Nom de l’auteur/autrice :Vincent Lalanne-Sicaud

Moto GP

La grille de départ du GP d’Autriche MotoGP

Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l’intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Vous avez deux options :

Abonnez-vous.
Désactivez votre bloqueur de publicité.

La grille de départ du GP d’Autriche MotoGP Lire l’article »

Moto GP

Qualifs – Bezzecchi bat les Ducati, Marc Márquez à terre !

Après avoir dû passer par la Q1, Marco Bezzecchi a signé la pole position devant les pilotes Ducati sur le Red Bull Ring, tandis que Marc Márquez n’a pas pu atteindre la première ligne à cause d’une chute.
Q1 – Bezzecchi se qualifie, Martín et Quartararo privés de Q2
Il y avait du monde en Q1 puisque Fabio Quartararo – seul homme à avoir privé les pilotes Ducati officielles de la pole cette année – Jorge Martín, Marco Bezzecchi et Fabio Di Giannantonio faisaient partie des candidats aux deux dernières places en Q2. Les pilotes Tech3 étaient également scrutés, mais pour des raisons opposées : Enea Bastianini n’a manqué la qualification directe que pour 0″021 vendredi, tandis que Maverick Viñales a peu roulé en raison d’une épaule encore très douloureuse.
Après les premiers relais, les pilotes Aprilia officiels avaient l’avantage : Bezzecchi devançait Martín, tandis que Bastianini était troisième devant Di Giannantonio et Quartararo, relégué à une demi-seconde et agacé sur sa moto. Viñales préférait quant à lui s’économiser et attendre la fin de la Q1 pour prendre la piste.
Quartararo est remonté au quatrième rang lors du premier tour rapide de son deuxième relais, mais il restait à plus de trois dixième de la tête. Bastianini s’est emparé de la première place et Luca Marini de la troisième, reléguant Martín en quatrième position. Le champion du monde en titre n’a pas réussi à reprendre l’avantage, et Quartararo n’a pas non plus pu menacer les deux premiers en fin de séance.
Bastianini et Bezzecchi ont donc obtenu leur ticket d’entrée pour la Q2. Marini a pris la troisième place, synonyme de 13e position sur la grille, devant Martín, Di Giannantonio et Quartararo, absent de la Q2 pour la première fois de l’année. Le Français s’élancera devant deux autres pilotes Yamaha, Álex Rins et Miguel Oliveira. Pas de miracle pour Maverick Viñales, à une demi-seconde du premier pilote devant lui.
GP d’Autriche MotoGP – Q1

Q2 – 
Leader de chaque séance depuis le début du week-end, Marc Márquez était le favori pour la pole. Marco Bezzecchi était en tête après une première série de tours plus représentatifs. Marc Márquez a pris la tête alors que Johann Zarco, qui était dans sa roue, est tombé au virage 4, contraignant plusieurs pilotes à ralentir. Le Français a pu se relever mais sa Honda était endommagée, alors qu’il s’agissait de la seule à sa disposition après une première chute dans la matinée.
 
À l’issue de ce premier run, Marc Márquez devançait son frère, Álex, et Pecco Bagnaia. Pedro Acosta était quatrième mais peinait à regagner son garage avec une KTM tombée en panne. L’Espagnol devançait Bezzecchi et Joan Mir. Zarco occupait la 11e place et ne devançait que Brad Binder après sa chute.
Lire aussi :

Les pilotes ont repris la piste et Bagnaia, qui menait le groupe en piste, a pris la tête… mais a immédiatement été battu par Bezzecchi, qui roulait juste derrière lui. Álex Márquez s’est intercalé entre eux. Bastianini semblait en mesure de les battre mais il a perdu du temps dans le dernier secteur, et il a dû se contenter de la cinquième place.
Et Marc Márquez dans tout ça ? L’Espagnol n’était plus que quatrième et il est tombé à la sortie de la chicane du virage 2. Il a pu repartir et se lancer dans un dernier tour. Pendant que Bezzecchi, Álex Marquez et Bagnaia payaient de petites erreurs et ne parvenaient pas à améliorer, Marc Márquez n’a rien pu faire, avec une Ducati endommagée.
 
Sous le drapeau à damier, Acosta avait le potentiel pour remonter dans le classement mais il a fait une erreur. La pole de Bezzecchi n’a donc pas été menacée. Passé par la Q1, le pilote Aprilia a devancé les trois hommes fort du championnat : Álex Márquez, Bagnaia et Marc Márquez, à terre pour la deuxième séance de qualifications consécutive, ce qui lui fait égaler son deuxième plus mauvais résultat de la saison dans cet exercice, déjà obtenu à Silverstone. Bastianini et Fermín Aldeguer seront à ses côtés en deuxième ligne.
Acosta a pris la septième place, devant Franco Morbidelli et Raúl Fernández, lui aussi à terre en fin de séance. Mir a pris la dixième place, devant Binder et Zarco, qui n’a rien pu faire avec une Honda endommagée.
Lire aussi :

GP d’Autriche MotoGP – Q2

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Qualifs – Bezzecchi bat les Ducati, Marc Márquez à terre ! Lire l’article »

Moto GP

Martín à la fois rassuré et troublé par sa chute de vendredi

Blessé à trois reprises en début d’année, Jorge Martín redoutait naturellement de tomber à nouveau. L’Espagnol n’avait plus connu de chute depuis celle qui lui a valu un hemopneumotorax et une dizaine de côtes cassées au Grand Prix du Qatar. Celle qu’il a subie vendredi au Red Bull Ring, au début des Essais, a en un sens été rassurante. Certes, Martín est tombé à haute vitesse et causé de gros dégâts sur sa moto, mais il a pu se relever immédiatement, sans blessure.
“Je vais bien”, a rassuré. Martín. “Il y a deux aspects. Je suis un peu soulagé d’avoir une chute après le Qatar parce que j’avais discuté avec Alpinestars avant Brno, pour réduire un peu la pression de l’airbag. J’avais peur que les côtes puissent être blessées ou quelque chose. [Vendredi], tout s’est bien passé. Je suis désolé pour l’équipe parce que ce n’était pas une belle chute. La moto était très, très endommagée. Tout va bien.”
 
