Fin de saison pour Marc Márquez, qui ne reviendra qu’en 2026

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Marc Márquez et Ducati optent pour la prudence. Touché par une fracture de la clavicule droite, mais aussi au niveau des ligaments acromio-claviculaires, dans une chute au GP d’Indonésie, après avoir été percuté par Marco Bezzecchi, le champion du monde 2025 a dans un premier temps cru échapper à l’opération, mais une intervention chirurgicale a finalement été jugée préférable une semaine plus tard.

Márquez était absent en Australie et n’est toujours pas présent en Malaisie ce week-end, trois semaines après la blessure. On savait qu’un retour au Portugal, dans deux semaines, était difficilement envisageable, avant un potentiel retour pour la grande finale à Valence. Ducati a finalement annoncé que l’on ne reverra pas Marc Márquez en piste cette année, afin de garantir une convalescence efficace. Il fera donc également l’impasse sur le test de Valence après la fin de la saison.

“Marc Márquez a passé des examens complémentaires à l’hôpital Ruber International  (Madrid) où les Dr Raúl Barco, Samuel Antuña et Ignacio Roger de Oña ont confirmé que le pilote espagnol ne sera pas en mesure de faire son retour pour la fin de la saison, et manquera le Grand Prix du Portugal, le Grand Prix de Valence et la journée d’essais sur le Circuit Ricardo Tormo (Cheste) prévue le 18 novembre”, a annoncé Ducati.

“L’équipe médicale qui suit sa convalescence confirme que l’évolution clinique de la fracture coracoïde et de la blessure au ligament est positive et avance normalement. Néanmoins, Marc va devoir passer quatre semaines avec le bras complètement immobilisé avant d’entamer sa rééducation. Il est donc impossible de penser à son retour à la compétition cette année.”

Une décision “intelligente et cohérente” pour Márquez

Marc Márquez a souvent désigné son impatience à retrouver la compétition comme la principale source de sa grave blessure en 2020, déjà au bras droit mais au niveau de l’humérus. Opter pour la prudence s’est donc vite présenté comme une évidence.

“En analysant la situation dans sa globalité, nous croyons que la chose la plus appropriée, intelligente et cohérente à faire est de respecter les délais de guérison biologiques de la blessure, même si cela signifie que je ne serai plus en mesure de courir cette saison, ni de participer à la séance de test”, a commenté le nonuple champion du monde.

Marc Marquez, Ducati Team

Marc Márquez a assuré le titre une semaine avant sa blessure, à Motegi.

Photo de: Dorna

“Nous savons qu’un hiver difficile nous attend, avec beaucoup de travail, afin que je retrouve mes muscles à 100% et que je sois prêt pour 2026. Cela ne doit pas occulter ou nous faire oublier le formidable objectif que nous avons atteint cette année : redevenir champion du monde, ce que l’on va bientôt fêter tous ensemble. Merci à tous les fans pour leurs gentils messages, à Ducati et à tous les sponsors pour leur soutien et leur compréhension.”

Ducati préfère également évite tout risque pour son pilote. “Depuis que nous avons reçu le diagnostic de sa blessure, nous savions que les chances d’avoir Marc à Valence pour le Grand Prix et le test étaient très faibles”, a précisé Gigi Dall’Igna, directeur général de Ducati Corse. “C’est dommage car c’est très important pour nous de l’avoir en piste, mais nous savons parfaitement que la priorité est qu’il récupère et revienne en forme à 100% pour la saison prochaine.”

“Nous soutenons pleinement la décision et nous sommes convaincus que le fait qu’il ne prenne pas plus de risques soit le meilleur choix pour tout le monde. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement et nous espérons le revoir rapidement parmi nous.”

À Phillip Island et ce week-end, c’est Michele Pirro, le principal pilote d’essais de Ducati, qui remplace Marc Márquez. Pour Portimão, Ducati pourrait faire appel à Nicolò Bulega, vice-champion du WorldSBK et amené à participer à des tests la saison prochaine. Aucune annonce n’a été faite pour le moment.

Avec Léna Buffa

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Lire l'article complet - Auteur de l'article : Vincent Lalanne-Sicaud
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