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Aldeguer juge que sa précipitation lui a coûté le podium en Hongrie

Après son podium en Autriche, Fermín Aldeguer estime avoir manqué une nouvelle récompense lors du Grand Prix de Hongrie. Le jeune Espagnol avait déjà rivalisé avec le rythme de Marc Márquez en pneus usés au Red Bull Ring, s’attirant les louanges du champion, et dimanche il s’est une nouvelle fois fait remarquer, en signant le deuxième meilleur temps de la course dans les tout derniers tours. Sauf qu’une chute à mi-course l’avait relégué en fond de peloton.
Avant cette erreur, le pilote Gresini occupait une solide cinquième place dans la roue de Franco Morbidelli et sa capacité à bien exploiter ses pneus dans la seconde partie d’une course lui laissait espérer de belles choses. Il a beau être remonté en selle après sa chute, il a finalement dû se contenter de la 16e position sous le drapeau à damier, à près de 30 secondes des points et très loin du podium auquel il pensait pouvoir prétendre.
“Un goût doux-amer”, a résumé Fermín Aldeguer à l’heure du bilan. “Au final, cela ne reflète pas tout le travail accompli pendant le week-end, car on a été très forts dès le début. En qualifications, on a fait huitième… On savait que ça n’était pas une très bonne position, mais malgré tout, les astres se sont pas mal alignés en ma faveur dans les deux courses et j’étais quatrième ou cinquième.”
Le rookie est tombé dans le virage 1 du Balaton Park, là où avait déjà chuté précédemment son coéquipier, Álex Márquez. “J’essayais de dépasser Morbidelli mais, alors que j’étais derrière lui, la température et la pression ont beaucoup grimpé et j’ai perdu l’avant”, a-t-il expliqué. “C’est un virage lent, on peut facilement y perdre le pneu avant sans même faire de grosse erreur. J’ai peut-être eu un petit peu de chattering, je ne sais pas, c’était difficile à comprendre sur le moment.”

Fermín Aldeguer a des regrets après le GP de Hongrie.
Photo de : Attila Kisbenedek / AFP via Getty Images

“J’ai continué, pour essayer de recueillir des informations et d’évaluer quels étaient mon rythme et ma vitesse, et ils étaient bons. C’est quand je suis tombé que le pneu arrière medium commençait à mieux fonctionner”, a poursuivi le pilote Gresini, qui s’est montré très performant malgré un repose-pied cassé.
“J’ai roulé en 1’37″7-1’37″8, j’étais très rapide mais j’ai perdu toute chance de ne serait-ce que de marquer des points. Rouler à ce rythme-là après une chute et voir qu’il n’y a que le vainqueur qui ait roulé comme moi, c’est quelque chose de positif. Il faut continuer comme ça et en être satisfait.”
S’il avait pu mener sa course normalement, Aldeguer est persuadé qu’il aurait pu monter à nouveau sur le podium : “Une deuxième ou troisième place était tout à fait envisageable. Mais bon, les chutes font partie des courses. Il faut apprendre de ses erreurs. Je me suis un peu précipité. Je n’ai pas forcé, mais la température des pneus était élevée, le virage 1 était très lent… Et je suis tombé.”
La Honda de Marini, un rempart infranchissable au sprint
La veille, l’Espagnol avait obtenu un top 5 au sprint, alors qu’il s’élançait de la huitième position à la suite d’une erreur qu’il regrettait en qualifications. Là aussi, il estimait que le podium aurait pu être envisageable, sauf qu’il n’a pas réussi à franchir le barrage formé par Luca Marini.
“J’ai eu de la chance au départ avec l’erreur de Quartararo, j’ai gagné quelques places”, expliquait-il samedi. “Mais j’ai passé le premier virage très calmement, je n’ai pas désenclenché le holeshot device à l’avant, il est resté actif jusqu’au cinquième virage, et alors j’ai perdu des places au profit de Marini et de Mir.”
“Ensuite, j’ai essayé de m’améliorer tour après tour et de rejoindre le podium, mais le style des Honda est complètement différent, ils sont rapides à d’autres endroits que nous. L’électronique et les réglages n’étaient peut-être pas parfaits pour se battre contre eux.”
Les cinq points sauvés samedi permettent à Fermín Aldeguer de se maintenir au huitième rang du championnat en profitant du score vierge de Johann Zarco, sur qui il a pris l’avantage durant ce mois d’août.
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MotoGP, Hongrie J3, Débriefing Marco Bezzecchi (Aprilia/3) : « J’ai juste senti un petit contact, mais au final pour moi, ce n’était pas un problème », etc. (Intégralité)

