Nom de l’auteur/autrice :Vincent Lalanne-Sicaud

Moto GP

Viñales “toujours perdu” malgré des signaux positifs sur la KTM

Maverick Viñales a vécu un nouveau week-end difficile à Termas de Río Hondo, malgré quelques signes de progrès. En qualifications, le pilote Tech3 n’a devancé que son coéquipier Enea Bastianini, encore plus à la peine dans la découverte de la KTM, et Lorenzo Savadori. Lors du sprint, Viñales n’a pris que la 18e place, ce qui a fait de lui le moins bien placé des pilotes de la marque à l’arrivée.
À la fin du sprint, il estimait devoir cesser les expérimentations au terme de cette journée difficile. “C’est le début de saison qui est difficile, et la pré-saison l’a été aussi”, a précisé Viñales. “On ne trouve pas la direction à prendre. On change beaucoup les réglages, à chaque séance, et la meilleure solution n’est jamais claire.”
“Je pense donc que le moment est venu de remettre la moto telle qu’elle était quand j’ai commencé et d’essayer de travailler sur mon pilotage pour en extraire le maximum. Si ça doit être une 15e place, alors 15e, et si ça doit être dixième, alors dixième.”
“On continue à la retoucher, encore et encore, les sensations sont nouvelles à chaque séance et jamais bonnes. Donc maintenant je vais essayer de trouver de la constance et de toucher aux limites de la moto.” 
Viñales reconnaissait qu’il ne comprenait “pas vraiment sa moto” en raison de changements “à chaque séance” sur la KTM : “Je pense qu’il faut encore qu’on travaille sur les détails.”

Maverick Viñales
Photo de: Tech 3

“Il faut qu’on établisse une base et qu’on travaille là-dessus”, insistait-il. “Peut-être que si j’arrivais à faire deux ou trois bons tours, je pourrais être un peu plus à l’avant, en particulier le vendredi et le samedi. Je pense que ce qu’il y a de mieux à faire c’est extraire le maximum de ce qu’on a et commencer à ne plus faire trop de changements parce que, franchement, à chaque séance la moto était différente, alors je ne sais pas où je dois pousser.”
“L’écart est énorme”
Loin des leaders et distancé par les pilotes KTM officiels, Maverick Viñales reconnaissait avoir du mal à accepter sa situation : “Quand on voit qu’on prend 1″2 au tour, c’est un peu dur, quand on sait qu’on est capable de se battre devant.”
“Évidemment, c’est dur, mais je ne peux rien pour changer cette situation, je dois juste travailler et attendre qu’il se passe quelque chose. Évidemment, je pourrais mieux piloter la moto parce que je n’ai pas l’impression de bien la piloter. L’écart est énorme.”
Au lendemain de ce constat décevant, Viñales s’est félicité d’un dimanche “positif”, grâce à des changements qui lui ont permis de trouver de meilleures sensations sur sa RC16, et l’ont mené à une 12e place encourageante : “[Samedi] soir, on a cherché à améliorer les sensations. J’ai un peu changé ma position sur la moto et c’était positif parce que tout à coup, j’ai pu avoir une bonne vitesse en courbe et arrêter la moto. La course a été bonne.”

Maverick Viñales
Photo de: Tech 3

“Certes, ce n’est pas la position que je vise mais au moins, le rythme était le même que celui des KTM d’usine, qui ont beaucoup d’expérience sur la moto, ce qui est bon signe. Ça veut dire que j’ai fait un pas en avant. Si on se concentre sur le résultat, c’est frustrant, mais si on se concentre sur le processus, aujourd’hui c’était positif, donc on voit la lumière. Il faut qu’on se concentre pour progresser à chaque week-end.”
Cette lueur d’espoir reste cependant faible, Viñales ayant encore besoin d’un déclic pour trouver la bonne position et les meilleurs réglages sur sa moto : “On est toujours perdus, sincèrement, sur ce qui est le mieux. Cela va demander du temps et du travail. Je sais très bien que ça viendra tout à coup. J’ai déjà vécu ça, ça prend du temps et il ne faut jamais renoncer, toujours essayer de rester concentré.”
C’est en restant plongé dans ce processus d’adaptation inachevé que Viñales retrouvera Austin, lieu de sa dernière victoire il y a un an, à l’époque sur l’Aprilia. “Peut-être que ce sera la piste où on renversera la situation”, veut croire l’Espagnol. “Il faut qu’on soit concentrés. Les sensations seront différentes parce que j’étais très rapide l’an dernier, vraiment très rapide. On verra si je peux faire quelque chose sur cette piste. Je veux surtout être bon sur un tour. Je vais vraiment essayer à Austin.”
Avec Léna Buffa
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Maverick Viñales

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Miguel Oliviera va manquer au moins le GP des Amériques

Miguel Oliveira a dû manquer la course à Termas de Río Hondo, après une chute lors du sprint. Percuté par Fermín Aldeguer, le pilote Pramac est tombé sur l’épaule gauche et souffrait de la zone sterno-claviculaire. Des examens complémentaires en Europe ont révélé une rupture d’un ligament, ce qui va l’obliger à immobiliser son bras.
Pramac a annoncé qu’Oliveira manquera au moins le GP des Amériques dans une semaine, sans aucune précision sur la date de son retour à ce stade. En attendant, l’intérim sera assuré par Augusto Fernández, le pilote d’essais de Yamaha.
“Avant tout, je tiens à remercier l’équipe et les médecins qui m’ont traité”, souligne Oliveira. “Après être rentré chez moi, j’ai passé une IRM qui a permis d’identifier une luxation de l’articulation sterno-claviculaire avec rupture du ligament. Évidemment, nous avons discuté des options les plus rapides pour la convalescence et il a été décidé d’immobiliser le bras un certain temps.”
“La date du retour est imprévisible parce qu’il faut attendre la réponse physiologique de mon corps. Nous allons évaluer la situation toutes les semaines. Nous travaillons pour un retour en piste le plus vite possible mais avant tout, nous allons nous concentrer sur ma convalescence pour retrouver une condition à 100%.”

