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Martín au pied du podium : “Je sens que je suis de retour”

On annonçait des dépassements impossibles au Balaton Park, Jorge Martín a prouvé l’inverse avec des remontées lors des deux courses, en particulier ce dimanche. Pour son troisième week-end de course après son retour, et alors qu’il manque encore de repères sur l’Aprilia, le champion du monde en titre a pris une quatrième place aussi belle qu’inattendue, seulement 3″581 et une position derrière son coéquipier Marco Bezzecchi, parti 14 places devant lui.
“Aujourd’hui, je sens que je suis de retour”, a déclaré un Martín ravi de la forme affichée : “J’ai pu rouler à un bon rythme pendant 26 tours sur un circuit difficile, ce qui n’est pas facile.”
Lointain 16e sur la grille après des qualifications qui lui posent encore problème sur l’Aprilia, Martín a doublé neuf pilotes dès le premier tour, ce qui lui a permis de passer de la 16e à la septième place : “J’ai été au niveau aujourd’hui. Je ne savais pas à quoi m’attendre. En fait, partir 16e n’était pas idéal pour entamer la course, mais ma stratégie dans les deux premiers virages était assez claire.”
“Je voulais passer à l’intérieur. J’étais trop à l’extérieur à cause des autres pilotes donc j’ai freiné sur le vibreur, mais j’ai quand même pu doubler deux ou trois [pilotes] au premier virage et peut-être deux de plus au deuxième virage… puis deux de plus au virage 5, un de plus au virage 9, donc j’ai tout le temps fait des dépassements. C’étaient les trois premiers tours de la course.”

Jorge Martín était offensif en course.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Martín s’est ensuite montré plus prudent, tout en continuant sa remontée. Il a doublé Luca Marini, profité de la chute de Fermín Aldeguer, et réussi un dernier dépassement sur Franco Morbidelli, malgré des erreurs selon lui liées à son manque de références avec l’Aprilia.
“Dans la deuxième partie, j’ai pu rouler à un très, très bon rythme. J’étais de plus en plus en confiance sur la moto. Il manque encore un peu de connaissances, pour savoir comment la moto réagit quand je freine très, très fort. Deux ou trois fois, je suis sorti large au virage 5, presque hors de la piste, puis j’ai perdu une ou deux secondes à chaque fois.”
“Je dois un peu mieux comprendre ça, je suis encore dans un processus d’apprentissage. Sur la grille, je faisais encore des changements sur le guidon, donc j’ai besoin d’un peu plus de temps !”
“Mais en donnant 100%, j’ai pris la quatrième place aujourd’hui, ce qui est un bon résultat, et surtout pour l’équipe, pour garder la motivation, pour continuer à y croire. À titre personnel, plus que le résultat, j’ai amélioré mes sensations, j’ai amélioré mes réglages de base et je peux être mieux préparé pour la prochaine course.”
Le sprint montrait déjà des promesses
Jorge Martín avait déjà gagné plusieurs places lors du sprint. Il était 17e sur la grille, une position plus lointaine que ce dimanche puisque la pénalité de Jack Miller ne s’appliquait pas encore, et il a gagné cinq places lors du premier tour. Il a ensuite pris l’avantage sur Miller, Pedro Acosta et Pol Espargaró pour s’offrir le point de la neuvième place.
“J’étais confiant pour pouvoir freiner assez fort pendant le week-end”, expliquait Martín après le sprint. “Je freine fort par rapport à Marco. J’avais confiance pour pouvoir doubler à quelques endroits. Le premier virage était un peu une inconnue parce que c’est un peu dangereux. Je pense qu’il faut utiliser son cerveau vu que c’est dangereux. Même si j’ai freiné super fort, j’ai senti un contact de la part d’un autre pilote.”

