Moto GP

Moto GP

MotoGP, Espagne, Enea Bastianini prêt pour Jerez : « on a vu le potentiel de la moto grâce à Maverick »

Enea Bastianini est impatient de poursuivre son adaptation à la KTM RC16 sur le circuit de Jerez, où il a obtenu un top 5 la saison dernière.
Cet article MotoGP, Espagne, Enea Bastianini prêt pour Jerez : « on a vu le potentiel de la moto grâce à Maverick » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Espagne, Enea Bastianini prêt pour Jerez : « on a vu le potentiel de la moto grâce à Maverick » Lire l’article »

Moto GP

Raúl Fernández en quête du plaisir perdu

Pour sa quatrième saison en MotoGP, la troisième au guidon de l’Aprilia, Raúl Fernández était particulièrement attendu, et ce d’autant plus qu’il est le seul pilote que le constructeur de Noale a pu conserver par rapport à l’année dernière. La donne de départ était que l’Espagnol, désormais doté de la dernière spec produite, allait pouvoir faire parler son expérience face au duo recruté dans l’équipe d’usine et à son nouveau coéquipier, le rookie Ai Ogura.
Finalement, c’est le Japonais qui fait beaucoup parler de lui, bluffant dès son premier Grand Prix et auteur des meilleurs résultats de la marque à ce stade, tant en sprint (quatrième) qu’en course principale (cinquième). Si Ogura occupe la neuvième place du championnat, deux rangs et trois points derrière Marco Bezzecchi, c’est essentiellement dû à sa disqualification pour raisons techniques en Argentine.
Son voisin de stand, lui, n’a collecté que cinq petits points à ce jour, son meilleur classement étant sa 12e place au GP des Amériques. Sur les terres de son équipe, cela lui avait beaucoup pesé et Raúl Fernández s’était alors ouvert sur un certain mal-être, avant de décrypter la situation de façon un peu plus réfléchie à Losail, deux semaines plus tard.
“Je me sens bien avec la moto, je me sens bien avec l’équipe. Je pense être prêt physiquement, je dois juste travailler sur mon mental pour essayer de prendre à nouveau du plaisir, d’avoir le sourire sous le casque. C’est la clé pour revenir”, a alors décrypté le pilote Trackhouse Racing.
“Ce que j’ai dit au Texas, c’est que parfois, quand je monte sur la moto, je fais beaucoup d’erreurs. Ça a été le cas en particulier en Amérique, j’y ai fait beaucoup de fautes. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles je n’ai pas le sourire sous le casque.”
“Je ne suis pas un petit jeune qui arrive en Moto3. Quand j’ai commencé ma carrière en championnat du monde, je ne faisais jamais d’erreur, par exemple comme celle que j’ai faite à Austin dans le premier tour des qualifications. C’est là-dessus que j’aimerais travailler, pour ne pas faire ce genre d’erreurs parce qu’après, on perd la confiance et ça ne peut pas aller pour un pilote MotoGP professionnel. Ça peut arriver mais c’est inutile de faire ces erreurs dans certaines situations.”

Un petit moral et des résultats faibles pour Raúl Fernández.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Fernández assure ne pas se mettre de pression pour faire des résultats : “Je ne pense pas au résultat. Pourquoi est-ce que je le ferais ? Au final, le résultat est la conséquence d’un bon travail, et aujourd’hui je pense à faire du bon travail.” Malgré tout, il n’exclut pas de peut-être chercher à trop en faire : “Franchement, je ne sais pas. Peut-être que je réfléchis trop et que c’est pour ça que je fais des erreurs. Si je montais sur la moto sans penser à rien et que j’essayais de piloter de façon naturelle, peut-être que ce genre d’erreurs n’arriverait pas.”
Il avait beau s’être promis de travailler sur son approche à Losail, le bilan a une nouvelle fois été décevant à ses yeux. “Ça a été très difficile”, a-t-il jugé en quittant le Qatar après une double 17e place. Et il percevait de façon évidente ses difficultés au guidon de l’Aprilia : “Je me sens bien sur la moto dans certains secteurs, par exemple les virages stop-and-go, mais pour une raison quelconque, je n’arrive pas à en extraire le maximum à d’autres endroits.”
“Je n’arrive pas à piloter la moto comme je le veux, je n’entre pas dans les virages comme je le veux et j’y perds beaucoup de temps. Il faut qu’on trouve quelque chose parce que j’ai le sentiment de ne pas pouvoir faire tourner la moto, surtout dans les virages rapides. C’est principalement là qu’il faut qu’on s’améliore.”
Lire aussi :