Miguel Oliveira
Photo de: Pramac Racing

Fernández, pilote Tech3 lors des deux dernières saisons, se prépare de son côté à reprendre du service dès le troisième Grand Prix de la saison. “Avant tout, je tiens à souhaiter une convalescence rapide à Miguel”, a déclaré l’Espagnol, devenu pilote d’essais de Yamaha cette année. “J’espère qu’il pourra revenir rapidement.”
“Je tiens également à remercier Yamaha et Pramac pour cette opportunité. Austin est une piste incroyable et j’ai hâte d’être de retour pour piloter la M1. Je suis vraiment impatient d’entamer le week-en de course.”
Miguel Oliveira est le deuxième titulaire blessé cette année, après Jorge Martín, touché par un total de sept fractures après deux chutes distinctes. Son remplaçant, le pilote d’essais Lorenzo Savadori, a été désarçonné de l’Aprilia en Q1 au GP d’Argentine,  et même s’il a pu rester sur sa moto, il a subi une subluxation de l’épaule, à savoir une luxation avec les os qui se remettent spontanément en place. Il a manqué la course mais Aprilia compte sur lui pour le GP des Amériques.
“En fait, il manque cette course pour essayer de sauver Austin”, a précisé Massimo Rivola, directeur général d’Aprilia Racing, au site officiel du MotoGP. “Et aussi parce qu’on utilise Lorenzo pour d’autres raisons, pas juste la course. En qualifications, il s’est fait une frayeur en sortant du virage 2. Il a perdu la moto mais il l’a récupérée, celui lui a coûté une épaule. Il a fini les qualifications, il a essayé de faire le sprint puis il a abandonné. Je pense que c’est plus prudent parce que ce sera également dur à Austin.”
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Miguel Oliveira

Raúl Fernández

Pramac Racing

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Miguel Oliviera va manquer au moins le GP des Amériques

Miguel Oliveira a dû manquer la course à Termas de Río Hondo, après une chute lors du sprint. Percuté par Fermín Aldeguer, le pilote Pramac est tombé sur l’épaule gauche et souffrait de la zone sterno-claviculaire. Des examens complémentaires en Europe ont révélé une rupture d’un ligament, ce qui va l’obliger à immobiliser son bras.
Pramac a annoncé qu’Oliveira manquera au moins le GP des Amériques dans une semaine, sans aucune précision sur la date de son retour à ce stade. En attendant, l’intérim sera assuré par Augusto Fernández, le pilote d’essais de Yamaha.
“Avant tout, je tiens à remercier l’équipe et les médecins qui m’ont traité”, souligne Oliveira. “Après être rentré chez moi, j’ai passé une IRM qui a permis d’identifier une luxation de l’articulation sterno-claviculaire avec rupture du ligament. Évidemment, nous avons discuté des options les plus rapides pour la convalescence et il a été décidé d’immobiliser le bras un certain temps.”
“La date du retour est imprévisible parce qu’il faut attendre la réponse physiologique de mon corps. Nous allons évaluer la situation toutes les semaines. Nous travaillons pour un retour en piste le plus vite possible mais avant tout, nous allons nous concentrer sur ma convalescence pour retrouver une condition à 100%.”

Miguel Oliveira
Photo de: Pramac Racing

Fernández, pilote Tech3 lors des deux dernières saisons, se prépare de son côté à reprendre du service dès le troisième Grand Prix de la campagne. “Avant tout, je tiens à souhaiter une convalescence rapide à Miguel”, a déclaré l’Espagnol, devenu pilote d’essais de Yamaha cette année. “J’espère qu’il pourra revenir rapidement.”
“Je tiens également à remercier Yamaha et Pramac pour cette opportunité. Austin est une piste incroyable et j’ai hâte d’être de retour pour piloter la M1. Je suis vraiment impatient d’entamer le week-end de course.”
Miguel Oliveira est le deuxième titulaire blessé cette année, après Jorge Martín, touché par un total de sept fractures après deux chutes distinctes. Son remplaçant, le pilote d’essais Lorenzo Savadori, a été désarçonné de l’Aprilia en Q1 au GP d’Argentine, et même s’il a pu rester sur sa moto, il a subi une subluxation de l’épaule, à savoir une luxation avec les os qui se remettent spontanément en place. Il a manqué la course mais Aprilia compte sur lui pour le GP des Amériques.
“En fait, il manque cette course pour essayer de sauver [sa participation à] Austin”, a précisé Massimo Rivola, directeur général d’Aprilia Racing, au site officiel du MotoGP. “Et aussi parce qu’on utilise Lorenzo pour d’autres raisons, pas juste la course. En qualifications, il s’est fait une frayeur en sortant du virage 2. Il a perdu la moto mais il l’a récupérée, celui lui a coûté une épaule. Il a fini les qualifications, il a essayé de faire le sprint puis il a abandonné. Je pense que c’est plus prudent parce que ce sera également dur à Austin.”
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Miguel Oliveira

Augusto Fernández

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Martín sort de semaines “assez dures” : “Le plan est d’être au Qatar”

Jorge Martín commence à entrevoir son retour en MotoGP. Le champion du monde en titre s’est blessé à deux reprises pendant la pré-saison, à la main droite et au pied gauche lors d’une chute au test de Sepang, puis à nouveau au pied gauche et surtout au poignet gauche alors qu’il roulait en supermotard en Espagne, pour tester sa condition physique avant le début de saison.
Avec sept fractures et deux opérations, Martín a dû renoncer à disputer les trois premiers Grands Prix de l’année et vise le Qatar pour enfin faire ses débuts sur l’Aprilia, sans certitude d’être apte physiquement – ni de pouvoir faire un test sur une MotoGP au préalable même si son équipe tente d’obtenir l’accord des autres constructeurs.
Touché dans sa chair mais aussi moralement, Martín était resté discret depuis ses blessures, avec principalement une apparition lors d’un événement organisé par Aprilia à Milan puis en visioconférence le jeudi du GP d’Argentine. Mercredi soir, il a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il apparaît sans attelle sur son poignet gauche et évoque tant sa convalescence que son moral.
“Sincèrement, les dernières semaines ont été assez dures”, confie Martín dans la vidéo. “J’ai beaucoup souffert, c’est pour ça que je n’ai pas été très actif sur les réseaux sociaux. Je suis désolé pour mes supporters et les gens qui me soutiennent. Je pense que je leur ai un peu manqué.”
 
“Comme vous le savez, j’ai eu cette première blessure en Malaisie. Après ça, j’ai récupéré assez vite, j’ai commencé à me réentrainer et j’ai eu ce gros choc en m’entraînant en supermotard. C’était beaucoup plus gros. […] Je me sentais super bien, j’ai fait un test en supermotard avant la Thaïlande et j’ai eu ce gros choc, vraiment ‘lourd’, disons. C’était une période vraiment difficile mais je vois un peu plus la lumière au bout du tunnel.”
“La blessure la plus sérieuse a été sur le radius et le scaphoïde [du bras gauche] et en plus, j’ai eu quatre fractures sur le pied gauche, ainsi que quelques blessures musculaires sur les côtes. Ce n’était pas du tout une blessure facile.”
“S’il y a une chose que je peux dire, c’est que je vais donner 100% pour revenir à mon meilleur niveau, je vais donner 100% pour apprendre de mes erreurs, comme je le fais toujours, et je serai de retour dès que possible. Je travaille vraiment, vraiment dur pour récupérer, je ne sais pas exactement quand je serai de retour. C’est sûr que je ne serai pas à Austin, le plan est d’être au Qatar mais rien n’est certain donc je ne sais pas encore.”
“Je suis impatient de retrouver mon équipe, de rejoindre Aprilia, de piloter cette moto incroyable. C’est la seule chose à dire. Je suis encore désolé d’avoir été absent tout ce temps mais je commence à me sentir un peu mieux, je commence à m’entraîner. Maintenant, ma condition s’améliore beaucoup plus vite qu’au début de la blessure, donc j’espère vous voir très vite en piste.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Jorge Martín

