Nom de l’auteur/autrice :Vincent Lalanne-Sicaud

Moto GP

Pedro Acosta dubitatif sur les raisons de sa chute

Au cœur d’un week-end difficile pour KTM à Buriram, entre des Maverick Viñales et Enea Bastianini en pleine adaptation à la moto et un Brad Binder qui n’a pas atteint la Q2, les espoirs de la marque reposaient surtout sur Pedro Acosta, qualifié en septième position.
Lors du sprint, l’Espagnol a perdu du temps au premier virage et a été doublé par Binder, auteur d’un très bel envol depuis la 14e place, et par Fabio Quartararo. Il a pu reprendre l’avantage sur les deux hommes et a profité de la chute de Jack Miller, ce qui lui a offert la sixième position.
“J’ai foiré le premier virage”, a reconnu Acosta samedi. “Ogura est venu vers moi alors que j’entrais normalement et je n’ai pas réussi à désenclencher le device avant. Or, quand on perd beaucoup de places avec cette chaleur qu’on avait aujourd’hui, avec une température et une pression qui grimpent vite, ça devient un peu difficile. Mais notre objectif était de figurer dans le top 5. […] Après, on peut s’estimer satisfaits parce qu’après le bordel du premier virage, ça n’a pas été mal du tout.”
En course principale, Acosta était sixième sur la grille, en raison de la pénalité de Franco Morbidelli, mais les trois pilotes de la ligne derrière la sienne l’ont doublé dans le premier tour. Il était neuvième mais a vite chuté, selon lui en raison d’un comportement difficile de la KTM.
“Il faut comprendre parce qu’il semble que cette année, on dirait qu’on décharge l’arrière un peu trop facilement. J’ai perdu l’arrière derrière Bezzecchi et je suis sorti un peu large, j’ai un peu trop glissé, puis j’ai perdu l’avant. Une chute assez normale, mais il faut comprendre pourquoi cet avant s’est déchargé. Il faut comprendre beaucoup de choses sur le fonctionnement de la moto.”

Pedro Acosta, Red Bull KTM Factory Racing
Photo de: Rob Gray / Polarity Photo

L’an passé, les pilotes KTM ont plusieurs fois évoqué un arrière qui continuait à pousser vers l’avant quand ils essayaient de freiner, mais Acosta a décrit un problème différent en Thaïlande, sans avoir trouvé de solution.
“La seule façon de ne pas décharger l’arrière est de freiner en étant, disons, plus doux. Mais ça ne fonctionne pas vraiment dans les chronos pour moi. Ce n’est pas très bon pour nous. C’est comme ça, il faut comprendre, comme je l’ai dit.”
“Quand on décharge l’arrière, soudainement on glisse”, a-t-il expliqué. “Il faut solliciter l’avant. Au final, c’est une association de plusieurs choses. Il faut comprendre, il y a beaucoup de choses à comprendre : pourquoi une chose fonctionne, pas l’autre. Après, on pourra être performants mais on a beaucoup de choses à comprendre.”
Cette volonté de chercher la cause du problème a poussé Acosta à reprendre la piste, pour voir l’arrivée en 19e position. Il a jugé ses performances encourageantes malgré ses difficultés : “Le rythme n’était pas du tout mauvais. Au final, j’ai perdu 40 secondes quand je suis tombé, et [sans ça] j’aurais été septième, plus ou moins dans le top 5.”
“J’espère qu’ils pourront trouver des choses intéressantes [dans les analyses]. C’était important de finir et de voir comment étaient les pneus, parce que nous avons été dans une situation dramatique tout le week-end. Il faut aussi comprendre pourquoi nous avons cette dégradation qui n’est pas normale.”
Avec Léna Buffa
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VIDÉO – RÉSUMÉ : la course sprint du GP de Thaïlande

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Pedro Acosta

Red Bull KTM Factory Racing

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Moto GP

Le GP surréaliste de Miller, avec un carénage qui se détachait

Jack Miller n’a pas pu rester dans le top 10 en raison d’un problème sur sa Yamaha à Buriram. Qualifié au quatrième rang, après avoir “débranché le cerveau” comme l’a décrit Fabio Quartararo, le pilote Pramac avait à cœur de se racheter après sa chute lors du sprint. Il a été doublé par Ai Ogura dans le premier tour puis Franco Morbidelli dans le deuxième et a longtemps occupé une solide sixième place, jusqu’à ce qu’une partie du carénage de sa moto commence à bouger.
“J’ai eu un petit souci avec le carénage, vers le huitième tour, quand j’ai perdu le contact avec le groupe de tête”, a expliqué Miller avec un certain flegme. “Un élément du carénage est malheureusement sorti et a commencé à s’écarter. De nos jours, l’aéro est essentiel pour aider à faire tourner la moto. Là où j’étais le meilleur, les virages 4 et 5, le secteur du milieu, j’avais un peu de mal à tourner, à garder de la vitesse en courbe. Et c’était brûlant parce que l’air chaud n’était plus dirigé vers l’arrière de la moto, mais plutôt directement sur moi !”
“Cela a rendu une course chaude encore plus chaude, mais j’ai quand même vu l’arrivée. J’ai perdu un peu plus de positions que ce que j’aurais aimé mais comme je l’ai dit, j’avais du mal dans le secteur du milieu, surtout les virages rapides. Mais je suis resté concentré, je suis resté en piste et j’ai pris quelques points, c’est l’essentiel.”
Marco Bezzecchi, Johann Zarco, Fabio Di Giannantonio et Enea Bastianini ont profité des soucis de Miller pour le doubler, et il était 11e sous le drapeau à damier. Résister à ces pilotes était mission impossible pour l’Australien puisqu’il devait serrer le carénage avec le bras et les jambes, ce qui l’empêchait de piloter normalement : “C’est pour ça que je suis brûlé sur le bras. J’ai essayé de maintenir le carénage en place en ligne droite.”
“En prenant de la vitesse, il sortait encore plus et j’avais peur qu’en étant à 330 et quelques km/h, il se déploie ! J’ai essayé de le tenir autant que possible. C’était assez chaud sur le bras et ça envoyait toute la chaleur sur mes jambes. Comme je l’ai dit, une course inconfortable l’est devenue encore plus, mais je suis resté en piste, j’ai serré les dents et pris quelques points.”

Jack Miller
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“J’ai fait quelques passages hors piste une fois que le carénage est sorti”, a-t-il détaillé. “Je le serrais avec les genoux avant de plonger au virage 4, donc c’est difficile de trouver une technique pour que ça fonctionne. J’étais très à l’aise derrière ce premier groupe, j’étais content d’être là, on avait une bonne cartographie, la consommation était bonne… J’étais content d’être là mais malheureusement, la donne a changé. Mais le plus important était de voir l’arrivée.”
Avec cinq points pris dimanche, la moisson a finalement été faible pour Jack Miller, mais il reste encouragé par ses performances et a hâte de voir ce dont sa Yamaha sera capable sur d’autres tracés : “Le week-end a vraiment été positif dans son ensemble. On continue à construire solidement, on continue à travailler.”
“C’est un circuit assez basique et on a aussi fait deux jours de tests donc je suis impatient d’aller sur un autre circuit, de faire plus de tours”, a-t-il précisé. “Je suis impatient d’être en Argentine, au Texas, au Qatar, sur les pistes qui arrivent. Je pense qu’on aura nos chances sur les trois. On verra ensuite.”
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VIDÉO – RÉSUMÉ : Les meilleurs moments du GP de Thaïlande

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Jack Miller

Pramac Racing

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Brûlures, difficultés à respirer : un GP de Thaïlande trop éprouvant ?