Un travail qui se poursuit avec son psychologue
Malgré une refonte de ses réglages, jusqu’à présent rien n’y a fait. Raúl Fernández a aussi activé des changements dans sa préparation mentale pour chercher à améliorer son approche des week-ends. “Je travaille avec mon psychologue, comme toujours. Mais selon la situation dans laquelle on est, on peut travailler d’une manière ou d’une autre, donc on change nos plans et on réfléchit à travailler différemment pour essayer de voir différentes choses sur la moto quand je monte dessus, d’être plus naturel. C’est peut-être la clé.”
“Je m’entraîne comme d’habitude et je viens avec la même motivation que d’habitude”, a-t-il également promis, “et on fait le maximum pour que je retrouve ces sensations qui sont nécessaires, afin que je pilote comme je le veux.”
Avant son Grand Prix national, cette semaine à Jerez, le Madrilène en est donc toujours au même stade. “Avant toute chose, je voudrais me sentir à l’aise sur la moto”, déclare-t-il. “Pour le moment, on n’a pas réussi à trouver quoi que ce soit qui me permette d’être vraiment rapide et de me sentir vraiment bien dans mon pilotage, alors il faut qu’on regarde bien cela et qu’on fasse du bon boulot.”
“Je vais essayer d’être positif pendant le week-end parce que je crois qu’on peut trouver quelque chose, et on va heureusement avoir un test lundi, qui sera très important également. Ce sera déterminant pour que je me sente bien à nouveau sur la moto et pour que je sois rapide, parce que pour le moment, je n’ai pas pu exploiter son plein potentiel.”
Lire aussi :

Dans cet article

Léna Buffa

MotoGP

Raúl Fernández

Trackhouse Racing Team

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Raúl Fernández en quête du plaisir perdu Lire l’article »

Moto GP

Sunday Ride Classic 2025 : Venez fêter l’anniversaire de la mythique Suzuki GSX-R

La Suzuki GSX-R est un modèle mythique à bien des égards ; venez souffler ses 40 bougies au Paul Ricard pour la Sunday Ride Classic !
Cet article Sunday Ride Classic 2025 : Venez fêter l’anniversaire de la mythique Suzuki GSX-R est apparu en premier sur Paddock GP.

Sunday Ride Classic 2025 : Venez fêter l’anniversaire de la mythique Suzuki GSX-R Lire l’article »

Moto GP

MotoGP, UPDATE, Jorge Martin sort de l’hôpital : « je souffre encore beaucoup, mais tout est sous contrôle »

C’est une excellente nouvelle ! Jorge Martin a enfin pu quitter l’hôpital Hamad de Doha et a même partagé une photo de lui à l’extérieur.
Cet article MotoGP, UPDATE, Jorge Martin sort de l’hôpital : « je souffre encore beaucoup, mais tout est sous contrôle » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, UPDATE, Jorge Martin sort de l’hôpital : « je souffre encore beaucoup, mais tout est sous contrôle » Lire l’article »

Moto GP

MotoGP, Espagne, Maverick Viñales : « on arrive à Jerez avec une bonne confiance. Je suis super excité de remonter sur la moto »

Maverick Viñales aborde le Grand Prix d’Espagne à Jerez avec une grande motivation, fort de sa performance exceptionnelle au Qatar.
Cet article MotoGP, Espagne, Maverick Viñales : « on arrive à Jerez avec une bonne confiance. Je suis super excité de remonter sur la moto » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Espagne, Maverick Viñales : « on arrive à Jerez avec une bonne confiance. Je suis super excité de remonter sur la moto » Lire l’article »