Jorge Martín
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Ensuite, j’ai été assez malin pour trouver ma place dans le premier tour. J’ai doublé trois ou quatre pilotes entre le deuxième et le dernier virage. À partir de là, j’ai essayé de faire des dépassements. Je préparais très bien le virage 9. Je préparais peut-être une manœuvre à cet endroit à partir du virage 5 et j’ai doublé quelques pilotes. Une fois neuvième, j’étais un peu seul. J’ai un peu essayé de suivre Álex Márquez mais ils en ont encore un peu plus. J’étais peut-être un ou deux dixièmes plus lent.”
Martín confiait alors son désir de mettre plus de poids sur l’arrière pour compenser un manque de grip, qu’il semble avoir trouvé ce dimanche, mais la marge de progression reste nette. “C’est sûr que j’ai encore besoin de temps avec la moto”, a-t-il souligné avant de quitter le Balaton Park. “Je suis le même Martínator que l’an dernier, la moto est bien meilleure que l’an dernier, donc c’est juste une question de temps avant de tout assembler et jouer la victoire.”
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MotoGP, Hongrie J3, Enea Bastianini (KTM/Ab.) échappe au chaos : « J’ai eu de la chance, les choses auraient pu mal tourner »

Enea Bastianini s’est fait peur en se retrouvant au milieu de la piste dans le premier tour de course, mais s’est heureusement relevé indemne.
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MotoGP Hongrie J3, Johann Zarco (Honda/Ab) et l’injustice : « Je n’aurai pas les améliorations à Barcelone »

Johann Zarco, contrairement à ses « coéquipiers » de l’équipe officielle, n’a pas bénéficié des dernières améliorations en Hongrie.
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MotoGP, Hongrie J3, Álex Márquez (Ducati/14) : « Il n’y a pas de panique à avoir, ce n’était pas notre week-end »

S’il n’a pas vécu un GP idéal, Álex Márquez estime qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter et que les résultats reviendront à Barcelone.
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Bagnaia “plutôt content” de ses sensations : “Je me suis reconnu”

Une semaine après une inquiétante dégringolade jusqu’en huitième position au Red Bull Ring, il semble difficile de voir de véritables progrès dans la neuvième place décrochée par Pecco Bagnaia au Balaton Park, et pourtant, l’Italien quitte la Hongrie sur un sentiment positif. Contrairement à l’Autriche, sa course a connu une trajectoire vers le haut puisqu’il a pu remonter dans le classement, et surtout confirmer l’efficacité du “gros changement” effectué sur sa moto samedi.
Sur un circuit qui exacerbait ses difficultés avec l’avant de la Ducati, un bon départ a propulsé Bagnaia de la 13e place sur la grille à la huitième à la fin du premier tour. Il a été doublé par Fabio Quartararo mais a profité du long-lap du Français, puis de la chute de Fermín Aldeguer. Bagnaia a longtemps été huitième mais sa course a été marquée par deux erreurs.
La première a été une chicane coupée, ce qui lui a valu un long-lap et lui a fait perdre deux places, au profit de Brad Binder et Pol Espargaró. Dans le dernier tour, il a repris l’avantage sur le Catalan avant sa seconde erreur, qui a rendu la huitième place à son rival. Mais il voit du bon dans ces erreurs, puisqu’elles étaient le fruit d’une agressivité qui lui semblait jusque-là impossible.
“Je suis plutôt content, pas du résultat de mes sensations”, a commenté Bagnaia. “J’ai pu piloter ma moto et ne pas être conduit par elle ! C’était une bonne course en termes de sensations. J’ai juste fait deux erreurs, je suis sorti large deux fois parce que je me sentais tellement bien que j’essayais de forcer plus. C’est la première fois. J’ai freiné trop tard et c’est un bon signe. Je suis content.”
Bagnaia a fait des progrès en entrée de courbe, la zone où il avait perdu ces sensations ces derniers mois : “Je dois dire qu’aujourd’hui, je me suis reconnu un peu plus.”