La santé des pilotes a été mise à rude épreuve au GP de Thaïlande. On approchait des 40°C au moment du départ ce dimanche, des conditions qu’ils ont rarement rencontrées par le passé et jamais sur le circuit de Buriram, puisque cette épreuve était auparavant disputée en fin de saison.
Pour certains pilotes, les effets ont été très sérieux. En raison d’une moto brûlante, Fabio Di Giannantonio a dû abandonner lors du sprint alors qu’en course principale, Joan Mir a confié avoir eu “des cloques” sur une jambe, ce qui l’a déconcentré et a mené à sa chute.
Ces deux pilotes ne sont pas les seuls à avoir souffert dans leur chair. Chez Yamaha, Álex Rins a montré une brûlure sur sa jambe gauche. “Aujourd’hui, après le tour 7, je ne pouvais plus gérer ça”, a-t-il reconnu. “Ma jambe a été brûlée.”
 
Son coéquipier Fabio Quartararo a connu des difficultés similaires. “Sincèrement, c’était vraiment à la limite”, a estimé le Français. “J’ai assez bien fini mais dans ces chaleurs avec ces motos, ma jambe gauche brûlait.”
“C’était un peu extrême parce qu’on n’a jamais vraiment des conditions aussi chaudes ailleurs. Je pense que faire un peu moins de tours, ça n’aurait pas été moins bien pour le spectacle, mais c’était vraiment le maximum possible aujourd’hui.”
Au GP d’Inde 2023, la distance des deux courses avait été réduite à cause d’une chaleur similaire, avec un tour de moins pour le sprint et trois retirés pou la course principale… ce qui n’avait pas empêché Jorge Martín de finir l’épreuve déshydraté.
L’idée de revoir la distance de l’épreuve a été évoquée pendant le week-end, sans donner suite selon Quartararo : “La question des tours est venue samedi parce que je pense que Diggia s’est arrêté à cause de quelque chose sur la moto.”
“Pour moi, il était plus sûr de raccourcir un peu la course”, a ajouté le pilote Yamaha. “Ça aurait été un peu plus sûr pour tout le monde.”

Fabio Quartararo (Yamaha)
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Ce dimanche, les pilotes ont surtout ressenti la chaleur quand ils étaient dans le sillage de leurs rivaux, en étant privé d’air frais. “J’étais dans les dernières places donc j’avais beaucoup de motos devant moi et il y avait de la chaleur”, a confirmé Quartararo.
Marc Márquez a pu jouer de cette situation. D’abord seul en tête, il a vu la température de son pneu avant, et donc sa pression, baisser mais le règlement impose de passer la moitié des tours au-dessus d’un certain seuil et il a donc laissé passé son frère, Álex Márquez, pour remédier à la situation. La température du pneu et la pression sont remontés, ce qui lui a permis d’éviter une sanction.
L’Espagnol a senti la différence, mais la chaleur n’était pas aussi extrême qu’à Buddh il y a deux ans selon lui. “Avec 38°C et plus de 60°C au sol, et en suivant Álex toute la course, en étant super proche de lui, j’avais du mal à respirer”, a néanmoins confié Marc Márquez en conférence de presse. “Quand j’étais devant, ça allait, c’était acceptable, mais quand j’étais derrière lui, j’avais les mains et les bras [qui brûlaient] et du mal à respirer. C’était à la limite. Je me souviens qu’en Inde, il y a deux ans, c’était encore pire.”
Pecco Bagnaia a passé l’intégralité de la course a proximité des frères Márquez et a lui aussi fini la course touché physiquement. “J’étais derrière eux et la chaleur était infernale”, a-t-il confirmé. “J’ai des cloques sur les mains à cause des brûlures. C’était incroyablement chaud mais c’était la même chose pour tout le monde. En Inde, il y a deux ans, c’était bien pire que ça le vendredi, il fallait laisser de l’espace au bout de trois tours. Aujourd’hui c’était chaud mais acceptable.”
Acceptable mais difficile pour l’ensemble du plateau. “Parfois, on se demandait comment on allait arriver jusqu’au bout”, a confié Johann Zarco après sa septième place.
Avec Léna Buffa
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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Marc Márquez

Pecco Bagnaia

Fabio Quartararo

Álex Rins

Yamaha Factory Racing

Ducati Team

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Mir est tombé en étant déconcentré par des “brûlures” à la jambe

Le GP de Thaïlande s’est disputé sous une très forte chaleur. Le thermomètre affichait 36°C avant le départ, et même si une petite couverture nuageuse avait légèrement rafraîchi la piste, l’asphalte était mesuré à 51°C. Dans ces conditions, plusieurs motos sont devenues presque bouillantes. Fabio Di Giannantonio a abandonné pour cette raison lors du sprint et Joan Mir en a fait les frais à son tour en course principale.
Alors qu’il occupait une septième place encourageante, le Majorquin est tombé et pense que la très forte chaleur dégagée par la Honda a contribué à le déconcentrer. “On a eu des soucis avec la chaleur de la moto”, a confirmé Mir. “C’est une chose sur laquelle on va continuer à travailler mais nous avons fait quelques changements et c’était pire qu’hier.”
“Sincèrement, cette chose n’a pas aidé pour la chute, parce que j’ai un peu perdu [la concentration]”, a expliqué le pilote Honda. “J’ai fait une erreur et probablement que le fait d’être brûlé n’aidait pas à éviter les erreurs.”
Mir a confié avoir “des cloques” au niveau de la jambe. Chez Yamaha, son ancien coéquipier Álex Rins a rencontré des difficultés similaires et a montré une brûlure sur sa cuisse gauche.
 
Mir n’avait jamais connu une situation aussi difficile, malgré les tentatives de son équipe de remédier au problème : “On a tenté quelque chose au dernier moment hier, pour essayer d’améliorer ça, et sincèrement je me brûlais. C’était difficile de rester sur la moto. Je pense que c’est le pire genre de brûlure que j’ai eue sur une moto, je ne m’étais jamais brûlé comme ça.”
Certaines motos ont visiblement atteint les 100°C pendant la course, les rendant difficiles à contrôler : “Je ne connais pas la température précisément mais c’est sûr que c’est très, très chaud, ça brûle. Dans les virages à droite, surtout les plus lents, je me brûlais. Je suis tombé dans un virage où je me brûlais.”
“C’est dommage mais je pense que les moments difficiles que j’ai passés avec notre équipe nous rendent plus forts. D’un côté, nous sommes satisfaits parce que nous avons pu être forts et très performants ici. De l’autre côté, nous savons qu’il faut continuer à travailler et essayer d’éviter ces choses parce que je ne pouvais pas piloter.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Joan Mir

Honda HRC

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Moto GP

Quartararo glissait énormément : “Je n’arrivais même pas à tourner”

