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Márquez : “Peut-être le moment où va s’arrêter cette série de victoires”

Rares sont les pilotes à avoir gagné un Grand Prix MotoGP à Barcelone avec plusieurs marques, et Marc Márquez pourrait bien rejoindre ce cercle très restreint ce week-end s’il poursuit sa série de succès en cours depuis trois mois. Plus que jamais cependant, l’Espagnol affiche sa prudence, tant il sait les difficultés que lui réserve ce circuit, pourtant le plus proche de ses terres.
Sa ville natale de Cervera a beau n’être qu’à 85 km du Circuit de Catalunya, l’octuple champion du monde voit passer ce rendez-vous de la saison comme un moment éprouvant. Depuis toujours, cette piste lui a réservé des difficultés, malgré ses deux triomphes de 2014 et 2019. Pourquoi ? Il l’ignore lui-même.
“C’est une bonne question ! C’est vrai qu’il fait partie des pistes les plus difficiles pour moi”, concède-t-il. “Elle est proche de ma ville natale, mais c’est peut-être la piste sur laquelle j’ai le moins roulé dans ma vie, parce qu’on allait tout le temps à Valence, Albacete ou Jerez. […] Pourquoi ? Je ne sais pas. Après, il est vrai que depuis ma blessure au bras, j’ai même un petit peu plus de mal que par le passé.”

Marc Márquez a fait deuxième et troisième l’an dernier lors des Grands Prix disputés à Barcelone.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Réaliste, l’Espagnol sait que la concurrence pourrait être plus nourrie ce week-end. La piste convient en effet à son frère, Álex Márquez, aux Aprilia qui sont sur une bonne lancée, sans oublier Pedro Acosta ou Pecco Bagnaia, qui ont faim de succès. Peut-on dire que ce week-end s’annonce comme le plus difficile pour lui ? “Ça se pourrait ! C’est peut-être le moment où va s’arrêter cette série de victoires. On ne sait pas.”
“On va essayer de travailler pour [gagner], de se battre pour le top, mais il y a Álex, il y a aussi Pecco qui a gagné ici les deux derniers dimanches, et Aprilia était aussi super rapide avec Aleix [Espargaró]. Donc on verra ce qu’on arrive à faire, si on peut figurer parmi ce groupe de tête.”

Si le circuit se trouvait à l’autre bout du monde, ce serait le dernier où j’irais.

Au vu de la dynamique de cette année et des victoires déjà obtenues sur tout type de circuit, les choses ne s’annoncent-elles pas différentes pour lui et sa Ducati officielle ? “N’importe quelle autre année, le week-end de Barcelone est l’un de ceux que j’aurais marqué en rouge en pensant ‘on va souffrir’, mais cette année, j’y arrive l’esprit ouvert pour voir jusqu’où on arrivera à aller”, admet Márquez, bien conscient que sa saison exceptionnelle le voit capable de se sortir de toute situation compliquée.
Il insiste pourtant plus que jamais sur son manque d’atomes crochus avec le Catalunya. “J’apprécie Montmeló parce que c’est mon circuit à domicile, mais je le détesterais si ça n’était pas le cas”, glissait-il il y a quelques jours. “Si le circuit se trouvait à l’autre bout du monde, ce serait le dernier où j’irais. Mais comme c’est ma course à domicile, c’est toujours un Grand Prix très spécial. […] Ce n’est pas que le circuit soit laid, au contraire, c’est l’un des plus beaux du calendrier, mais c’est celui qui m’a toujours posé le plus de difficultés.”
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Alors Marc Márquez fait profil bas, comme à plusieurs reprises durant la première moitié de l’année. “Ce pourrait être un week-end comme celui des Pays-Bas, par exemple, où j’ai réussi à gagner sans être le plus rapide”, anticipe-t-il, tout en jugeant par avance que “le podium serait un excellent résultat”.
Pour autant, n’allez pas croire que le leader du championnat, à deux doigts d’un nouveau titre à présent, revoie véritablement ses objectifs à la baisse malgré le peu d’enthousiasme que la piste lui procure. Quand on est invaincu depuis trois mois, on se laisse tout de même une chance de s’en sortir…
“Comme tous les ans, ici à Montmeló je sais que je vais devoir travailler un peu plus que sur un autre circuit pour essayer d’atteindre le top niveau, ce qui sera l’objectif ce week-end”, résume-t-il. “On arrive en bonne forme. C’est vrai que c’est une de mes plus mauvaises pistes au calendrier mais le fait que ce soit mon Grand Prix à domicile me donne une motivation supplémentaire, pour la course sprint et aussi la course principale, là où on va essayer de marquer le maximum de points.”
Avec Germán Garcia Casanova

