Nom de l’auteur/autrice :Vincent Lalanne-Sicaud

Moto GP

Le conseil de Márquez à Martín : “Respecte ton corps”

Une accumulation de blessures, conséquences de chutes lors du test de Sepang puis d’un entraînement en supermotard, prive Jorge Martín du début de la saison. L’Espagnol a été opéré deux fois en l’espace de trois semaines, sur chaque main, mais c’est surtout une fracture “complexe” du scaphoïde, au niveau du poignet gauche, qui va nécessiter une convalescence assez longue. On sait déjà que Martín manquera les deux premiers Grands Prix de l’année, sans aucune certitude sur sa présence à Austin, dans un mois.
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S’il y a bien un pilote au fait des blessures à répétition et complexes, ainsi que du besoin de laisser le temps à la convalescence de faire son effet, c’est Marc Márquez. En 2020, l’Espagnol s’est fracturé le bras droit et a tenté de remonter sur sa moto seulement six jours plus tard, ce qui a fragilisé la plaque qui avait été posée. Cette dernière s’est brisée dans un accident domestique, ce qui a entraîné de nouvelles opérations et une saison blanche.
Diminué pendant plusieurs années par cette séquence, la dernière intervention ayant été pratiquée en 2022, Márquez ne peut recommander qu’une seule chose à son compatriote : éviter tout excès de confiance et prendre le temps nécessaire pour ne pas accroître les risques.
“Malheureusement, ça fait partie de notre sport”, a commenté Márquez à Buriram, où Martín manque à l’appel ce week-end. “Je comprends un peu la situation parce qu’après avoir été champion du monde, tu as une confiance renforcée, et parfois tu ne vois pas la limite.”
“Je lui ai écrit ce matin et selon mes impressions et mon expérience, je lui ai juste dit ‘Respecte ton corps’. Je n’ai pas respecté mon corps par le passé et je l’ai payé cher. Je lui ai dit ‘Si tu perds trois, quatre, cinq ou six courses, ce n’est rien’. Il est jeune, il a beaucoup de talent, sa carrière devant lui, donc on lui souhaite un bon retour parce que le numéro 1 doit le défendre en piste.”

Pecco Bagnaia
Photo de: Gold and Goose

Pecco Bagnaia connaît très bien Martín, puisqu’ils ont été coéquipiers en Moto3 avant leur lutte pour le titre ces deux dernières années. Plus qu’un prompt rétablissement, il lui souhaite surtout une convalescence sans empressement, dans la lignée des propos de Márquez. “Il a vraiment manqué de chance, d’autant qu’il va falloir qu’il attende longtemps avant de revenir en pleine forme, le scaphoïde ça prend longtemps”, a rappelé le pilote Ducati.
“Je ne l’ai pas appelé mais je lui ai envoyé un message, et je lui ai dit que c’était dommage, que c’est vraiment un moment de malchance pour lui”, a-t-il ajouté. “Je l’ai embrassé fort parce que je pense qu’on peut difficilement dire quoi que ce soit de plus dans cette situation. La seule chose que je veux lui dire, c’est de garder son calme, de ne pas se précipiter. C’est une longue convalescence et si jamais il avait un autre accident avant d’être pleinement remis, il pourrait mettre sa carrière en danger. Parfois, il vaut mieux attendre et ne pas se précipiter.” 
Fabio Quartararo estime lui aussi que Martín a “vraiment manqué de chance” dans son accumulation de chutes, sachant qu’il était déjà tombé peu de temps avant l’accident qui lui a valu sa première blessure. Il l’appelle aussi à la prudence.
“Il a eu trois grosses chutes pendant la pré-saison”, a rappelé le Français au site officiel du MotoGP. “On lui souhaite le meilleur dans sa convalescence. Parfois, on veut revenir le plus vite possible mais il faut aussi prendre son temps et récupérer à 100% quand on a subi deux lourdes chutes.”
Avec Léna Buffa
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Márquez : “Ces dernières années, je ne sentais pas ce feu en moi”

Pour la première fois depuis cinq ans, Marc Márquez entame la saison avec un statut de candidat au titre. L’Espagnol a beau être le troisième pilote le plus sacré et victorieux de l’Histoire de la catégorie, sans équivalent sur la grille actuelle, il ne s’est plus trouvé dans cette situation depuis 2020, quand il avait rapidement déchanté en raison de sa fracture au bras.
Par la suite, entre une condition physique amoindrie, de nouvelles blessures et une Honda en manque de performance, Márquez a entamé plusieurs saisons sur la retenue. L’an passé, il a changé d’univers en devenant pilote d’une équipe indépendante chez Gresini, qui lui a permis de retrouver la victoire grâce à la Ducati.
Toujours sur la moto italienne mais désormais dans l’équipe officielle, Márquez retrouve un cadre où l’on attend de lui qu’il joue le titre, cependant la situation reste nouvelle pour lui, puisqu’il doit faire sa place face à Pecco Bagnaia, leader de l’équipe ces dernières saisons.
“L’un de mes rivaux, l’un des pilotes à battre, dès le début sera mon coéquipier, Pecco, parce que ces dernières années, sa carrière a été très bonne : deuxième, premier, premier, deuxième”, a rappelé Márquez en conférence de presse à Buriram, où débute la saison ce week-end. “C’est impressionnant.”
“En même temps, je vis une nouvelle expérience, j’ai un nouveau rôle au sein du garage parce que chez Repsol Honda, j’étais toujours celui qui avait le plus d’expérience, le plus gros statut dans le garage, et j’essayais toujours de défendre cette position. Un coéquipier arrivait, comme Jorge Lorenzo, Joan Mir et Pol Espargaró, et j’ai toujours essayé de défendre ce statut. Maintenant, c’est différent. Pecco a beaucoup d’expérience donc je dois apprendre de lui, essayer de voir ce qu’il fait en piste et d’être rapide.”

