le poids est toujours important.”
Martín a confié faire “peut-être 1,5 kg de moins maintenant” qu’au moment de son titre, fin 2024. Le poids est souvent désigné comme l’ennemi de la performance dans les sports mécaniques, et on a aussi vu un Marc Márquez aminci cette année. Martín a conscience de l’importance de cet aspect.
“On est l’élite des sports mécaniques et on travaille sur tous les détails. Le poids en fait partie. Je pense que l’on travaille tous sur ça. Nous sommes tous très fins. J’essaie d’être fort, avec une bonne résistance, mais moins de poids. C’est toujours une lutte pour cet équilibre. Celui qui pèse plus de 70 kg a du souci à se faire.”

Jorge Martín (Aprilia).
Photo de: Michal Cizek / AFP via Getty Images

Pour parfaire sa condition physique, Martín a ainsi renoncé à son canapé et aux transats pendant la trêve estivale : “En fait, normalement après un week-end, avant j’allais à la plage pour me détendre, et cette fois je suis rentré en Andorre pour m’entraîner comme un fou. Je voulais plus de courses mais c’est comme ça. Maintenant, je suis content qu’on retrouve une routine normale.”
Pour autant, Martín n’est pas encore totalement remis de ses blessures : “Je me sens très proche de 100%, j’ai juste besoin de temps sur la moto. J’ai encore mal à la main en fait, un petit peu, donc je suis peut-être à 95%. Je vais tirer les 100% de ces 95% !”.
Un été aux allures de pré-saison
Au cours des dernières semaines, Jorge Martín a eu l’impression de se préparer pour une nouvelle saison. Privé de roulage en début d’année par ses différentes blessures, il a vu le Grand Prix de République tchèque comme un test hivernal, et il a ensuite voulu s’entraîner pour être prêt en vue d’une fin de saison intense, avec dix courses en 14 week-ends.
“C’était super bien parce que j’ai récupéré beaucoup de temps perdu durant la blessure. C’était un peu différent d’une pause estivale classique. Je me suis en plus entraîné sur une moto, je me suis un peu plus entraîné physiquement. J’ai eu trois ou quatre jours de repos, mais le reste, c’était comme une pré-saison pour moi, parce que je devais préparer cette moitié d’année qui sera longue, vraiment intense.”
“Je me sens mieux préparé qu’à Brno, c’est le plus important. Je ne veux pas être très optimiste pour cette course parce que je dois comprendre nos processus. Ce n’est que ma troisième course avec l’Aprilia et je dois juste enchaîner les tours. Je vais faire de mon mieux et on verra ce que l’on pourra atteindre.”
 
“Je sens qu’à Misano puis Brno, on a fait quatre journées de pré-saison”, a décrit Martín, qui doit encore améliorer sa connaissance de la RS-GP : “Maintenant, je n’ai pas encore mes réglages de base. On fait encore des changements sur la moto à chaque séance, mais on se rapproche de ces réglages de base.”
“C’est comme si je débutais la saison donc il faut qu’on soit calmes, qu’on comprenne, il faut qu’on progresse, qu’on apprenne à se connaître avec l’Aprilia, qu’on comprenne comment fait Marco [Bezzecchi] pour être aussi rapide que ça, toutes ces choses. C’est une question de temps. J’ai confiance en Aprilia, j’ai confiance en moi pour qu’on atteigne le sommet, mais maintenant il faut être calme et avancer étape par étape.”
Sans véritable expérience d’une moto nouvelle pour lui cette saison, Jorge Martín se sait totalement décalé par rapport aux autres pilotes et n’a pas vraiment l’impression d’être le champion en titre.
“Je ne sens pas que je défends un championnat maintenant. Même en début de saison, je ne le sentais pas, parce que j’avais un nouveau projet. Peut-être que dans une situation différente, avec une autre équipe ou la même, je le défendrais. Maintenant, je veux préparer une base solide et une équipe solide pour défendre ce titre l’an prochain.”