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MotoGP, Catalogne, Fabio Quartararo partagé en arrivant sur l’un de ses circuits préférés : « La dynamique n’est pas aussi bonne qu’espéré »

S’il adore le circuit de Barcelone et y a été très performant par le passé, Fabio Quartararo ne s’attend pas à un miracle cette année.
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MotoGP Catalogne J0 : Johann Zarco explique pourquoi il a prolongé chez Honda jusqu’en 2027

Johann Zarco est le premier pilote à s’engager officiellement dans la prochaine ère du MotoGP, qui commencera en 2027.
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MotoGP, Catalogne : Joan Mir reste persuadé de pouvoir viser le top 6, mais à une condition

Joan Mir reste convaincu de son potentiel et de celui de la Honda, mais il doit encore parvenir à progresser sur un point fondamental.
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Quartararo impatient de voir le V4 en course : “Il faut qu’on accélère”

L’annonce par Yamaha, au lendemain du Grand Prix de Hongrie, que son nouveau prototype conçu autour d’un moteur V4 disputerait un premier Grand Prix dès Misano a pu surprendre par sa forme peu académique. Mais pour les pilotes qui se battent aujourd’hui avec une M1 indéniablement arrivée en fin de course, c’est surtout le signe que les choses avancent.
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Cette nouvelle moto est attendue sur la grille dès la saison prochaine, et cette première confrontation à la réalité d’un Grand Prix doit permettre d’évaluer le chemin restant à parcourir pour qu’elle soit au niveau. Ce test grandeur nature aura lieu la semaine prochaine, avec Augusto Fernández aux manettes, et sera suivi dès le lendemain par un autre test, tout aussi attendu : celui qui verra les titulaires essayer pour la première fois ce nouveau concept développé par Iwata.
“Ça fait partie du processus. Quand un nouveau projet comme celui-ci évolue et prend bonne forme… Ils sont confiants pour anticiper cette wild-card à Misano”, constate Álex Rins. “C’est parce qu’ils ont besoin de ces informations pour continuer à progresser. Ils ont besoin de faire rouler la moto en piste aux côtés d’autres constructeurs pour mieux voir les différences. Un test, c’est assez différent d’un week-end de Grand Prix. Donc je suis content que le projet évolue, c’est une très bonne nouvelle qu’ils aient avancé ce test.”
“C’est important pour moi”, souligne Fabio Quartararo, “car ils savent qu’ils ont des mois et des mois de retard. Et au final, la moto que l’on aura lors du premier test et que j’utiliserai sera très similaire. Pour moi, il faut vraiment qu’on accélère le développement et je dois tester la moto pour qu’on ne prenne pas trop de retard.”
Honda a pris le dessus sur Yamaha
Depuis plusieurs années déjà, le championnat est entré pleinement dans une ère de domination des marques italiennes, Ducati en tête. Mais dans la sorte de “coupe japonaise” qui oppose Yamaha à Honda, Fabio Quartararo est persuadé que c’est la marque de Tokyo qui a désormais pris le dessus. “On est clairement derniers. Ça ne fait aucun doute”, tranche-t-il. “On a beau travailler très dur, on a vu qu’au Red Bull Ring, on a tous les quatre terminé aux dernières places. En Hongrie, certains pilotes sont tombés, mais on était les trois derniers.”
“Il est clair que l’on a beaucoup de mal”, constate le Français, qui veut néanmoins croire qu’une accélération du développement du V4 pourrait aider à remonter la pente. “Je pense qu’ils se concentrent déjà pleinement sur le V4. On n’aura plus rien à tester jusqu’à la fin de la saison. Et j’espère qu’ils vont vraiment pouvoir accélérer le développement, car c’est une moto complètement nouvelle. Ce n’est pas parce que c’est une V4 qu’elle va forcément fonctionner.”
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“On a bien vu que Honda a eu du mal pendant de nombreuses années et qu’ils commencent maintenant à revenir. On a vu que Mir était rapide à Brno, ils étaient super rapides au Red Bull Ring, en Hongrie aussi. Ils ont donc passé un cap et on n’y est pas encore arrivés. J’espère qu’ils pourront vraiment tout mettre en place avec le V4.”
Très critique à l’égard de Yamaha en Hongrie, avant que cette annonce ne soit faite, Quartararo défend sa manière de pousser son employeur. Il l’a dit et répété, l’échéance qu’il s’est fixée pour être convaincu par le potentiel technique ne pourra pas être repoussée. C’est dès cet hiver qu’il devra comprendre s’il a un avenir à vivre avec Yamaha ou non.