Moto GP

MotoGP, Somkiat Chantra en galère : le rookie thaïlandais à la recherche de son mojo

Le début de saison en MotoGP s’avère difficile pour le rookie Somkiat Chantra qui peine à trouver son rythme dans la catégorie reine.
Cet article MotoGP, Somkiat Chantra en galère : le rookie thaïlandais à la recherche de son mojo est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Somkiat Chantra en galère : le rookie thaïlandais à la recherche de son mojo Lire l’article »

Moto GP

MotoGP, Cecchinello : « Honda a plus que jamais besoin d’un pilote comme Johann Zarco »

La maturité et l’expérience de Johann Zarco sont essentielles au développement de la RC213V chez Honda, selon Lucio Cecchinello.
Cet article MotoGP, Cecchinello : « Honda a plus que jamais besoin d’un pilote comme Johann Zarco » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Cecchinello : « Honda a plus que jamais besoin d’un pilote comme Johann Zarco » Lire l’article »

Moto GP

MotoGP, Luca Marini note les progrès de Honda : « il y a plus de monde, plus d’ingénieurs, et tout est mieux maîtrisé »

Lors de sa deuxième saison au sein de l’écurie d’usine Honda, Luca Marini témoigne d’une nette amélioration par rapport à l’année précédente.
Cet article MotoGP, Luca Marini note les progrès de Honda : « il y a plus de monde, plus d’ingénieurs, et tout est mieux maîtrisé » est apparu en premier sur Paddock GP.

MotoGP, Luca Marini note les progrès de Honda : « il y a plus de monde, plus d’ingénieurs, et tout est mieux maîtrisé » Lire l’article »

Moto GP

L’optimisme retrouvé de Joan Mir : rester était “la bonne décision”

Jusqu’ici, son histoire avec Honda a surtout été chahutée, émaillée de chutes et de déceptions qui ont parfois été lourdes à digérer. Joan Mir, 27 ans, a même pensé mettre un terme prématuré à sa carrière tant son premier contrat avec la marque japonaise a été avare en satisfactions. Aujourd’hui, alors qu’il est entré dans un second accord biannuel avec le HRC, il perçoit enfin la lumière au bout du tunnel et se retourne sur le passé avec le sentiment d’avoir passé un cap.
“Souvent, pendant ces deux ans, j’ai dû dire la même chose, à savoir qu’on n’était pas aussi compétitifs qu’on le voulait, qu’on traversait un moment difficile, que j’avais des doutes quant à ce que j’allais faire. Ce que j’y vois, c’est un processus, celui de dépasser [les problèmes] et d’essayer d’être compétitif à nouveau”, observe-t-il lorsque le site officiel du MotoGP l’interroge sur les propos négatifs qu’il a pu tenir à maintes reprises ces deux dernières années.
“Aujourd’hui, on est dans une situation différente. On ne peut pas dire que pour le moment, on ait atteint notre objectif, mais on s’en approche et ça me rend très heureux”, promet Joan Mir. “Je suis content de courir parce que pendant longtemps, je crois que je ne venais pas ici pour courir mais juste pour être là. Pour un pilote comme moi, ne pas réussir à obtenir des résultats, c’est ne pas réussir à être motivé.”
“On a été au sommet du monde et j’ai aussi traversé un moment difficile. On se pose beaucoup de questions, on se demande si ça en vaut la peine ou pas, et tous les démons qu’on peut avoir en tête apparaissent alors. C’est là qu’il faut comprendre ce qui nous aide et, pour moi, c’était la famille, l’entraînement à la maison, l’équipe, le fait d’avoir une bonne atmosphère autour de moi, le soutien que Honda m’a toujours montré… Dans les moments difficiles, tout ce soutien aide à aller de l’avant.”