Fabio Quartararo espérait une bien meilleure entame de saison. Performant au test de Sepang mais en difficulté avec la gomme avant pendant les essais à Buriram, le pilote Yamaha a été confronté aux mêmes soucis tout au long du week-end de course, ce qui l’a limité dans ses performances. Mais ce dimanche, la situation s’est aggravée puisque le pneu arrière a également été touché.
En grande délicatesse avec sa moto, Quartararo dégringolé de la dixième à la 18e place dans le premier tour, et a même perdu une position supplémentaire dans la boucle suivante. Il n’a pu remonter que jusqu’à la 15e place, la dernière offrant un petit point.
“On est en train de regarder ce qu’il s’est passé sur les premiers tours, et toute la course”, a expliqué Quartararo sur Canal+. “Clairement, dans les premiers tours on avait vraiment du mal avec le pneu arrière. Le pneu avant, on le savait, mais on ne pensait pas que ça allait être aussi compliqué avec le pneu arrière. Dès le tour de chauffe, on avait un peu la stratégie de le chauffer, de pousser dès le début, mais je n’arrivais même pas à tourner durant deux ou trois tours. C’était assez difficile.”
“Au début, j’essayais de ne pas user le pneu mais on a vu que dans le premier tour, je ne pouvais pas attaquer, je ne pouvais pas incliner la moto, juste elle glissait”, a détaillé le Français lorsqu’il a rencontré la presse écrite. “J’ai perdu beaucoup de places. Malheureusement, je n’ai pas pu faire une bonne course et rouler à un bon rythme. C’était assez difficile.”

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Quartararo avait choisi le pneu tendre, censé offrir une meilleure adhérence, ce qui n’a absolument pas été le cas : “Il m’échappait. J’avais déjà du mal avec le dur [à l’avant] et l’arrière ne nous a pas aidés dans cette course, surtout dans le premier tour. Le tendre aurait dû aider, au moins au début, mais ça n’a pas été le cas.”

On ne va pas s’inquiéter dès la première course.

Après une pré-saison encourageante, le GP de Thaïlande n’a pas véritablement confirmé les progrès de Yamaha, malgré des performances encourageantes pour Jack Miller sur la machine de l’équipe Pramac. Mais Quartararo pense surtout que ses problèmes étaient spécifiques à la piste de Buriram, en ayant notamment eu du mal à utiliser la carcasse renforcée du pneu arrière que Michelin avait apportée pour encaisser les forces générées dans les lignes droites.
“On ne va pas s’inquiéter dès la première course”, a ainsi tempéré Quartararo. “Les tests ne se sont pas très bien passés ici. Ce week-end n’était pas au top mais je pense qu’il faudra un petit voir après quelques courses, et essayer de voir ce que l’on pourra faire sur les prochaines.”
Quartararo doute cependant d’un rebond dès le GP d’Argentine, le circuit de Termas de Río Hondo étant réputé pour sa faible adhérence : “Ce sera difficile pour nous. Quand il y a peu de grip, pour nous c’est assez compliqué en ce moment. On verra. Il y aura aussi des pneus différents. Je pense que la carcasse sera normale et que ça nous aidera.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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Moto GP

En gestionnaire, Zarco s’offre son meilleur résultat avec la Honda

“Un tour de plus et on pouvait niquer Bezzecchi !” Lucio Cecchinello, patron de l’équipe LCR, n’a pas caché son enthousiasme au micro de Canal+ à l’arrivée du GP de Thaïlande, où Johann Zarco a pris la septième place, son meilleur résultat depuis qu’il pilote une Honda, après une huitième position lors de la même épreuve l’an passé. Plus mesuré dans sa première réaction, le Français s’est néanmoins félicité de sa performance.
“Clairement, ça fait une belle course parce qu’il a fait très chaud”, a souligné Zarco sur Canal+, reconnaissant avoir eu peur de craquer dans ces conditions. “Des fois, on se demandait comment on allait arriver jusqu’au bout. Je suis bien content.”
Cette chaleur a obligé les pilotes à une certaine gestion. La moitié d’entre eux a opté pour le pneu dur à l’arrière mais Zarco a préféré le medium, espérant un tirer un avantage en fin d’épreuve. Il n’a pas pris un très bon envol et il est passé de la 12e à la 14e place dans les premiers virages, mais il a pu conclure le premier tour en 11e position. Le pilote LCR a pu gagner deux places avec les chutes de Pedro Acosta et Joan Mir, mais il avait alors du mal à lutter avec les pilotes qui le devançaient.
“Ça a été difficile dans les premiers tours, les dix premiers tours. À un moment, j’étais un petit peu dans le dur mais je me suis dit ‘Patiente, ils vont un peu perdre leur vitesse de passage et c’est là que tu vas reprendre un avantage’. Je gérais vraiment bien le pneu medium arrière, ce pneu soft avant a servi.”
“Je m’attendais à ce que l’on ait un rythme plus rapide mais comme les autres n’allaient pas plus vite, je me suis dit ‘Garde assez de vitesse et gère ton énergie le plus possible’. À un moment, il y a eu une petite embrouille : Mir a gagné deux places et ça m’a un petit peu embêté parce que je ne me sentais pas d’attaquer tout de suite, j’avais du mal, et Di Giannantonio revenait. Après ça, il a chuté et là, tout le monde a pris un peu de distance.”

Johann Zarco
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

La deuxième partie de l’épreuve a tourné en faveur de Zarco, qui a profité des dégringolades dans le classement de Raúl Fernández et Jack Miller, le second ayant un tendre à l’arrière, pour remonter au septième rang : “Disons que ça a été plus facile pour mettre un peu plus de rythme et passer les mecs. Du coup, j’ai pu bien remonter.”
“Miller galère toujours un peu, il a le même style de Binder où il freine plutôt bien, s’arrête un peu dans les virages, mais ce qui est étonnant, c’est qu’il arrive quand même à repartir. Du coup, ça fait le yo-yo. Comme il passe un peu plus vite dans les virages, j’avais du mal à l’attaquer. Il a vraiment fallu que je calcule bien le truc pour l’attaquer dans le [virage] 3.”
Zarco espérait gagner une position supplémentaire en comblant un écart de deux secondes sur Marco Bezzecchi, également équipé du pneu medium. Revenu à son contact, il espérait l’attaquer en fin de course, mais l’opportunité ne s’est pas présentée : “Je me suis dit ‘Est-ce que je peux rattraper Bezz ou pas ?’ et je me doutais que j’allais le rattraper, mais à quel coût d’énergie ? En arrivant derrière lui, je me suis dit ‘Bon, j’espère que je vais trouver l’ouverture’ mais je pense qu’il en avait gardé un peu à l’avant-dernier tour, pour en remettre dans le dernier tour.”
“Doubler Bezz, ça aurait plus fait un effet victoire, parce qu’il y aurait eu une bagarre jusqu’au bout”, a résumé Zarco, néanmoins satisfait de sa septième place après un samedi décevant : “Je suis bien content.”
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VIDÉO – RÉSUMÉ : Les meilleurs moments du GP de Thaïlande