Fabio Quartararo continue à pousser fort Yamaha et l’assume.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Pour moi, c’est aussi un moyen de leur faire voir que je pousse vraiment fort. Si je le voulais, je pourrais ne rien dire”, explique le champion du monde 2021, interrogé sur sa sévérité à l’égard de Yamaha.
“Je suis celui qui reste le plus longtemps dans les réunions, qui essaie d’améliorer ce que l’on peut, parce que je veux vraiment qu’on revienne là où je pense que l’on peut être. Et je pense que c’est une bonne façon pour moi d’être agressif et de travailler de manière vraiment efficace. Je suis peut-être sévère, mais dans le box, je suis celui qui essaie vraiment de faire le maximum.”
Le week-end qui se profile s’annonce compliqué avec le faible grip traditionnel de la piste de Barcelone, mais on le comprend, les esprits sont tournés vers l’avenir. Le rendez-vous de Misano marquera un tournant en ce sens et il n’y a pas à douter que Fabio Quartararo observera attentivement les performances d’Augusto Fernández avant de lui-même essayer la nouvelle moto au lendemain de la course.
La suite ? Le règlement n’autorise pas les titulaires actuels à changer de moto d’ici à la fin de la saison, en revanche rien n’empêche Yamaha d’inscrire son pilote essayeur sur d’autres courses. “Ce serait formidable de voir Augusto courir avec le V4”, admet Fabio Quartararo.

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Steiner et un groupe d’investisseurs vont officialiser l’acquisition de Tech3

Comme révélé par Motorsport.com il y a plusieurs semaines, Günther Steiner et les détenteurs de Tech3 avaient trouvé un accord sur les termes de la transaction avant la pause estivale. L’acquisition, évaluée à environ 20 millions d’euros, ne nécessitait plus que les signatures finales, désormais effectives.
Dans le cadre du Grand Prix de Catalogne ce week-end, la Dorna, promoteur du MotoGP, a prévu une conférence de presse ce vendredi, à midi. Selon les informations de Motorsport.com, Günther Steiner lui-même y participera, prenant le contrôle de l’équipe française avec le soutien d’un consortium d’investisseurs principalement originaires des États-Unis.
La transaction, juste en dessous de 20 millions d’euros, a été facilitée par Apex, un fonds gérant le capital d’un large groupe d’athlètes de renom. Parmi eux figure Lando Norris, bien que plusieurs autres noms célèbres – certains actuellement sur la grille de Formule 1 – aient choisi de rester anonymes. L’une des opérations les plus notables d’Apex à ce jour a été l’acquisition de 20 % des parts de l’équipe Alpine.