Pecco Bagnaia
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Si Bagnaia se permet cet optimisme, c’est qu’après avoir plusieurs fois cru que de petites évolutions le remettaient sur la bonne voie, c’est cette fois un changement radical qui semble porter ses fruits. Le pilote Ducati doit encore s’y adapter mais il veut poursuivre dans cette voie.
“Je pense que ce n’était pas un petit progrès cette fois. C’était un gros changement dans les réglages, heureusement dans la bonne direction parce que dès qu’on a testé ça, j’ai senti que ça avait un bon potentiel. Normalement, on repartira avec ces réglages à Barcelone, on continuera à travailler avec ça. On verra si ce sera meilleur mais j’en suis assez certain.”
“Déjà hier, j’ai commencé à me sentir un peu mieux”, a-t-il rappelé. “Je disais que c’était le premier petit progrès que l’on faisait dans une période difficile. Aujourd’hui, tour après tour je me sentais de mieux en mieux.”
“Malheureusement, on a perdu le warm-up à cause d’un problème mais en début de course, je n’avais aucune attente. Je ne pensais à aucun résultat. J’ai pris un excellent départ, j’ai juste essayé de m’habituer à la moto. Tour après tour, je me sentais mieux et dans le dernier tour, je pilotais bien ma moto, puis j’ai juste fait une erreur au virage 5 mais sans elle, j’aurais fait mon meilleur tour dans le dernier parce que je me sentais mieux à chaque tour. Donc je suis content.”
Malgré cette lueur d’espoir, Bagnaia voit encore le titre s’éloigner un peu plus. Il accuse désormais 227 points de retard sur Marc Márquez, qui compte presque plus du double de points au championnat.
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Après une nouvelle chute, Zarco admet être perturbé par son avenir

Pour la quatrième fois cette année, Johann Zarco a conclu son week-end sans le moindre point. Le problème, c’est que cette contre-performance vient conclure deux semaines difficiles au guidon de la Honda pour le Français. Arrivé au Balaton Park en affichant clairement ses prétentions pour rejoindre le HRC, il est tombé tous les jours sur ce Grand Prix de Hongrie. Et c’est à haute vitesse qu’il a terminé sa course dimanche. 
“Je vais avoir des gros bleus”, explique-t-il. “J’ai souvent des bleus sur les chutes, mais là, je sens que ça a tapé fort… Ça allait vite, du coup ça fait mal. Les graviers ont l’air assez gros sur cette piste. Ce sont même des petites pierres, pas des graviers. Du coup, ça fait mal.”
“Je perds l’avant parce que la moto se met un peu à sauter. C’est un endroit assez critique. Quand on utilise le vibreur, si on ne plonge pas exactement au bon endroit, la moto prend une bosse. Et je pense que le fait de manquer de stabilité de l’arrière, pendant tout le week-end, fait que l’avant a croisé et je n’ai pas réussi à la récupérer.”
Cette chute a “dégoûté” Johann Zarco, alors en lice pour ramener les points de la 12e place. “Je voulais au moins finir la course, au moins prendre des points. C’est une manière de dire que tu as bossé et que tu as eu ta paye. Mais quand tu casses des motos et que tu te retrouves avec zéro point, moi, ça me mine beaucoup. Là, je suis juste pressé de rentrer, de me poser, pour recharger une meilleure énergie avant Barcelone.”
Zarco évoque “nervosité” et “crispation”