Joan Mir vit une troisième année de contrat bien meilleure avec Honda.
Photo de : Honda Racing

“L’approche et le changement de mentalité qu’a eues Honda à ce moment-là sont ce qui m’a convaincu de rester”, explique-t-il en évoquant le contrat signé l’an dernier. “Après ces deux années, je serai encore jeune et j’aurai l’opportunité de décider où aller. La clé, ça a aussi été que j’ai ressenti que si je quittais Honda, ce serait un échec. En ayant deux années de plus, ça n’était pas pareil parce qu’on pouvait améliorer la moto et peut-être qu’à la fin de l’année, ou l’année prochaine, on sera en mesure d’être à nouveau compétitifs.”
“Ça a clairement été la bonne décision”, juge-t-il aujourd’hui dans un sourire qui ne l’a plus quitté depuis qu’il est revenu de la pause hivernale, reposé et remotivé. Même si les tests d’avant-saison se sont finalement moins bien passés que ce qu’il avait espéré, le champion du monde 2020 affronte les Grands Prix avec une solidité mentale retrouvée et s’attache aux signes qui lui font croire en des lendemains meilleurs.
“Personne ne peut remettre en question le fait que je crois dans ce projet. J’ai vécu avec Honda le pire moment de ma carrière et je continue malgré tout à croire qu’on va revenir”, affirme Joan Mir.
Lire aussi :

“La réalité, c’est qu’après une saison super difficile l’année dernière, je m’attendais à des progrès lors des tests, or on n’y a pas du tout progressé. Mais d’un autre côté, quand la saison a démarré, j’ai vu qu’ils avaient travaillé dans la bonne voie et j’ai commencé à apprécier ce qui se passe sur la moto. Je prends à nouveau du plaisir à la piloter. Il reste des choses à ajuster car je continue de tomber, mais la réalité c’est qu’on est très compétitifs.”
Joan Mir juge que Honda se situe déjà “dans le top 5 ou 6 en termes de rythme” et qu’il manque essentiellement les éléments pour se battre en course, à commencer par la vitesse de pointe et le grip arrière, qui restent les points faibles de la RC213V. “Bien sûr, le package global n’est pas parfait mais si on se concentre dans ces deux domaines, on sera bientôt beaucoup plus compétitifs”, sent-il. Et le Majorquin de conclure : “Je suis optimiste quant à ce que l’avenir peut nous apporter, car je pense qu’on se rapproche.”

Dans cet article

Léna Buffa

MotoGP

Joan Mir

Honda HRC

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

L’optimisme retrouvé de Joan Mir : rester était “la bonne décision” Lire l’article »

Moto GP

WSBK Sven Blusch, BMW : « le rêve de Toprak Razgatlioglu, c’est le MotoGP. Et nous… nous ne pouvons pas lui offrir ça »

L’avenir de Toprak Razgatlioglu est au centre de toutes les attentions en Superbike, exerçant une pression considérable sur BMW.
Cet article WSBK Sven Blusch, BMW : « le rêve de Toprak Razgatlioglu, c’est le MotoGP. Et nous… nous ne pouvons pas lui offrir ça » est apparu en premier sur Paddock GP.

WSBK Sven Blusch, BMW : « le rêve de Toprak Razgatlioglu, c’est le MotoGP. Et nous… nous ne pouvons pas lui offrir ça » Lire l’article »

Moto GP

Márquez : “Je ne suis pas meilleur, je suis différent”