Aprilia Racing Team

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Fernández ravi du dialogue avec Crafar malgré son long-lap

Après seulement deux Grands Prix, les pilotes donnent l’impression d’apprécier les nouvelles méthodes dans les prises de décision en MotoGP. Après de multiples contestations de leur part ces dernières saisons, Freddie Spencer a abandonné son rôle de président du panel de commissaires de course cette année, et a été remplacé par un autre ancien pilote, Simon Crafar.
Consultant pour la réalisation officielle l’an passé, le Néo-Zélandais discutait souvent avec les pilotes, qui espéraient que ces liens permettraient un meilleur dialogue. Le premier dossier que Crafar a dû gérer a été le temps de Pecco Bagnaia annulé par erreur le vendredi au GP de Thaïlande, une décision sur laquelle il a été impossible de revenir pour éviter un précédent susceptible de susciter des plaintes à l’avenir.
Bagnaia était mécontent mais épargnait le nouveau président des commissaires, sachant que c’est la direction de course et non ce panel qui avait le pouvoir d’intervenir. “Simon Crafar a été pilote et il a très bien compris la situation, je pense que si ça avait été lui il m’aurait rendu mon temps”, expliquait l’Italien. Franco Morbidelli, sanctionné pour avoir gêné son compatriote, se disait également satisfait qu’il y ait “plus de dialogue” avec les commissaires.
“Je reste un grand fan de Simon”, déclarait alors le pilote VR46. “Il faut que je reste pro ! Il a toujours été un bon personnage dans le paddock, il va falloir du temps pour le voir sous un regard pro. Mais la pénalité d’aujourd’hui m’aide en cela ! [rires]”

On peut discuter avec eux et expliquer son point de vue. On ne parle pas à un mur.

À son tour pénalisé au GP d’Argentine, Raúl Fernández livre un discours similaire. L’Espagnol a reçu un long-lap pour avoir percuté Enea Bastianini, envoyé au sol, et s’il a jugé la sanction trop lourde, il est ravi d’avoir pu échanger avec le collège des commissaires après l’arrivée.
“Tout d’abord, je suis content des nouveaux commissaires”, a souligné Fernández. “On peut discuter avec eux et expliquer son point de vue. C’est bien parce qu’on ne parle pas à un mur, donc je suis content. Je suis d’accord avec la pénalité mais pas à 100% : j’ai eu un petit contact avec Enea, mais il est tombé seul parce qu’il n’a pas relevé le moto. Pour moi, c’est du 50-50.”

Raúl Fernández
Photo de: Trackhouse Racing Team

“Mais je suis content des commissaires parce qu’on peut discuter avec eux, c’est un progrès. Les dernières années, on se battait, on se battait, on se battait et ils n’essayaient pas de trouver de solution. Je pense que maintenant ils en ont trouvé une.”
Fernández minimise l’accrochage
Concernant l’accrochage avec Enea Bastianini, Raúl Fernández estime qu’il ne s’agissait que d’un duel musclé, en soulignant le fait que le contact n’était pas violent : “Je suis désolé mais sur ce moment, il fallait en avoir plus dans le pantalon pour entrer dans le virage. On s’est un tout petit peu touchés. Si je l’avais percuté violemment, je suis sûr à 90% que j’aurais cassé un aileron mais ça n’a pas été le cas.”
Bastianini n’était pas tout à fait du même avis. “Au deuxième tour, je l’ai doublé au virage 3”, a expliqué le natif de Rimini. “Il est passé à l’intérieur au virage 7, moi à nouveau au virage 8, et en arrivant au virage 9, il est arrivé très, très vite, et il m’a touché.”
“Raúl m’a mis dehors et je suis tombé”, a résumé Bastianini, qui a repris la course et vu l’arrivée en 17e position malgré une KTM “un peu bizarre” en raison des dégâts : “Je suis revenu en piste et j’ai essayé de finir la course pour voir mes sensations. Je n’avais pas d’aileron sur le côté gauche mais mon rythme était bon. J’ai un peu manqué de chance.”
Avec Léna Buffa
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Pecco Bagnaia

Enea Bastianini

Franco Morbidelli

Raúl Fernández

Tech 3

Trackhouse Racing

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Quartararo ne voit pas de progrès : “Je m’attendais à beaucoup mieux”

Les tests de pré-saison étaient-ils trompeurs pour Yamaha ? La marque semblait dans le coup à Sepang, au point de pousser Ducati à classer à nouveau Fabio Quartararo parmi ses concurrents directs. Le test suivant et le premier Grand Prix de la saison, à Buriram, ont été plus difficiles pour la marque japonaise, mais ce pas en arrière pouvait être associé à la carcasse spéciale apportée par Michelin pour cette course.
Néanmoins, après un GP d’Argentine tout aussi difficile, qui a certes vu Quartararo entrer en Q2 mais ensuite souffrir en rythme de course, l’équipe Yamaha se confronte à une réalité peu flatteuse, et donc à une certaine désillusion. Aux yeux du champion du monde 2021, les progrès espérés ne se sont finalement pas concrétisés.
“Ce n’est pas facile”, a reconnu Quartararo sur Canal+. “C’est sûr que je m’attendais à beaucoup mieux, sincèrement, vu le travail qu’on a fait cet hiver. On sait que Sepang, c’étaient cinq jours de test, il y avait énormément de gomme sur la piste donc on sait très bien que les chronos étaient assez ‘faux’, on va dire. Je pensais qu’on avait fait un pas en avant mais, malheureusement, je pense qu’on ne l’a pas fait.” 
Pour Quartararo, les performances de Yamaha à Sepang étant donc un mirage. Grâce à ses concessions, la marque avait l’avantage de participer au Shakedown, qui précédait le test collectif, et ce dernier s’est ensuite disputé avec une importante quantité de gomme en piste, ce qui a augmenté le niveau d’adhérence et virtuellement effacé le déficit de Yamaha dans ce domaine, pourtant toujours persistant dans les conditions d’un Grand Prix.