Johann Zarco était dans les points jusqu’à sa chute.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Dans cette séquence de deux Grands Prix difficiles, Johann Zarco ne cache pas que les interrogations autour de son avenir jouent contre lui, alors qu’il attend de savoir s’il restera chez LCR ou s’il sera l’heureux élu de l’équipe officielle Honda. 
“C’est sûr que ça perturbe”, reconnaît-il. “Je voulais prendre position, parce que c’était important. Je souhaite être numéro un depuis un moment. Je pensais l’être chez LCR, malheureusement ce n’est pas vu de la même manière. Est-ce que je peux être numéro un au HRC ? Je ne sais pas pour l’instant.”
“Après, si je ne peux pas l’être, je l’accepterai et je ferai mon job, parce qu’on a quand même un vrai soutien de Honda. Chez Lucio [Cecchinello], ça se passe beaucoup mieux que ce qu’il a eu par le passé. Mais là, il y a eu quelques courses qui se sont enchaînées et qui ont été difficiles, avec en effet une différence avec les autres motos.”
“On dirait que les autres sont sur une lancée où ils travaillent, où c’est positif, et nous on stagne. Du coup, voir ça, ça crée de la nervosité, de la crispation, ça fait moins bien travailler pendant le week-end de course, et ça joue énormément. Quand tu rates ta qualif, tu vois que tu souffres trop pendant les courses.”
Assurant qu’il ne “peut pas répondre” sur les différences spécifiques qu’il y aurait entre les motos du HRC et la sienne depuis deux Grands Prix, Johann Zarco maintient toutefois, comme la veille, ne pas disposer du même matériel que Joan Mir et Luca Marini. 
“Dernièrement, il y a eu un écart”, insiste-t-il. “Il y a des pièces qu’on a essayées et qui étaient bonnes, et dont je n’ai pas bénéficié. Il y a plein de trucs, mais je ne vais pas aller dans le détail là-dessus, ce n’est pas à moi de dire ça. On savait qu’on devait attendre, mais là, dernièrement, le team LCR doit attendre plus que le team HRC. Et ça fait peut-être perdre une vague plutôt positive, un élan de bons résultats, qu’on peut perdre sur un enchaînement de trois ou quatre courses.”
Les nouveautés sur sa machine, Johann Zarco pense qu’elles lui feraient “peut-être” franchir un cap, mais il ne les attend “clairement pas pour Barcelone”, théâtre de la prochaine manche. “Je ferai un test à Barcelone après le Grand Prix, pour tester peut-être de nouvelles pièces et confirmer des éléments aérodynamiques, mais je dois trouver une solution sur ma moto pour le moment”, assume-t-il. “C’est la moto que j’ai, et je dois être performant avec.”
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MotoGP, Hongrie J3, Fabio Quartararo (Yamaha/10) : « Je n’étais pas très confiant au départ »

Fabio Quartararo a cette fois pris un bon départ mais a vu sa course compromise par sa pénalité de long lap, en plus de ses difficultés d’adhérence.
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Márquez ne peut plus se cacher : “Je ne vais pas mentir, c’était tranquille”

Cela fait des mois que Marc Márquez tente de minimiser son avantage sur la concurrence, mais l’Espagnol n’a pas véritablement pu se cacher au terme d’un nouveau week-end parfaitement maîtrisé au Balaton Park. Vainqueur pour la 14e fois consécutive – sept sprints puis sept courses principales – il a donné une impression de facilité rarement atteinte cette année.
Contrairement à samedi, le poleman n’a pourtant pas mené toute la course. Il a été doublé par Marco Bezzecchi au premier virage et l’a touché dans le deuxième, ce qui a également permis à Franco Morbidelli de le dépasser. Mais les deux hommes ne sont pas restés des obstacles très longtemps et Márquez a pu s’imposer, pour une fois sans pouvoir minimiser un avantage particulièrement criant… tout en restant prudent pour l’avenir.
“Je ne vais pas mentir, aujourd’hui c’était tranquille”, a confié Márquez au site officiel du MotoGP. “J’ai très bien roulé. On a vu que tout peut arriver dans les deux premiers virages mais après, je me suis calmé et j’ai juste essayé de bien chauffer mon pneu arrière parce que j’avais le medium. J’ai essayé de construire ma course et dès que j’ai mené, le rythme était bon, ça se passait bien en piste, j’étais sur les bonnes trajectoires.”
“C’était une bonne journée mais ce n’est pas normal. Ce n’est pas normal de gagner tous les week-ends, ce n’est pas normal de gagner toutes les courses sprint. On dirait que oui, mais ce n’est pas le cas. Un jour viendra où il faudra que je comprenne que quelqu’un soit plus rapide que nous, dans un sprint ou une course principale. Il vaudra mieux prendre une deuxième ou troisième place pour les points au championnat.”