Marc Márquez
Photo de: MotoGP

“Je me sens prêt à me battre pour le championnat”, a insisté Márquez. “Après, un championnat est super long et on ne sait pas ce qu’il va se passer, mais je suis prêt. En 2013, je ne me sentais pas prêt. On peut dire qu’en 2017, 2018 et 2019, j’étais prêt, mais on ne sait jamais ce qu’il se passe.”
En retrouvant ce statut, Márquez entame la saison avec un engouement qu’il avait un peu perdu ces dernières saisons : “La première course est toujours particulière, on a des papillons d’un autre type dans le ventre ! Mais c’est bien parce que ces dernières années, je ne sentais pas ce feu en moi. Cette année, je sais que je suis au bon endroit, en tout cas je pense être dans la bonne équipe avec la bonne moto si je veux me battre à nouveau pour le championnat, et je vais essayer.”
La volonté de “peindre le championnat en rouge”
Entre l’avantage pris par Ducati ces dernières saisons, la blessure de Jorge Martín ou encore le départ d’Enea Bastianini et Marco Bezzecchi pour des marques rivales, Bagnaia et Márquez sont présentés comme les grands favoris cette année, même si plusieurs évolutions ont été abandonnées pendant les tests. La Dorna ne s’y est pas trompée en réunissant les deux hommes, et uniquement eux, en conférence de presse ce jeudi, mais l’Espagnol craint la concurrence, qu’elle vienne des équipes satellites ou des autres constructeurs.
“Tous les pilotes Ducati peuvent se battre pour la victoire parce qu’on part d’une base similaire. Évidemment, dans l’équipe d’usine on va beaucoup travailler sur de petits détails, les ingénieurs travaillent déjà sur des solutions qui seront selon moi meilleures. Il ne faut pas oublier Acosta.”

Marc Márquez
Photo de: MotoGP

“J’aimerais dire Martín mais évidemment il n’est pas ici, et Bezzecchi. La constance est la chose la plus importante. Sur une course, de nombreux pilotes peuvent être rapides, beaucoup de pilotes peuvent gagner une course.”
“J’espère partager beaucoup de podiums avec Pecco parce qu’il faut peindre le championnat en rouge en fin de saison”, a-t-il ajouté. “Je veux un rouge 93, il veut un rouge 63, mais sinon, on est en MotoGP, tout le monde est super rapide et si on s’attend à un doublé à chaque week-end, c’est qu’on ne connaît pas le MotoGP.”
“Je pense qu’il y a aura beaucoup de bagarres entre différents pilotes, dans des conditions différentes, de la pluie, de l’humidité. Le championnat est très long mais toutes les courses comptent.”
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Martín manquera au moins deux GP : “Une convalescence lente”

La saison 2025 du MotoGP va débuter sans le champion du monde en titre. Blessé une première fois alors que test de Sepang débutait à peine, Jorge Martín a connu une nouvelle chute en supermotard lundi, pour son retour sur une moto après son opération. Il a été touché au talon du pied gauche et surtout au poignet de la main gauche, avec une fracture qualifiée de “complexe” par Aprilia et pour laquelle il a été opéré mardi.
La date du retour de Martín à la compétition est pour le moment impossible à définir mais son équipe a confirmé qu’il devra aussi faire l’impasse sur le GP d’Argentine dans deux semaines. “C’est aussi la principale question pour nous”, a confié Massimo Rivola, directeur général d’Aprilia Racing. “C’est sûr qu’il ne sera pas là non plus en Argentine.”
“La situation au niveau de la main gauche n’est pas bonne pour le moment. Selon le Dr. Mir [le spécialiste qui l’a opéré mardi], l’opération a été assez bonne donc nous sommes positifs mais pour le moment, je pense qu’il ne faut même pas penser à quand il reviendra.”
“Il ne reviendra vraiment que quand il sera complètement en forme”, a insisté Rivola. “On ne veut pas prendre le moindre risque pour sa condition.”
Les pilotes ont l’habitude de rouler blessés mais la complexité de la fracture de Martín oblige à suivre un protocole strict pour sa convalescence. Ángel Charte, directeur médical du MotoGP, a ainsi confirmé son absence au moins jusqu’au GP d’Argentine, sans la certitude que le pilote Aprilia sera apte à prendre part au GP des Amériques deux semaines plus tard.
“Martín a le moral”, a déclaré le médecin à DAZN, qui diffuse le MotoGP en Espagne. “Comme toujours, c’est quelqu’un de très vivant. Ce qui nous inquiète le plus est que la consolidation du scaphoïde soit bonne. Le Dr. Xavier Mir et moi, nous avons parlé avec lui et pour le moment c’est sûr qu’il ne sera pas là en Thaïlande, ni en Argentine.”

Jorge Martín
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“On verra ce qu’il se passera à Austin. C’est un problème qu’il faut suivre pas à pas. La convalescence n’est pas rapide, c’est une convalescence lente parce que si cela ne guérit pas bien et qu’il n’y a pas une bonne consolidation, il peut y avoir des effets à moyen et à long terme. Nous passerons probablement des examens avant de nous rendre au Texas et nous verrons ce qu’il en est.”

Je suis certain qu’il pense à rouler demain, même en tenant le guidon entre ses dents.

En manquant au moins deux week-ends de compétition et alors qu’il a été privé de la quasi-totalité des tests de pré-saison, et donc de repères sur l’Aprilia, Jorge Martín voit la défense de son titre plus que compromise. Massimo Rivola ne souhaite pas y songer pour le moment, préférant se tourner vers les signaux positifs.
“Concernant le championnat, je préfère regarder Aprilia et cette nouvelle ère, avec deux nouveaux pilotes, à long terme, plus qu’à court terme. On verra en fin de saison.”
“C’est un combattant, c’est un gladiateur”, a souligné le dirigeant. “Je suis certain qu’il pense à rouler demain, même en tenant le guidon entre ses dents. Mais c’est aussi à nous de lui dire ‘Attends une seconde, on ne veut faire aucune erreur, tu reviendras, prends ton temps. On pensera au championnat plus tard mais maintenant, la priorité c’est ta santé’.”

Massimo Rivola
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Quand Martín a chuté lundi, Rivola a été l’un des premiers que le pilote a appelés pour l’informer… et l’Italien a vite compris la gravité de la situation : “Quand il a dit ‘Massimo ?’, il me l’a dit d’une façon qui m’a fait répondre ‘Tu es tombé ?’ et il a dit ‘Oui’. ‘Comment tu vas ?’, ‘Je suis foutu cette fois’… Donc j’ai dit ‘OK, prenons les choses les unes après les autres et pense à toi maintenant, on s’occupe du reste, pense à toi’.”
Rivola a-t-il songé à priver Martín de ce roulage potentiellement dangereux à quelques jours du début de la saison ? “Non”, a-t-il répondu, convaincu que Martín n’a pas pris de risques inutiles, et surtout qu’il avait le réel besoin de tester sa condition physique avant de remonter sur la RS-GP : “Au final, les pilotes, en général, savent mieux que nous. Ils connaissent leurs limites.”
“En l’occurrence, il avait le vol mardi et il m’avait prévenu [qu’il allait rouler], c’était juste pour vérifier si son bras droit avait les sensations sur les freins, ses mouvements après l’opération. Le pied gauche n’était pas en bon état donc il fallait voir ses sensations pour mettre la botte, s’il avait des sensations sur les freins, ce genre de choses qu’il fallait faire avant de monter sur une bête comme une MotoGP.”
Avec Rubén Carballo Rosa
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Quartararo : “Nous sommes meilleurs que l’an dernier”