Fabio Quartararo
Photo de: Yamaha MotoGP

“Quand on passe cinq journées avec des MotoGP sur la même piste, elle a beaucoup de grip, beaucoup de gomme. Ou quand on fait un test après un Grand Prix, une journée à Jerez ou ailleurs, à la fin de la journée on est beaucoup plus proches que pendant le GP”, a rappelé Quartararo à la presse écrite après la manche argentine.
“Donc imaginez après cinq jours de tests… On peut vraiment mettre les gaz comme eux et au final on était beaucoup plus proches. Mais dès que les conditions sont un peu moins bonnes, ou qu’on surchauffe un peu le pneu, c’est vraiment difficile. Je pense qu’essayer beaucoup de choses n’a pas non plus facilité les choses ce week-end.”

À chaque fois que je m’attends à quelque chose, c’est l’inverse.

Peut-on espérer un rebond au Grand Prix des Amériques, la semaine prochaine, où Quartararo et Yamaha ont décroché en 2023 un de leurs rares podiums de ces deux dernières années ? Le Niçois préfère ne pas se bercer d’illusions.
“Je ne sais pas, sincèrement c’est compliqué de le dire. Dans les virages lents en particulier, on est assez en difficulté, on est en difficulté sur le grip donc on ne sait pas à quoi s’attendre. Je pensais qu’on allait être en difficulté [à Termas de Río Hondo] mais pas autant.”
“À chaque fois que je m’attends à quelque chose, c’est l’inverse donc je ne sais pas à quoi m’attendre et je préfère ne m’attendre à rien”, a résumé le pilote Yamaha avant de quitter l’Argentine, 15e du championnat avec six points en poche à ce stade, deux de points que Jack Miller, premier pilote de la marque.
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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Moto GP

Bezzecchi a présenté ses excuses à Quartararo après leur accrochage

Marco Bezzecchi n’est pas allé plus loin que le premier virage à Termas de Río Hondo. Au départ, le pilote Aprilia est arrivé trop vite et en voulant éviter Franco Morbidelli, c’est finalement Fabio Quartararo qu’il a percuté. Le pilote Aprilia a été projeté à terre et s’est plusieurs fois retourné dans les graviers, sans se blesser.
“Il n’y a pas grand-chose à expliquer”, a déclaré Bezzecchi. “J’ai fait une erreur, j’ai juste freiné un peu trop tard et quand j’ai vu que j’arrivais trop vite, je revenais sur Franky [Morbidelli] donc j’ai relevé ma moto mais sur la gauche de Franky, il y avait Fabio. Je n’ai pas pu éviter sa roue arrière. J’ai détruit ma course et la sienne.”
 
Quartararo a été ralenti dans la manœuvre mais a pu continuer sa course et après l’arrivée, il semblait plus déçu du niveau de sa Yamaha que de cet accrochage. Bezzecchi a néanmoins tenu à se rendre dans son garage pour lui demander de le pardonner : “J’ai déjà présenté ses excuses à son équipe, Fabio n’y était pas mais je leur ai dit de lui transmettre mon message. Je suis vraiment, vraiment désolé. Ça peut arriver.”
Le collège des commissaires a néanmoins jugé Bezzecchi coupable d’avoir “causé une situation dangereuse et un contact”. Puisqu’il s’agissait de sa première infraction de la saison, il s’en est tiré avec un simple avertissement.
Massimo Rivola, directeur général d’Aprilia Racing, a de son côté évoqué un “week-end à oublier” puisque Lorenzo Savadori, remplaçant d’un Jorge Martín toujours blessé, était forfait sur l’autre RS-GP officielle. Il a lui aussi eu une pensée pour Quartararo. “Je me sens mal pour Fabio Quartararo qui a été involontairement impliqué dans l’accident de Marco au premier virage”, a précisé le dirigeant.
Bezzecchi veut maintenant se concentrer sur la prochaine à Austin, lieu du dernier succès d’Aprilia le dimanche… et tout simplement d’une marque rivale de Ducati. “J’aimerais faire une course demain pour oublier cette journée mais c’est impossible !” a commenté le pilote italien.
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Marco Bezzecchi

Aprilia Racing Team

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Moto GP

Pedro Acosta ralenti par une douleur au bras au GP d’Argentine

Une douleur au bras, apparentée à un arm-pump sans l’être véritablement, a perturbé la course de Pedro Acosta à Termas de Río Hondo. Le pilote KTM a longtemps été à la lutte avec Joan Mir dans les dernières places du top 10. Il pensait pouvoir revenir sur les pilotes qui le devançaient avant d’être ralenti par “des problèmes indépendants de la moto” et de se contenter de la neuvième place, devenue huitième position avec l’exclusion d’Ai Ogura.
Toujours réticent à entrer dans le détail dès qu’il est question d’évoquer un problème, Acosta a d’abord simplement précisé qu’il avait eu un souci “avec le bras” avant d’insister sur le fait qu’il avait eu “pas mal” d’arm-pump pendant la course.
L’arm-pump, ou syndrome des loges, est un mal bien connu des pilotes motos. Les forces importantes générées sur les avant-bras peuvent provoquer des problèmes de circulation qui finissent par tétaniser le bras, et entraînent de fortes douleurs. Une intervention chirurgicale, qui consiste à sectionner la luge dans laquelle se trouve le muscle pour libérer le sang, est parfois nécessaire.
“J’ai doublé Mir, je suis revenu sur [Brad] Binder, [Fabio] Di Giananntonio et Ogura, j’ai doublé Ogura, puis quand j’ai eu cet arm-pump, je pouvais rouler ; mais aux secteurs 3 et 4, je ne pouvais même pas changer de direction”, a expliqué Acosta. “C’est comme ça. Je revenais sur Brad en fin de course mais c’était trop tard.”
Acosta a cependant précisé qu’il ne souffrait pas de ce syndrome à proprement parler, en sous-entendant un souci lié à sa moto : “Ce n’est pas comme de l’arm-pump. On sait d’où ça vient. La seule fois où j’ai peut-être eu de l’arm-pump dans ma vie, c’était dans ma première course en MotoGP. Normalement, je n’ai pas ça donc je pense que ce n’est rien d’important.”
“Cela fait un an que je me plains, il faut que quelque chose change”, a ajouté l’Espagnol, en continuant à entretenir le mystère sur la nature et l’origine exacte du problème. La seule certitude est que l’Espagnol n’envisage absolument pas d’être opéré du bras pour remédier à la situation : “Je n’ai jamais eu d’opération et je n’ai pas prévu d’en faire.”
Avec Federico Faturos
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Pedro Acosta

Red Bull KTM Factory Racing

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Test de Martín : Aprilia ne “comprend vraiment pas” le blocage de Ducati