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Vincent Lalanne-Sicaud

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Johann Zarco

Team LCR

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Moto GP

Championnat – Marc Márquez premier leader, Ducati déjà loin devant

Avec son score parfait de 37 points ce week-end et un succès dans des conditions rocambolesques ce dimanche, Marc Márquez ne pouvait espérer de meilleurs débuts sur la Ducati officielle. L’Espagnol compte une avance de huit points sur son frère, Álex Márquez, qui a pris la deuxième place dans les deux courses, et 14 sur Pecco Bagnaia, deux fois troisième ce week-end. Márquez n’avait plus mené un championnat depuis son dernier titre, en 2019.
Franco Morbidelli est quatrième devant le très impressionnant Ai Ogura, qui faisait ses débuts en MotoGP. Marco Bezzecchi occupe la sixième place devant Brad Binder, Johann Zarco, Enea Bastianini et Fabio Di Giannantonio. Fabio Quartararo n’est que 13e après un dimanche difficile.
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Chez les constructeurs, Ducati caracole déjà en tête avec un score parfait puisque la marque a remporté les deux courses, et que seul le pilote le mieux placé rapporte des points dans ce championnat. Aprilia est déjà à 20 points, devant KTM, Honda et Yamaha, qui se tiennent en quatre petits points.
La structure Ducati officielle est elle aussi largement en tête, avec 60 points contre 32 pour sa première poursuivante, Gresini. VR46 complète un triplé des équipes Ducati devant Trackhouse. À noter que les équipes officielles d’Aprilia, Honda et Yamaha sont pour le moment devancées par leurs teams satellites.
Championnat pilotes après le GP de Thaïlande (1/22)

Championnat constructeurs après le GP de Thaïlande (1/22)

1
Ducati
37
37

2
Aprilia
17
17

3
KTM
12
12

4
Honda
10
10

5
Yamaha
8
8

Championnat équipes après le GP de Thaïlande (1/22)

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

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Moto GP

La grille de départ de la course principale au GP de Thaïlande MotoGP

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Moto GP

Erreurs et rythme “pas acceptable” pour Zarco : “Ça m’a mis les boules”

Les courses sprints étaient un exercice difficile pour Honda l’an dernier, puisqu’elles ne récompensent que les neuf premières places, dont les pilotes de la marque étaient souvent loin. Il n’y a donc qu’à Jerez, après des pénalités, et en Indonésie, que Joan Mir puis Johann Zarco avaient réussi à prendre quelques points lors de ces épreuves du samedi.
Signe des progrès de la marque, les deux hommes se sont battus pour ce top 9 ce samedi, après avoir tous deux atteint la Q2. Ils y ont certes pris les dernières places, avec Mir 11e devant Zarco, mais ils ont pu gagner quelques positions en course. Le Français a passé la moitié de l’épreuve au dixième rang, devant le champion 2020, avant de gagner une place avec la chute de Jack Miller.
Un point semblait à sa portée et peut-être plus, cependant Zarco n’a pas réussi à prendre l’avantage sur Brad Binder et l’a payé cher, avec un début de surchauffe qui a troublé le comportement de sa moto. Le Français a fait des erreurs et a été doublé par Mir puis Fabio Di Giannantonio, avant de profiter des difficultés de l’Italien. Dixième à l’arrivée, il n’était pas pleinement satisfait de sa prestation.
“Départ correct, bien dans le rythme direct, j’arrive un peu à faire ma place”, a résumé Zarco, interrogé par Canal+. “Un autre moment clé, ça aurait été de dépasser Binder parce que j’aurais moins eu la chaleur de sa moto et peut-être que j’aurais pu mieux prendre le rythme nécessaire sur la Honda. En étant derrière, tout s’est mis à chauffer et ça m’a poussé à faire des erreurs. Le pneu avant glissait davantage et ça a été délicat.”
“J’ai fait deux erreurs, Mir recolle et me double, je refais encore une erreur derrière Mir et ça me fait trois tours en 1’32, ce qui n’est pas acceptable à ce niveau-là pour jouer le top 8. Ça m’a mis les boules. Quand on a le pilotage qui devient de plus en plus difficile, ce ne sont pas des courses marrantes.”
Zarco a expliqué que ses difficultés provenaient sûrement du choix du pneu dur à l’avant. Il permettait certes de réduire les vibrations, mais le privait de sensations. “Je manquais de grip à l’avant et je ne pouvais pas bien utiliser la moto pour garder un bon rythme”, a-t-il détaillé lors de sa rencontre avec les journalistes, se disant mécontent de son choix : “C’est ce qui a été mauvais aujourd’hui. On voulait être prudents avec ce dur à l’avant mais il n’a pas donné assez de sensations pour la course.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Johann Zarco

Team LCR

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Moto GP

Le défi d’un Márquez “trop rapide” à Buriram : “Contrôler mon instinct”

Marc Márquez débute son association avec l’équipe Ducati officielle de la meilleure des manières. Leader du test de Buriram, deuxième à 0″052 de son frère Álex Márquez vendredi pour la première journée du Grand Prix, l’Espagnol a connu un samedi parfait, avec la pole et la victoire en course sprint, à chaque fois devant son cadet, pour réaliser des doublés jamais vus chez une fratrie.
Particulièrement scruté ces dernières semaines, il est ravi d’avoir de la gestion de son week-end pour le moment. “Évidemment, c’était une journée importante parce que les attentes étaient fortes”, a rappelé Márquez. “J’ai essayé de profiter de mon expérience et de ne pas ressentir ces attentes, mais finalement c’est venu.”
“On a fait un samedi parfait, un samedi solide : la pole position, la victoire en course sprint et la deuxième place de mon frère, donc je suis encore plus content. Mais c’est le premier samedi de l’année, ce n’est qu’un samedi. Le championnat peut changer d’un jour à l’autre donc je suis content mais pas super heureux puisque je sais que c’est demain qui sera important.”
Conserver cette maîtrise devient la principale mission de Márquez pour la suite du week-end. Avec tous les éléments en main pour briller, il se méfie d’un excès de confiance qui le pousserait à prendre des risques inutiles “On a la vitesse, j’ai essayé de gérer toutes les situations”, a-t-il souligné auprès du site officiel du MotoGP. “C’est très important parce que quand je le pouvais, j’étais même trop rapide et j’exagérais un peu. Il faut que je me concentre et que je travaille sur moi pour contrôler mon instinct.”

Marc Márquez a géré son avance pendant le sprint
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“Parfois, si tu attaques à 100%, tu commences à faire des erreurs”, a-t-il expliqué face à la presse écrite. “J’ai essayé de gérer l’écart entre moi et le deuxième. Après toutes les années que j’ai passées en MotoGP, j’ai compris qu’il n’y avait pas d’importance à gagner avec une ou trois secondes d’avance.”
“Aujourd’hui j’ai essayé de gérer cet écart, de comprendre ce qu’il nous faudra pour la course demain. Sur deux ou trois freinages, j’avais une certaine marge mais si je l’avais utilisée, j’aurais peut-être perdu, on ne sait jamais. J’étais à l’aise, c’est le plus important.”
Maintenir cette harmonie sera donc le plus important dimanche, sans chercher de gros progrès : “Je veux retrouver les mêmes sensations. Je dois encore améliorer un peu ce secteur 3. C’est peut-être là que c’est possible. Je sais où je perd ce dixième mais il faut prendre un peu plus de risques. Je l’ai fait pendant quelques tours pendant les essais.”
“Pour le reste, avoir les mêmes sensations serait [bien]. peut-être que demain, quelqu’un sera plus rapide, comme on l’a vu aujourd’hui avec Ogura, il était super rapide. En MotoGP, on ne sait jamais. Si c’est le cas, on comprendra et il sera important de finir la course.”