Jorge Martín (Aprilia).
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

En attendant, Martín aborde le Grand Prix d’Autriche sans objectif précis. Le Red Bull Ring lui a réussi par le passé, avec sa première victoire en 2021 et deux podiums de plus par la suite, mais il a souvent posé des difficultés à Aprilia.
“Je ne sais pas à quoi m’attendre, on verra. Je pense que pour moi, c’est une bonne piste. Habituellement je suis très performant. Je pense aussi que si Aprilia n’était pas si fort [sur ce tracé auparavant], la moto est totalement différente maintenant. Il y a des points forts à l’accélération, qu’ils n’avaient pas auparavant, mais on verra.”
“Je ne veux pas être très optimiste, on va travailler sur ça et j’espère que Marco et moi, on pourra être forts et s’aider mutuellement à revenir sur les Ducati, parce qu’on sait qu’ici elles sont super fortes.”
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Martín a pris 10 kg après sa blessure : “je mangeais comme un fou” Lire l’article »

Moto GP

MotoGP, Autriche, Luca Marini totalement remis : « Je peux aborder le reste de la saison sans être limité »

Luca Marini estime avoir entièrement récupéré de ses blessures et aborde cette seconde partie de saison de façon optimiste.
Cet article MotoGP, Autriche, Luca Marini totalement remis : « Je peux aborder le reste de la saison sans être limité » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Autriche, Luca Marini totalement remis : « Je peux aborder le reste de la saison sans être limité » Lire l’article »

Moto GP

Moins sollicité, Zarco est décidé à “redevenir compétitif”

C’est auréolé d’une deuxième victoire consécutive aux 8 Heures de Suzuka que Johann Zarco fait son retour dans le paddock MotoGP pour la deuxième partie de saison. Ravi de cette expérience et de la contribution qu’il apporte à Honda, le Français admet tout de même que le rythme de ces dernières semaines a parfois été éprouvant, et se réjouit de pouvoir maintenant se concentrer uniquement sur la suite de sa saison. 
“J’aurais aimé avoir un peu plus de temps, mais j’aime ce que j’ai fait”, assure-t-il à son arrivée au Red Bull Ring pour le Grand Prix d’Autriche. “C’est toujours une chouette expérience, et c’est important pour Honda. Je suis content de devenir ce bon mec pour eux. J’ai eu un peu de temps pour essayer de me reposer et de m’entraîner, parce que c’est dur de faire les deux choses en même temps.”
“Je suis content de retrouver l’emploi du temps du MotoGP, et ce sera encore mieux de retrouver mon propre emploi du temps, de retrouver une meilleure condition physique, de redevenir compétitif sur la moto, car mes derniers Grands Prix avant la pause estivale n’étaient pas bons du tout, en raison de mauvais choix ou d’erreurs, et c’est dur de tout faire à la fois. Pour la deuxième partie de saison, je peux maintenant dédier mon âme et mon esprit au MotoGP et à mon équipe.”
“C’est toujours bien de tester une moto différente, de voir comment les choses peuvent changer dans le style de pilotage, et aussi de voir différents pilotes avec des compétences différentes. C’est une manière d’être plus ouvert d’esprit pour le reste de la saison, parce que quand tu fais autant de courses d’affilée et que tu as des problèmes, des problèmes et encore des problèmes, il faut s’en extraire pour voir une autre manière de faire.”
La donne ne change pas : “Attaquer sans tomber”

Johann Zarco veut mettre de côté sa mauvaise spirale du début d’été.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Depuis sa victoire en France et son podium à Silverstone, Johann Zarco a en effet enchaîné les désillusions tout au long des cinq Grands Pris suivants, et surtout les chutes. 
“La plupart du temps, je suis tombé en essais, et après j’essayais de finir les courses”, explique-t-il. “Je pense que l’on a un très bon avant sur cette moto, mais en essais, quand je tente d’aller en chercher un peu plus, si c’est le seul bon point, quand on essaie de l’utiliser davantage que ce que l’on devrait, ça explique mes chutes.”
Pas de quoi justifier pour autant une approche plus prudente : “Non, car on doit attaquer. C’est notre boulot, l’objectif est d’attaquer sans tomber. La dernière remonte aux qualifications en République tchèque, et je sais pourquoi je suis tombé, peut-être que j’aurais pu l’éviter, donc j’essaierai d’en tirer les leçons.”
Sur le Red Bull Ring, le pilote tricolore disposera d’une Honda équipée d’une nouvelle pièce, sans autre nouveauté majeure a priori. “Nous avons un plan ici en Autriche, et l’élément principal que nous aurons ici sera un carénage différent, et j’espère que ça nous aidera à faire un pas en avant”, précise-t-il.
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Moins sollicité, Zarco est décidé à “redevenir compétitif” Lire l’article »