Après une campagne 2024 sans aucun top 5 en course, la saison 2025 sera-t-elle celle du rebond pour Yamaha et Fabio Quartararo ? Si le Français préfère aborder le GP de Thaïlande, le premier de l’année, sans afficher d’objectif précis, il est convaincu que sa moto a progressé et lui permettra de lutter pour des positions plus élevées.
“Avant tout, je pense que nous sommes meilleurs que l’an dernier”, a souligné Quartararo à son arrivée sur le circuit de Buriram. “L’an dernier, dans les tests nous avons fini 11e et 14e, cette année troisième et huitième, donc on commence vraiment avec une meilleure base. On verra comment on pourra finir mais je ne veux fixer aucun objectif. Sincèrement, je n’ai aucun objectif pour le moment.”
Quartararo se sent néanmoins “prêt” après une pré-saison plus qu’encourageante : “Les essais ont été bons, positifs pour nous et, maintenant, le moment est venu de vraiment faire les courses. C’est la partie la plus fun. […] On va profiter des cinq premières courses pour voir où on se situe vraiment.”
Placer Yamaha dans la hiérarchie est d’autant plus difficile que Quartararo voit toutes les marques proches les unes des autres, même si Ducati semble avoir conservé une longueur d’avance sur la concurrence.
“Sur cette piste, je sens qu’aux tests, tous les constructeurs ont été vraiment, vraiment rapides. Marc [Márquez] a été rapide en particulier, Acosta [aussi]. Je sens que pour le moment, Ducati est plus fort mais sincèrement, je préfère qu’on se concentre sur nous. On a quatre Yamaha d’usine, plus de données, beaucoup de tests prévus pour les trois ou quatre prochains mois, donc il faudra voir comment on pourra gérer ça.”

Fabio Quartararo
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Quartararo a affiché un rythme impressionnant au test de Sepang, au point de susciter une certaine inquiétude chez Ducati, mais a été plus en difficulté lors de la première visite à Buriram il y a deux semaines, avec des soucis chroniques pour exploiter la gomme avant. Ces difficultés pourraient compromettre son week-end si elles demeurent, néanmoins Quartararo ignore s’il y sera encore confronté.
“On verra parce qu’en général, ce n’est pas vraiment lié à notre moto. Je n’ai jamais eu ce problème l’an dernier, même quand on avait du mal. C’est surtout que je ne me sentais pas bien avec le pneu avant. Même si ce sont les mêmes pneus [pour le week-end de course], on verra si les sensations sont différentes pendant les séances et ce week-end. On va surtout se concentrer sur ça pour cette course.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Fabio Quartararo

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Moto GP

Pourquoi le rachat du MotoGP par Liberty n’est toujours pas finalisé

La saison 2025 devait être la première du MotoGP contrôlée par Liberty Media. Le groupe américain spécialisé dans les médias, en charge de l’aspect commercial de la Formule 1 depuis la saison 2017, a annoncé le 1er avril 2024 son intention de prendre également le contrôle des principales compétitions sur deux roues en devenant actionnaire majoritaire de Dorna Sports mais, près d’un an plus tard, la transaction n’est toujours pas bouclée.
Dans le détail, Liberty a conclu un accord pour prendre le contrôle de 86% des parts de Dorna Sports, promoteur du MotoGP mais aussi des catégories inférieures, du MotoE ou encore du WorldSBK. L’entreprise est ainsi valorisée à 4,2 milliards d’euros, la moitié de la somme déboursée par Liberty pour la F1.
Dorna Sports est pour le moment contrôlé à hauteur de 40% par la société d’investissement Bridgepoint, rejointe en 2012 par l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (CPPIB), détenteur de 38% des parts, tandis que Carmelo Ezpeleta, patron de Dorna Sports, en possède 10%. Les 12% restants sont répartis entre plusieurs dirigeants de l’entreprise.
L’accord passé avec Liberty prévoit que Bridgepoint et le CPPIB céderont l’intégralité de leurs parts et que les dirigeants de la Dorna conserveront 14%, ce qui permettra à Ezpeleta de rester en place.
Le MotoGP suscitait des convoitises : des rumeurs ont évoqué un intérêt de Qatar Sports Investments (QSI), déjà détenteur du PSG, ou encore de TKO, qui possède l’UFC, mais Liberty a été choisi avec la volonté d’appliquer des méthodes qui ont donné un second souffle à la F1 : conquête d’un nouveau public, présence accrue sur les réseaux sociaux et arrivée sur de nouveaux marchés. Les pilotes y ont vu des signaux positifs pour l’avenir du MotoGP mais la Dorna a tenu à également rassurer les puristes en insistant sur le maintien des fondamentaux.
Liberty affichait son espoir de boucler la transaction avant la fin de l’année 2024, les autorités de marché devant donner leur aval sur plusieurs territoires. Et c’est ce processus qui traîne : si Liberty a réuni les fonds nécessaires puis demandé son feu vert à la Commission européenne au mois de novembre, cette dernière a décidé d’enquêter sur le processus de rachat, en craignant un rapprochement avec la F1.

Le MotoGP a organisé une grande cérémonie de présentation sans avoir encore l’appui de Liberty Media.
Photo de: Dorna