La journée s’est néanmoins assez mal terminée pour Aprilia. Le seul pilote de la marque à se qualifier directement pour la Q2 a été Raúl Fernández, représentant du team Trackhouse, mais dans l’équipe officielle, ni Martín ni Marco Bezzecchi n’ont pu intégrer le top 10, ce qui les contraindra à disputer la Q1. La chute du champion du monde en titre a beau avoir été rassurante sur ses capacités physiques, elle a néanmoins entamé sa confiance, en particulier pour attaquer au virage 4, et il n’a pu réaliser que le 16e temps.
“Je ne sais pas ce qui s’est passé pour Marco, parce qu’il a été rapide toute la journée, mais de mon côté, après la chute, j’ai perdu toute la confiance que j’avais depuis Brno et ici. Il me manquait beaucoup de confiance pour entrer dans les virages. Ça m’a beaucoup manqué.”
Martín a encore beaucoup de mal à tirer le meilleur de l’Aprilia, une moto qui lui reste peu familière : “C’est juste que je n’ai pas de de rythme, je sens que je surpilote la moto. Je sens que mon potentiel est beaucoup plus grand, que le potentiel de la moto aussi, mais il faut tout assembler. Peut-être que j’attaque dans des domaines où la moto n’est pas bonne, que c’est l’inverse.”
“Je pense qu’avec les données que l’on a de Marco, et aussi de Raúl qui a été rapide, on pourra comprendre où être plus rapide. Il y a des zones où je suis le pilote Aprilia le plus rapide et d’autres où je suis le plus lent. Il faut tout assembler, comme je l’ai déjà dit. L’équipe travaille super bien. J’essaie de faire de mon mieux, c’est ce qui compte.”

Jorge Martín
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“Je ne sens pas encore que c’est ‘ma’ moto, je sens que je pilote une moto mais je n’ai pas de sensations sur l’avant, je ne sais pas si ça va m’échapper ou si ça bouge”, a-t-il détaillé. “Il me faut du temps pour avoir mes réglages de base. À chaque fois que je prends la piste, la moto est différente parce qu’il faut que je comprenne mes besoins.”
“Ça fait partie du processus, il faut que je comprenne que j’ai besoin de temps. J’ai l’habitude d’avoir de très bonnes sensations sur cette piste, ces dernières années j’étais toujours super rapide et tout venait très facilement, et maintenant c’est un peu dur. J’ai juste besoin de prendre du temps et de faire confiance au processus, d’y croire. C’est nécessaire de prendre mon temps.”
Ce samedi, l’objectif de Jorge Martín ne sera pas réellement d’atteindre la Q2 et de briller lors du sprint, mais surtout de progresser dans sa compréhension de la RS-GP : “Après cette journée, je sens que le plus important est de trouver une position confortable sur la moto. Dans la matinée, j’ai encore testé différentes hauteurs pour le guidon. Je pense que je suis encore dans ma pré-saison.”
“C’est une chose, et l’autre sera de trouver des réglages de base parce que comme je l’ai déjà dit, à chaque relais j’ai une moto totalement différente et ce n’est pas facile pour moi, pas facile pour la moto, pour l’équipe. J’essaie d’être très précis dans mes commentaires mais parfois, je ne comprends même pas ce qu’il se passe. Je dois piloter plus, faire des tours, et essayer de prendre ça comme un test.”
“Ce n’est pas toujours simple. Je pense qu’il est important de ne pas se concentrer sur les résultats, mais sur le processus. L’objectif est de trouver de bonnes sensations, et les résultats viendront.”
Bezzecchi ne comprend pas ses difficultés

Marco Bezzecchi et son chef mécanicien, Francesco Venturato.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

De l’autre côté du garage, c’est l’incompréhension qui prédomine. Marco Bezzecchi avait bien entamé le week-end, en prenant la troisième place des EL1 derrière les pilotes Ducati officiels, mais alors que ses rivaux ont gagné plus d’une seconde pendant les Essais, l’Italien a à peine progressé de trois dixièmes et a dû se contenter d’un 18e temps difficile à expliquer.
“La matinée a été bonne et pas l’après-midi”, a résumé Bezzecchi. “[Vendredi] matin, je me sentais bien et j’étais assez rapide, en termes de rythme mais aussi de chronos. [Vendredi] après-midi, j’ai eu plus de mal. J’ai fait quelques erreurs mais sur cette piste, c’est normal. Quand on a du mal, on force d’abord sur les freins. Après, on peut faire quelques erreurs, ça fait perdre beaucoup de temps. Mais ce n’était pas le principal problème. Il faut encore comprendre quel a été le principal problème. On va étudier les données.”
Le déroulement de la journée n’a pas vraiment de sens aux yeux de Bezzecchi : “Je suis plus surpris après la matinée, sincèrement. Après une telle matinée, je ne m’attendais pas à souffrir comme ça dans l’après-midi. Avoir des débuts difficiles puis continuer à souffrir dans l’après-midi aurait été plus normal. C’est pour ça qu’il faut vraiment tout vérifier, essayer de faire des analyses et essayer de comprendre.”
“Le mieux, c’est d’essayer de rester calmes et de faire confiance aux gens qui m’entourent dans le garage. On a traversé des moments bien plus difficiles. C’était juste un mauvais après-midi. Il ne faut pas paniquer.”
Bezzecchi a consacré peu de temps à l’évaluation de nouveau contrôle de stabilité intégré au système électronique commun à toutes les motos. Il n’a “pas vraiment” pu tirer profit du dispositif, selon lui plus adapté à des pistes avec des virages longs.
“Je l’ai utilisé dans un virage, juste pour l’essayer. Ce n’est pas une piste où on peut vraiment profiter de l’avantage du contrôle de stabilité selon moi. Il faut commencer [à s’en servir] parce que si on perd du temps, peut-être que les autres seront plus forts. On a un peu travaillé dessus et on a continué à travailler un peu dessus, mais je pense que les meilleures pistes pour ce contrôle seront différentes.”
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Martín à la fois rassuré et troublé par sa chute de vendredi Lire l’article »

Moto GP

Acosta ravi des nouveautés : “Le travail de KTM a payé”