Le débriefing intégral de Marco Bezzecchi après un Grand Prix MotoGP de Hongrie au Balaton Park qui confirme les progrès d’Aprilia !
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MotoGP, Fabio Quartararo fixe l’objectif pour la nouvelle Yamaha V4 : « Moins d’une demi-seconde de mon au tour avec l’actuelle M1 »

Le pilote Yamaha Fabio Quartararo a posé un défi clair pour le nouveau prototype V4 de la marque. La pression est mise avant Misano !
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Pol Espargaró réfléchit à son avenir mais exclut un retour permanent en MotoGP

Après son apparition à Brno, Pol Espargaró a repris du service en Hongrie, le week-end dernier, afin de remplacer Maverick Viñales, toujours convalescent. L’Espagnol a beau insister sur le fait qu’il n’apprécie pas ces circonstances malheureuses pour un titulaire, il n’a pu masquer le plaisir pris tout au long du Grand Prix et sa fierté de rivaliser avec les chronos de pilotes bien plus rodés que lui dans cette saison.
À 34 ans, Espargaró a retrouvé son sourire, malgré l’épreuve traversée il y a deux ans à la suite d’un grave accident subi en ouverture de la saison, au Portugal. Alors absent pendant plusieurs mois, il a fini par perdre son guidon au profit de Pedro Acosta et a quitté sa place dans le stand Tech3 pour intégrer l’équipe de test de KTM. Depuis, il est investi dans le développement de la RC16 et a disputé quelques Grands Prix en tant que wild-card, mais moins que ce qui lui avait été initialement promis.
Face au manque d’engagement de KTM, qui ne lui a pas encore fait d’offre pour prolonger son contrat de pilote essayeur la saison prochaine, et alors qu’il se sent en forme physiquement malgré certaines légères séquelles conservées de son accident, Pol Espargaró a souhaité revenir sur le marché des pilotes. Ainsi, selon les informations de Motorsport.com, il a confié ses intérêts à Albert Valera, manager notamment de son frère et de Jorge Martín, qui a déjà reçu plusieurs offres en provenance du WorldSBK. Des marques comme BMW, Ducati, Honda et Yamaha y ont encore des places à prendre.
Le pilote, lui, affirme sa soif de compétition. Aussi, pendant le week-end hongrois, il a expliqué à la presse espagnole : “On me demande parfois si je regrette d’avoir pris ma retraite. Non, je ne le regrette pas, car je n’ai jamais pris ma retraite.”
“Je veux continuer à me battre et je le fais”, a-t-il poursuivi, interrogé ensuite par les journalistes internationaux sur les doutes que ses propos ont soulevés. “La question qu’on m’a posée, c’est est-ce que j’étais heureux de m’être retiré et j’ai dit que je ne me suis pas retiré. J’ai pris une sorte de second rôle dans ce film parce qu’il le fallait, parce que je n’étais pas bon. J’avais eu une grosse blessure et je n’étais pas performant, je ne me sentais pas assez bon pour être pilote MotoGP.”