Dans quelles conditions Jorge Martín pourra-t-il faire son retour en MotoGP ? Le règlement actuel empêche tout titulaire de rouler en dehors des courses et le champion du monde, actuellement blessé, sera donc en théorie privé de tout roulage sur son Aprilia avant de prendre la piste dans le cadre d’un Grand Prix. Le constructeur cherche a faire évoluer le règlement et a proposé de permettre aux pilotes de retour de blessure de prendre part à un test, une idée déjà évoquée il y a deux ans mais qui n’avait pas été suivie d’effets.
Pour que le règlement évolue en cours de saison, un accord de tous les constructeurs est nécessaire et ça bloque du côté de Ducati, prêt à accepter ce procédé mais pas avant l’année 2026. Cet amendement au règlement  devrait être évoqué formellement le jeudi du GP des Amériques mais le clan Aprilia affiche déjà une certaine circonspection face à la position de Ducati.
“L’idée est d’offrir une journée de test à un pilote qui a manqué beaucoup de courses”, a précisé Massimo Rivola, grand patron d’Aprilia en compétition, au site officiel du championnat. “Je pense que ça devrait être valide dans tous les cas. […] Je pense que c’est la chose la plus juste à faire, parce que quand on revient un vendredi, ce sont déjà les qualifications. Sincèrement, je pense que si l’idée est bonne, elle l’est déjà, pas pour l’an prochain. Je pense que tout le monde est d’accord sur ça, sauf un, qui veut ça pour l’an prochain. Je pense que si l’idée est bonne, elle est bonne, c’est tout.”
“Il faut l’unanimité pour un changement de règlement pendant la saison”, a ajouté l’Italien. “Je pense qu’on passe à côté d’une opportunité de faire quelque chose de bien pour le championnat et la sécurité de tous les pilotes. Si ce n’est pas le cas, c’est dommage.”
Pendant le week-end de Termas de Río Hondo, Marc Márquez a été invité à s’exprimer sur le sujet. L’Espagnol, touché par toute une succession de blessures et de périodes de convalescence entre 2020 et 2023, est particulièrement bien placé pour connaître les difficultés posées lors d’un retour, mais il se calque sur la position de Davide Tardozzi, son patron dans l’équipe Ducati officielle. “Ce pourrait être une bonne règle, mais pour l’avenir”, a estimé le leader du championnat. “Actuellement, ce n’est pas le règlement. Quand je suis revenu de ma blessure, il n’y avait pas cette règle.”

Marc Márquez
Photo de: Ducati Corse

Là encore, Rivola peine à trouver une justification aux arguments opposés par Ducati. “Je ne comprends vraiment pas [pourquoi il y a un blocage]”, a insisté le dirigeant. “Je ne peux pas dire que Jorge soit une menace pour Ducati au championnat, il est clairement exclu. Pour moi, il s’agit juste de faire quelque chose de bien pour le championnat. S’il essaie en EL1 et qu’il ne se sent pas bien en EL1, on aura encore une moto de moins pour tout le week-end.”
“Comme je l’ai dit, je suis désolé pour les pilotes qui n’ont pas profité par le passé mais je n’ai pas eu cette idée [à l’époque] parce que ce n’était pas mon pilote et que je n’étais pas là. Je suis désolé pour eux. Maintenant que ça nous concerne, j’y ai songé et en fait, l’idée vient de notre grand patron. Une raison de plus de pousser pour ça !”
Si la proposition venait à être validée, que ce soit pour cette saison ou à plus long terme, il faudra en définir précisément les contours. Si le but est d’évaluer la condition physique d’un pilote, Marc Márquez estime qu’une journée sur la moto sera pleinement suffisante, la suite de la convalescence étant quoiqu’il arrive longue.
“On pourrait avoir une règle disant que si un pilote manque deux mois de compétition, il a droit à une journée de test, pas plus. Si on fait un test de deux jours, c’est déjà trop. Un seul, ça suffit pour prendre le rythme sur la moto. Mais on peut mettre une durée minimum. Il faut que les équipes discutent. C’est important pour les pilotes mais quand on a passé deux mois sans piloter une MotoGP, une journée de test en plus ou en moins ne changera pas grand-chose, il faut du temps pour retrouver le rythme.” 
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Jorge Martín

Aprilia Racing Team

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Moto GP

Course difficile pour Quartararo : “Vraiment un désastre”

C’est un Fabio Quartararo dépité qui s’est présenté devant les médias après le GP d’Argentine. Ses chances de profiter de sa septième place sur la grille de départ ont été compromises dès le départ, quand Marco Bezzecchi l’a percuté au premier virage, une manœuvre qui a valu un avertissement au pilote Aprilia.
Cet incident a fait dégringoler Quartararo à la 20e et dernière place dès le début de ce premier tour mais ne restera qu’une petite péripétie dans une course où le Français a surtout souffert du manque de performances de sa Yamaha.
“Pas grand-chose à dire, malheureusement”, a déploré Quartararo. “Le contact avec Bezzecchi au premier virage a été dommage. Je suis sorti large, j’étais dernier. Et le rythme n’a pas été très bon tout le week-end. On aurait peut-être pu être quelques places plus haut parce qu’en partant à ce niveau, on garde plus ou moins sa position mais c’était vraiment un week-end difficile, surtout au niveau du rythme.”
“Le rythme n’était pas là”, a résumé le pilote français sur Canal+. “On a essayé de garder un petit peu de pneus pour la fin mais finalement c’était mieux de pousser au maximum dès le début et de voir comment le pneu réagissait. Malheureusement on n’a rien eu et la performance n’était pas là.”
Les difficultés de la Yamaha étaient si prononcées que Fabio Quartararo n’a pu remonter que jusqu’au 15e rang, pour finalement être classé en 14e position en raison de l’exclusion d’Ai Ogura. Le champion du monde 2021 préfère oublier ce week-end, si ce n’est le faible écart sur les leaders en qualifications.
“Pour moi, il n’y a pas de positif de ce week-end. Je ne pense pas que l’on peut vraiment retenir quelque chose. Peut-être que le rythme sur un tour, en qualifications, était acceptable, parce qu’on n’était qu’à un dixième et demi de la première ligne. Mais au niveau du rythme, c’était vraiment un désastre. On verra si on pourra faire un peu mieux la prochaine fois.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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Zarco a “un peu les boules” malgré un “week-end de rêve”