Les pilotes KTM sont gâtés pour la course à domicile du constructeur. Alors que la moto avait très peu évolué en début de saison, en raison des difficultés financières traversées par la maison mère, la stabilisation de la situation a permis de développer plusieurs nouveautés. Vendredi, les KTM étaient ainsi équipées de leur deuxième et dernier carénage autorisé pour la saison, ainsi que d’un échappement revu.
Les effets ont semblé immédiats pour Pedro Acosta, auteur du deuxième temps des Essais, entre les pilotes Ducati officiels. Souvent critique face à l’absence de progrès sur sa moto dans la première partie du championnat, l’Espagnol se félicite d’avoir entre ses mains une machine plus efficace ce week-end.
“Un bon vendredi, sincèrement”, a résumé Acosta. “Au final, grâce à Dieu, le travail de KTM a payé. Ils ont beaucoup travaillé cet été pour m’apporter quelque chose d’intéressant, parce que je réclamais cet aéro depuis l’Aragón. Cela a mis du temps à arriver. On pouvait attendre du mieux ou du moins bien, mais on a vraiment fait de gros progrès dans le domaine nécessaire, le turning.”
Avec l’autre KTM officielle, Brad Binder a aussi assuré sa place en Q2, mais avec “seulement” le dixième temps. Il n’avait réussi à entrer directement dans la deuxième partie des qualifications que trois fois jusqu’à présent cette année, et il est donc ravi.
“Dans l’ensemble, pas une mauvaise journée”, a commenté le Sud-Africain. “On a des nouveautés qui sont assez cool, elles demandent juste des réglages aéro un peu différents donc on travaille un peu sur ça. J’avais un nouvel échappement, avec lequel je me suis senti plutôt bien aussi. Dans l’ensemble, je pense qu’on a fait de petits progrès.”

Brad Binder
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“J’ai réussi à passer de justesse, ce qui est bien parce que cela faisait longtemps que j’étais éliminé [régulièrement]. Je pense qu’on pourra faire de bons progrès demain si on comprend un peu mieux la situation. On pourra essayer de progresser demain.”
Lire aussi :

La KTM est plus efficace en courbe
Qu’apportent les nouveautés sur la KTM ?”Ça tourne plus”, a résumé Acosta pour évoquer le nouvel ensemble aérodynamique, qui intègre notamment de nouveaux ailerons à l’avant. Ces évolutions viennent ainsi corriger une faiblesse historique de la RC16 selon l’Espagnol.
“C’est juste qu’il y a une meilleure rotation. Depuis le Moto3 ou depuis qu’ils sont arrivés en MotoGP, le turning n’a pas été le point fort de KTM. Vous pouvez voir que nous sommes super forts au freinage, nous avons un très bon moteur, un [bon] embrayage, on n’était pas du tout mauvais, mais on détruisait les pneus parce qu’on n’arrivait pas à tourner et qu’il fallait souvent forcer sur l’arrière.”
 
“Maintenant, il ne faut plus vraiment forcer sur l’arrière, il faut juste peut-être essayer d’enrouler un peu, il ne faut pas vraiment forcer sur la moto jusqu’au moment où on perd les deux pneus en même temps. C’est assez sympa.”
Binder constate les mêmes effets : “Pour moi, dans les virages les plus rapides, ça aide l’avant à tourner un peu plus, ce qui est cool. Ce n’est pas nécessairement le circuit où on en verra le plus gros bénéfice. Quand on se rendra sur des circuits avec plus de virages rapides, ce sera beaucoup mieux.”
Concernant l’échappement, Binder constate une courbe de puissance plus cohérente : “Ça semble un peu plus linéaire. On a toujours eu une petite perte de puissance et la courbe semble un peu plus plate, donc ça a l’air bon.”

On a réussi à [suivre Márquez]. Il y a deux GP, on n’était même pas en mesure de le suivre.

Ces nouveautés, et surtout le deuxième temps de Pedro Acosta, ont de quoi donner de l’espoir au clan KTM. Il a pu lutter avec les pilotes Ducati vendredi, et surtout rester au contact de Marc Márquez quand ils étaient ensemble en piste : “On a réussi à le suivre. Il y a deux GP, on n’était même pas en mesure de le suivre. C’est un gros pas en avant pour nous.”
“On ne perd pas autant qu’avant”, a insisté Acosta. “On n’est pas encore à son niveau ou celui de Ducati mais on a progressé, c’est clair.”

Pedro Acosta
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Acosta reste néanmoins prudent quant à ses chances de menacer les motos rouges tout au long du week-end : “Avant tout, il faudra faire de bonnes qualifications. Après, on pourra fixer un vrai objectif. Vous pouvez voir que normalement, Ducati se réveille le samedi. Il faut rester assez calme, ne pas mettre trop d’attentes dans cet aéro dès ce week-end.”
“Tous les patrons sont là, tous les principaux sponsors sont là. Il y a beaucoup de pression ce week-end, mais comme je l’ai dit, ne fixons pas des objectifs parce que nous avons été rapides [vendredi]. Ducati se réveille le samedi.”
Il est à noter que malgré les nouveautés apparues vendredi, KTM renonce pour le moment à un changement pourtant commun à toutes les équipes, le contrôle de stabilité apparu via une mise à jour logicielle du système électronique.
“Je pense que KTM ne l’utilise pas”, a résumé Acosta, vraiment pas fan de ce dispositif. “Tout ce que l’on apporte permet de rouler plus vite. Si ça nous rend plus rapide, on garde tout. Je l’ai essayé quelques fois, je n’ai pas vraiment vu le moindre bénéfice. J’ai été assez clair lors de la dernière conférence de presse : on a de plus en plus d’aides et il en faudrait peut-être de moins en moins.”
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Acosta ravi des nouveautés : “Le travail de KTM a payé” Lire l’article »

Moto GP

Bagnaia de nouveau “très fort au freinage” : “Une bonne surprise”

“Inattendu.” C’est le mot choisi par Pecco Bagnaia pour décrire son vendredi à Spielberg, étonnamment plus simple qu’il ne l’attendait. Il a certes dû se contenter de la deuxième place dans la matinée et de la troisième en Essais, alors que les deux séances ont été menées par Marc Márquez, mais ce dernier a constaté le bon rythme de course de son coéquipier et a confirmé s’en méfier.
Bagnaia pensait être confronté à ses problèmes récurrents au freinage cette année, mais cela n’a finalement pas été le cas. “Je m’attendais à ce que ça commence comme les autres week-ends cette saison, avec les mêmes sensations”, a-t-il expliqué. “Cette piste a de nombreux freinages et je m’attendais à souffrir un peu mais dès le premier relais en EL1, j’ai senti que j’étais en mesure d’être très fort au freinage. Je suis content de ça.”
“Je ne veux pas trop en parler et garder les mêmes sensations pour la suite du week-end. Mais je suis très content parce que j’ai pu être très constant avec les pneus, j’ai pu attaquer de différentes façons, en restant constant pour faire un très bon time attack dès aujourd’hui, donc je suis content.”
“J’ai pu freiner comme l’an dernier, avec plus d’angle”, a détaillé Bagnaia. “J’ai beaucoup contrôlé la glissade, ce que je n’arrivais pas à faire cette saison. J’ai pu beaucoup forcer dans la dernière partie [du freinage] pour réduire la vitesse, tout ce que je n’arrivais pas à faire cette saison.”
Bagnaia est donc encouragé mais néanmoins prudent après avoir connu plusieurs désillusions cette année : “C’était une bonne surprise pour moi et je suis content de me sentir enfin beaucoup mieux, mais ce n’est que le vendredi. Pendant les essais, parfois je suis performant, je perds un peu de temps, mais mon point faible vient plus des courses cette saison. Attendons demain et la course sprint pour voir si je pourrai me battre ou pas.”

