Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
Comme Jorge Martín et Maverick Viñales, Raúl Fernández a passé avec succès le contrôle médical auquel il était soumis ce jeudi, étape réglementaire pour faire son retour après son forfait du week-end dernier. Le pilote espagnol, récent vainqueur du GP d’Australie, a dû renoncer samedi après une chute survenue la veille et dans laquelle il s’est déboîté l’épaule. Une chute à haute vitesse, dont il a dit qu’elle était l’une des plus grosses qu’il ait subies depuis le début de sa carrière.
Une semaine plus tard, il reprendra donc la piste pour se lancer dans le dernier Grand Prix de la saison, avant tout soulagé de ne pas avoir été gravement blessé. “Je me sens chanceux d’être ici. Je me sens bien aussi”, assure l’Espagnol aujourd’hui. “Je sais que j’ai de la chance de ne pas avoir plus de blessures, j’ai juste l’épaule. Ça fait depuis 2019 que j’ai des soucis avec cette épaule, elle se déboîte parfois un peu. C’est safe parce que quand je suis sur la MotoGP, avec la combinaison, ça n’arrive jamais. C’était la première fois.”
Raúl Fernández avait expliqué le week-end dernier avoir “senti quelque chose d’étrange” sur son Aprilia, sans que plus de précisions n’aient été données sur une quelconque défaillance. Aujourd’hui, il veut insister sur l’absence de faute humaine commise par son équipe : “Je veux dire que ma chute était due à un problème mécanique et non humain. L’équipe a fait du super boulot. Ça n’a pas été causé par le fait que l’équipe aurait fait une erreur. Ça fait partie de notre sport, ça peut arriver.”
“Je sais que l’équipe se donne à 100% pour me fournir ce qu’il y a de mieux. Je n’ai rien de négatif à dire au sujet des mécaniciens, ils font du super boulot”, ajoute le pilote Trackhouse Racing, qui affirme ne pas être inquiet par ce qui lui est arrivé : “Ça fait partie du sport, et si on n’accepte pas que ce genre de choses peuvent arriver, on ne peut pas piloter une moto.”
Physiquement, Raúl Fernández dit se sentir relativement bien, même s’il n’est pas parfaitement remis de la douleur causée par cette épaule qui s’est soudainement déboîtée puis remise en place. “Je me sens bien. Je pense qu’on a fait du bon boulot pendant ces quelques jours. Je ne suis pas à 100%, mais je suis à 90-95%. Je pense aussi que les physio qu’on a désormais en MotoGP m’ont beaucoup aidé. Et je crois qu’ils vont établir un bon plan pour moi pendant le week-end, pour que je me sente de mieux en mieux.”
Accidenté pendant les EL1 vendredi dernier, Fernández n’avait déclaré forfait qu’après les EL2, dont il avait étonnamment signé un bon temps malgré les circonstances. “Moi non plus, je n’ai pas compris pourquoi j’étais rapide !”, précise-t-il. “Je n’arrivais pas à piloter la moto. Dans la ligne droite et en particulier dans le dernier virage, je n’arrivais pas à agripper le guidon avec la force que j’avais.”
“C’était difficile. Donc quand le Dr Charte est venu au stand, on a décidé quoi faire : soit essayer de faire la course au Portugal en sacrifiant Valence, soit sacrifier le Portugal et venir ici en étant, je pense, mieux préparé que pour le Portugal”, ajoute le Madrilène, désormais décidé à aller au bout de ce week-end. “Je veux courir, je vais essayer, et si je me suis arrêté au Portugal c’était parce que je pensais au fait de venir ici et de faire cette course.”
Morbidelli dit s’être bien remis de sa chute de Portimão
Franco Morbidelli a lui aussi été violemment accidenté au Portugal. Quatre jours après sa violente chute au départ du Grand Prix, il assure qu’il se sent bien et qu’il est prêt à reprendre la piste. “Je me suis déjà remis de la chute de dimanche. Ça a été un gros accident, mais heureusement, les contrôles médicaux n’ont pas montré la moindre blessure, et après avoir passé trois jours à la maison, je suis prêt”, explique l’Italien.
Valence est un circuit qu’apprécie particulièrement le pilote VR46. Il y a fêté une victoire en MotoGP, lancé dans sa remontée vers la deuxième place du championnat en 2020, ainsi que deux podiums en Moto2, en 2016 et 2017.
“Je suis heureux de revenir à Valence après l’impossibilité de courir là-bas l’année dernière. Ça veut dire que, petit à petit, tout revient à la normale dans la région”, souligne-t-il également. “J’ai de très bons souvenirs sur ce circuit, alors j’espère terminer l’année sur un bon résultat.”
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| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Léna Buffa |