La Commission estime qu’actuellement, la F1 et le MotoGP sont en “concurrence étroite” sur le marché des droits télévisés et de streaming, et qu’une réunion sous un même actionnariat pourrait nuire à cet affrontement au détriment des diffuseurs.
“La transaction soulève de sérieuses inquiétudes quant à la concurrence, en réduisant potentiellement les marchés nationaux des droits de diffusion des sports mécaniques dans la zone économique européenne, où la Formule 1 est le leader clair du marché et le MotoGP souvent son seul concurrent”, a indiqué la Commission européenne.
Cette dernière souhaite également se pencher sur l’influence de John Malone, actionnaire principal de Liberty Media et Liberty Global, notamment sur les effets qu’un rachat pourrait avoir sur des marchés où le groupe est présent en tant que diffuseur, à savoir la Belgique, l’Irlande et les Pays-Bas. Les conclusions de cette enquête seront connues au plus tard le 14 mai 2025.
Il y 20 ans, le véto de la Commission européenne à CVC
Au printemps 2024, Liberty Media était conscient de ces craintes et tenait déjà à rassurer. “Nous n’allons pas traiter ces [championnats] comme un ensemble ou essayer de les associer sur le marché”, promettait Greg Maffei, alors PDG du groupe. “Ce sont des entités séparées, ce que nous proposons n’apporte pas d’effet levier pour les deux.”
Par le passé, un acteur a pourtant été empêché de contrôler à la fois la F1 et le MotoGP. En 2006, le fonds CVC Capital Partners, aujourd’hui surtout médiatisé pour le rôle qu’il joue dans la Ligue 1, avait annoncé son rachat des droits commerciaux de la F1 alors qu’il était déjà l’actionnaire de Dorna Sports… mais la Commission européenne lui avait demandé de renoncer aux droits du MotoGP pour valider la transaction. C’est ainsi que Bridgepoint était arrivé au capital.
Aux yeux de Liberty, les situations ne sont cependant pas comparables. “Ils avaient un délai assez court pour compléter l’accord d’achat avec la F1, donc ils n’avaient pas le temps de travailler sur les processus réglementaires”, expliquait Maffei au moment de l’annonce de l’accord avec Liberty. “Et ils étaient [une société de capital-investissement] qui avait obtenu un gain important avec un produit et qui s’apprêtait à en acquérir un autre avec un contrat à mettre en place.”
Sans ces contraintes, Liberty affichait donc sa confiance, en se disant prêt à patienter. Il reste à savoir si la Commission européenne autorisera le rachat, et sous quelles conditions. Si la transaction venait à être invalidée, Dorna Sports ne perdrait pas tout puisque l’entreprise américaine devrait lui verser 126 millions d’euros à titre de compensation.
En attendant la décision finale des institutions européennes, c’est donc sans l’appui que Liberty Media que le MotoGP va entrer dans une nouvelle ère ce week-end au GP de Thaïlande. Le championnat a radicalement transformé son identité visuelle avec un nouveau logo, un travail qui s’est donc fait avant la prise de contrôle par Liberty, tandis que la grille est chamboulée entre le départ du champion du monde Jorge Martín chez Aprilia mais son absence pour cause de blessure, la promotion de Marc Márquez chez Ducati, qui engage moins de motos, ou le retour de Yamaha satellites.
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Moto GP

Règlement MotoGP : qu’est-ce que le flag-to-flag ?

Lorsque la pluie s’invite en MotoGP, les pneus les plus adaptés aux conditions de piste peuvent ne plus être les mêmes d’un tour à l’autre. Les pilotes sont ainsi autorisés à changer de moto, pour passer d’une équipée de pneus pour piste sèche, les slicks, à une autre avec des gommes pour la pluie. Règlementairement, cela vaut aussi dans le cas inverse, même s’il s’agit d’une situation beaucoup plus rare.
C’est ce que l’on appelle une course flag-to-flag, soit “drapeau à drapeau”, un terme qui montre que le but est que l’épreuve puisse se tenir du départ jusqu’au drapeau à damier sans interruption. Auparavant, les courses pouvaient être arrêtées puis relancées, en additionnant les chronos des deux  parties, ce qui pouvait mener à une certaine confusion. Le flag-to-flag est ainsi apparu en 2005, uniquement dans la catégorie MotoGP, où les pilotes disposent de deux motos.
Ce dispositif permet d’éviter une interruption de course quand les conditions évoluent, tout en permettant aux pilotes d’avoir les pneus adaptés, mais aussi d’ajouter un élément stratégique puisqu’il faut effectuer le changement de moto au moment le plus opportun.
Flag-to-flag : comment fonctionne la procédure ?
Lorsque des gouttes de pluie apparaissent, le drapeau blanc est agité par les commissaires de piste. Ce signal leur indique qu’ils ont le droit de changer de moto, ce qui est permis par le règlement dès que la piste est déclarée humide. Cette décision peut être prise avant le départ, si les conditions sont changeantes, ou en cours d’épreuve.
La décision revient ensuite aux pilotes, et changer de moto n’est pas toujours la bonne idée. Au GP d’Autriche 2021, Brad Binder a ainsi décidé de rester en piste quand la pluie est arrivée en fin de course, ce qui l’a fait passer de la sixième à la première place. En grande maîtrise malgré les conditions, il s’est imposé sous le déluge, les pilotes qui avaient changé de moto n’ayant pas eu le temps de revenir sur lui et de compenser le temps perdu dans le passage par la voie des stands. Plus récemment, on se souvient qu’au GP de Saint-Marin 2024, Jorge Martín a fait partie des rares à changer de moto pendant une courte averse, ce qui lui a coûté très cher.

Des changements de moto au GP d’Autriche 2021
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Par le passé, le règlement fixait des limites, notamment dans les pneus montés sur les motos, mais elles ont toutes été retirées du règlement. Cela signifie qu’une fois que la piste est déclarée humide, un pilote peut passer d’une moto à l’autre autant de fois qu’il le souhaite, y compris si les deux machines sont équipées du même type de pneus.
À noter que toutes ces règles s’appliquent pour l’épreuve principale mais aussi pour la course sprint, le règlement sportif étant le même.
Un changement de moto encadré car potentiellement dangereux
Lorsqu’un pilote emprunte la voie des stands pour changer de moto, il doit respecter une limite de 60 km/h. Un excès de vitesse entraîne un double long-lap.
Le changement de moto lui-même peut être une séquence délicate. On a ainsi vu Álvaro Bautista percuter l’un de ses mécaniciens au GP d’Argentine 2016, mésaventure également connue par Loris Baz l’année suivante à Brno. Le même jour, Andrea Iannone était tombé en voyant Aleix Espargaró lui couper la route dans la voie des stands. C’est aussi à cette époque que certains pilotes sont devenus experts pour sauter d’une machine à l’autre, à l’image de Marc Márquez.
La procédure a par la suite été améliorée. Les mécaniciens participant à la manœuvre, pour réceptionner l’ancienne machine et préparer la nouvelle, doivent porter un casque. Des marquages au sol indiquent où la première moto doit être arrêtée et où la seconde attend le pilote, qui a l’obligation de poser le pied au sol et donc l’interdiction de sauter directement sur sa nouvelle machine.

Le GP de France 2021 a été marqué par plusieurs incidents
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Certains accrocs peuvent subsister lors de ces “arrêts au stand”. Au GP de France 2021, Fabio Quartararo a fait l’erreur de s’arrêter devant les mécaniciens de Maverick Viñales, qui était alors son coéquipier chez Yamaha, ce qui lui a valu un long-lap. La procédure avait été marquée par plusieurs incidents illustrant le danger inhérent aux courses flag-to-flag.
À noter que si les conditions sont trop mauvaises, la direction de course peut imposer un drapeau rouge et mettre fin au roulage. Si les pilotes ont effectué entre trois tours et 75% de l’épreuve, l’objectif est de la relancer. Si cela n’est pas possible, la course n’est comptabilisée pour le championnat que si au moins cinq tours ont été effectués. Il faut que plus de 75% des tours aient été bouclés pour que l’intégralité des points soient attribués et si ce cap n’a pas été franchi, les pilotes ne prennent que la moitié des points.
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Moto GP