Marc Márquez et son frère Álex après l’arrivée
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Márquez peut en tout cas se féliciter d’une journée sans accroc, y compris en qualifications, où il était parfois distancé en 2024, et dans son départ, phase qui a pu lui poser quelques difficultés au cours des tests hivernaux : “Un samedi parfait, avec la pole position, qui était l’un de mes points faibles l’an dernier. J’ai l’air d’être légèrement meilleur mais je veux attendre. J’ai la vitesse, j’ai bien géré la course sprint.”
“La moto a un peu changé par rapport à l’an dernier pour le départ, au niveau du device à l’arrière et à l’avant”, a-t-il précisé. “Il est surtout un peu plus bas à l’arrière que ce que j’avais l’an dernier. On a bien géré l’électronique et maintenant, on a trouvé un bon rythme, je m’élance bien. On va essayer de reproduire le départ demain et de retrouver les mêmes sensations. Ce sont des éléments importants : les qualifications et le départ.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Marc Márquez

Ducati Team

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Le défi d’un Márquez “trop rapide” à Buriram : “Contrôler mon instinct” Lire l’article »

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Quartararo qualifié derrière Miller : “Il débranche plus le cerveau !”

Fabio Quartararo a été le seul représentant de Yamaha à prendre des points en course sprint à Buriram, mais il n’est peut-être pas celui qu’il a fait la plus forte impression au cours de la journée. Le Français a dû se contenter de la dixième place sur la grille, six positions derrière la moto satellite de Jack Miller, aidé par un tour dans la roue de Bagnaia.
Pour Quartararo, cette aspiration n’explique pas à elle seule la différence. “Il débranche un peu plus le cerveau que nous !” a-t-il commenté. “On a vu qu’il était derrière Pecco et évidemment il y a un peu d’aspiration mais je pense qu’au virage 4, il a complètement débranché le cerveau. Une grande partie du chrono se fait là. Il a été très, très rapide. J’aime avoir quelqu’un comme Jack qui pousse la moto à la limite extrême.”
“C’est quelqu’un qui freine super tard, comme moi, et en termes de pilotage, il y a des domaines où c’est assez similaire”, a-t-il ajouté. “Je ne pense pas qu’il y a une différence énorme, je pense que c’est assez similaire. Évidemment, tout le monde à sa façon de piloter mais il n’y a pas de grosse, grosse différence.”
Lors du sprint, Quartararo est remonté au septième rang en début de course, avant de passer plusieurs tours derrière Miller. La chute de ce dernier a permis au champion du monde 2021 de gagner une position mais une petite erreur lui en a fait perdre une, au profit de Pedro Acosta. Le septième place de Quartararo est assez conforme à ses attentes mais comme depuis le début des tests à Buriram, il a eu des difficultés avec le pneu avant, et pense que la pression choisie n’était pas optimale.
“En termes de position, c’est exactement ce à quoi je m’attendais. En étant réaliste, le rythme était entre la septième et la neuvième place. En termes de sensations, je ne m’attendais pas à me sentir aussi mal parce que la pression avant était super élevée et que je ne pouvais pas vraiment attaquer. Il y a eu beaucoup tours où je ne pouvais même pas piloter à la fin.”
“De la mi-course à la fin, j’ai juste souffert mais j’espère que demain, on débutera avec une meilleure pression, pas pour être plus en lutte mais pour être un peu plus proches des autres.”

Fabio Quartararo
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“On aurait pu faire un tout petit peu mieux”, a concédé Quartararo sur Canal+, estimant qu’il avait le potentiel pour prendre un point de plus : “Je pense que la sixième position était le max.”
Quartararo juge la gestion de la pression du pneu “super sensible” à Buriram et s’est dit “impatient de revenir à la carcasse normale” à l’arrière, puisque Michelin a apporté des gommes avec une structure plus rigide afin d’encaisser la forte charge thermique induite par les longues lignes droites du tracé thaïlandais.
“J’ai du mal avec les pneus ce week-end, surtout avec l’avant mais aussi avec l’arrière, parce que je n’arrive pas à trouver les sensations pour attaquer et trouver le grip dès le premier tour. C’est une chose que je n’arrivais déjà pas à faire pendant les tests. On verra ce qu’on pourra faire demain.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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La grille de départ pour le sprint du GP de Thaïlande MotoGP

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Qualifs – Marc Márquez en pole devant son frère et Pecco Bagnaia !

Quelle est la véritable hiérarchie de la saison 2025 ? Après un avant goût donné par les Essais vendredi, c’était la grande question de ces premières qualifications de la saison. Disputée sans le champion du monde Jorge Martín, blessé et sur la touche pour au moins deux Grands Prix, la séance s’est conclue sur un triplé Ducati et un doublé des Márquez, avec Marc Márquez devant Álex Márquez. Après une entame de week-end difficile, Pecco Bagnaia les accompagnera en première ligne.
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Q1 – Bagnaia et Miller entrent dans la deuxième partie
Bagnaia était l’invité de luxe malgré lui en Q1. L’Italien avait le rythme pour se qualifier directement en Q2 vendredi mais un drapeau jaune a été agité par erreur lors de son tour le plus rapide, et il ensuite payé un nouveau drapeau jaune, cette fois légitime, puis a été gêné par Franco Morbidelli, qui a reçu une pénalité de trois places sur la grille de départ. Somkiat Chantra aura la même sanction après avoir gêné Marco Bezzecchi.
Bagnaia a immédiatement pris les devants, tandis que la deuxième place qualificative pour la Q2 était occupée par Fabio Di Giannantonio, l’autre pilote disposant de la Ducati GP25 présent dans cette première partie de la séance. Le pilote VR46 était relégué à 0″421 après la première série de tours rapides. Jack Miller pointait au troisième rang, à 0″550, devant Brad Binder, le rookie Fermín Aldeguer et Luca Marini.
Les pilotes ont repris la piste, à l’exception de Bagnaia, qui se sentait protégé. La deuxième place a été successivement occupée par Miguel Oliveira, Binder puis Miller, revenu à 0″191 de Bagnaia. Ils ont tous enchaîné un deuxième tour rapide et Miller s’est rapproché à 0″006 du leader, mais personne n’a pu battre Bagnaia. Ces deux pilotes sont ainsi passés en Q2.
Après avoir échoué à seulement 0″057, Di Giannantonio a été classé au troisième rang , synonyme de 13e position sur la grille, devant Binder, Aldeguer, Marini et Oliveira. Maverick Viñales ne s’élancera que de la 18e place, devant Álex Rins, dont les chronos de vendredi ont été annulés pour avoir roulé avec un boîtier électronique permettant d’activer les données GPS, ce qui est interdit. Il n’était de toute façon pas qualifié pour la Q2.
GP de Thaïlande MotoGP – Q1

Q2 – Doublé des frères Márquez
Dans la foulée de son meilleur temps en Q1, Bagnaia a été le premier leader en Q2 mais certains pilotes, comme son coéquipier Marc Márquez, n’ont pas tout donné lors de leur premier tour rapide. L’aîné des Márquez a ensuite pris la tête, 0″146 devant Álex… et le très surprenant Ai Ogura, seul rookie à s’être qualifié en Q2 !
Bagnaia a de son côté préféré rentrer à son garage et il était quatrième après la première série de tours, devant Franco Morbidelli, Marco Bezzecchi et Pedro Acosta. Fabio Quartararo était neuvième devant Joan Mir et Johann Zarco. Jack Miller n’avait pas encore fait de véritable tour rapide.
Bagnaia a été l’un des premiers à reprendre la piste pour son deuxième relais. Le pilote Ducati est remonté au troisième rang tandis que Miller, qui était dans sa roue, s’est emparé de la quatrième place. Une erreur a privé Marc Márquez d’une amélioration et il a dû ralentir dans le tour suivant en raison d’une chute de Marco Bezzecchi au virage 3, sans gravité pour le pilote Aprilia. Joan Mir est lui aussi tombé, dans le même virage.
 