Marc Márquez n’avait aucun concurrent au Balaton Park.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Reste que Márquez n’a pas de véritable rival en ce moment, en piste comme au championnat. Le succès de ce dimanche était-il son plus facile de l’année ? “Oui…”, a-t-il reconnu en conférence de presse, semblant presque en être désolé. “Je disais hier que c’était une course sprint tranquille, et à part dans ces deux premiers virages, dès que j’ai mené, je volais en piste. Cela m’a beaucoup aidé à rester concentré.”
“Aujourd’hui, tout fonctionnait de la meilleure façon possible. Mon pilotage convenait bien à cette piste. Depuis samedi matin, on a franchi un cap et j’ai juste piloté de mieux en mieux à chaque séance.”
La seule véritable frayeur a été le temps perdu dans le premier tour et le contact avec Bezzecchi : “On est arrivés au premier virage. J’ai freiné tard et j’ai pu ralentir la moto, mais après, je me suis dit ‘OK, je relâche les freins’ parce que je ne savais pas à quel point Bezzecchi était en maîtrise, et il y avait peut-être quelqu’un d’autre à l’intérieur. J’ai juste lâché les freins et j’ai tourné tard. Je savais que j’allais perdre la position mais j’ai préféré ne pas prendre ce risque.”
“Au virage 2, c’était de ma faute parce que celui qui est derrière doit toujours faire attention au pilote devant. Je ne m’attendais pas à ce qu’il ralentisse autant. J’ai pu freiner sur l’angle et il y a juste eu ce contact. J’ai essayé de plonger sur le vibreur, on a eu ce contact, on s’en est sortis mais c’était effrayant.”

Marc Márquez
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Márquez a ensuite déroulé sa course, d’abord en se préoccupant de mener son pneu arrière dans la fenêtre de température optimale, ensuite en s’attaquant aux deux pilotes devant lui. Il a avalé Morbidelli au cinquième tour puis a fondu sur Bezzecchi. L’Italien a pu répondre à ses deux premières attaques, pendant la huitième boucle, mais pas à la troisième, à l’entame du 11e tour.
“Comme je l’ai dit, aujourd’hui je volais”, a résumé un Márquez qui a ensuite fait cavalier seul. “Sur certains circuits, certains dimanches, on se bat contre la moto et les chronos ne viennent jamais, mais aujourd’hui, je volais et les chronos venaient. Dans le dernier tour, j’ai attaqué un peu plus, juste pour savoir où était la limite. J’ai encore fait un 1’37 donc le rythme était là.”
La domination de Marc Márquez en Hongrie lui permet de porter son avance sur son frère, Álex Márquez, à 175 points au championnat. Un déroulement favorable des événements pourrait lui offrir le titre dès Misano, dans seulement deux week-ends de course.
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MotoGP, Hongrie J3 VIDEO : ce geste de Pecco Bagnaia en rappelle un autre et c’était un mauvais signe

Lors du warm-up du Grand Prix de Hongrie, Pecco Bagnaia a terminé dernier et, à la vue de tous, a exprimé sa rage.
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MotoGP BREAKING NEWS : Manuel Gonzalez, leader du championnat Moto2, restera dans la catégorie l’année prochaine !