Pol Espargaró juge la marche trop haute pour revenir à temps plein en MotoGP.
Photo de : Tech 3

“Je pense que pour être pilote MotoGP, il faut avoir certaines choses et, si on ne les a pas, on ne peut pas enfourcher ces motos-là. Or, à ce moment-là, je ne me sentais pas assez bon pour être pilote MotoGP et c’est pour ça que j’ai fait un pas en arrière, mais je n’ai pas pris ma retraite contrairement à ce que me demandait ce journaliste. Alors j’ai dit que je veux continuer à courir, comme je le fais actuellement.”
Un pilote ouvert à ce que l’avenir lui réservera
“La situation actuelle veut que je remplace un pilote comme Maverick, or ça n’est pas comme ça que j’aimerais courir. Être inscrit en tant que wild-card serait peut-être une meilleure situation, mais bon. En tout cas, je n’ai pas dit que je voulais courir à temps plein”, a précisé Pol Espargaró.
Pour autant, il a très clairement affirmé avoir tiré un trait sur sa carrière de pilote MotoGP : “C’est trop stressant, je suis trop vieux pour ça ! [rires] Franchement, c’est très stressant et quand on est sur la grille, on ressent toute la pression. Être pilote MotoGP à temps plein, c’est beaucoup trop pour moi actuellement. Ça n’est pas ce que je veux faire, ni ce que je peux faire.”
“Comme on peut le voir, j’arrive à me montrer performant sur une MotoGP en n’ayant pas beaucoup roulé, juste fait quelques tests, mais ça ne veut pas dire que je serais capable de le faire week-end après week-end. Ça n’est pas ce que je veux, ni pour moi ni pour ma famille.”

Être pilote MotoGP à temps plein, c’est beaucoup trop pour moi actuellement. Ça n’est pas ce que je veux faire, ni ce que je peux faire.

En revanche, lorsqu’il lui a été demandé si le WorldSBK pouvait l’intéresser, Pol Espargaró a contourné la question : “Pour le moment, je suis simplement dans ce rôle de pilote essayeur pour KTM. Je peux vous dire que j’aime courir, je pense être assez rapide pour cela comme je l’ai démontré, mais je ne veux pas penser à ça.”
“[On verra à] l’avenir… La vie nous réserve beaucoup de choses auxquelles on ne s’attend pas forcément, comme le fait que je sois journaliste pour DAZN en Espagne. Je ne suis pas vraiment journaliste mais un consultant qui aide DAZN, et c’est quelque chose que je ne me serais jamais attendu de faire. Je n’aurais jamais imaginé avoir la vie que je mène actuellement. Mon avenir est donc totalement ouvert et je pense que je prendrai ce avec quoi je suis le plus à l’aise.”

Pol Espargaró n’a pas boudé son plaisir au GP de Hongrie.
Photo de : Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Une chose est certaine : Pol Espargaró a terminé le GP de Hongrie avec un large sourire, pas peu fier de sa huitième place en course. “Je me suis beaucoup amusé”, a-t-il expliqué dimanche, aprs l’arrivée. “Hier, j’ai eu du mal parce que je n’avais pas mon rythme, j’ai trop stressé et surpiloté, je n’ai pas été performant. Mais aujourd’hui, je me suis vu derrière Brad [Binder] et j’arrivais à rivaliser avec ses chronos. J’ai juste fait une petite erreur qui m’a coûté une seconde, celle que j’avais comme retard sur Brad à l’arrivée.”
“J’ai donc rivalisé avec ses chronos, à un peu plus de trois secondes du quatrième de la course, c’est génial, putain ! Je suis très, très content. Mais comme je l’ai dit, je ne suis pas prêt pour être pilote MotoGP à plein temps. Je ne le veux pas de toute façon, le MotoGP est une catégorie tellement stressante et tellement dangereuse, ces motos sont super rapides. Mais chaque fois que je monte sur la moto, je suis quand même prêt à me battre un peu !”
Le reverra-t-on à Barcelone ? “Je ne l’espère pas, et ça voudra dire que Maverick revient. Après sa blessure, je pense qu’il le mérite, il travaille dur. Et Barcelone est un circuit pour lequel ses réglages et son style de pilotage conviennent très bien. Ce serait une bonne reprise pour lui après sa blessure, alors on espère tous le revoir sur la moto. Ça voudrait dire, malheureusement, que je ne serais pas sur la moto mais revoir Maverick briller, c’est ce qu’on veut tous.”
Avec Germán Garcia Casanova
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WSBK Superbike, Test privé d’Aragon : Nicolo Bulega et Toprak Razgatlioglu mènent les séances, mais BMW domine…