Malgré ces incidents, les frères Márquez ont eu droit à un dernier tour rapide, contrairement à Bagnaia, mais ils n’ont pas amélioré leurs chronos, et le record de la piste est resté invaincu. Marc Márquez a ainsi conservé la première place devant son frère, une situation jamais vue en qualifications en MotoGP, et Pecco Bagnaia.
Jack Miller a pris la quatrième place, ce qui fait de lui le meilleur représentant de Yamaha pour les débuts de l’association avec Pramac. Il a devancé l’impressionnant Ai Ogura et Franco Morbidelli, qui ne sera pénalisé que sur la grille de la course principale. Pedro Acosta a signé le septième temps, devant Raúl Fernández, Marco Bezzecchi, Fabio Quartararo et les deux pilotes Honda présents en Q2, Joan Mir et Johann Zarco.
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GP de Thaïlande MotoGP – Q2

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

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EL2 – Franco Morbidelli premier d’un quintuplé Ducati

Le soleil était présent au-dessus du circuit de Buriram pour cette séance d’essais dédiée à la préparation de la course et disputée juste avant les qualifications. La température ambiante était de 34°C, celle de la piste atteignant déjà les 45°C.
Leader vendredi, Álex Márquez a vite pris le pouvoir, avant d’être délogé par Pecco Bagnaia, contraint de disputer la Q1 ensuite en raison d’une accumulation de mésaventures à la fin des Essais. L’Italien a conservé la tête avant de rentrer à son garage, devant le pilote Gresini et Ai Ogura, encore impressionnant puisqu’il s’est directement qualifié en Q2 vendredi. Johann Zarco était quatrième devant son coéquipier, Somkiat Chantra, et Fabio Quartararo.
Marco Bezzecchi était alors en milieu de classement mais l’Italien a dû s’arrêter en raison d’un problème technique sur son Aprilia, après avoir eu un gros guidonnage.
 
Discret 18e après ses premiers tours, Marc Márquez est remonté au troisième rang lorsqu’il a repris la piste. Il s’est ensuite emparé de la première place, 0″268 devant Bagnaia.
À trois minutes du drapeau à damier, Franco Morbidelli a pris l’avantage, offrant à Ducati un quintuplé. Il devançait les pilotes officiels et ceux de Gresini, Fermín Aldeguer étant passé devant Álex Márquez. Ces cinq pilotes sont restés aux cinq premières places dans les derniers instants de la séance. Ogura s’est classé au sixième rang devant Zarco. Fabio Di Giannantonio, Chantra et Fabio Quartararo ont quant à eux complété le top 10. Très en forme vendredi, Joan Mir s’est contenté du 11e temps.
Cette séance d’essais est directement suivie par les qualifications. En Q1, Pecco Bagnaia affrontera notamment Álex Rins, dont les chronos de vendredi ont été annulés pour avoir roulé avec un boîtier électronique non conforme, donnant notamment accès au GPS. Le pilote Yamaha était de toute façon hors du top 10 en Essais. On retrouvera également Fabio Di Giannantonio et Brad Binder dans la première partie des qualifications.
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GP de Thaïlande MotoGP – Essais Libres 2

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Vincent Lalanne-Sicaud

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Mir et Zarco en Q2 : “On commence à voir la lumière au bout du tunnel”

Honda semble bel et bien de retour. Pour la première fois depuis le GP d’Inde 2023, au moins deux représentants de la marque prendront part à la Q2 samedi au GP de Thaïlande. Déjà à Buddh, Marc Márquez, alors pilote phare de la marque, et Joan Mir avaient obtenu leur qualification dans la deuxième partie dès le vendredi. Cette fois, Mir sera accompagné de Johann Zarco, pilote le plus performant du constructeur l’an passé.
Mir est en grande forme depuis les tests de pré-saison et, en arrivant à Buriram, il affichait sa confiance quant à sa capacité à briller en course. “Je pense que c’est le rythme pour le top 5”, lâchait-il du bout des lèvres jeudi, se refusant à tout excès d’optimisme : “Les dernières années j’ai compris que je ne pouvais pas être super optimiste parce que je dois un peu me protéger, au cas où ça ne fonctionne pas.”
Mais après deux saisons où les désillusions ont été nombreuses, l’Espagnol est ravi du sixième temps réalisé ce vendredi. “Je pense qu’il faut que l’on soit super heureux”, a déclaré Mir. “Vous connaissez tous les problèmes que l’on a eus depuis deux ans, cela n’a pas été facile mais je pense qu’on n’a jamais renoncé. On a travaillé plus que quiconque et, quand personne ne croyait en nous, on a continué. Maintenant, on commence à voir la lumière au bout du tunnel.”
“Je suis content pour mon équipe et particulièrement content pour moi !”, a ajouté Mir, qui a songé à la retraite au cœur des difficultés traversées avec Honda. “J’ai connu le succès dans la première partie de ma carrière, plus que beaucoup de pilotes, et cette situation des deux dernières années, vous pouvez imaginer que ce n’était pas simple à gérer. J’ai fait au mieux, je fais encore aussi bien que possible. On n’abandonne jamais et on commence à voir la lumière.”
Si Mir a fait ces progrès, c’est parce que la nouvelle version de la RC213V lui apporte une confiance qu’il n’avait pas la saison passée, notamment dans les sensations procurées par le moteur : “Je comprends mieux ce qu’il se passe maintenant. C’est un peu ce que je peux expliquer. Je comprends mieux [les choses], je sens mieux les pneus, je sens mieux la connexion avec le moteur, la moto tourne un peu mieux, elle s’arrête un peu mieux.”

Joan Mir
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“Oui, il y a encore du travail à faire, nous n’avons pas encore le même potentiel que les autres mais la moto me permet de piloter, je peux piloter et je peux me battre devant”, a-t-il souligné. “Je ne sais pas si vous l’avez vu sur les images mais je peux piloter comme je l’aime, freiner super fort, entrer sur les freins, garder de la vitesse en courbe.”
“Du milieu du virage à la sortie, on perd du temps, on a la moto la plus lente de la grille et en étant à trois dixièmes avec une moto qui perd au moins 5 km/h en ligne droite, ce n’est pas facile. C’est pour ça qu’il faut qu’on soit satisfaits.”
Cette faiblesse provient du V4 Honda, qui conserve une importante marge de progression selon Mir : “Le moteur n’est pas meilleur que l’an dernier, et l’an dernier il n’était pas très rapide. C’est notre plus gros problème actuellement. Il faut qu’on se concentre sur ça parce que je suis certain que si l’on peut améliorer ce moteur, on pourra être très optimistes. Je pense qu’on serait assez facilement dans le top 5 ou le top 8 avec un meilleur moteur.”
“Actuellement, il faut prendre de gros risques, probablement plus que les autres, pour être là, parce qu’on n’a pas le grip et l’accélération. Il faut que l’on compense au freinage, en entrée de courbe et avec la vitesse de courbe. Ce sont les domaines où on peut faire la différence. Mais le fait est que les autres ne sont pas lents ! Essayer de le faire soi-même n’est pas facile mais je peux être satisfait.”