Moto GP

MotoGP : La Commission Grand Prix annonce un changement immédiat pour la procédure de grille de départ en Sprint

La procédure concernant la grille de départ lors du Sprint MotoGP a été allongée de 5 minutes pour pouvoir effectuer des ajustements…
Cet article MotoGP : La Commission Grand Prix annonce un changement immédiat pour la procédure de grille de départ en Sprint est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP : La Commission Grand Prix annonce un changement immédiat pour la procédure de grille de départ en Sprint Lire l’article »

Moto GP

Bagnaia : “Mon style de pilotage n’est pas adapté à cette moto”

La deuxième partie de saison sera-t-elle plus favorable à Pecco Bagnaia ? L’Italien a trop rarement lutté avec Marc Márquez depuis le début de l’année, éprouvant des difficultés à exploiter la version 2025 de la Ducati, en particulier au freinage, qui était pourtant sa force. En début d’année, il a tenté d’adapter la moto à ses besoins, en vain malgré une lueur d’espoir au Grand Prix d’Aragón, et avant la trêve estivale, il reconnaissait le besoin de s’adapter à la Desmosedici telle qu’elle est aujourd’hui.
Peut-être un brin nostalgique, Bagnaia a profité de la pause depuis Brno pour revoir plusieurs courses des saisons qui l’ont vu jouer le titre, afin de mieux comprendre ce qui lui manque cette année. “J’ai essayé d’analyser de bonnes choses pendant la pause estivale, sauf la première semaine, où j’ai complètement déconnecté”, a expliqué Bagnaia à son arrivée sur le circuit de Spielberg.
“Dès la deuxième, j’ai revu beaucoup de courses du passé, de 2021 à 2024, pour voir ma force au freinage, dans les dépassements, en suivant… Puis j’ai revu des courses de cette année, et on dirait deux pilotes complètement différents.”
“J’ai compris que mon style de pilotage n’est pas adapté à cette moto. C’est une bonne chose de l’avoir compris, c’est bien de l’analyser dans l’équipe, et d’essayer de suivre des choses différentes. Ce ne sera pas facile parce qu’il faut que je change beaucoup ma façon de piloter.”
“J’ai tenté de le faire à la fin de la première partie de la saison et il y a eu quelques progrès en termes de vitesse en course, pas en termes de résultats. Je pense que je dois travailler petit à petit, et nous allons travailler avec l’équipe pour essayer de m’adapter.”

Pecco Bagnaia
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Plus qu’une simple plongée dans de bons souvenirs, cette analyse des courses des dernières années avait surtout vocation à montrer à Bagnaia comment il parvenait à faire la différence : “J’ai sélectionné mes meilleures courses, je les ai vues, aussi pour me rappeler ce que j’étais capable de faire, et ce que je veux retrouver.”
“Une chose qui me fait beaucoup souffrir cette année, c’est quand je suis les autres. Je me souviens bien de Jerez 2023, j’étais troisième ou quatrième, puis je suis remonté, j’ai doublé Jack, ils m’ont dit de rendre une position donc je l’ai fait, je suis remonté, je l’ai doublé encore, j’ai doublé Binder… C’est une chose pour laquelle j’étais très bon.”
“J’étais aussi très bon pour empêcher les autres de me doubler. Maintenant, tout le monde me double. Toutes ces choses m’aident à comprendre quoi mieux faire, quoi améliorer, donc c’était utile.”

Je dois me sentir bien sur ma moto et ne pas me battre contre elle.