Martín déterminé à “surmonter les obstacles” après ses sept fractures

Jorge Martín débutait l’année plein d’espoir en intégrant Aprilia. Le champion du monde en titre ne fera finalement même pas le déplacement à Buriram, pour le début de la saison, après deux chutes qui ont entraîné un total de sept fractures.
Il y a très exactement trois semaines, au premier jour du test de Sepang qui devait lui permettre de parfaire sa découverte de l’Aprilia après une première journée à son guidon fin 2024, Martín a chuté alors qu’il n’avait bouclé que 13 tours. Sa tête a violemment heurté le sol mais aucun traumatisme crânien n’a été détecté. Il s’est en revanche blessé à la main droite, avec une fracture sur la tête du métacarpien au niveau de l’auriculaire, et au pied gauche, en se fracturant les troisième, quatrième et cinquième métatarsiens.
Pendant qu’Aprilia et Michelin s’écharpaient sur les causes de la chute, l’Espagnol était opéré une première fois de la main droite. Il a dû faire l’impasse sur le test de Buriram, la semaine suivante, mais avait l’espoir de prendre part au GP de Thaïlande, prévu ce week-end. Dans sa préparation, il a ainsi fait une apparition en supermotard sur le circuit de karting de Menàrguens en Espagne ce lundi, mais une nouvelle chute a entraîné de nouvelles blessures.
La main gauche a été touchée par une fracture “complexe” du radius et plusieurs fractures du scaphoïde, à la base de la main gauche. Le pied gauche a encore été blessé, avec une fracture ipsilatérale du calcanéum, au niveau du talon. Martín est encore passé entre les mains des chirurgiens mardi et des vis ont été posées dans sa main gauche. Les deux blessures au pied n’ont quant à elles pas nécessité d’intervention.
Le forfait de Martín pour le GP de Thaïlande a été annoncé dès lundi, la durée de sa convalescence étant encore inconnue. La période actuelle est naturellement très difficile pour le pilote Aprilia, qui a pris la parole sur les réseaux sociaux.
“Les coups font toujours mal, mais quand ils s’enchaînent, les conséquences sont démultipliées”, a écrit Jorge Martín sur Instagram. “Cette fois, ils ont été particulièrement durs, physiquement comme mentalement, et me font manquer la première course de la saison pour la première fois de ma vie.”

Jorge Martín
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“L’année ne débute pas comme je l’aurais souhaité. Lundi, alors que je m’entraînais pour la première fois depuis la chute de Sepang afin d’arriver dans la meilleure condition possible en Thaïlande, j’ai subi un highside qui m’a provoqué quatre nouvelles fractures, en plus des trois que j’avais déjà subies deux semaines plus tôt.”
Touché aux deux mains et à un pied, Martín pense naturellement surtout à sa convalescence pour le moment, avec la volonté de revenir en pleine forme : “S’il y a une chose dont je suis certain, c’est que l’on peut surmonter les obstacles. Je ne sais pas si cela me rendra plus fort mais je suis certain que je les traverserai, comme je l’ai toujours fait. Maintenant, mon seul objectif est de me rétablir 100% pour pouvoir reprendre la compétition et profiter de ma passion, à savoir les motos. Parce qu’il y a beaucoup de courses, mais une main ne se remplace pas.”
“Merci à Aprilia de me soutenir en permanence, à ma famille, à tous mes supporters  et à toutes les personnes qui m’encouragent tous les jours. Du fond de mon cœur.”
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Jorge Martín

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Quels sont les numéros des pilotes MotoGP en 2025 ?

Les numéros sont très importants pour les pilotes en MotoGP. Entre choix personnels relevant parfois de la superstition et symboles emblématiques déclinés sur de nombreux produits dérivés, ils sont devenus des éléments dont ils sont indissociables et qui permettent de les identifier rapidement. Naturellement, aucun d’entre eux n’a choisi son numéro au hasard.
Certains ont retirés, en hommage à des pilotes disparus, les #74 de Daijiro Kato, #58 de Marco Simoncelli et #69 de Nicky Hayden, ou à des légendes du championnat, comme le #34 de Kevin Schwantz, le #65 de Loris Capirossi et le #46 de Valentino Rossi. Pour le reste, les choix sont (presque) totalement libres.
Il y a évidemment le cas particulier du #1, que seul le champion du monde en titre a le droit d’utiliser, et que l’on verra à nouveau sur la grille cette année.
#1 : Jorge Martín

Jorge Martín roulera avec le #1 en 2025
Photo de: Aprilia Racing

Comme Pecco Bagnaia avant lui, Jorge Martín a choisi d’afficher le #1 sur sa machine, alors qu’il était délaissé par de nombreux pilotes depuis le début de l’ère MotoGP. Ce n’est pas son premier changement de numéro depuis le début de sa carrière, puisqu’il a porté le #88 de la Rookies Cup jusqu’au Moto2 et a remporté le titre en Moto3 avec ce numéro… mais puisqu’il était déjà pris en MotoGP, il a adopté le #89 en catégorie reine. Ce dernier reste affiché en petit, comme l’ont fait plusieurs pilotes avant lui.
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#5 : Johann Zarco
Johann Zarco a choisi le #5 en référence à son ancien manager, Laurent Fellon, qui l’utilisait lorsqu’il courait lui-même dans les années 1980. C’est avec le #14 que le Provençal a fait ses débuts en Championnat du monde, mais il n’a plus lâché le #5 quand il a pu le prendre deux ans plus tard, en 2011.
#10 : Luca Marini
À ses débuts, Luca Marini a d’abord porté le #97, l’année de sa naissance, cependant ce numéro était déjà pris par Xavi Vierge en Moto2. Le demi-frère de Valentino Rossi a alors choisi le #10, correspondant au jour de sa naissance, et il ne l’a plus quitté depuis.
#12 : Maverick Viñales
Maverick Viñales a souvent changé de numéro au cours de sa carrière. L’Espagnol a fait ses débuts en Championnat du monde avec le #25, avant de passer au #40 en Moto2 pour des raisons commerciales. En MotoGP, il a repris son numéro originel mais a décidé d’adopter le #12 en 2019, car c’est en le portant qu’il avait battu Marc Márquez dans sa jeunesse.
#20 : Fabio Quartararo