Pecco Bagnaia
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Bagnaia a listé plusieurs éléments pouvant jouer en sa faveur au Red Bull Ring, comme le pneu arrière à la construction renforcée apporté sur ce circuit, ou la taille du disque de frein qu’il avait…. mais des éléments moins techniques ont aussi pu entrer en jeu.
“C’est sûr que cette piste aide beaucoup pour moi parce qu’elle m’a toujours été favorable”, a souligné le pilote Ducati, qui a aussi ajusté son approche : “J’ai juste fait une chose différemment, en oubliant la première partie de la saison, et en repartant comme l’an dernier. Beaucoup de choses peuvent jouer.”
“J’espère qu’on trouvera la solution pour être constant de cette façon partout”, a-t-il confié. “C’est difficile de le savoir maintenant. On verra si on pourra franchir un nouveau cap et continuer comme ça demain. Je sens que je peux me battre plus facilement pour le podium, pour rester devant et me battre, donc on verra.”
L’un des seuls éléments qui ne convainc pas véritablement Pecco Bagnaia après cette journée est le nouveau contrôle de stabilité, que tous les constructeurs peuvent activer ce week-end. Il n’apprécie pas vraiment cette évolution logicielle du boîtier électronique mais préfère tenter de s’y adapter.
“Je crois que ce n’est pas obligatoire mais il faut l’utiliser parce que ce n’est peut-être pas le cas pour cette course, mais ça pourrait aider à l’avenir. C’est bizarre pour le moment, je ne l’aime pas vraiment et je sens que Ducati a moins de données, peut-être parce qu’on a moins de tests. Sincèrement, j’ai juste demandé à ce qu’on l’enlève et à l’avoir juste un peu quand le pneu est fini. On verra si on peut bien travailler pour améliorer ce genre de choses.”
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Bagnaia de nouveau “très fort au freinage” : “Une bonne surprise” Lire l’article »

Moto GP

Viñales incertain pour samedi : “Si je ne peux pas bouger, ça ne sert à rien”

Maverick Viñales avait beau assurer être à “plus qu’à 100%” physiquement en abordant le Grand Prix d’Autriche, il reconnaissait également que son manque de mobilité au niveau de l’épaule gauche pourrait le gêner. Cinq semaines après sa fracture, dans une chute en qualifications au Sachsenring, l’Espagnol n’a pas vécu un vendredi simple.
Dans la matinée, Viñales a pu effectuer 16 tours mais il ne devançait que Miguel Oliveira. Il a été examiné entre les deux séances et a pu continuer mais dans l’après-midi, il a décidé de s’arrêter après seulement quatre tours afin de s’économiser, et il a logiquement terminé la journée en fond de classement.
Le pilote Tech3 fera un nouveau point avec le Dr Ángel Charte, directeur médical du MotoGP, samedi matin. Il est pour l’instant incapable de dire quelle sera sa condition physique à son réveil.
Comment te sens-tu ?
C’est la cinquième semaine, c’est tôt mais chaque tour compte. Aujourd’hui, j’ai fait 20 tours. Je suis assez content d’avoir pu faire 20 tours et surtout, j’ai écouté mon corps, mon épaule, et j’ai respecté le timing. C’était très important de retrouver le rythme, de comprendre les sensations, et j’en ai fait plus que ce qu’on attendait, donc c’est bon signe. Dans l’après-midi, on a décidé d’arrêter pour garder de l’énergie pour demain, et voir si demain je me réveille un peu mieux. C’est la bonne façon de faire.
Es-tu prêt à renoncer si c’est nécessaire ?
Je dois écouter ce que dit l’épaule. Si je me lève et que je ne peux pas bouger, ça ne sert à rien. Le secteur 3 pose de gros problèmes parce que je suis très lent dans les changements de direction et dans ce secteur. Mais au-delà des chronos, c’est dur de me positionner sur la moto. C’est pour ça que j’ai arrêté cet après-midi, parce que c’était très difficile pour moi. Je comprendrai comment je me lèverai demain et si ce qu’on a fait aujourd’hui était utile pour accélérer la convalescence ou si ça va nous arrêter dans la convalescence. C’est sûr que je comprendrai en me levant.
Est-ce un manque de force, plus qu’une douleur ?
C’est sûr que j’ai un peu mal. Je peux compenser la force avec les jambes donc ce n’est pas un drame. Sur le côté droit, je me sens vraiment bien et je peux attaquer, un peu moins sur la gauche, surtout dans les changements de direction. Je n’ai pas encore suffisamment de mobilité pour me plaquer sur la moto. J’avais moins mal ce matin [et] c’était plus simple, dans l’après-midi c’était un peu plus compliqué.
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Viñales incertain pour samedi : “Si je ne peux pas bouger, ça ne sert à rien” Lire l’article »

Moto GP

Johann Zarco devrait être fixé sur son avenir avant la fin du mois

Pendant le week-end de Brno, LCR espérait que la pause estivale, et notamment le rendez-vous des 8 Heures de Suzuka, permettrait d’en savoir plus sur ses pilotes 2026. La prolongation de Johann Zarco ne fait guère de doute et sa deuxième victoire consécutive dans l’épreuve japonaise ne peut que plaider en sa faveur, mais l’annonce d’un nouveau contrat se fait encore attendre.
Lucio Cecchinello, le patron de l’équipe, n’est pas véritablement décisionnaire puisque le dernier mot revient à Honda, et il pense que le constructeur n’est pas loin d’une annonce. “Je ne suis pas particulièrement impliqué dans les discussions mais je pense que d’ici la fin du mois, Honda aura clarifié l’avenir et qu’ils feront une annonce”, a déclaré l’Italien, interrogé sur le cas Zarco par le site officiel du MotoGP. “Il y aura une annonce rapidement.”
Lire aussi :