Le championnat du monde Superbike (WorldSBK) poursuit sa montée en puissance en cette fin d’été avec deux journées de test privé organisés lundi et mardi sur le circuit MotorLand Aragon. Une étape intéressante, car le tracé espagnol figure également au calendrier officiel 2025, du 26 au 28 septembre, et constitue un excellent terrain de comparaison […]
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Street Insolite : un motard tué par la foudre en Italie, au même endroit qu’un drame survenu cinq ans plus tôt

Une terrible tragédie a eu lieu dans le Bas-Salento en Italie, où un motard a été tué par la foudre lors d’un violent orage.
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MotoGP, KTM : Pierer et Bajaj envisageraient de céder KTM Racing AG à des investisseurs américains

Alors que Pedro Acosta illumine la piste, KTM mènerait une révolution silencieuse mais brutale en coulisses pour son département compétition.
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Moto2 Hongrie, Manuel Gonzalez surpris par David Alonso : « Ces gars du Moto3, ils se battent vraiment »

Manuel Gonzalez a sauvé la troisième place du GP de Hongrie de Moto2, après une course disputée et un duel final digne façon Moto3 !
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MotoGP, Hongrie J3, Franco Morbidelli (Ducati/6) meilleur pilote indépendant : « J’ai bien défendu, mais j’ai dû rendre une place »

Contraint de rendre une position à deux tours de l’arrivée, Franco Morbidelli a tout de même terminé sixième en Hongrie.
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Morbidelli n’est pas d’accord avec la pénalité reçue en course

Si Franco Morbidelli s’est classé sixième du GP de Hongrie, il le doit en partie à une sanction que lui ont infligé les commissaires, lesquels l’ont obligé à rendre une position dans les derniers tours. Cette pénalité est intervenue après un accrochage avec Luca Marini dans lequel le pilote VR46 a coupé une chicane.
Dans la décision rendue par le panel de commissaires dirigé par Simon Crafar, il est indiqué : “Un pilote coupant la piste pendant la course doit être au moins une seconde plus lent dans ce secteur par rapport à sa moyenne normale.” Cela n’a pas été le cas de Morbidelli, qui est même apparu légèrement plus rapide qu’il ne l’avait été lors des tours précédents dans cette partie de la piste, d’où cette consigne qui lui a été transmise de reculer d’une place au profit de Marini avant l’arrivée.
 