Les méthodes des dernières années ne peuvent néanmoins pas se transposer facilement : “Le truc, c’est que l’ADN de la moto de cette année a changé, donc c’est totalement différent par rapport à 2019 […]. Je dois complètement changer ma façon de freiner. C’est assez bizarre mais j’essaie de le faire.”
Avec 168 points de retard sur Marc Márquez, la lutte pour le titre parait bien loin, et même pour la victoire puisque Pecco Bagnaia ne s’est imposé qu’une fois depuis le début de la saison… après une chute de son coéquipier à Austin. Il ne se fixe aucun objectif de résultat pour les prochains mois, sa seule volonté étant de retrouver ses sensations.
“Dans ma tête, je veux retrouver la vitesse. C’est le premier objectif, puis les résultats viendront. D’abord, je dois me sentir bien sur ma moto et ne pas me battre contre elle. C’est l’essentiel.”
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Bagnaia : “Mon style de pilotage n’est pas adapté à cette moto” Lire l’article »

Moto GP

MotoGP, Pedro Acosta sur la rumeur Ducati VR46 : « Quand une équipe vous parle, il faut toujours écouter »

Pedro Acosta fait des révélations sur les discussions entretenues avec Ducati VR46. Est-il sûr de rester chez KTM ?
Cet article MotoGP, Pedro Acosta sur la rumeur Ducati VR46 : « Quand une équipe vous parle, il faut toujours écouter » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Pedro Acosta sur la rumeur Ducati VR46 : « Quand une équipe vous parle, il faut toujours écouter » Lire l’article »

Moto GP

Viñales compte sur le mental pour compenser une épaule “très rigide”

Maverick Viñales espère ne pas être trop handicapé par son épaule gauche au Red Bull Ring. Le pilote Tech3 fait son retour, cinq semaines après sa chute en Q2 au Sachsenring, lors de laquelle il s’est luxé et fracturé l’épaule, ce qui l’a obligé à manquer la suite du week-end, ainsi que celui de Brno.
La pause estivale lui a permis de peaufiner sa condition physique et d’être déjà apte à rouler, même s’il doit encore passer la visite médicale du MotoGP ce jeudi après-midi.
“C’est la cinquième semaine après l’opération donc tout évolue naturellement après la blessure”, a expliqué l’Espagnol. “Évidemment, c’est long, ce n’est pas court. On parle probablement de 16 semaines pour être guéri à 100%, mais être là pour la cinquième semaine après l’opération est une victoire.”
“Je suis là pour me tester, pour retrouver les sensations sur la moto. Si j’obtiens le feu vert – je pense être suffisamment prêt pour l’avoir – je veux retrouver mes sensations sur la moto, écouter mon corps et prendre une décision claire et intelligente pendant le week-end. En tout cas, je suis content d’être de retour.”
“La vitesse sera là, j’en suis totalement certain, mais pour le moment, mon outil le plus fort est ma force mentale. Je vais essayer de travailler sur ça et de garder un état d’esprit positif, comme toujours.”

Maverick Viñales
Photo de: KTM Images

Viñales assure être en pleine possession de ses capacités… tout en reconnaissant manquer de mobilité dans le bras, ce qui mettra du temps à revenir : “Physiquement, je me sens très bien. J’ai eu un mois complet uniquement consacré à moi – OK, à ma famille aussi, autant que je le pouvais ! – mais je me suis juste concentré sur moi donc physiquement, je me sens plus qu’à 100%.”
“Il faudra donner du temps, surtout au niveau de la mobilité. Sur la force, je sais que je peux un peu travailler avec d’autres parties du corps, avec les jambes pour tenir la moto, mais la mobilité, ça suit son cours. L’épaule est très rigide mais c’est le plus difficile, ce qui prend le plus de temps. Mais c’est normal.”
“Quand l’épaule est sortie, le labrum [une partie du cartilage] est un peu sorti donc ils ont mis deux agrafes et cela rigidifie l’épaule. C’est normal, il faut que ce soit comme ça pour que ça ne ressorte pas, mais ça prend du temps pour retrouver la mobilité. Pour le reste, je me sens très bien, je me suis très bien entraîné. Un mois juste pour moi, c’est beaucoup.”
Une montagne à gravir
Malgré l’optimisme affiché, Maverick Viñales sait qu’il repart presque à zéro sur le plan physique, mais veut voir du positif dans cette blessure. Être éloigné des circuits lui a permis de prendre un certain recul qui sera selon lui bénéfique pour ses résultats.
“Évidemment, je sens que maintenant, je dois à nouveau gravir la montagne d’en bas mais ça va, ce n’est pas la première fois que je le fais. Je suis très motivé pour la gravir à nouveau jusqu’au sommet.”
“Mon meilleur outil est d’avoir une très bonne force mentale pour revenir encore plus fort, en étant un meilleur pilote et une meilleure personne”, a ajouté Viñales. “Quand on est à l’arrêt, on comprend, on réfléchit, on redirige les choses. Je pense que ça aidera. Peut-être que je ne le vois pas trop maintenant, mais je le verrai dans quelques mois.”
“En tout cas, je suis positif. C’est sûr que ce n’est pas une année sans enseignements, j’apprends beaucoup cette année et de l’extérieur, je peux aussi voir ce que l’on doit améliorer. C’est toujours important.”