Günther Steiner, Paolo Campinoti (patron de Pramac) et Daniel Rossomondo (directeur commercial du MotoGP) lors du GP de Grande-Bretagne.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Toutes les parties impliquées dans le deal Tech3 ont salué ce changement de propriétaire : de KTM, qui continuera à fournir des motos à l’équipe au moins jusqu’en 2026, à la Dorna, en passant par Liberty Media, actionnaire majoritaire de la société espagnole qui gère le championnat.
Les contrats actuels entre les équipes et la Dorna expirent en 2027, moment auquel les équipes satellites pourront renégocier leurs accords ou changer de constructeur. Steiner aurait obtenu des garanties de la part des promoteurs pour conserver les deux places de Tech3 sur la grille au-delà de l’année prochaine.
Selon les termes de l’accord, la nouvelle direction conservera Maverick Viñales et Enea Bastianini dans son line-up de pilotes, ainsi que tout le personnel actuel, tout en maintenant le siège de l’équipe en France. Il y a quelques semaines, le cofondateur et ancien propriétaire de Tech3, Hervé Poncharal, avait nié tout accord.
Cependant, l’annonce de vendredi reflète un sentiment largement partagé dans le paddock : au final, ce sont les intérêts exécutifs qui prévalent. D’après nos informations, Poncharal transmettra progressivement ses responsabilités à Steiner, donnant à l’ingénieur italien le temps de s’adapter à une réalité très différente de celle de la Formule 1.
La Dorna et Liberty Media ont toutes deux salué cette transition, espérant que le charisme et l’influence de Steiner – qui bénéficie d’une importante communauté de fans grâce à sa personnalité haute en couleur rendue célèbre grâce aux passages de l’Italien dans la série Netflix “Drive to Survive”, et qui a déjà été aperçu dans le paddock de Montmeló ce jeudi – contribueront à la croissance mondiale du MotoGP.
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MotoGP, Miguel Oliveira réagit à son éviction de Yamaha : « cela a été une surprise car je ne pouvais pas montrer mon potentiel »

Miguel Oliveira a révélé que la décision de ne pas le conserver chez Pramac pour la saison 2026 a été “une petite surprise”.
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Oliveira sur son départ de Pramac : “Je me sentais comme le maillon faible”

Avec la récente officialisation de la prolongation de Jack Miller chez Pramac Racing pour 2026 et l’arrivée programmée de Toprak Razgatlioglu dans l’équipe italienne l’année prochaine, le destin de l’actuel pilote Miguel Oliveira semble tout tracé. Un futur qui se dessine donc hors du MotoGP pour le moment.
Interrogé sur le sujet ce jeudi en Catalogne, le Portugais a tout de même insisté sur le fait qu’il lui restait encore huit courses à boucler dans la catégorie et qu’il n’était donc pas encore officiellement “sans guidon”, malgré les remarques des journalistes. Alors que la décision finale du line-up Pramac se faisait attendre, Oliveira n’a pas caché sa surprise face au choix de son équipe.
“Je savais qu’il y avait cette décision en attente, bien sûr, mais elle est arrivée un peu comme une surprise dans le contexte global”, a-t-il avoué. “Quand j’ai décidé de rejoindre le projet en 2024, c’était sur un contrat avec un an en option, avec une clause de performance au milieu de la première saison. L’idée était d’avoir deux pilotes expérimentés dans la seconde équipe juste pour donner du feedback et aider à la transition du projet.”

Je me sentais un peu comme le maillon faible, parce que je revenais d’une blessure et chaque course devenait une sorte de ‘prouve-toi’, tu sais, ‘montre ce que tu vaux’.

Miguel Oliveira (Pramac Racing).
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Malgré tout, le pilote semble comprendre la décision de Yamaha. Selon lui, sa blessure en début de saison et la pression de performer pour “prouver sa valeur” après son retour lors du Grand Prix de France, tout comme celle apportée par les médias, n’ont pas créé un environnement favorable à de bons résultats pour le Portugais, actuellement 23e au classement pilotes avec 10 points inscrits.
“Il y a eu deux moments clés : le premier, c’est ma blessure, quand je suis revenu trop tard dans la saison, et la décision sur le second pilote de Pramac était déjà prise”, a expliqué Oliveira. “Donc je me sentais un peu comme le maillon faible, parce que je revenais d’une blessure et chaque course devenait une sorte de ‘prouve-toi’, tu sais, ‘montre ce que tu vaux’. Et c’est normal d’avoir de la pression, mais ce type de pression était un peu… Je ne veux pas dire injuste, ce n’est pas à moi de juger. Mais c’était comme ça. Et le fait que la décision ait pris autant de temps a créé peut-être encore plus d’anxiété.”
“Et venir ici et avoir tout… Vous [les médias] avez été, je suppose, normaux là-dessus. Ce n’était pas un massacre, mais ce sujet était toujours en suspens. Et vous posiez toujours des questions. Donc arriver le week-end, devoir gérer ça, en plus de ton stress parce que tu ne sais rien… et voilà. La décision est finalement arrivée tard, à Balaton, quand le rookie Yamaha a finalement dit non. Sinon, le line-up aurait été différent de celui que vous voyez maintenant. Donc oui… c’est une de ces choses avec lesquelles on peut ne pas être d’accord, qu’on peut ne pas trouver idéales, mais c’est comme ça.” 