C’est plutôt pour la deuxième moto qu’un certain doute persiste. Elle est actuellement financée par le pétrolier Idemitsu, ce qui implique la présence d’un pilote japonais, mais Somkiat Chantra peine à convaincre après avoir remplacé Takaaki Nakagami cette année.
Honda envisage sérieusement d’ajuster sa stratégie et confier sa moto à un autre pilote, mais Cecchinello ne confirme rien pour le moment. “Je ne le vois pas particulièrement inquiet”, a assuré le dirigeant, estimant que Chantra doit encore faire ses preuves : “Il a besoin d’un peu plus de temps et il espère évidemment que toutes les rumeurs prendront vite fin, et qu’il aura une nouvelle chance de rouler en MotoGP. Cette décision sera prise par le HRC au cours des prochaines semaines.”
Cecchinello estime que Chantra doit encore apprendre les subtilités du maniement de sa machine : “Il aime la compétition, il sait que le MotoGP est vraiment, vraiment une catégorie difficile. Il a réalisé qu’il lui fallait peut-être un peu plus de temps pour découvrir le championnat et comprendre comment piloter une MotoGP, parce qu’il est rapide mais il fait encore des erreurs de pilotage, je dirais.”
“Il martèle les freins, il veut absolument gagner du temps sur les freins alors qu’en MotoGP, il faut être très prudent, surtout en entrée : il faut un peu sacrifier le freinage pour préparer la sortie, parce que c’est là qu’on gagne vraiment du temps.”

Somkiat Chantra
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Si Honda se décide dans le courant du mois, le sort de Chantra serait tranché sans que le Thaïlandais ait eu une nouvelle occasion de convaincre la marque puisqu’il est actuellement convalescent. Blessé au ligament collatéral fibulaire du genou droit lors d’une chute alors qu’il s’entraînait en motocross au début du mois de juillet, il n’a pas pu faire le retour espéré au Red Bull Ring, où il n’est pas remplacé. Aleix Espargaró sera aligné le week-end prochain, au Balaton Park, mais Cecchinello compte sur la présence de Chantra au GP de Catalogne, deux semaines plus tard.
“Comme vous le savez, quand on a une grosse blessure à un ligament, cela peut prendre plus de temps que d’habitude. On s’attendait à ce qu’il soit de retour ici en Autriche mais pour le bien de sa convalescence, c’est mieux de ne pas forcer et d’attendre quelques semaines. Nous sommes quand même satisfaits de l’évolution. Il a commencé à s’entraîner au niveau du haut du corps. Il veut revenir donc on l’attend le plus vite possible.”
“L’objectif est qu’il soit sur la moto à Barcelone”, a ajouté Cecchinello. “Ça lui fera manquer deux courses de plus. L’objectif est Barcelone, Misano, et d’avoir la meilleure fin de saison de l’histoire avec lui.”
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Johann Zarco devrait être fixé sur son avenir avant la fin du mois Lire l’article »

Moto GP

Gagner enfin en Autriche ? “Pas la première des priorités” de Márquez

Le Red Bull Ring représente presque une anomalie pour Marc Márquez. Sur les circuits qui étaient déjà présents au calendrier avant sa blessure de l’année 2020, c’est tout simplement le seul où il ne compte aucun succès. Depuis son retour au calendrier en 2026, le Grand Prix d’Autriche est la chasse gardée de Ducati, qui n’a laissé filer qu’un seul succès, au profit de KTM et Brad Binder sous le déluge en 2021.
Márquez s’est plusieurs fois mêlé à la lutte pour la victoire mais la Desmosedici a eu le dernier mot à chaque fois : Andrea Dovizioso l’a battu pour 0″176 en 2017, Jorge Lorenzo pour 0″130 en 2018 et Dovizioso pour 0″213 en 2019. Désormais passé dans le camp adverse, l’Espagnol espère être un candidat à la victoire ce week-end, sans en faire une obsession.
“Évidemment, on va essayer de se battre pour cette victoire”, a confié Marc Márquez en conférence de presse ce jeudi. “Au final, le principal objectif est d’essayer de reprendre le championnat de la meilleure façon possible, sur la même lancée que lors de la dernière course.”
“J’ai perdu trois ou quatre fois face aux motos rouges, maintenant je pilote la moto rouge, donc on verra si on pourra le faire mais ce n’est pas la première des priorités.”

Marc Márquez
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Márquez assure en effet ne pas viser la victoire à tout prix, en voulant s’appuyer sur sa confortable avance au championnat pour faire le dos rond s’il n’est pas le plus rapide : “Quand tu débutes la deuxième partie de la saison avec 120 points d’avance, tu es le seul qui peut perdre le championnat.”
Lire aussi :

“Je dois me contrôler et il faudra que je me contrôle dans quelques courses, parce qu’on ne peut pas être le plus rapide en piste à chaque séance, à chaque course. C’est là qu’il faudra contrôler toutes les situations, mais le caractère, la mentalité, sont les mêmes que lors de la première moitié de la saison : essayer de faire le maximum tous les week-ends.”
Depuis le début de la saison, le pilote le plus proche de Marc Márquez a souvent été son frère, Álex Márquez, mais ce dernier devra composer avec une pénalité, un long-lap à effectuer en course principale pour avoir avoir emmené Joan Mir dans sa chute à Brno. L’aîné de la fratrie confie se méfier un peu plus de Pecco Bagnaia, l’homme fort de Spielberg depuis 2022.
“Je me concentre un peu plus sur Pecco, parce qu’il a gagné les trois dernières années”, a souligné Márquez, interrogé par le site officiel du championnat. “Je crois qu’il sera rapide. Il freine super fort et c’est l’un des circuits où il a beaucoup gagné parce que le freinage est super important. Pour Álex, avec ce long-lap ce sera plus difficile. S’il nous bat avec le long-lap, ça veut dire qu’il est en très grande forme !”.
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Gagner enfin en Autriche ? “Pas la première des priorités” de Márquez Lire l’article »

Moto GP

Les MotoGP adoptent un contrôle de stabilité qui fait déjà débat

Une nouveauté importante va faire son apparition sur les motos ce week-end au Red Bull Ring. Ne la cherchez pas à l’œil nu puisqu’elle se cache dans le système électronique commun à toutes les motos et développé par Marelli. Le boîtier va intégrer ce que le MotoGP décrit comme un “contrôle de stabilité”, par le biais d’une mise à jour logicielle que les équipes seront libres d’adopter ou pas.
Le but est d’améliorer la sécurité en rendant les motos plus stables dans la phase d’accélération. Lorsque le système identifie une glissade, le couple moteur est automatiquement réduit, ce qui atténue le problème. Le logiciel diffère également l’entrée en action de l’anti-patinage, qui réagit surtout à une glissade du pneu, et pas de l’ensemble de la moto.
“C’est un ensemble de cartographies qu’ils ont intégrées”, a expliqué Jack Miller, qui a évalué la solution plusieurs fois lors de différents tests, comme l’ensemble de ses rivaux. “Ils ont ajouté un paramètre supplémentaire à ce qui était dans le système électronique.”
Lire aussi :

