Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Johann Zarco n’a pas été capable de performances aussi bonnes que les pilotes de l’équipe Honda officielles à Motegi, mais il a pu se rassurer. Il n’avait plus connu le moindre top 10 en course principale depuis sa deuxième place à Silverstone, il y a plus de quatre mois, et restait sur une série de trois chutes le dimanche. La neuvième place décrochée au Japon était donc bienvenue.
“Finir neuvième est un vrai soulagement parce qu’on avait besoin de ces points après quelques courses difficiles”, a expliqué Zarco. “J’ai pris un bon départ et j’avais le rythme pour me battre pour le top 10. Il m’a juste manqué un peu de vitesse pour me rapprocher du top 8, mais dans l’ensemble c’était une course solide et c’est ce qui compte. J’ai pu défendre ma place, réaliser de bons dépassements et vraiment apprécier le pilotage.”
Après avoir conclu les courses du Balaton Park, de Barcelone et de Misano sur des chutes, Johann Zarco avait surtout à cœur de voir l’arrivée à Motegi. “Je pense qu’il y a du stress, de la crispation qui a augmenté au fil des courses, à force de ne pas terminer les courses”, a précisé à Canal+. “Il y avait presque un simple objectif à terminer une course, ce qui semble tellement basique, mais quand on ne franchit plus la ligne, cela redevient un objectif presque difficile à atteindre.”
Avec une Honda dotée des dernières évolutions à Motegi, Zarco n’a pas été au niveau de Joan Mir et Luca Marini mais a pu retrouver une confiance qui lui avait échappé depuis quelques courses : “J’avais annoncé que le top 10 pouvait se faire et là, clairement, le rythme était là. Je me sentais plutôt bien sur la moto donc les sensations du warm-up étaient positives. Quand on regarde les chronos, on voit qu’il manquait encore plusieurs dixièmes pour être meilleur et un peu plus incisif.”
Zarco n’avait pas “la marge” pour doubler Quartararo
Parti 11e, Johann Zarco a été doublé par Fabio Di Giannantonio au départ mais a repris l’avantage dès le deuxième tour, avant de profiter du problème technique de Luca Marini. Il a passé l’essentiel de la course en dixième position, derrière Fabio Quartararo, et a gagné une place en fin d’épreuve quand Pedro Acosta est passé hors de la piste.
Zarco a décrit “une belle neuvième place”, avec le sentiment qu’il aurait pu partir à la faute s’il avait tenté d’en faire plus : “Je ne n’ai pas vraiment été coincé derrière Fabio. Il m’a aidé à tenir le rythme en gardant un petit peu de marge sans faire d’erreurs.”

Fabio Quartararo et Johann Zarco
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
“Au moins, dès les premiers tours j’ai su faire ma place et ensuite remonter sur Fabio, mais je n’avais pas la marge pour le doubler et tenter de rattraper Raúl [Fernández]”, a-t-il ajouté. “Je pense que si j’avais tenté ça, j’aurais fait une erreur.”
“Du coup j’ai dit ‘contrôle derrière Fabio, peut-être que lui, il aura du mal en fin de course et que je pourrai le doubler’. Mais je crois qu’il a bien géré sa course parce que dans les deux derniers tours, surtout le dernier, j’ai fait le maximum pour être le plus proche de lui et l’attaquer mais en fait, il m’a un peu distancé. Lui aussi, je pense qu’il en a gardé pour faire un extra effort dans le dernier tour.”
Lire l'article complet - Auteur de l'article : Vincent Lalanne-Sicaud |