Miguel Oliveira, Pramac Racing
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Pense-t-il avoir suffisamment prouvé ce dont il était capable cette année ? “Eh bien, c’est un peu difficile de répondre”, a-t-il lâché. “Tu veux dire ‘prouver’ quand tu obtiens un bon résultat, quand tu as la moto ce week-end-là et que tu peux vraiment montrer ton potentiel.”
“Le MotoGP n’est pas linéaire en termes de performances finales. Même des pilotes qui restent de nombreuses années sur la même moto rencontrent parfois des difficultés pour une raison ou une autre, sans explication technique claire. Regardez [Bard] Binder, regardez Pecco [Bagnaia] maintenant, peut-être qu’ils ont un peu plus de mal. Et tous ont été sur les mêmes motos pendant de très nombreuses années.”
“Moi, j’ai changé de moto quasiment chaque année. Et oui, il y a une période où tu dois t’adapter, une période où tu es là, mais tu tombes et tu apprends certaines choses. Et il y a la période où tu commences vraiment à capitaliser sur les résultats. Je sens que je suis encore dans cette transition, celle de capitaliser sur les résultats. Ce n’est pas encore arrivé pour moi. Mais il est vrai que ces derniers mois, la moto n’a pas été la moto parfaite à piloter. Regardez l’Autriche, par exemple, les quatre dernières motos étaient des Yamaha.”
Quel avenir pour Miguel Oliveira ?
Alors que le dernier guidon libre de la grille, chez LCR Honda aux côtés des Johann Zarco, est promis – selon les informations de Motorsport.com – au jeune pilote brésilien de Moto2 Diogo Moreira, les options ne sont plus très nombreuses pour Miguel Oliveira. Désireux de rester en MotoGP, dans un paddock qu’il affectionne particulièrement, le Portugais a admis être prêt à prendre le rôle de pilote d’essais.
“Sur le papier, il semble qu’il y ait différentes portes qui s’ouvrent pour moi”, a-t-il déclaré. “Pour le moment, je n’ai encore rien décidé. Et je suis vraiment ouvert à entendre toutes les propositions. Je pourrais trouver certaines intéressantes. Mon cœur est vraiment lié à ce paddock. Et bien sûr, je sais que ce qui est disponible dans ce paddock pourrait être seulement un rôle de pilote d’essai. Mais être lié à une usine, aider à construire une moto, c’est quelque chose de stimulant. C’est différent. Mais en même temps, je veux vraiment courir.”
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MotoGP : Jack Miller sauve sa tête chez Yamaha, et ce n’est pas au goût de tout le monde

Le renouvellement de Jack Miller chez Pramac Yamaha n’a pas plu à tout le monde car elle s’est faite au détriment de Miguel Oliveira.
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Viñales se sent “beaucoup mieux” et retente un retour