On sait déjà que ce contrôle de stabilité ne pourra pas remédier à tous les highsides. Il n’aurait par exemple pas eu d’effet sur la chute de Maverick Viñales sous la pluie en qualifications au Sachsenring. “Ma chute n’était pas sur les gaz, donc la gestion de la stabilité n’aurait probablement rien fait parce que c’était sans les gaz”, a précisé le pilote Tech3.
Moins de pouvoir pour le pilote ?
Cette nouveauté divise dans le paddock. Le roi des sauvetages spectaculaire, Marc Márquez, s’oppose régulièrement aux évolutions qui enlèvent du pouvoir au pilote. Il est incertain quant aux progrès apportés par le contrôle de stabilité pour la sécurité et n’est vraiment pas en faveur d’un tel dispositif.
“Pour moi, c’est clair : plus on lance des choses sur les motos, en l’occurrence sur l’électronique, moins le pilote peut faire la différence”, a résumé le leader du championnat en conférence de presse à Spielberg. “J’ai testé ce contrôle de stabilité en Aragón et au test en Malaisie aussi, et c’est juste plus simple de piloter. On peut aller contre ce contrôle et la moto fait tout, donc en tant que pilote, je n’aime pas. Si c’est plus sûr ou pas, au final chaque constructeur a une opinion différente.”

Marc Márquez
Photo de: Ducati Corse

Pedro Acosta est exactement sur la même ligne que son compatriote. “À chaque fois qu’on lance une aide supplémentaire, je pense qu’il faudrait faire l’inverse, essayer d’en enlever”, a estimé le pilote KTM. “On l’a vu avec le nouveau règlement pour 2027, on enlève les variateurs de hauteur et toutes ces choses-là. Je pense qu’il faudra aussi enlever ces ‘aides’ que l’on a sur les motos.”
Marco Bezzecchi s’est montré plus mesuré, estimant que le pilote conserve un rôle essentiel. “Comme Marc l’a dit, le pilote peut faire un peu moins la différence, ce n’est pas idéal, mais au final, quand tout le monde sera à son meilleur niveau dans les réglages, le pilote fera de nouveau la différence”, a-t-il assuré. “C’est une question de temps.”
Aprilia et Yamaha comptent profiter de la mise à jour
En plus de gommer des différences entre les pilotes, cette solution électronique pourrait-elle aussi les gommer entre les motos ? Certains semblent l’espérer, et Marco Bezzecchi estime en tout cas qu’Aprilia pourrait en tirer profit : “Nous concernant, ça peut aider. Nous travaillons pour progresser et ça peut nous aider à essayer de rejoindre les autres constructeurs.”
Fabio Quartararo, qui décrit souvent la gestion électronique du moteur comme une faiblesse de la Yamaha, pense que la M1 tirera profit de cette évolution. “Je ne crois pas que ce soit plus facile, mais ça fait un peu mieux fonctionner la moto, et ça nous aidera vraiment”, a expliqué le champion du monde 2021, séduit lors de ses essais avec la mise à jour.
“J’ai fait des tests à Misano il y a quelques mois, et c’était vraiment positif pour nous. Sachant qu’au niveau électronique on est peu en retrait par rapport aux autres, ce sera un coup de pouce pour nous et ce sera très important de l’avoir.”
“Pour nous, je pense que ce sera mieux, mais peut-être que ce sera mieux aussi pour les autres et que l’écart restera le même, car comme je l’ai dit, sur la partie électronique, nous sommes moins bons que tous les autres et ça cache un peu des problèmes”, a-t-il ajouté. “Je pense que ça nous aidera.”
Avec Basile Davoine
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Les MotoGP adoptent un contrôle de stabilité qui fait déjà débat Lire l’article »

Moto GP

Martín a pris 10 kg après sa blessure : “je mangeais comme un fou”

Jorge Martín n’a pas caché avoir très mal vécu le début de l’année 2025, en particulier les semaines qui ont suivi sa chute au Qatar. Blessé pour la troisième fois de l’année, il est resté éloigné des circuits pendant trois mois, avant son retour réussi au Grand Prix de République tchèque. Trois mois de doutes, pendant lesquels il a même cherché à se défaire de son contrat avec Aprilia en fin d’année, pour finalement se résoudre à continuer l’aventure.
Au début de sa convalescence, Martín a dû rester alité et il a vite perdu sa condition physique, pas seulement à cause de la fonte de ses muscles. “Après la blessure, j’ai pris une dizaine de kilos”, a confié le champion du monde en titre à Spielberg. “Après ma troisième blessure, j’ai coupé et je mangeais comme un fou, j’avais beaucoup d’anxiété, c’était très mauvais.”
Lire aussi :

“Puis j’ai perdu ces kilos, j’en ai perdu un peu plus parce que je fais beaucoup de vélo. Je me sens mieux, je me sens mieux maintenant. Alpinestars doit travailler sur ma combinaison pour enlever quelques parties ! C’est bien. Je sens que la moto est rapide en ligne droite, je peux freiner très tard. Le poids est toujours important.”
Martín a confié faire “peut-être 1,5 kg de moins maintenant” qu’au moment de son titre, fin 2024. Le poids est souvent désigné comme l’ennemi de la performance dans les sports mécaniques, et on a aussi vu un Marc Márquez aminci cette année. Martín a conscience de l’importance de cet aspect.
“On est l’élite des sports mécaniques et on travaille sur tous les détails. Le poids en fait partie. Je pense que l’on travaille tous sur ça. Nous sommes tous très fins. J’essaie d’être fort, avec une bonne résistance, mais moins de poids. C’est toujours une lutte pour cet équilibre. Celui qui pèse plus de 70 kg a du souci à se faire.”