Sans chercher à polémiquer, Morbidelli a tout de même expliqué à l’issue de la course ne pas être d’accord avec cette lecture des faits. “J’étais dans mon virage et quand j’ai senti le contact avec Luca, si j’avais gardé ma trajectoire, il serait tombé, c’est certain. J’ai opté pour le fait de redresser la moto et de ne pas le faire tomber car ça aurait été stupide. J’aurais pu passer ce virage de manière plus facile, mais quand j’ai senti le contact, j’ai pensé à la sécurité de Luca. Voilà ce qui s’est passé, j’ai dû rendre la position”, a-t-il argumenté.
“C’est très difficile de juger ce genre de manœuvres, il faut regarder des données, avoir une idée claire des positions, d’où se trouve le pilote et de quel virage il s’agit. Mon idée, clairement, c’est que si le pilote est devant, c’est son virage. Mais chacun a sa propre opinion sur le sujet et celle de Simon et des commissaires est parfois différente de la mienne. Ça ne me pose cependant pas de problème.”
“C’est un choix que je n’ai pas compris, mais je le respecte et ça ne fait de toute façon pas de différence de terminer P5 ou P6”, a ajouté le pilote italien, qui reste parmi les fervents supporters du nouveau président du panel de commissaires, Simon Crafar, nommé cette année en remplacement de Freddie Spencer. “Oui”, a-t-il répondu lorsqu’il lui a été demandé si le panel lui plaisait, “même si parfois, les choix faits peuvent être plus ou moins corrects ou que l’on peut plus ou moins les partager. Je suis en tout cas très, très satisfait du rapport que l’on a avec la direction de course.”
Une dégradation pneumatique plus forte qu’attendu
Samedi, Franco Morbidelli avait égalé son meilleur résultat de la saison en sprint en décrochant la médaille de bronze derrière son coéquipier, Fabio Di Giannantonio. Le lendemain, indépendamment de la sanction reçue en fin de course, la course s’est révélée bien plus difficile pour lui et il s’est vu dans l’incapacité de conserver plus de quatre tours la deuxième place dont il s’est emparé au départ. C’est la gomme choisie à l’arrière de sa Ducati qui centralise ses principaux regrets.
“J’ai eu du mal pendant pratiquement toute la course. On s’attendait à un autre genre de performance de la part du pneu tendre, mais j’ai compris assez vite qu’il ne se comportait pas comme on s’y attendait. J’ai essayé de faire le maximum et à la fin, j’ai vu que Marco [Bezzecchi] avait lui aussi eu la même dégradation que moi.”
“Notre malchance a été qu’au moment précis où il s’est dégradé pour lui, alors que j’étais en train de décider si j’allais jouer le tout pour le tout pour essayer de le reprendre et d’attaquer pour le podium, Jorge [Martín] est arrivé. Il était très rapide avec le pneu medium et c’est lui qui s’est chargé de me mettre les idées au clair. Ensuite, en essayant de faire le maximum pour conserver la cinquième place, la direction de course nous en a fait perdre une autre.”
À l’issue de ce Grand Prix, Franco Morbidelli glisse au sixième rang du championnat, désormais dépassé par Pedro Acosta avec qui il était à égalité de points en entamant le week-end. Il compte à présent trois unités de retard sur le top 5 du classement général, et ce après avoir manqué deux Grands Prix pour blessure.
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WSBK, Yamaha tourne déjà la page Jonathan Rea : le pilote turc Can Öncü en piste pour un essai décisif avec la R1

La collaboration entre Jonathan Rea et l’équipe d’usine Yamaha en Superbike prendra fin après la saison 2025. Son successeur arrive.
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Les dates des essais hivernaux liées à l’événement de lancement de la saison