Joan Mir
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Satisfait mais pas trop optimiste pour autant : “Ce n’est pas comme si j’avais fait le tour de ma vie. Je pense qu’on a un bon rythme, pas le meilleur mais un bon rythme. Quand on prend un pneu neuf, on arrive à rivaliser avec les autres. Cela veut dire que demain, si on assemble tout, on aura le rythme suffisant pour prendre du plaisir. Je pense que c’est le plus important.”
Zarco pouvait faire mieux
L’entrée directe en Q2 est aussi une bonne nouvelle pour Johann Zarco, qui n’avait réussi cette performance que trois fois l’an passé, dont une déjà à Buriram. “La première Q2 l’année parce que c’était la première à aller chercher !”, s’est félicité le Français. “Je suis content. C’est l’objectif que l’on veut, être en Q2 pour avoir plus de chances en qualifications. C’était une séance intéressante.”
Zarco aurait pu faire mieux en se montrant moins optimiste : “Pour le time attack, j’ai fait un bon tour avec mon premier pneu. Pour le deuxième, avec le deuxième pneu, j’étais vraiment calme, je me suis dit ‘OK, je vais essayer de suivre quelqu’un et améliorer le chrono’. J’aurais pu essayer de suivre Marc Márquez mais j’en voulais un peu plus, faire bouger un peu plus la moto, et j’ai été plus lent. C’était dur parce que si on en veut trop, on fait moins bien.”
Zarco se félicite néanmoins de disposer d’une Honda qui a un “bon potentiel” même s’il n’en profite pas aussi bien que le leader de la marque ce vendredi : “Mir l’utilise mieux depuis le test et il a l’air plutôt content. Je ne suis pas content à 100% parce que c’est encore difficile à reproduire mais plus je comprends ce que je dois faire, plus j’ai de plaisir parce que je sens que je peux peux me rapprocher d’une bonne bagarre pour de bonnes places. Demain matin, il n’y aura pas de stratégie, juste être aussi rapide que possible pour faire de bonnes qualifications.”

Johann Zarco
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Dans le garage LCR, Zarco perçoit lui aussi des progrès… mais aussi le besoin de mieux cibler les faiblesses : “Je pense qu’on a plus de grip à l’arrière que l’an dernier. On a encore cette vibration dont on se plaignait l’an dernier, il y en a encore quelques unes sur cette piste, mais on a un grip d’ensemble qui aide à avoir de meilleures performances, même si on se plaint des mêmes choses. Je suis certain qu’on n’a pas que des plaintes sur ça. Il faut avoir le bon état d’esprit pour commenter d’autres choses que simplement le grip arrière.”
Un troisième pilote Honda aurait pu s’inviter en Q2 puisque Luca Marini a longtemps figuré dans le top 10. Il a fait les frais des drapeaux jaunes en fin de séance, qui l’ont fait dégringoler en 16e position et l’ont empêché d’améliorer son chrono.
“Jusque-là, on était tout le temps à une bonne position”, a souligné Marini. “Le rythme semble bon. Demain, on essaiera d’entrer en Q2 mais ce sera une très grosse bagarre. Je pense que c’était beaucoup plus simple d’entrer en Q2 aujourd’hui, en restant dans le top 10, parce que c’est sûr que Pecco [Bagnaia] va passer. Il y a aussi Brad [Binder] et Jack [Miller] qui sont toujours super forts quand ils sont en Q1.”
Le quatrième représentant de Honda, Somkiat Chantra, a connu une journée plus difficile pour son premier week-end en MotoGP. Il a signé le 21e temps et a reçu une pénalité de trois places sur la grille de départ pour avoir gêné Marco Bezzecchi lors des Essais.
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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Johann Zarco

Luca Marini

Joan Mir

Honda HRC

Team LCR

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Le MotoGP “très mécontent” d’une ‘”erreur humaine” qui lèse Bagnaia

Pecco Bagnaia espérait une entame de saison plus sereine à Buriram. Pendant que son nouveau coéquipier, Marc Márquez, faisait forte impression tout au long de la journée, le double champion du MotoGP connaissait un vendredi plus discret, sans s’inviter parmi les leaders. En théorie, pas de quoi inquiéter un pilote habitué à construire patiemment ses week-ends et souvent auteur d’un spectaculaire bond en avant le samedi, mais Bagnaia a été privé du top 10, synonyme d’entrée directe en Q2, malgré un chrono suffisamment bon et annulé par erreur.
Certes, Bagnaia ne s’est pas simplifié la tâche puisqu’il n’était que dixième au moment d’entamer sa dernière série de tours rapides lors des Essais, mais il est remonté au septième rang avec un chrono de 1’29″492. Il restait alors un peu plus de deux minutes à disputer et, avec la chute de Marco Bezzecchi, plusieurs pilotes ont été privés d’une amélioration. Le temps de Bagnaia aurait dû le placer à la neuvième place du classement final… mais il a été effacé en raison d’un drapeau jaune. Le problème est que ce drapeau n’aurait jamais dû être agité.
Le directeur de course Mike Webb a transmis une note sur le sujet, admettant une erreur humaine. “La direction de course a déterminé que le drapeau jaune a été présenté de manière incorrecte lors du tour de Bagnaia ayant été annulé. Ceci est dû à une erreur humaine”, fait-il savoir. “Nous sommes très mécontents de cette situation regrettable et des conséquences qu’elle a eues sur le week-end de Pecco.”
“Lorsqu’un pilote passe devant un drapeau jaune, son tour est automatiquement annulé. Cela a concerné plusieurs pilotes aujourd’hui, mais il s’agissait malheureusement du tour le plus rapide de Bagnaia dans la séance. Les tours sont annulés à cause du fait de passer devant un drapeau jaune, pas nécessairement parce qu’un pilote traverse un secteur dans lequel il y a eu une chute.”
“Nous ne pouvons pas annuler la suppression d’un tour pour un pilote qui a vu un drapeau jaune. Mais nous pouvons nous excuser auprès de Bagnaia et de l’équipe Ducati Lenovo pour cette erreur humaine, et nous le faisons.”

Pecco Bagnaia
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après cette mésaventure, Bagnaia avait encore le temps de faire deux tours rapides, mais les choses ont une nouvelle fois tourné en sa défaveur. Le premier n’a pas compté en raison de la chute de Bezzecchi. Et dans le second, il a rencontré sur son chemin Franco Morbidelli, troublé par ce qu’il se passait autour de lui : le pilote VR46 a vu les commissaires de piste encore présents pour dégager la moto de Bezzecchi alors que les drapeaux jaunes avaient disparu. Devant lui, certains ont ralenti et ont entraîné une réaction en chaîne, l’obligeant aussi à ralentir, ce qui a gêné Bagnaia, privé d’une amélioration.
Bagnaia et Morbidelli ont fini la journée perplexes face au déroulement des événements. “Je suis plus en colère contre la direction de course que par rapport à ce qui s’est passé avec Franky”, a assuré le premier, étonné que son chrono ne puisse pas être rétabli malgré une erreur avérée. “Il y a eu des drapeaux jaunes, agités sans qu’il n’y ait personne par terre, il y a eu des drapeaux verts à certains moments sans qu’on comprenne d’où ils venaient”, a déploré le second, tout en acceptant sa pénalité de trois places sur la grille de départ pour la course de dimanche.
Avec Léna Buffa
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Pecco Bagnaia

Franco Morbidelli

Ducati Team

Team VR46

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Moto GP

Morbidelli pénalisé pour avoir gêné Bagnaia : “C’est mérité”

La mésentente entre Pecco Bagnaia et Franco Morbidelli aura finalement des conséquences pour les deux membres de la VR46 Riders Academy. À la fin des Essais, le dernier tour rapide de Bagnaia, qui était hors du top 10, a été compromis quand il est revenu sur son compatriote entre les virages 5 et 6 du circuit de Buriram.
Le pilote Ducati était à pleine vitesse alors que Morbidelli ne l’était pas, tout en étant resté sur la trajectoire. Bagnaia a dû ralentir et abandonner son tour, perdant toute chance d’atteindre les dix premières places, ce qui l’obligera à passer par la Q1 samedi matin. Morbidelli a de son côté assuré une place en Q2 avec le cinquième rang, mais il sera pénalisé sur la grille.
 