Jorge Martín (Aprilia).
Photo de: Michal Cizek / AFP via Getty Images

Pour parfaire sa condition physique, Martín a ainsi renoncé à son canapé et aux transats pendant la trêve estivale : “En fait, normalement après un week-end, avant j’allais à la plage pour me détendre, et cette fois je suis rentré en Andorre pour m’entraîner comme un fou. Je voulais plus de courses mais c’est comme ça. Maintenant, je suis content qu’on retrouve une routine normale.”
Pour autant, Martín n’est pas encore totalement remis de ses blessures : “Je me sens très proche de 100%, j’ai juste besoin de temps sur la moto. J’ai encore mal à la main en fait, un petit peu, donc je suis peut-être à 95%. Je vais tirer les 100% de ces 95% !”.
Un été aux allures de pré-saison
Au cours des dernières semaines, Jorge Martín a eu l’impression de se préparer pour une nouvelle saison. Privé de roulage en début d’année par ses différentes blessures, il a vu le Grand Prix de République tchèque comme un test hivernal, et il a ensuite voulu s’entraîner pour être prêt en vue d’une fin de saison intense, avec dix courses en 14 week-ends.
“C’était super bien parce que j’ai récupéré beaucoup de temps perdu durant la blessure. C’était un peu différent d’une pause estivale classique. Je me suis en plus entraîné sur une moto, je me suis un peu plus entraîné physiquement. J’ai eu trois ou quatre jours de repos, mais le reste, c’était comme une pré-saison pour moi, parce que je devais préparer cette moitié d’année qui sera longue, vraiment intense.”
“Je me sens mieux préparé qu’à Brno, c’est le plus important. Je ne veux pas être très optimiste pour cette course parce que je dois comprendre nos processus. Ce n’est que ma troisième course avec l’Aprilia et je dois juste enchaîner les tours. Je vais faire de mon mieux et on verra ce que l’on pourra atteindre.”
 
“Je sens qu’à Misano puis Brno, on a fait quatre journées de pré-saison”, a décrit Martín, qui doit encore améliorer sa connaissance de la RS-GP : “Maintenant, je n’ai pas encore mes réglages de base. On fait encore des changements sur la moto à chaque séance, mais on se rapproche de ces réglages de base.”
“C’est comme si je débutais la saison donc il faut qu’on soit calmes, qu’on comprenne, il faut qu’on progresse, qu’on apprenne à se connaître avec l’Aprilia, qu’on comprenne comment fait Marco [Bezzecchi] pour être aussi rapide que ça, toutes ces choses. C’est une question de temps. J’ai confiance en Aprilia, j’ai confiance en moi pour qu’on atteigne le sommet, mais maintenant il faut être calme et avancer étape par étape.”
Sans véritable expérience d’une moto nouvelle pour lui cette saison, Jorge Martín se sait totalement décalé par rapport aux autres pilotes et n’a pas vraiment l’impression d’être le champion en titre.
“Je ne sens pas que je défends un championnat maintenant. Même en début de saison, je ne le sentais pas, parce que j’avais un nouveau projet. Peut-être que dans une situation différente, avec une autre équipe ou la même, je le défendrais. Maintenant, je veux préparer une base solide et une équipe solide pour défendre ce titre l’an prochain.”

Jorge Martín (Aprilia).
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

En attendant, Martín aborde le Grand Prix d’Autriche sans objectif précis. Le Red Bull Ring lui a réussi par le passé, avec sa première victoire en 2021 et deux podiums de plus par la suite, mais il a souvent posé des difficultés à Aprilia.
“Je ne sais pas à quoi m’attendre, on verra. Je pense que pour moi, c’est une bonne piste. Habituellement je suis très performant. Je pense aussi que si Aprilia n’était pas si fort [sur ce tracé auparavant], la moto est totalement différente maintenant. Il y a des points forts à l’accélération, qu’ils n’avaient pas auparavant, mais on verra.”
“Je ne veux pas être très optimiste, on va travailler sur ça et j’espère que Marco et moi, on pourra être forts et s’aider mutuellement à revenir sur les Ducati, parce qu’on sait qu’ici elles sont super fortes.”
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Martín a pris 10 kg après sa blessure : “je mangeais comme un fou” Lire l’article »

Moto GP

Bagnaia : “Mon style de pilotage n’est pas adapté à cette moto”

La deuxième partie de saison sera-t-elle plus favorable à Pecco Bagnaia ? L’Italien a trop rarement lutté avec Marc Márquez depuis le début de l’année, éprouvant des difficultés à exploiter la version 2025 de la Ducati, en particulier au freinage, qui était pourtant sa force. En début d’année, il a tenté d’adapter la moto à ses besoins, en vain malgré une lueur d’espoir au Grand Prix d’Aragón, et avant la trêve estivale, il reconnaissait le besoin de s’adapter à la Desmosedici telle qu’elle est aujourd’hui.
Peut-être un brin nostalgique, Bagnaia a profité de la pause depuis Brno pour revoir plusieurs courses des saisons qui l’ont vu jouer le titre, afin de mieux comprendre ce qui lui manque cette année. “J’ai essayé d’analyser de bonnes choses pendant la pause estivale, sauf la première semaine, où j’ai complètement déconnecté”, a expliqué Bagnaia à son arrivée sur le circuit de Spielberg.
“Dès la deuxième, j’ai revu beaucoup de courses du passé, de 2021 à 2024, pour voir ma force au freinage, dans les dépassements, en suivant… Puis j’ai revu des courses de cette année, et on dirait deux pilotes complètement différents.”
“J’ai compris que mon style de pilotage n’est pas adapté à cette moto. C’est une bonne chose de l’avoir compris, c’est bien de l’analyser dans l’équipe, et d’essayer de suivre des choses différentes. Ce ne sera pas facile parce qu’il faut que je change beaucoup ma façon de piloter.”
“J’ai tenté de le faire à la fin de la première partie de la saison et il y a eu quelques progrès en termes de vitesse en course, pas en termes de résultats. Je pense que je dois travailler petit à petit, et nous allons travailler avec l’équipe pour essayer de m’adapter.”

Pecco Bagnaia
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Plus qu’une simple plongée dans de bons souvenirs, cette analyse des courses des dernières années avait surtout vocation à montrer à Bagnaia comment il parvenait à faire la différence : “J’ai sélectionné mes meilleures courses, je les ai vues, aussi pour me rappeler ce que j’étais capable de faire, et ce que je veux retrouver.”
“Une chose qui me fait beaucoup souffrir cette année, c’est quand je suis les autres. Je me souviens bien de Jerez 2023, j’étais troisième ou quatrième, puis je suis remonté, j’ai doublé Jack, ils m’ont dit de rendre une position donc je l’ai fait, je suis remonté, je l’ai doublé encore, j’ai doublé Binder… C’est une chose pour laquelle j’étais très bon.”
“J’étais aussi très bon pour empêcher les autres de me doubler. Maintenant, tout le monde me double. Toutes ces choses m’aident à comprendre quoi mieux faire, quoi améliorer, donc c’était utile.”

Je dois me sentir bien sur ma moto et ne pas me battre contre elle.