Alors que le championnat entre dans sa phase européenne et que Marc Márquez s’apprête pour cela à retrouver le public espagnol, c’est lui qui apparaît en leader indiscutable du MotoGP. Redevenu pilote officiel, désormais pour Ducati, il a retrouvé sa plus grande efficacité et prouve chaque week-end qu’il est capable de se montrer rapide, de gérer ses courses, voire de jouer avec ses adversaires.
Bien que vainqueur de trois des quatre Grands Prix disputés jusqu’ici, il réfute l’idée selon laquelle il serait en train d’installer une quelconque supériorité sur le MotoGP. “C’est le mot que j’essaie d’éviter, ça fait un peu baisser la garde et ça conduit à faire des erreurs”, a-t-il pointé ce mardi en participant à une conférence de presse à Madrid.
Des erreurs, il n’en a véritablement commis qu’une seule à ce stade de la saison. “Celle d’Austin n’était pas due à un excès de confiance”, assure-t-il. “La dernière fois que je me suis senti comme ça sur une moto, c’était en 2019. Les choses se passaient bien pour moi, et c’est le cas aujourd’hui aussi. Mais mes adversaires s’améliorent et se rapprochent de plus en plus.”
Lors de son dernier titre, il y a six ans, Márquez avait commis une erreur similaire au Texas, mais il avait surtout cumulé les succès de façon impressionnante en dehors de ce faux-pas, jusqu’à marquer le plus grand nombre de points vu à l’époque. À ce jour, tout laisse à penser qu’il est lancé dans la même dynamique. Et pourtant, il ne se considère pas meilleur qu’il l’était à l’époque, en dépit de tout ce que l’expérience douloureuse de ces dernières années a pu lui apporter.
Lire aussi :

“Je ne peux pas me considérer meilleur pilote qu’avant 2020, après quatre opérations au bras”, souligne-t-il. “Je dois travailler plus dur pour y arriver, mais j’y suis prêt et maintenant que j’y suis arrivé, j’essaie d’oublier mon bras. Ça faisait de nombreuses années que ça ne m’était pas arrivé. Mais c’est une roue qui tourne, on gagne en confiance, en physique, et on pense moins aux problèmes. Avec le kiné, je me suis plaint mon épaule gauche et il m’a dit que ça faisait longtemps que je ne l’avais pas fait : c’est bon signe.”

Marc Márquez a pratiquement tout gagné lors des quatre premiers Grands Prix de la saison.
Photo de: Ducati Corse

“Je ne suis pas meilleur qu’en 2019, je suis différent”, reprend l’Espagnol. “J’ai une mentalité différente. Je n’ose pas dire que je suis plus fort, mais je suis beaucoup plus calme. En 2019, la seule chose qui comptait pour moi, c’était de gagner, j’avais ça en moi. Cette année, la pression est la même, mais personnellement, je ne me sens pas obligé de gagner.
“Avec tout ce qui s’est passé, je suis heureux. Je ne me sens pas redevable envers moi-même. J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, et je suis là où je voulais être, et je décroche des victoires et des podiums tous les week-ends.”
Márquez “profite plus qu’avant” de ses succès
Interrogé pour savoir s’il avait réussi à digérer tout ce qu’il a traversé depuis cette fameuse chute au GP d’Espagne 2020, l’octuple champion du monde souligne la saveur particulière de ses succès actuels. “Après une période de récupération aussi longue, j’apprécie davantage ce qui se passe et le moment que l’on vit, mon frère et moi. Chaque samedi, je lui dis que ça n’est pas normal. Tous les week-ends ne se passeront pas comme ça, mais oui, j’en profite plus qu’avant. Ce n’est pas normal de gagner.”
Après avoir d’ores et déjà passé le cap des 90 victoires toutes catégories confondues, Marc Márquez semble avoir devant lui une autoroute vers d’autres succès historiques qui renforceraient un peu plus encore sa place dans les annales des Grands Prix moto. Lui se plait toutefois à rappeler que sa carrière est écrite et qu’elle lui convient comme cela, ce qui fait de toute nouvelle victoire un bonus…
“Si l’idée est de se battre pour un titre, je pense que je suis au meilleur endroit, avec une équipe officielle et une moto officielle. Quand on a ces armes, il ne te manque rien. Je suis dans la situation idéale et c’est entre mes mains”, ajoute-t-il, peut-être encore plus redoutable maintenant qu’il est ainsi libéré de toute pression…
Lire aussi :

Dans cet article

Léna Buffa

MotoGP

Marc Márquez

Ducati Team

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Márquez : “Je ne suis pas meilleur, je suis différent” Lire l’article »

Retour en haut