Maverick Viñales
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

En l’absence de Viñales, KTM a vécu son meilleur week-end de l’année à Brno, aidé par un circuit offrant beaucoup d’adhérence. Il n’a pas été frustré de ne pas en faire partie, préférant voir ces performances comme un encouragement.
“Je suis aussi très content pour l’équipe parce qu’ils ont fait un excellent travail à Brno. Je suis très content pour eux et on dirait que l’ambiance a changé. Je vois qu’ils sont très motivés. Cela m’apporte aussi la motivation pour essayer de guérir plus vite.”
“Il y a des choses que je ne peux pas contrôler”, a souligné Viñales. “J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, j’ai travaillé 24 heures par jour pour essayer de récupérer plus vite. Je veux utiliser les résultats de Brno et de mon coéquipier comme un carburant, comme une motivation. Je sais que s’ils ont pu le faire, je peux le faire aussi. C’est vraiment bien, c’était très bien pour le projet.”
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Viñales compte sur le mental pour compenser une épaule “très rigide” Lire l’article »

Moto GP

MotoGP, Toprak Razgatlioglu : « nous nous parlons souvent au téléphone avec Marc Marquez. Il sait que j’ai hâte de courir avec lui et ce sera un honneur pour moi »

Toprak Razgatlioglu a révélé qu’il échangeait régulièrement avec Marc Marquez et d’autres pilotes du plateau, comme Pecco Bagnaia.
Cet article MotoGP, Toprak Razgatlioglu : « nous nous parlons souvent au téléphone avec Marc Marquez. Il sait que j’ai hâte de courir avec lui et ce sera un honneur pour moi » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Toprak Razgatlioglu : « nous nous parlons souvent au téléphone avec Marc Marquez. Il sait que j’ai hâte de courir avec lui et ce sera un honneur pour moi » Lire l’article »

Moto GP

MotoGP, Pol Espargaró en guerre contre KTM : « sans wild-cards, je perds mon niveau… et vous perdez des données ! »

Alors que KTM a officiellement renoncé à utiliser des wild-cards, son pilote d’essai Pol Espargaró a exprimé son désaccord.
Cet article MotoGP, Pol Espargaró en guerre contre KTM : « sans wild-cards, je perds mon niveau… et vous perdez des données ! » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Pol Espargaró en guerre contre KTM : « sans wild-cards, je perds mon niveau… et vous perdez des données ! » Lire l’article »