Cela fait un peu plus d’un mois désormais que l’on connaît le calendrier de la saison MotoGP 2026. On sait que le championnat se déroulera en 22 Grands Prix, avec un nouveau déplacement au Brésil dès le printemps. En revanche, et alors qu’approchent les deux dernières manches précédant la grande tournée outre-mer, on ignore pour le moment comment se dérouleront les essais hivernaux.
Calendrier MotoGP 2026
Les dates mais aussi les circuits choisis pour accueillir ces tests n’ont pas encore été dévoilés. D’après les informations de Motorsport.com, ce retard dans l’officialisation de ce programme du début de l’année prochaine est dû au doute qui entoure encore le choix de la ville dans laquelle se tiendra l’événement de lancement du championnat. Il s’agit d’un format étrenné cette année à Bangkok, avec une grande présentation en public réunissant toutes les équipes et tous les pilotes.
Trois options ont tout de suite été envisagées pour l’édition 2026 de cet événement : Kuala Lumpur (Malaisie), Melbourne (Australie) et Singapour. La première avait la préférence de la plupart des équipes, pour des raisons essentiellement logistiques et budgétaires. Organiser cette présentation dans la capitale malaisienne serait certainement très pratique puisqu’elle se tiendrait très probablement entre les deux tests d’avant-saison, le premier pouvant être organisé à Sepang, tout près de là, la première semaine de février.
Toujours d’après nos informations, si ce lancement devait avoir lieu à Kuala Lumpur, le deuxième test de pré-saison pourrait alors être organisé en Thaïlande, là où se tiendra le premier Grand Prix de la saison, début mars, ou alors à nouveau à Sepang qui concentrerait alors l’ensemble du programme précédant le championnat.
Si la Malaisie figure effectivement en place de favorite, il ne faut pas exclure l’éventualité d’un déplacement en Australie, plus précisément à Melbourne, entre les deux tests de début d’année. Dans ce cas, l’option la plus sensée serait de se passer des MotoGP et de les remplacer par d’autres motos aux couleurs des différentes équipes compte tenu des risques et des complications qu’impliquerait un tel voyage dans une période de l’année si chargée.
Enfin, l’option de Singapour possède également des atouts. Positionnée juste au sud de la Malaisie, il s’agit d’une destination attractive, répondant à certaines des exigences de la Dorna, promoteur du championnat.
Les équipes MotoGP et les représentants de l’IRTA se sont réunis à la veille du GP d’Autriche, il y a moins de deux semaines, sans toutefois qu’aucune feuille de route n’ait été établie. Toujours selon nos informations, la prochaine rencontre aura lieu en présence également de certains représentants de la Dorna jeudi prochain, à la veille du GP de Catalogne. Le calendrier des essais hivernaux devrait alors être défini, avec les précisions nécessaires quant aux tests qui feront suite au rendez-vous traditionnel de Valence, organisé le 18 novembre prochain, au surlendemain du dernier Grand Prix de la saison.
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Le lancement de la saison MotoGP 2025 à Bangkok

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MotoGP, Hongrie J3, Brad Binder (KTM/7) : « Les choses ont commencé à rentrer dans l’ordre »

Bien qu’encore un peu en retrait, Brad Binder revient progressivement aux avant-postes et l’a de nouveau montré dimanche en Hongrie.
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MotoGP, Hongrie J3, Fabio Di Giannantonio (Ducati/15) contraint de partir de la voie des stands : « Une occasion manquée »

Fabio Di Giannantonio a dû partir de la voie des stands dimanche, ce qui a totalement compromis sa course.
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Quelles sont les chances de titre de Marc Márquez à Misano ?