Fabio Quartararo est très attaché au #20
Photo de: Yamaha MotoGP

Le #20 de Fabio Quartararo représente le jour de sa naissance (20 avril) et le Niçois n’a pas souhaité l’abandonner pour le #1 lorsqu’il a remporté le titre MotoGP. Son numéro est devenu un véritable logo, stylisé pour intégrer des oreilles de diable en référence à son surnom, El Diablo.
#21 : Franco Morbidelli
Franco Morbidelli a d’abord roulé avec le #12, numéro qu’il arborait en 2013 lorsqu’il a remporté le titre en Superstock 600. Celui-ci étant pris en Moto2 quand il a rejoint le championnat pour de premiers Grands Prix à la fin de cette année-là, il a d’abord opté brièvement pour le #94 avant d’adopter la saison suivante son numéro actuel. Pour cela, il a inversé le 12 et a donc pris le #21, qu’il a depuis conservé.
#23 : Enea Bastianini
Comme d’autres, Enea Bastianini a dû changer de numéro au fil des catégories et renoncer à celui qu’il avait initialement choisi, le #33, lorsqu’il a rejoint le MotoGP en 2021. Il a alors pris le #23, correspondant à son âge quand il a intégré la catégorie reine.
#25 : Raúl Fernández
Raúl Fernández avait le #31 lors des premiers Grands Prix qu’il a disputés en Moto3, pour des remplacements et wild-cards en 2016 et 2017. Il a ensuite basculé sur le #25 dès sa première saison complète, en 2018. Il aurait souhaité prendre le 23, comme son jour de naissance, mais celui-ci était déjà utilisé par Bastianini.
#33 : Brad Binder
Brad Binder n’a pas pu conserver son #41 en MotoGP, celui-ci étant déjà pris par Aleix Espargaró. Il a donc opté pour le #33, qui permet graphiquement de reproduire ses initiales BB.
#35 : Somkiat Chantra
Somkiat Chantra a porté le #35 tout au long de sa carrière. Le Thaïlandais apprécie le fait que le 8, addition du 3 et du 5, soit associé à l’infini dans la culture de son pays.
#36 : Joan Mir
Si Joan Mir a choisi le #36 c’est car son cousin, Joan Perelló, a couru en championnat du monde avec ce numéro. Le pilote majorquin l’a repris et ne l’a plus quitté, pas même après son titre MotoGP.
#37 : Pedro Acosta

Pedro Acosta retrouve enfin le #37 cette année
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Pedro Acosta a une histoire contrastée avec son numéro. Celui qu’il aime, c’est le #37, mais son coéquipier Augusto Fernández l’avait déjà en Moto2. Il a donc opté pour le #51 en 2022. Il a pu récupérer le #37 l’année suivante mais à son arrivée en MotoGP, il était associé à… Augusto Fernández. Acosta a encore dû abandonner son numéro, cette fois en optant pour un #31 visuellement très proche de son numéro fétiche. Fernández étant devenu pilote d’essais de Yamaha, Acosta a pu récupérer son #37, ce qu’il a fait dès le test de Barcelone en 2024, disputé deux jours après la fin de la saison.
#42 : Álex Rins
Álex Rins a roulé avec le #14 puis le #24, et a finalement inversé les chiffres. Depuis 2016, il porte le #42 pour des raisons commerciales.
#43 : Jack Miller
Jack Miller s’est vu attribuer le #543 en motocross dans sa jeunesse. Une fois passé sur circuit, il a retiré le 5, les numéros à trois chiffres n’étant pas permis. Le #43 était toutefois pris lorsqu’il a fait son arrivée en Moto3 et il a donc roulé avec le #8 durant trois saisons, avant de retrouver son numéro préféré quand il a rejoint le MotoGP en 2015.
#49 : Fabio Di Giannantonio
Fabio Di Giannantonio voulait arborer le très demandé #21, en référence à Troy Bayliss mais aussi au jour anniversaire de sa ville de Rome (21 avril). Ce numéro étant déjà pris par Pecco Bagnaia quand il a débuté en Moto3, il a opté pour le #4. En MotoGP, c’est Franco Morbidelli qui avait déjà le #21, d’où le choix du #49.
#54 : Fermín Aldeguer
Le #54 de Fermín Aldeguer fait référence à sa date de naissance, le 5 avril, et associe donc le 5 et le 4.
#72 : Marco Bezzecchi
Marco Bezzecchi voulait initialement le #12, déjà pris lorsqu’il a disputé ses premiers Grands Prix en 2015 et 2016, puis qu’il a pu adopter lors de sa première saison complète en Moto3. Il a dû y renoncer lorsqu’il est passé en Moto2, le #12 étant déjà attribué à Tom Lüthi. Il a donc choisi le #72, dans lequel on peut lire son ancien numéro fétiche, le 1 étant visible dans le 7.
#63 : Pecco Bagnaia

Pecco Bagnaia renoue avec le #63 cette année
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Pecco Bagnaia a eu cinq numéros en Grands Prix. Le tout premier avait été le #4 lors de la saison 2013, celle de ses débuts en Moto3. L’année suivante, il avait opté pour le #21 de son idole, Troy Bayliss. Ce numéro étant déjà pris en Moto2, il l’avait doublé en 2017 (#42). Deux ans plus tard, et puisqu’aucun des deux n’était disponible dans la catégorie MotoGP, il a encore ajouté 21 à son numéro pour rouler avec le #63… qu’il a abandonné en 2023 et 2024 pour arborer le #1 du champion du monde, ce que plus personne n’avait fait depuis Casey Stoner plus de dix ans avant.
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#73 : Álex Márquez
Álex Márquez a fait des mathématiques : son numéro favori était le #23 mais il était pris en Moto3 et il a donc remporté le titre de cette catégorie en portant le #12. L’un et l’autre étaient déjà attribués quand il a rejoint le Moto2, alors Márquez a pris le 96 de son année de naissance, retiré le 23 du jour de son anniversaire et ainsi formé le #73.
#79 : Ai Ogura
Ai Ogura aimait rouler avec le #7 au tout début de sa carrière, mais le #9 lui a été attribué en Asia Talent Cup. Le Japonais a par la suite associé les deux pour former le #79, qu’il utilise depuis la Rookies Cup, même s’il a brièvement eu le #32 en Moto3 CEV puis pour ses débuts en Moto3.
#88 : Miguel Oliveira
Miguel Oliveira a utilisé le #44 mais il était pris en MotoGP par Pol Espargaró. Comme d’autres pilotes, il s’est lancé dans des calculs : il a doublé son numéro pour le transformer en #88.
#93 : Marc Márquez
Marc Márquez a fait le choix du #93 en référence à son année de naissance. Il l’a utilisé dès 2008, sa première saison en Grand Prix, et ne l’a pas abandonné après ses titres MotoGP.
Avec Jose Carlos de Celis
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Moto GP