Manuel Gonzalez, pourtant en tête du classement général en Moto2, n’accédera pas au MotoGP l’année prochaine.
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MotoGP Hongrie J3, Marc Marquez (Ducati/1) est seul au monde : « Oui, un jour, quelqu’un me battra »

Marc Marquez s’est imposé pour la septième fois consécutive au Grand Prix de Hongrie. Il raconte son exploit.
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Quartararo implore Yamaha de se concentrer exclusivement sur le V4

Dixième du Grand Prix de Hongrie, malgré un long-lap, Fabio Quartararo reste désabusé. Invariablement, le pilote Yamaha souffre toujours des mêmes maux au guidon de sa machine, et laisse entendre, entre les lignes, qu’il se heurte à un mur en ce moment. 
“Chaque jour que je passe ici, je demande pourquoi on n’a aucune nouveauté, pourquoi on n’a aucune idée, parce que c’est le plus important”, déplore-t-il à l’issue de l’épreuve disputée sur le Balaton Park. “On a le même châssis depuis le test de Sepang, le même bras oscillant depuis longtemps. On doit inventer quelque chose pour résoudre ce qui se passe, parce qu’on est super loin au niveau du grip et on ne trouve aucune solution. C’est une situation super difficile en ce moment.”
Faisant remarquer que, ce dimanche, “le podium c’est Ducati-Aprilia-KTM”, le pilote français dresse de nouveau un constat amer. “On voit clairement qui est dernier”, souligne-t-il tout en assurant qu’il “ne ressent jamais” de baisse de motivation et qu’il doit impérativement en être de même pour son équipe.
Au sein de cette dernière, il redoute toutefois un changement d’attitude inquiétant par rapport au début d’année. “Je ne vois pas la même dynamique”, peste-t-il. “Je vois qu’on n’avance plus et qu’on ne trouve aucune solution à mes problèmes. C’est une situation qui est très difficile pour tout le monde. Mais surtout, c’est compliqué de n’avoir aucune réponse.”
“Je vois clairement où on perd, et on perd dans des endroits où je ne peux rien faire. Je vois derrière Bagnaia avec les freinages, comment je remonte, et derrière… Quand on voit la traction qu’on a : on n’en a pas, tout simplement. C’est dur. J’ai attaqué comme un fou pour me battre avec Pecco, mais il y avait toujours la même distance et je ne pouvais vraiment pas aller plus vite. J’étais plus fort au freinage, mais à l’accélération on était trop lent.”
Quartararo ne voit “rien de nouveau qui arrive”

Fabio Quartararo déplore une situation qui s’enlise chez Yamaha.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Privé de la moindre évolution depuis des mois, Fabio Quartararo espère que l’explication réside dans le fait que Yamaha est accaparé par son travail sur le moteur V4, qu’il testera le mois prochain à Misano, au lendemain du Grand Prix de Saint-Marin. Sur ce point, le pilote tricolore supplie toutefois son équipe de ne pas se disperser.
“J’espère que s’ils se concentrent sur quelque chose, il n’y en a qu’une”, prévient-il. “C’est déjà difficile de bien faire une chose, alors s’ils commencent à en faire deux à la fois, je pense que c’est la meilleure manière de se tromper complètement. Donc j’espère qu’ils sont totalement concentrés sur le V4, parce qu’on n’a rien de nouveau qui arrive.”
Le développement de la future moto sera, on le sait, décisif pour l’avenir de Fabio Quartararo, qui voit plutôt positivement la prolongation de contrat désormais attendue de Jack Miller dans l’équipe satellite Pramac. 
“Je pense que c’est très bien de garder Jack, parce qu’il a beaucoup d’expérience avec le V4”, confirme le Niçois. “Je n’ai jamais piloté avec un V4. Álex [Rins] a piloté la Honda pendant une demi-saison avant de se blesser. Donc je pense qu’il faut garder un gars qui a l’expérience du V4.”
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MotoGP, Honda : Monsieur Alberto Puig, il faudra nous dire un jour pourquoi vous détestez tant Johann Zarco

Johann Zarco fait tout chez Honda pour se montrer comme une valeur ajoutée au projet RC213 et bien plus encore. Alberto Puig n’en a cure.
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