Après deux mois marqués par les conséquences de sa chute, survenue lors des qualifications du GP d’Allemagne, Maverick Viñales paraît désormais pleinement apte pour relancer sa saison. Il a fait une première tentative de retour en Autriche, finalement avortée à cause d’une épaule gauche encore trop douloureuse et trop rigide, et s’est depuis octroyé trois semaines de repos supplémentaires qui devraient lui permettre de ne plus faire d’impasses.
Le pilote espagnol retrouve sa place chez Tech3 cette semaine à Barcelone. “Il y a une semaine, je ne pensais pas pouvoir courir à Montmeló”, admet-il, lui qui est aux prises avec la blessure la plus lourde qu’il ait eu à gérer dans sa carrière. Malgré tout, le verdict du contrôle médical qu’il doit passer ce jeudi ne laisse pas de place au doute, ses propres médecins l’ayant déjà rassuré, de même que ce qu’il a ressenti en intensifiant son entraînement.
“Je ne peux pas faire de pompes, c’est sûr, mais ça n’est pas un drame. J’ai roulé en 600cc sur une piste de karting, j’ai fait de longs relais”, explique Maverick Viñales. “Ma seule inquiétude, c’est à quel point je peux résister au guidon de la MotoGP, car c’est très différent. Il faudra voir. En Autriche, certains endroits où j’avais le sentiment d’être en difficulté étaient OK finalement, alors qu’à d’autres endroits j’avais du mal.”
“La douleur a presque disparu. Donc c’est une grande amélioration, car maintenant je peux monter sur la moto, alors qu’en Autriche c’était impossible. Rien qu’avec ça, je pense que c’est suffisant pour commencer à travailler sur la moto”, explique Viñales, qui assure se sentir “beaucoup mieux”. Il s’attend néanmoins à être gêné dans certains mouvements. “Je ne sais pas comment je vais me sentir, on verra quand je serai sur la moto. Peut-être que je pourrai attaquer au maximum, je ne sais pas. En tout cas, je suis content d’être de retour.”

Cette fois, Maverick Viñales devrait faire tout le week-end.
Photo de: Alexander Trienitz

“Pour le moment, je pense qu’il va surtout s’agir de retrouver des sensations et de voir où on se situe, on le comprendra très vite demain. Mais je ne pense pas que je serai très gêné pour piloter la moto”, souligne le pilote, qui avait pâti de son manque de mobilité en Autriche. “Mon défi, c’est de me mettre à l’intérieur de la moto en ligne droite, c’est ça mon véritable défi. Je le comprendrai demain, mais ça s’est beaucoup amélioré par rapport à il y a trois ou quatre semaines.”
“Le médecin m’a dit d’y aller tranquillement, évidemment !”, ajoute-t-il. “[Je ne suis] pas à 100%, c’est sûr. Je pense qu’en étant réaliste, je serai à 100% à la fin de la saison, c’est notre objectif. Mais je pense qu’en ce moment, c’est suffisant pour rouler et commencer à retrouver les sensations avec la moto.”
“Je vais peut-être juste avoir un peu mal. Mais il m’a dit que j’aurais besoin d’au moins trois mois, après quoi je commencerai à me sentir beaucoup mieux. Je n’en suis même pas à la fin du deuxième mois. Il m’a dit que c’était suffisamment sûr pour que j’entre tranquillement dans le rythme. Le truc, c’est que je ne sais pas si je serai à 100% pour pousser au maximum, par contre il est certain que je peux piloter la moto.”
Outre Maverick Viñales, le médecin officiel du MotoGP doit également voir aujourd’hui Somkiat Chantra, absent depuis l’Allemagne pour une blessure du genou. Aleix Espargaró est également sur la liste des inscrits pour ce week-end, en tant que wild-card pour Honda, et ce deux semaines seulement après s’être fracturé deux vertèbres.
Avec Téha Courbon
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MotoGP, Casey Stoner parle de Pedro Acosta : « J’aimerais qu’il soit plus méthodique »

Casey Stoner a analysé le cas Pedro Acosta dans l’une de ses dernières apparitions. Voici ce qu’il pense du prodige espagnol.
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MotoGP Catalogne : Jack Miller et Miguel Oliveira, entre sourire forcé et sourire jaune, vont tout donner à Barcelone…

A Barcelone, Jack Miller et Miguel Oliveira abordent le Grand Prix MotoGP de Catalogne avec une motivation certaine…
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MotoGP, Catalogne, Marc Marquez aborde son Grand Prix à domicile avec prudence : « ce circuit n’est pas l’un de mes meilleurs »

L’octuple champion du monde Marc Marquez reste prudent sur ses chances de victoire en Catalogne sur une piste qui ne lui a pas toujours réussi.
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