Johann Zarco a toutes les raisons d’être satisfait après le GP d’Argentine. Et pourtant, c’est avec une pointe de frustration qu’il va quitter Termas de Río Hondo, après avoir tant espéré un podium.
Déjà auteur de son meilleur résultat avec la Honda à Buriram, en prenant la septième place, il a fait encore mieux cette fois, avec une sixième position, dans un contexte très différent. Alors qu’il avait effectué une remontée dans le classement et profité de soucis de certains de ses rivaux il y a deux semaines, il a cette fois été dans la lutte avec les leaders tout le week-end.
Samedi, après une qualification en première ligne et une quatrième place lors du sprint, Zarco affichait ainsi son espoir de faire mieux en course principale, et donc de monter sur le podium. Il lui fallait pour cela une meilleure entame de course en gardant sa troisième place, ce qu’il a été proche de réussir avant de finalement céder face à Pecco Bagnaia. Le pilote LCR n’a jamais pu reprendre l’avantage sur l’Italien, et a même subi les dépassements des deux pilotes VR46, Franco Morbidelli en début de course, puis Fabio Di Giannantonio dans le tout dernier tour.
Entre les espoirs nourris depuis vendredi et ce scénario éloigné de ce qu’il avait en tête, Zarco ne peut pas cacher une pointe de déception… tout en ayant conscience de la portée de sa performance, qui a fait de lui le meilleur pilote derrière les cinq hommes les plus expérimentés du clan Ducati.
“Un week-end positif et un excellent dimanche aussi”, a souligné Zarco. “J’ai tout essayé pour être sur le podium. Par rapport à hier, j’ai pris un meilleur départ et j’étais en position de revenir à la troisième place. J’ai essayé de la prendre dès le début. Je crois que j’ai réussi deux bons dépassements sur Pecco mais il se défendait assez bien, il repassait tout le temps au virage 9.”

VIDÉO – RÉSUMÉ : Les meilleurs moments du GP d’Argentine

“On avait des soucis de vibrations au virage 11 aujourd’hui, ce qui faisait que je ne pouvais pas attaquer aux virages 12 et 13, l’endroit où je me sentais fort. En faisant ce genre de yo-yo avec Pecco, mon pneu avant est devenu très chaud et je n’ai pas vraiment pu tenter quelque chose. J’ai perdu beaucoup d’énergie à chercher une zone où le doubler mais c’était trop difficile.”
“J’ai dû ralentir parce que ça commençait à beaucoup glisser. J’ai essayé de retrouver le rythme pour revenir sur lui mais en fin de course, la moto bougeait plus et je ne pouvais pas contrôler le retour de Diggia. Dans ces changements de direction, il me manquait des performances et il m’a doublé. Je voulais trouver un endroit pour repasser devant mais il n’y avait pas la possibilité.”
“Sur les derniers tours, la moto bougeait vraiment beaucoup”, a précisé Zarco au micro de Canal+. “Et j’ai eu les boules quand Diggia m’a dépassé, parce que je sentais que je pouvais peut-être le réattaquer, mais je ne pouvais pas en fait.”
Zarco est convaincu “à 100%” que le dénouement aurait été différent s’il avait pu rester devant Bagnaia en début de course : “J’étais très rapide au début. Avec le pneu medium, j’avais un surplus de vitesse et c’est certain que j’aurais pu faire de petits 1’39 et rester avec Álex et Marc. […] Ou ne pas rester avec Álex et Marc, mais être à la position de Morbidelli.”

Johann Zarco
Photo de: Red Bull Content Pool

Zarco oscille donc entre la frustration d’avoir manqué le podium qu’il voulait tant et la satisfaction d’avoir pu lutter avec les pilotes de tête : “Sixième c’est bien, c’est beau, on a fait un week-end de rêve, mais clairement, dans tous ces moments de course où on se dit qu’on peut passer, qu’on peut tenter quelque chose, on essaie, mais là ça n’a pas concrétisé. Ça n’a pas donné un podium et c’est ça qui me met un peu les boules.”
“Il y a plein de petites choses en course où si ça se passe bien, on gagne quatre secondes sur la durée de la course et ça fait le podium, [mais] si on est un peu plus dans le dur, ça fait sixième”, a-t-il résumé.
La déception disparaitra cependant vite pour Johann Zarco, qui n’aurait jamais pu prétendre à un week-end passé à lutter avec les Ducati de tête l’an passé, quand Honda était au cœur de ses difficultés : “C’est plus que positif, c’est clair, c’est super. Un week-end de rêve, après on veut rêver jusqu’au bout, c’est pour ça qu’on se dit que c’était une opportunité, il fallait jouer le podium.”
“Le premier sentiment, c’est d’accepter un peu cette déception. Après, oui, je suis très content, je fais des gros points et c’est clair, l’écart avec le premier n’est quand même pas ridicule, [je suis] le premier Honda derrière cinq Ducati, c’est pas mal.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Johann Zarco

Team LCR

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Championnat – Les frères Márquez et Ducati sur leur planète

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Moto GP

Mission podium pour Zarco, avec un impératif : “Rester avec Marc et Álex”

Proche du rythme des frères Márquez depuis le début du week-end, Johann Zarco est déterminé à décrocher son premier podium avec la Honda ce dimanche à Termas de Río Hondo. Après une troisième place selon ses propres termes “magique” en qualifications, le pilote LCR croyait “vraiment qu’un podium était possible” dès le sprint, et il n’en est pas passé très loin.
Relégué au sixième après le premier tour, il n’a finalement pu reprendre que la quatrième place, sans parvenir à combler totalement l’écart avec Pecco Bagnaia. Mais le Français veut croire que ce n’est que partie remise et qu’il aura ses chances de repartir avec un trophée ce dimanche.
“J’espère [qu’avec] avec un choix de pneu différent, j’aurai encore plus de marge pour jouer mon podium”, a annoncé Zarco, qui pense pouvoir profiter de sa gestion du pneu arrière dans la durée : “C’est sûr que c’est possible [de décrocher un podium ce dimanche]. Les chances sont même encore plus élevées […]. On verra la température. S’il fait un peu plus chaud et que j’utilise le medium à l’arrière, ça peut me donner un avantage. J’espère que j’aurai cet avantage.”
Pour atteindre cet objectif, Zarco devra rester au contact de Marc Márquez et Álex Márquez en début d’épreuve, ce qui n’a pas été le cas samedi : “Rester avec Marc et Álex, ce serait bien. Mais je pense que Pecco sera là. Clairement, Marc et Álex sont les deux qui ont été tout le temps devant pendant les essais, comme moi. Si je peux rester avec eux, peut-être que je pourrai avoir un avantage.”
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L’un des éléments clés sera de prendre un meilleur départ que lors du sprint, puisque c’est là que Zarco a perdu trois places, même s’il estime que son envol n’était pas si mauvais : “Si on le regarde on peut dire que c’était un mauvais départ, mais ça ne l’était pas. Par rapport au temps qu’on fait d’habitude, c’était quand même un bon départ mais les autres ont fait un peu mieux.”