Martín opéré avec succès, la durée de son absence encore inconnue

Jorge Martín a été opéré pour la deuxième fois en trois semaines. Déjà blessé à Sepang au début du mois, le Madrilène a connu une nouvelle chute lundi, cette fois lors d’un entraînement en supermotard sur le circuit de karting de Menàrguens, à proximité de Lleida, en Espagne. Aprilia a précisé qu’il souffrait d’une fracture “complexe” du radius, l’os de l’avant bras, de plusieurs fractures du scaphoïde, à la base de la main gauche, mais aussi d’une fracture ipsilatérale du calcanéum, sur le talon du pied gauche.
Comme il y a trois semaines, Martín a été pris en charge par les équipes du Dr. Xavier Mir, habitué traiter les pilotes du MotoGP après des blessures. “Jorge Martín a été opéré à la Clinique Dexeus de Barcelone par le Professeur Mir et son équipe”, a annoncé l’équipe Aprilia. “La procédure s’est déroulée avec succès, avec l’implantation de deux vis au niveau de la fracture du radius et d’une au niveau du scaphoïde gauche à des fins de stabilisation et pour faciliter le processus de guérison. L’opération a été effectuée par voie percutanée, avec assistance arthroscopique.”
Aprilia ne mentionne pas la blessure au talon, qui n’a visiblement pas nécessité d’opération. La durée de la convalescence du champion du monde en titre n’est quant à elle pas encore connue : “Dans les prochains jours, le pronostic sera évolué selon la condition clique de Jorge”, a précisé Aprilia.
Pour le moment, le constructeur italien n’a donné aucune autre indication que l’absence de son pilote au GP de Thaïlande ce week-end, sachant que le deuxième rendez-vous de l’année se tiendra deux semaines plus tard en Argentine. Lorenzo Savadori, pilote d’essais d’Aprilia, assurera l’intérim.
Les blessures contractées lundi s’ajoutent à celles dues à la chute de Martín au test de Sepang, après laquelle il souffrait de fractures sur la tête du métacarpien au niveau de l’auriculaire de la main droite, ce qui a nécessité une opération ; ainsi que sur les troisième, quatrième et cinquième métatarsiens du pied gauche, sans intervention chirurgicale nécessaire, comme ce mardi.
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Moto GP

Fabio Di Giannantonio va tenter de disputer le GP de Thaïlande

Les trois pilotes blessés au premier jour du test de Sepang, au début du mois, ont connu des fortunes diverses. Chacun d’entre eux a été opéré et Raúl Fernández a pu remonter sur sa moto dès la semaine suivante, au test de Buriram. Jorge Martín espérait le faire ce week-end, au GP de Thaïlande, mais une nouvelle blessure, après une chute en supermotard, va le contraindre à une absence prolongée. Fabio Di Giannantonio sera quant à lui bien présent à Buriram dans quelques jours.
À Sepang, le natif de Rome est tombé en faisant un wheelie et s’est fracturé la clavicule gauche. Opéré il y a un peu plus de deux semaines, il n’est pas totalement remis mais va essayer de rouler en Thaïlande. Il se rend dans le pays ce mardi et tentera d’obtenir le traditionnel feu vert médical du MotoGP jeudi, pour retrouver sa Ducati le lendemain.
“Je suis très heureux de prendre ce premier vol pour la Thaïlande afin d’entamer une nouvelle saison”, a déclaré Di Giannantonio. “La convalescence s’est bien déroulée, j’ai travaillé dur chez moi et je me sens prêt pour que ça débute. Je suis impatient de recommencer à travailler avec l’équipe pour mieux connaître ma moto. Je suis prêt et motivé, c’est sûr que ce sera un week-end de croissance, il faudra presque partir de zéro et comprendre de nombreuses choses. La motivation est très forte.”
Cette épaule gauche concentre une grande partie de l’attention et des efforts de Fabio Di Giannantonio depuis de longs mois. Après une chute pendant les essais du GP d’Autriche, l’Italien souffrait d’une lésion au niveau d’un cartilage, nommé bourrelet glénoïdien, qui nécessitait une opération puis une période d’immobilisation avant de reprendre progressivement l’entraînement.
Di Giannantonio visait les tests de pré-saison, moment important puisqu’il marquait ses débuts de pilote Ducati officiel avec une moto de dernière génération chez VR46. Il a ainsi renoncé aux deux derniers Grands Prix de l’année 2024 pour être opéré puis avoir un temps de convalescence adéquat… mais ces fameux tests de pré-saison ont tourné à la catastrophe avec cette chute dès le premier jour en piste à Sepang, alors qu’il n’avait bouclé que 49 tours.
Le pilote V46 s’apprête ainsi à débuter la saison diminué physiquement et avec une préparation très faible à sa nouvelle moto, Pecco Bagnaia et Marc Márquez s’étant chargés d’importants choix techniques en conservant un modèle proche de la GP24 de la saison passée, qu’il ne connaît pas puisqu’il disposait du modèle 2023.
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Moto GP

Règlement MotoGP : comment se déroulent les qualifications ?

Depuis la saison 2013, les séances de qualifications du MotoGP sont découpées en deux parties, avec une Q2 qui permet de déterminer l’auteur de la pole position. Mais les positions sur la grille de départ sont le fruit d’un processus qui débute dès la première journée en piste.
Un vendredi décisif
Les Essais, la séance du vendredi après-midi, joue le rôle de pré-qualifications et a ainsi un enjeu sportif sur le déroulement du week-end. Les dix plus rapides de cette séance sont directement qualifiés pour la deuxième partie des qualifications, nommée Q2, où 12 pilotes se disputent la pole.
Par le passé, un classement combiné des séances d’essais disputées avant les qualifications permettait de sélectionner ces dix premiers qualifiés, néanmoins le règlement a été simplifié courant 2023, année qui a vu les qualifications passer du samedi après-midi au samedi matin, en raison de l’apparition des courses sprint.
Désormais, ces dix pilotes qui obtiennent l’assurance de disputer la Q2 sont tout simplement les dix premiers des Essais. La Q2 déterminant les positions des 12 premiers sur la grille de départ, ces dix premiers qualifiés ont ainsi l’assure de s’élancer parmi les quatre premières lignes et se facilitent ainsi la suite du week-end, en évitant une Q1 qui peut être difficile.
Le déroulement des qualifications
Le samedi matin, la séance de qualifications débute avec une première partie, la Q1, où l’on retrouve donc les pilotes qui étaient hors du top 10 le vendredi après-midi, qui visent tous les deux dernières places à prendre en Q2. Ils ont généralement au nombre de dix, mais peuvent être plus nombreux si des constructeurs ont engagé des pilotes en wild-card.