Les commissaires de course ont immédiatement lancé une enquête et la sanction était inévitable : trois places perdues sur la grille de départ. À noter que la pénalité ne s’appliquera que pour la course principale dimanche, et pas pour le sprint de samedi. Franco Morbidelli ne sera pas le seul pilote pénalisé sur la grille puisque Somkiat Chantra, qui dispute son premier week-end en MotoGP, a reçu exactement la même sanction, après avoir gêné Marco Bezzecchi au premier virage.
Morbidelli accepte la sanction
Franco Morbidelli a expliqué avoir ralenti parce que plusieurs pilotes avaient fait de même devant lui, après être passés dans la zone où Marco Bezzecchi avait chuté, mais où le drapeau jaune n’était plus agité. Le pilote VR46 n’a cependant pas cherché à fuir sa responsabilité.
“C’était mérité”, a-t-il déclaré. “L’épisode dangereux s’est passé avec moi, même s’il y a eu beaucoup de choses derrière ça. J’étais chaud, j’avais [amélioré mon chrono]. En arrivant au virage 3, ils ramassaient encore la moto de Bezz mais il n’y avait pas de drapeau jaune. Les deux pilotes devant moi ont beaucoup ralenti au virage 4 et quand je suis arrivé, j’ai vu qu’ils étaient plus lents de sept ou cinq secondes dans ce secteur.”

Franco Morbidelli
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“J’ai aussi ralenti mais en ralentissant, je me suis retourné et Pecco arrivait immédiatement. Il n’avait pas ralenti parce que ce chrono était vital pour qu’il passe en Q2. L’épisode dangereux est avec moi. Tout aurait pu se passer, j’aurais pu ralentir encore plus, on aurait pu avoir un contact, tout aurait pu se passer donc c’est une pénalité méritée.”
Morbidelli a été impliqué dans des incidents de la sorte à plusieurs reprises dans sa carrière, avec notamment deux pénalités en 2018, en Autriche et en Aragón, et deux autres en 2022, aux Pays-Bas et à Assen. “Je dois continuer à travailler sur ces choses-là parce que ça m’arrive très souvent”, a-t-il reconnu. “Je vais donc travailler sur le fait d’ouvrir les gaz et de m’enlever du milieu de la trajectoire le plus vite possible chaque fois que je ralentis.”
Concernant l’incident du jour, Morbidelli estime cependant sa responsabilité limitée. Sans chercher la polémique, il s’est interrogé sur la fin du drapeau jaune alors qu’il y avait encore des commissaires de piste dans le bac à gravier : “Le danger était là mais en fait, ça allait. C’était une situation limite, 50-50. Dix ou cinq secondes avant, il y aurait encore eu un drapeau jaune. Cinq secondes plus tard, il n’y avait pas de drapeau jaune et nous sommes passés. C’était une situation vraiment à la limite. Ce n’est la faute de personne. C’est l’instinct du MotoGP.”
“Il y a eu des drapeaux jaunes, agités sans qu’il n’y ait personne par terre, il y a eu des drapeaux verts à certains moments sans qu’on comprenne d’où ils venaient”, a-t-il précisé.
Avec Léna Buffa
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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Franco Morbidelli

Somkiat Chantra

Team LCR

Team VR46

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Moto GP

Quartararo “pas vraiment à l’aise” mais en Q2 : “C’est plutôt bon”

Premier vendredi de l’année, première entrée directe en Q2 pour Fabio Quartararo. La huitième place décrochée par le Français en Essais, à Buriram, illustre les progrès de Yamaha puisqu’il n’avait réussi à s’inviter dans le top 10 qu’à six reprises le vendredi en 2024, dont quatre dans la deuxième partie de la saison… mais pas sur ce circuit, où il avait pris la 12e place en fin de championnat il y a quatre mois. Sa journée n’a pourtant pas été parfaite.
Les promesses de la première séance, avec trois pilotes de la M1 parmi les huit premiers, n’ont pas été confirmées puisque Quartararo est finalement le seul représentant de la marque dans le top 10 au terme de la journée, et que les soucis qu’il rencontrait avec l’avant pendant le test il y a deux semaines se font encore ressentir.
“Une sensation légèrement meilleure que pendant le test à l’avant”, a néanmoins résumé Quartararo. “Je ne suis toujours pas vraiment à l’aise mais l’objectif était d’être en Q2, on y est, à seulement deux dixièmes de la troisième place. Je pense que c’est plutôt bon.”
“C’est beaucoup mieux d’être directement en Q2 le vendredi”, a-t-il souligné. “C’est le plus difficile parce que la piste progresse jour après jour. En général, quand on est en Q2 dès le vendredi, on progresse un peu le samedi donc j’espère que ce sera le cas demain.”
Comment expliquer ce bond en avant en quelques mois ? Quartararo l’attribue surtout à un moteur plus efficace, bien qu’encore imparfait : “L’an dernier, le plus gros problème était que notre moteur était super lent. Je ne dis pas que notre moteur est super rapide maintenant, mais c’est moins un problème que l’an dernier. Il faut encore que l’on améliore beaucoup la puissance parce qu’on sent qu’avec beaucoup moins [d’appui] aérodynamique que les autres, on est encore très, très lents.”

Fabio Quartararo
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Quant aux difficultés rencontrées sur ce circuit avec le pneu avant, Yamaha n’a pas été en mesure d’apporter une solution mais la situation est un peu plus maîtrisée : “On n’a rien changé. Je ne sais pas. Avec le tendre, je me sentais un peu mieux aujourd’hui. Peut-être que les pneus du test ont été ici pas mal de temps et que ça m’a donné des sensations étranges.”
“Aujourd’hui, le tendre était meilleur, le dur était vraiment similaire aux sensations du test. Ce n’est pas super simple mais notre moto fait vraiment le chrono avec l’avant et on n’est pas vraiment en mesure de le faire. On verra mais je pense qu’on a fait un bon travail aujourd’hui.”
Ce travail n’a cependant pas pu aller totalement à son terme puisque Fabio Quartararo est tombé en panne d’essence au moment de faire un essai de départ après la fin de la séance. Ces pannes étaient un problème récurrent l’an passé mais il n’y a cette fois pas lieu de s’inquiéter.
“Je pense que ce n’était pas la faute de l’équipe. On avait prévu de faire trois tours mais on voulait faire l’essai de départ, ça fait faire un tour de plus. Je me suis dit que j’allais rouler lentement mais ça n’a pas fonctionné.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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