Johann Zarco, Team LCR Honda
Photo de: Red Bull Content Pool

“Avec un meilleur départ, si je peux rester troisième, je pense que gagner quelques dixièmes dans les trois, quatre ou cinq premiers tours, ça fera une différence”, a-t-il souligné sur le site officiel du MotoGP. “Mais petit à petit, je me rapproche du sommet et pour le moment, je prends beaucoup de plaisir.”
Sûr de sa force dans la dernière partie de la course, Zarco concentre donc son attention sur le début de l’épreuve, une phase durant laquelle les concurrents de Honda sont particulièrement redoutables.
“Je pense que dans ces cinq premiers tours, le premier tiers de la course, les Ducati arrivent à mieux utiliser les pneus. La KTM aussi, parce que Pedro a été bon puis il a perdu des places. On peut être très constants mais il nous manque un peu cette vitesse supplémentaire pour revenir quand on en a besoin. C’était difficile [lors du sprint].”
Zarco peut cependant se réjouir d’avoir pu en partie compenser le temps perdu dans les premiers tours : “Même si j’étais sixième, j’ai pu doubler de bons pilotes comme Pedro Acosta et Fabio Quartararo. Ils étaient à ma portée et j’ai pu les doubler, c’est très positif. Ensuite, je m’attendais vraiment à avoir un meilleur rythme que Pecco mais ce n’était pas suffisant.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Johann Zarco

Team LCR

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Álex Márquez a appris de la “masterclass” de son frère lors du sprint

Pour la troisième fois consécutive, après les deux courses de Buriram, Álex Márquez a dû se contenter de la deuxième place derrière son frère, Marc Márquez, lors du sprint de Termas de Río Hondo. Mais cette épreuve a probablement été le plus riche d’enseignements pour lui.
Plus nettement distancé lors du sprint au GP de Thaïlande et contraint de mener une partie de la course le lendemain, en raison de la stratégie de son aîné liée à sa pression de pneu, il a cette fois pu rester directement dans sa roue tout du long… Et voir comment l’homme fort du début de saison faisait la différence.
“C’est sympa que ce soit comme ça, très proche”, a souligné Álex Márquez. “C’est super sympa, comme une masterclass permanente pendant 12 tours ! À chaque virage, tu apprends quelque chose de nouveau derrière lui. Je l’ai vu plus à la limite qu’en Thaïlande – parce qu’en Thaïlande, quand il m’a doublé, c’était ‘Ciao !’ – il était un peu plus à la limite, il souffrait un peu plus, mais à aucun moment je n’ai été suffisamment proche pour pouvoir l’attaquer proprement.”
“Je peux être meilleur dans deux virages mais il est meilleur que moi dans trois autres !”, s’est amusé le pilote Gresini, interrogé par le site officiel du MotoGP. “Deux face à trois, on perd ! Donc il faut progresser, surtout au virage 5. C’est là que je perdais le plus [de temps lors du sprint] par rapport à lui. Son pilotage est super propre à cet endroit. C’est super bien de le voir parce qu’il fait les choses comme il faut, à la perfection. Je vais essayer de nettoyer ça lors du warm-up et d’être un peu plus constant.”
Parmi les choses à améliorer figure également l’entame de la course. Lors du sprint, Álex Márquez a été retardé par un holeshot device resté engagé trop longtemps, avant de réduire l’écart : “J’ai pris un bon envol, j’ai fait un très bon deuxième tour pour revenir sur lui. J’ai eu un petit souci, mais c’était de ma faute parce que je n’ai pas freiné fort au premier virage et je n’ai pas désengagé le variateur de hauteur à l’avant. J’ai gardé ça jusqu’au virage 4, c’est pour ça que Marc a creusé un gros écart à ce moment-là.”

Trois courses et trois deuxièmes places pour Álex Márquez cette année
Photo de: Red Bull Content Pool

Par la suite, les performances des deux frères sont restées très proches, ce qui empêchait Álex Márquez de faire la moindre différence et l’a contraint à accepter sa deuxième place : “C’était un peu comme un élastique, ça oscillait. Il était très rapide au virage 2, très rapide au virage 5. Je revenais aux virages 3 et 6, puis aux virages 7 et 8 il était un peu plus rapide… Ce n’était pas suffisant.”
“Le rythme était trop élevé pour essayer de le doubler ou pour avoir une chance, et il n’a fait aucune grosse erreur. Il a juste été meilleur que nous et clairement plus malin dans le premier tour et tout ça. Mais je suis content d’être plus proche de lui qu’en Thaïlande.”
Le bilan reste très bon pour Álex Márquez, toujours parmi les trois premiers depuis le début de la saison : “Je suis super content. Trois sur trois mais ce n’est que la deuxième course. On doit continuer à travailler pour rester à ce rythme.”
Pour la course principale, l’une des grandes inconnues réside dans le choix de pneus à l’arrière, crucial pour tenir la distance dans les meilleures conditions. Álex Márquez pense que les deux types de pneus proposés seront performants mais qu’ils obligeront à mener des courses très différentes.
“Je pense que ce sera une autre histoire [ce dimanche]. Je ne pense pas que choisir le medium ou le tendre changera énormément la course. Ça changera l’approche de la course et les moments où on pourra attaquer, mais je ne pense pas que ça changera beaucoup les choses. On aura plus d’informations après le sprint et ensuite, ce qu’il faudra essayer lors du warm-up sera plus clair.”
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VIDÉO – RÉSUMÉ : la course sprint du GP d’Argentine

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Vincent Lalanne-Sicaud

MotoGP

Álex Márquez

Gresini Racing

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Quartararo : “Je ne m’attendais pas à souffrir autant”

Fabio Quartararo pouvait nourrir de gros espoirs après de bonnes qualifications et un premier tour plus qu’encourageant lors du sprint à Termas de Río Hondo, mais les 12 tours ont finalement été très difficiles pour le Français.
Parti septième, Quartararo a gagné trois places dès le départ et était quatrième après la première boucle mais un tour plus tard, Johann Zarco et Pedro Acosta avaient déjà repris l’avantage. Il s’est accroché à la sixième place durant deux tours avant de perdre des positions. Peu après la mi-course, le pilote Yamaha n’était plus que dixième, sa place à l’arrivée, la première hors des points.
“En fait, j’ai beaucoup attaqué dans les premiers tours et j’ai perdu beaucoup de temps dans la deuxième partie de la course”, a résumé Quartararo, en difficulté à cause du manque de grip de sa Yamaha : “J’ai essayé de faire mon maximum au début mais clairement, on a vu que notre adhérence était mauvaise. C’était le problème et malheureusement il ne nous restait rien.”
Rien ne s’est véritablement passé comme Quartararo l’attendait, entre des qualifications étonnamment bonnes et un sprint plus compliqué que prévu : “Sur un tour, c’était assez bon ce matin, sincèrement. Je m’attendais à avoir un meilleur rythme et des time attacks plus lents, mais en fait ça n’a pas été le cas. Sur cette piste, je ne comprends pas. On dirait que le pneu surchauffe beaucoup, les chronos se dégradent vite… Wahou… Je ne m’attendais pas à souffrir autant dans le sprint.”
Les pilotes avaient tous le pneu tendre à l’arrière pour cette courte épreuve mais ils pourraient être plusieurs à opter pour le medium en course. Quartararo a prévu de l’évaluer dimanche matin : “Il faut l’essayer parce que sprint a été assez mauvais avec le tendre. Ce n’était vraiment pas facile. On verra pendant le warm-up, on va essayer le medium.”
Malgré ses difficultés, Quartararo a repris le statut de meilleur pilote Yamaha, qu’il avait laissé à Jack Miller à Buriram et à Álex Rins vendredi. Il a conclu le sprint près de trois secondes devant le pilote Pramac, suivi de près par l’Espagnol. 
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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Moto GP

Márquez pas complètement satisfait : “Ce n’est jamais suffisant !”