Le panneautage pour Marc Márquez
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Pendant 15 minutes, soit le plus souvent l’équivalent de deux relais en piste, les pilotes cherchent à réaliser le meilleur temps possible. Une fois la Q1 terminée, les deux premiers rejoignent les dix pilotes déjà qualifiés pour la Q2, tandis que la séance est terminée pour les autres, qui prendront place sur la deuxième moitié de la grille de départ. Le troisième de la Q1 est ainsi 13e sur la grille, le quatrième 14e, etc, jusqu’à la dernière place.
Après une pause de dix minutes, la Q2 débute, elle aussi pour une durée de 15 minutes. Le classement de cette partie permet de déterminer les 12 premières places sur la grille de départ. Cette dernière est ainsi composée du classement de la Q2 pour les quatre premières lignes, puis par celui de la Q1.
Des pénalités uniquement le dimanche
Cette grille de départ est valable à la fois pour la course sprint et pour la course du dimanche. Il peut cependant y avoir des différences entre les grilles des deux journées en cas de pénalité. Lorsqu’un pilote reçoit une pénalité sur la grille de départ, le plus souvent pour avoir gêné un rival pendant les essais ou les qualifications, la sanction ne s’applique que pour la course du dimanche.
Un pilote peut aussi voir un temps annulé, pour un passage hors des limites de la piste ou si un drapeau jaune est agité durant son tour. Dans ce cas, son deuxième meilleur temps est retenu, et il risque de perdre des positions au classement.
À noter que pour éviter de trop grandes disparités de performances entre les pilotes, si l’un d’entre eux a un temps supérieur à 105% de celui de l’auteur de la pole, et donc qu’il est plus de 5% plus lent, il n’est pas autorisé à prendre le départ.
Lorsque cette situation se produit, le pilote est le plus souvent repêché par les commissaires de course, surtout si son retard ou son absence de chrono est le fruit d’une chute ou d’un souci mécanique. Depuis 2022, les commissaires n’ont cependant pas le droit de repêcher un pilote si ce dernier n’a terminé aucune séance dans les 105% du temps du leader au cours du week-end.
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Moto GP

Quelles versions des motos pour les pilotes MotoGP 2025 ?

S’il peut paraître évident qu’une équipe d’usine aligne toujours la version la plus évoluée de sa moto, Ducati va conserver une grande part de son matériel 2024 sur sa machine officielle cette année. Par ailleurs, les teams indépendants ne sont pas toujours relégués à des pièces anciennes, et cette saison va une nouvelle fois le démontrer. Petit à petit, les constructeurs ont en effet vu l’intérêt d’aligner un maximum de machines de dernière génération sur la grille, à tel point que, cette année, on ne verra des motos de la saison 2024 que chez une seule marque.
Ducati
La répartition des Ducati change en 2025. Le constructeur italien a en effet voulu réduire ses investissements et il est ainsi passé d’un total de quatre équipes à trois, en perdant son principal partenaire, Pramac. Ce statut de team satellite privilégié jusqu’ici détenu par l’équipe toscane est en partie repris par VR46.

Franco Morbidelli est le seul à conserver exactement la même moto en 2025, mais avec de nouvelles couleurs
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

En partie seulement puisque Ducati n’engagera que trois Desmesedici 2025, deux avec son équipe officielle et donc une chez VR46, confiée à Fabio Di Giannantonio. Franco Morbidelli va ainsi conserver une Ducati version 2024, dont il disposait déjà chez Pramac l’an passé, tandis que les pilotes Gresini auront eux aussi le modèle qui a mené Jorge Martín au titre.
Pourquoi cette répartition ? Parce que Ducati se projette déjà sur 2026. Engager trois motos de dernière génération et trois anciens modèles va simplifier la logistique puisque l’an prochain, l’équipe continuera à aligner autant de motos dans le millésime 2025, optimisant ainsi le nombre de pièces fabriquées, ce que n’aurait pas permis une répartition disparate.
Cependant, les différences devraient finalement être assez faibles puisque Bagnaia et Márquez ont écarté plusieurs nouveautés prévues par Ducati, dont le moteur 2025. Ils auront finalement ce que le vice-champion en titre a qualifié de Ducati “24,9”.
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Les Ducati sur la grille 2025 :

KTM
Plus que jamais, KTM veut considérer Tech3 comme une seconde équipe d’usine, lui garantissant ainsi un matériel égal. L’abandon de la marque GasGas, utilisée avec Tech3 pendant deux saisons, et le recrutement de deux pilotes habitués à la victoire, Enea Bastianini et Maverick Viñales, ne font que renforcer cet aspect.

Enea Bastianini intègre un garage Tech3 aux couleurs de KTM cette année
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Les quatre KTM engagées seront donc dans leur version 2025 cette année… avec encore des incertitudes quant au développement en raison des difficultés financières rencontrées par le constructeur.
Les KTM sur la grille 2025 :

Aprilia
Aprilia monte en puissance année après année. En 2023, la marque a pour la première fois eu un team satellite, RNF, en lui confiant des motos vieilles d’un an. Trackhouse a pris la succession l’an passé et Miguel Oliveira disposait d’un modèle 2024 dès le début d’année, mais Raúl Fernández d’un modèle 2023. À partir de Silverstone, l’Espagnol a pu profiter de la moto de la saison en cours.
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Pour 2025, Aprilia a renforcé ses capacités logistiques et engagera quatre motos dans leur toute dernière version dès le début de l’année, dans son équipe officielle comme chez Trackhouse. Un signe de ses ambitions, plus élevées que jamais avec le recrutement du champion du monde Jorge Martín.
Les Aprilia sur la grille 2025 :

Yamaha
Yamaha retrouve une équipe satellite cette année, et le fait avec ambition. Après avoir mené Martín au titre l’an passé, Pramac abandonne ses Ducati pour des Yamaha, qui n’avait pas de team partenaire lors des deux dernière saisons. Alors que par le passé, Tech3 puis la structure SRT/RNF ont souvent dû composer avec un modèle vieux d’un an, Yamaha a promis un statut de seconde équipe d’usine à Pramac, dans la lignée de ce que KTM fait avec Tech3.

Jack Miller aura une Yamaha de dernière génération chez Pramac
Photo de: Pramac Racing

Les M1 de Miguel Oliveira et Jack Miller seront donc aussi récentes que celles de Fabio Quartararo et Álex Rins. La marque disposant des concessions de catégorie D qui lui permettent de faire évoluer régulièrement sa moto, des disparités resteront possible concernant des pièces de développement, par nature difficile à produire en nombreux exemplaires.
Les Yamaha sur la grille 2025 :

Honda
Engager quatre machines identiques est devenu la norme pour Honda. Par le passé, les pilotes LCR avaient des motos différentes mais à partir de 2021, Takaaki Nakagami a lui aussi eu le modèle le plus récent. Son successeur, Somkiat Chantra, profitera des mêmes conditions en 2025.
Comme chez Yamaha, les motos pourraient néanmoins différer selon les délais d’arrivages de nouveautés, plus nombreuses que chez les marques européennes en raison des concessions.
Les Honda sur la grille 2025 :

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Vincent Lalanne-Sicaud

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Honda HRC

Ducati Team

Aprilia Racing Team

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