Márquez au Sachsenring : la domination à l’état pur

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Cette fois, Marc Márquez n’a pas offert à ses adversaires la liberté de croire qu’il pourrait être battu. Un départ impeccable l’a placé en tête du GP d’Allemagne, et il allait y rester jusqu’à l’arrivée, sans aucune contestation possible. Trente tours d’une attaque parfaite, qualificatif que lui-même se plaît à glisser dans son discours cet après-midi.

Il n’y a pas de fausse modestie à avoir : il était attendu en grandissime favori et s’est montré à la hauteur, pour finalement décrocher dimanche sa septième victoire de la saison. C’est même la septième fois cette année, la quatrième de suite, qu’il réalise un carton plein en empochant à la fois le maximum de points au sprint et dans la course principale. Voilà qui lui permet d’entrer dans la seconde moitié du championnat avec 83 points d’avance, un matelas plus que confortable !

“Je suis super content”, se réjouit Marc Márquez, qui gagne pour la 12e fois de sa carrière sur ce circuit du Sachsenring. “C’était une des pistes que j’avais marquée sur le calendrier, sur laquelle attaquer. Sur les deux dernières, il s’agissait de défendre, mais celle-ci, c’est vrai qu’elle est spéciale pour moi.”

“Je savais que c’était un circuit pour moi et j’ai essayé de faire un week-end parfait. On l’a fait, l’équipe a travaillé à la perfection, en particulier avec la moto pour le mouillé, et à partir de là j’ai essayé de gérer la course. C’était difficile parce que j’avais du mal à comprendre comment attaquer, mais je me sentais plus safe en attaquant plus fort et moins en ralentissant, alors j’ai continué à attaquer tout au long de la course.”

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Concentration et aisance maximales

Márquez a parfaitement construit son week-end, lui qui avait fait l’impasse sur le time attack décisif vendredi pour dédier son temps de piste à la préparation de la course, avant l’arrivée de la pluie. Ce travail a payé aujourd’hui, et il a aussi su s’adapter à la baisse d’adhérence entraînée par le passage des averses ainsi qu’au vent qui a poussé certains pilotes à la faute en course.

“J’ai fait attention à tout ça. Surtout, quand j’ai commencé à voir beaucoup de drapeaux jaunes et de marques au sol, ça m’a donné une concentration supplémentaire”, explique-t-il. “J’arrivais sur un circuit sur lequel je me sens bien et qui est parfait pour mon style de pilotage. Et c’était encore mieux avec les conditions d’aujourd’hui puisque ça glissait et que j’aime ça.”

Un train d'avance sur les autres...

Un train d’avance sur les autres…

Photo de: Alexander Trienitz

“J’avais des trajectoires parfaites, je passais chaque virage à la perfection parce que je n’étais pas à ma limite. Ma limite était en 1’20″4-1’20’3, comme je l’ai montré en essais, mais aujourd’hui j’ai juste essayé de gérer les pneus depuis le début parce que je savais que la course serait super longue. Il est vrai qu’à la fin, les pneus se sont plus dégradés que ce à quoi je m’attendais mais même comme ça, je me sentais à l’aise.”

Cette performance, qui paraît presque crânement facile vue de l’extérieur, Márquez l’explique beaucoup par la concentration qu’il a réussi à maintenir et qui lui avait fait défaut à Austin, par exemple. “J’étais pleinement concentré. Avant toute chose j’ai essayé de comprendre le pneu avant et le grip offert par la piste, parce qu’après la pluie normalement l’adhérence est très faible. C’était le cas en effet, l’usure des pneus était très forte aussi, mais on a bien géré et aujourd’hui j’ai été fluide.”

“On a fait un week-end parfait, j’étais super concentré, surtout hier qui a été la journée la plus importante du week-end avec la pluie. Et aujourd’hui, sur le sec, je savais que mon rythme était un peu plus rapide que celui des autres et j’ai juste essayé de ne pas exagérer et d’être fluide en piste.”

VIDÉO – RÉSUMÉ : Les meilleurs moments du GP d’Allemagne

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Lire l'article complet - Auteur de l'article : Léna Buffa
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