Moto GP

La relation des frères Márquez intacte malgré une rivalité intense

Le MotoGP vit une situation inédite, avec des frères Márquez dominateurs. Avant eux, le championnat a connu plusieurs fratries : Mick Doohan et Nicky Hayden ont partagé une course avec un frère, tandis que Kenny Roberts Jr et Valentino Rossi ont roulé en même temps qu’un demi-frère – Luca Marini pour le second. Chez les Monneret et les Aoki, ils ont même été trois à rouler en Grand Prix, avec d’ailleurs un podium partagé pour Nobuatsu et Takuma Aoki.
En termes de performances, les Márquez ont fait nettement mieux. Depuis le début de la saison, ils ont réalisé dix doublés en 12 sprints, neuf fois avec Marc devant Álex et une fois dans l’ordre inverse. Le dimanche, cinq courses ont vu Marc Márquez s’imposer devant son cadet, qui est ainsi devenu son plus proche rival au championnat – ou plutôt le moins éloigné – avec 120 points de retard.
Depuis l’arrivée d’Álex Márquez en MotoGP, en 2020, les deux frères sont restés très proches pendant les week-ends de course et ils ont même été coéquipiers, brièvement chez Honda il y a cinq ans, l’année où le plus âgé des deux s’est blessé, puis l’an passé. Ils ont pris l’habitude de tout partager mais découvrent une situation qui fait d’eux des rivaux direct au championnat.
Ce qu’ils vivent depuis le début de la saison n’a rien changé à leur relation et ils continuent à partager de nombreuses informations, dans la lignée de ce que fait Ducati avec les pilotes de ses différentes équipes. “C’est comme d’habitude”, expliquait Marc Márquez le vendredi du Grand Prix d’Italie.
“Aujourd’hui, par exemple, on a déjeuné ensemble dans le motorhome, puis on y a fait la sieste ensemble avant la deuxième séance. On a discuté des sensations avec l’avant parce que le matin, c’est toujours critique avec ce pneu tendre.”

Marc et Álex Márquez
Photo de: Alexander Trienitz

“Il semble avoir progressé cet après-midi, alors au final, on essaye de parler de nos sensations sur la moto mais il a sa propre stratégie avec son chef mécanicien, [Donatello Giovanotti], et j’ai la mienne avec mon chef mécanicien, [Marco] Rigamonti, et on a différents styles de pilotage. Il ressent quelque chose sur la moto et moi autre chose, mais nos chronos sont très proches.”
Cette proximité a pu faire douter certains de la capacité d’Álex Márquez à attaquer son frère, notamment lors du sprint d’Assen. Des remarques qui ont agacé Marc Márquez, qui a souligné que les autres n’avaient pas non plus été en mesure de le doubler le lendemain.
Lire aussi :

Lors des dix premiers Grands Prix de la saison, on peut surtout noter qu’Álex Márquez a toujours été au rendez-vous. Le pilote Gresini a connu un coup d’arrêt avec sa blessure à un doigt à Assen, mais il a réussi à remonter jusqu’à la deuxième place au Grand Prix d’Allemagne, l’épreuve qui suivait au calendrier. Il a en revanche connu un week-end sans à Brno, conclu sans le moindre point. Avant ces courses, Marc Márquez ne pouvait que saluer sa constance.
“Au final il est pour le moment mon principal adversaire au championnat. Franchement, c’est toujours particulier de se battre contre son frère, mais c’est un adversaire qui est rude, parce qu’il est tout le temps là ! Ça n’est pas comme s’il était rapide lors d’une séance et lent à la suivante, il est tout le temps là, très régulier.”

Álex Márquez est souvent le plus proche de Marc Márquez en piste.
Photo de: Dorna

“Il a fini deuxième et premier à tous les sprints, alors ça veut dire que je ne peux pas faire la moindre erreur. Il a fait d’énormes progrès, et comme il l’a fait en Moto3 puis en Moto2, s’il a ce qu’il veut, il est capable d’être super rapide.”
“La première année, quand il est passé en MotoGP, être dans ce box, chez Honda, en tant que rookie, il est déjà monté deux fois sur le podium cette année-là, donc c’est un pilote super talentueux. Et cette année, dès qu’il a pris le guidon de la moto de 2024, à Barcelone déjà, il a été très rapide. Dès le test de Montmeló, il était convaincu qu’il [serait rapide]. Il est super rapide et je suis très fier de lui.”
Après des années de galère, Marc Márquez a renoué avec le premier plan et ne semble pas avoir de faiblesse notable cette année. De quoi classer son frère parmi ses plus grands rivaux en MotoGP : “Je suis dans un des meilleurs moments de ma carrière et Alex est là. Ça veut donc dire que, même si c’est mon frère, il est l’un des adversaires les plus rudes que j’ai eus dans ma carrière car il est super constant, super rapide et il s’équilibre très bien sur tous les circuits. Je savoure ce beau moment pour la famille Márquez.”
Avec Léna Buffa
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

La relation des frères Márquez intacte malgré une rivalité intense Lire l’article »

Retour en haut