Une pole, un sprint remporté et une course gagnée à Buriram, une nouvelle pole et un nouveau succès à Termas de Río Hondo… Marc Márquez vit une entame de saison en apparence idéale pour ses débuts dans l’équipe Ducati officielle, et pourtant, c’est en pointant ce qui lui fait encore défaut que l’intéressé analyse ses performances. Vendredi, il jugeait son avantage plus faible qu’au GP de Thaïlande et après sa pole, il listait encore les choses à améliorer.
Au terme d’un sprint mené de bout en bout, Márquez continue à pointer ses faiblesses… tout en notant les progrès effectués. “[Avant le sprint], j’étais très rapide dans certains tours mais si on regarde les chronos, la constance n’était pas parfaite”, a expliqué l’Espagnol. “On a travaillé sur les réglages et l’électronique, et maintenant la constance semble meilleure mais pour demain, j’aimerais franchir un nouveau cap. ”
“Ce n’est jamais suffisant parce que mon frère était trop proche cette fois ! Blague à part, je sais que ce sera dur demain parce que je m’attends à un Álex très fort et à un Pecco très fort.”
Même s’il s’échine à voir le peu de vide dans un verre qui paraît plein, Márquez sait que la marge de progrès est minime, et s’il veut explorer les changements possibles sur sa moto, il sait qu’il est préférable de ne pas trop en faire : “Maintenant on a une bonne base avec l’électronique parce qu’ils ont fait un travail incroyable. Il faut juste faire de petits ajustements pour la course.”

Une victoire… mais pas une sérénité totale pour Marc Márquez.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

“Le moment est venu de jouer un peu sur les réglages. On l’a déjà fait. [Marco] Rigamonti [son chef mécanicien, ndlr] a quelques idées. On verra parce que demain, lors du warm-up, il faudra essayer le pneu, essayer les réglages, et on aura dix minutes. Parfois, cela devient plus confus donc si on essaie quelque chose, ce sera très petit.”
“Ici, c’est très important de comprendre le grip arrière, le pneu arrière, ce qu’il fait en entrée et en sortie de courbe”, a souligné Márquez. “C’est là que je manque un peu d’informations.”
Pour bien gérer cette adhérence, la sélection des pneus sera décisive. Que choisira Márquez ? “Le pneu medium à l’avant, un pneu noir à l’arrière !”, s’est-t-il amusé, alors que Johann Zarco pense avoir un avantage avec le medium. “On n’est pas certains”, a précisé Márquez. “Je pense que je suis l’un des pilotes qui a le plus testé les deux pneus, parce que je me sens bien avec les deux. Maintenant il faut analyser la course sprint, voir comment on a fini avec le tendre, et peut-être tester le medium demain matin.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Marc Márquez

Ducati Team

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Ravi de son sprint, Zarco se sent capable de faire mieux dimanche

Johann Zarco n’a pas obtenu la médaille qu’il espérait mais il a néanmoins réalisé son meilleur sprint depuis son arrivée chez Honda ce samedi, et de loin. Le sprint était un exercice très difficile pour la marque japonaise l’an passé et le pilote LCR n’avait inscrit des points qu’une seule fois le samedi, en prenant la huitième place à Mandalika. La très bonne forme affichée par Zarco depuis le début du week-end à Termas de Río Hondo lui a permis de lutter pour les positions qui comptent ce samedi.
Qualifié au troisième rang – une première ligne inédite pour lui avec la Honda – le Français n’a pas pris un très bon envol, ce qui a permis à Pecco Bagnaia, Fabio Quartararo et Pedro Acosta de le doubler. Il a pu reprendre l’avantage sur ces deux derniers mais jamais revenir à moins d’une seconde de Bagnaia. Cette quatrième place reste néanmoins un excellent résultat pour lui.
“C’est top”, a déclaré Zarco sur Canal+. “J’aurais bien voulu cette première médaille parce que je n’ai pas encore eu la médaille de la [course] sprint. Pecco a quand même cette force de faire les premiers tours très vite. Après, je pensais qu’il allait un peu plus galérer, mais non, il a maintenu le rythme et moi je glissais.”
“Ce qui est bien, c’est qu’il y a quand même eu des dépassements sympa, sur Acosta et sur Fabio, donc la vitesse était là. Ça se sent : dès qu’on est derrière les autres, il y a ce petit truc en plus. Du coup, j’essaie d’en bénéficier.”

Johann Zarco
Photo de: MotoGP

Après un GP de Thaïlande qui avait déjà été son meilleur sur la Honda, Zarco se réjouit d’être dans une dynamique très positive : “Ça donne encore plus d’espoir. Ça veut dire que les sensations progressent sur la moto pour moi, qui essaie toujours de réfléchir à comment mieux faire, comment mieux utiliser cette MotoGP.”
“Une MotoGP, ça reste une moto exceptionnelle : même s’il y a des motos meilleures que d’autres, on se dit que la Honda doit quand même être bonne. Là, elle a quand même progressé et je suis content de bien l’utiliser. Du coup, il faudra voir demain si on pourra continuer sur cette lancée et avoir du bonheur.”
Zarco conserve en effet son espoir de monter sur le podium, une performance selon lui beaucoup plus dans ses cordes sur une distance de course deux fois plus longue, grâce à un avantage quand les pneus commencent à se dégrader.
“Si je peux jouer le podium, ça sera top parce que je pense que sur le rythme, avec le medium arrière, j’ai peut-être un peu plus de chances que les Ducati avec le tendre arrière. Ils arrivent mieux à utiliser le pneu sur le premier tiers de course et un sprint, c’est une demi-course. Ça veut dire qu’un tiers, ça fait déjà beaucoup de tours ! Il faut être content de la quatrième place. On veut jouer le podium mais plus, c’était dur.”
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Vincent Lalanne-Sicaud

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Johann Zarco

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Moto GP

La grille de départ du GP d’Argentine MotoGP 2025

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