L’été n’est pas encore fini que, déjà, le microcosme du MotoGP se prépare à consacrer son champion de la saison. Il faut dire que Marc Márquez avance tel un bulldozer dans ce championnat, lui qui est invaincu depuis pratiquement trois mois. Passée la victoire de Marco Bezzecchi à Silverstone, l’Espagnol a littéralement tout gagné, la Hongrie ayant été son septième week-end consécutif récompensé par les 37 points de la double victoire sprint-course.
Sur l’ensemble de la saison, le palmarès de Marc Márquez compte déjà dix victoires dominicales et 13 le samedi, ainsi que 12 podiums en course principale et une autre médaille en sprint. Sans oublier un positionnement immuable sur les quatre premières places de la grille de départ, avec au passage huit pole positions sur les 14 possibles.
Tout cela se conjugue avec les difficultés de ses adversaires au potentiel le plus élevé. Des difficultés profondes et constantes dans le cas de Pecco Bagnaia, malgré la victoire de l’Italien à Austin et la moitié des Grands Prix terminés sur le podium. Et des difficultés plus sporadiques concernant Álex Márquez, qui s’est affirmé en début de championnat comme le plus gros caillou dans la chaussure de son aîné avant de connaître quelques creux.
Tout cela a des conséquences directes sur les comptes. Après les 14 Grands Prix disputés jusqu’ici, Marc Márquez affiche 175 points d’avance au championnat. C’est suffisant pour qu’il sache sa place de leader inatteignable pendant encore au moins quatre Grands Prix, soit jusqu’en Indonésie, début octobre. D’ici-là, il y a fort à parier qu’il aura déjà fêté son titre.
Il reste en effet huit épreuves au programme cette saison, soit un total de 296 points en jeu pour ceux qui parviendront à gagner sprints et courses longues. En prenant en compte les scénarios les plus improbables, cinq pilotes sont encore capables à ce jour, mathématiquement, de battre l’Espagnol au championnat : son frère (-175 points), Bagnaia (-227), mais aussi Marco Bezzecchi (-258), Pedro Acosta (-291) et Franco Morbidelli (-294).
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Outre le caractère inéluctable du sacre du #93, cette situation signifie également qu’une nouvelle domination à Barcelone, la semaine prochaine, offrirait à Marc Márquez une première balle de match pour la manche suivante, prévue à Misano du 12 au 14 septembre. La perspective de décrocher son neuvième titre de champion du monde sur les terres de Valentino Rossi le faisait sourire il y a encore quelques semaines, mais elle devient à présent réaliste.
Pour y parvenir, le pilote Ducati devrait dans un premier temps réussir son GP de Catalogne. S’il y reste invaincu, il portera son total à 492 points. Reste à savoir quelle serait son avance, car les résultats de ses poursuivants au championnat constituent bien évidemment l’autre élément à prendre en compte dans les calculs, et il est loin d’être anodin. Il faudrait en effet compter sur des contre-performances d’Álex Márquez et de Pecco Bagnaia pour que le #93 allonge suffisamment son avance à Barcelone afin d’être titrable dès Misano.
Une tendance très favorable à Marc Márquez
Pour fêter son titre au GP de Saint-Marin, Márquez devrait s’assurer de terminer le week-end italien avec au moins 222 points de marge, correspondant à ce qu’il sera possible de marquer sur les six Grands Prix restants. Cela signifie qu’en l’espace de deux week-ends de course, il doit encore augmenter son avance de 47 points. Cela paraissait peut-être improbable en début de saison lorsqu’Álex Márquez cumulait les deuxièmes places, mais la tendance qui s’est mise en place depuis Assen rend ce scénario désormais plausible.

Álex Márquez le seul à pouvoir faire durer le suspense ?
Photo : Dorna

Comment le pilote Gresini peut-il retarder l’échéance ? Si jamais son frère devait rester invincible à Barcelone et Misano (74 points), Álex Márquez garderait ses chances en décrochant, par exemple, la deuxième place de l’un des Grands Prix (20 points) et en y ajoutant huit points au cumul de l’autre course longue et des sprints. Une chose est certaine : il est le premier à devoir endiguer sa perte actuelle pour repousser le sacre attendu du leader, puisque son retard a augmenté en moyenne de 27 points par week-end lors des cinq derniers Grands Prix.
Le leader, lui, est quelque peu tiraillé par cette situation, et sachant la finalité pratiquement actée désormais, il espère que son sacre n’interviendra pas à Misano. “Les journalistes espagnols m’ont un peu donné les chiffres et, sincèrement, j’espère avoir la première balle de match au Japon ou en Indonésie. Si je l’ai à Misano, ça voudra dire que mon frère aura vécu un week-end désastreux en Catalogne et je lui souhaite le meilleur”, a-t-il en effet souligné en Hongrie.
Les dates des Grands Prix MotoGP
Quant aux autres pilotes, leur pouvoir est extrêmement limité. Il est fort probable qu’Acosta et Morbidelli sortent de l’équation la semaine prochaine, à Barcelone. Bagnaia a une chance de s’y maintenir un tout petit peu plus longtemps, par exemple en marquant six points si Marc Márquez fait encore une fois carton plein. Au-delà de la mathématique, cependant, le bon sens suggère que l’Italien ne prolongera pas bien longtemps ce qui est aujourd’hui un faux suspense.
Avec Vincent Lalanne-Sicaud

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