Márquez a mis du temps à se réadapter aux spécificités de Misano

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

12 septembre, 2025 18:00

Après un GP de Catalogne qu’il redoutait, Barcelone étant l’un des tracés qu’il apprécie le moins, Marc Márquez a fait forte impression ce vendredi à Misano. Impressionnant dans ses relais longs, il a aussi été le plus rapide sur un tour, ce qui lui a permis de conclure la journée en tête.

“Évidemment, c’est une meilleure piste pour mon pilotage que la Catalogne, mais au final, les performances sont là”, a souligné Márquez. “En Catalogne, je n’étais pas loin, Álex [Márquez] était le seul plus rapide que moi. Ce week-end, on dirait que tous les pilotes italiens commencent en très bonne forme, depuis les EL1.”

Márquez a pourtant eu besoin de temps pour retrouver de bonnes sensations. Dans cette première séance, le pilote Ducati n’avait pas les bons repères, Misano exigeant un pilotage très différent de Barcelone.

“J’avais du mal en EL1, je me battais face à la moto. En sortant de la Catalogne, je pense que je n’étais pas le seul : j’étais très raide sur la moto, ça secouait partout. J’ai remis les choses à plat pour les Essais et j’ai commencé à piloter différemment. J’ai progressé dans mon pilotage et l’équipe m’a aidé dans les réglages.”

En une semaine, les pilotes sont passés d’un tracé de Barcelone à l’adhérence très faible, sans gros freinage, à une piste offrant énormément de grip à Misano, avec plusieurs sections plus lentes, ce qui a nécessité un certain temps d’adaptation : “On dirait qu’en venant de la Catalogne ici, dans le premier relais la moto paraissait super rigide ici, à cause du grip. Le niveau d’adhérence est très élevé.”

Marc Márquez

Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Et la moto était super puissante parce que c’est une piste plus courte, avec une boîte de vitesse plus courte. C’est comme si les freinages étaient très forts. En Catalogne, en fait il faut relâcher les freins et utiliser la vitesse de courbe. C’est totalement l’inverse ici.”

“Ce matin, je me battais face à la moto”, a résumé Márquez. “Le chrono était là mais le rythme de course était nul, un tour j’étais bon, pendant trois tours je faisais des erreurs… Cet après-midi, j’ai été plus constant dans le rythme de course.”

Les progrès de Márquez au cours de la journée ne sont pas uniquement le fruit d’une adaptation au circuit, mais aussi de certains changements grâce auxquels il a été efficace dans la Curvone, une courbe très rapide sur la droite qui lui a régulièrement posé des difficultés au cours de sa carrière : “Dans la Curvone, la confiance était super basse ce matin avec un pneu tendre. Habituellement, c’est mon point faible sur ce circuit, je perds un peu de temps là-bas.”

“Si vous regardez le troisième secteur, c’est mon moins bon ici. On a un peu amélioré la stabilité mais on en en a perdu dans d’autres domaines. C’est toujours la même chose : quand on progresse dans les portions rapides, on perd dans les portions lentes. C’est là qu’on a un peu amélioré la stabilité, mais on a perdu en adhérence.”