Les méthodes des dernières années ne peuvent néanmoins pas se transposer facilement : “Le truc, c’est que l’ADN de la moto de cette année a changé, donc c’est totalement différent par rapport à 2019 […]. Je dois complètement changer ma façon de freiner. C’est assez bizarre mais j’essaie de le faire.”
Avec 168 points de retard sur Marc Márquez, la lutte pour le titre parait bien loin, et même pour la victoire puisque Pecco Bagnaia ne s’est imposé qu’une fois depuis le début de la saison… après une chute de son coéquipier à Austin. Il ne se fixe aucun objectif de résultat pour les prochains mois, sa seule volonté étant de retrouver ses sensations.
“Dans ma tête, je veux retrouver la vitesse. C’est le premier objectif, puis les résultats viendront. D’abord, je dois me sentir bien sur ma moto et ne pas me battre contre elle. C’est l’essentiel.”
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Bagnaia : “Mon style de pilotage n’est pas adapté à cette moto” Lire l’article »

Moto GP

Viñales compte sur le mental pour compenser une épaule “très rigide”

Maverick Viñales espère ne pas être trop handicapé par son épaule gauche au Red Bull Ring. Le pilote Tech3 fait son retour, cinq semaines après sa chute en Q2 au Sachsenring, lors de laquelle il s’est luxé et fracturé l’épaule, ce qui l’a obligé à manquer la suite du week-end, ainsi que celui de Brno.
La pause estivale lui a permis de peaufiner sa condition physique et d’être déjà apte à rouler, même s’il doit encore passer la visite médicale du MotoGP ce jeudi après-midi.
“C’est la cinquième semaine après l’opération donc tout évolue naturellement après la blessure”, a expliqué l’Espagnol. “Évidemment, c’est long, ce n’est pas court. On parle probablement de 16 semaines pour être guéri à 100%, mais être là pour la cinquième semaine après l’opération est une victoire.”
“Je suis là pour me tester, pour retrouver les sensations sur la moto. Si j’obtiens le feu vert – je pense être suffisamment prêt pour l’avoir – je veux retrouver mes sensations sur la moto, écouter mon corps et prendre une décision claire et intelligente pendant le week-end. En tout cas, je suis content d’être de retour.”
“La vitesse sera là, j’en suis totalement certain, mais pour le moment, mon outil le plus fort est ma force mentale. Je vais essayer de travailler sur ça et de garder un état d’esprit positif, comme toujours.”

Maverick Viñales
Photo de: KTM Images

Viñales assure être en pleine possession de ses capacités… tout en reconnaissant manquer de mobilité dans le bras, ce qui mettra du temps à revenir : “Physiquement, je me sens très bien. J’ai eu un mois complet uniquement consacré à moi – OK, à ma famille aussi, autant que je le pouvais ! – mais je me suis juste concentré sur moi donc physiquement, je me sens plus qu’à 100%.”
“Il faudra donner du temps, surtout au niveau de la mobilité. Sur la force, je sais que je peux un peu travailler avec d’autres parties du corps, avec les jambes pour tenir la moto, mais la mobilité, ça suit son cours. L’épaule est très rigide mais c’est le plus difficile, ce qui prend le plus de temps. Mais c’est normal.”
“Quand l’épaule est sortie, le labrum [une partie du cartilage] est un peu sorti donc ils ont mis deux agrafes et cela rigidifie l’épaule. C’est normal, il faut que ce soit comme ça pour que ça ne ressorte pas, mais ça prend du temps pour retrouver la mobilité. Pour le reste, je me sens très bien, je me suis très bien entraîné. Un mois juste pour moi, c’est beaucoup.”
Une montagne à gravir
Malgré l’optimisme affiché, Maverick Viñales sait qu’il repart presque à zéro sur le plan physique, mais veut voir du positif dans cette blessure. Être éloigné des circuits lui a permis de prendre un certain recul qui sera selon lui bénéfique pour ses résultats.
“Évidemment, je sens que maintenant, je dois à nouveau gravir la montagne d’en bas mais ça va, ce n’est pas la première fois que je le fais. Je suis très motivé pour la gravir à nouveau jusqu’au sommet.”
“Mon meilleur outil est d’avoir une très bonne force mentale pour revenir encore plus fort, en étant un meilleur pilote et une meilleure personne”, a ajouté Viñales. “Quand on est à l’arrêt, on comprend, on réfléchit, on redirige les choses. Je pense que ça aidera. Peut-être que je ne le vois pas trop maintenant, mais je le verrai dans quelques mois.”
“En tout cas, je suis positif. C’est sûr que ce n’est pas une année sans enseignements, j’apprends beaucoup cette année et de l’extérieur, je peux aussi voir ce que l’on doit améliorer. C’est toujours important.”

Maverick Viñales
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

En l’absence de Viñales, KTM a vécu son meilleur week-end de l’année à Brno, aidé par un circuit offrant beaucoup d’adhérence. Il n’a pas été frustré de ne pas en faire partie, préférant voir ces performances comme un encouragement.
“Je suis aussi très content pour l’équipe parce qu’ils ont fait un excellent travail à Brno. Je suis très content pour eux et on dirait que l’ambiance a changé. Je vois qu’ils sont très motivés. Cela m’apporte aussi la motivation pour essayer de guérir plus vite.”
“Il y a des choses que je ne peux pas contrôler”, a souligné Viñales. “J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, j’ai travaillé 24 heures par jour pour essayer de récupérer plus vite. Je veux utiliser les résultats de Brno et de mon coéquipier comme un carburant, comme une motivation. Je sais que s’ils ont pu le faire, je peux le faire aussi. C’est vraiment bien, c’était très bien pour le projet.”
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Viñales compte sur le mental pour compenser une épaule “très rigide” Lire l’article »

Moto GP

La relation des frères Márquez intacte malgré une rivalité intense

Le MotoGP vit une situation inédite, avec des frères Márquez dominateurs. Avant eux, le championnat a connu plusieurs fratries : Mick Doohan et Nicky Hayden ont partagé une course avec un frère, tandis que Kenny Roberts Jr et Valentino Rossi ont roulé en même temps qu’un demi-frère – Luca Marini pour le second. Chez les Monneret et les Aoki, ils ont même été trois à rouler en Grand Prix, avec d’ailleurs un podium partagé pour Nobuatsu et Takuma Aoki.
En termes de performances, les Márquez ont fait nettement mieux. Depuis le début de la saison, ils ont réalisé dix doublés en 12 sprints, neuf fois avec Marc devant Álex et une fois dans l’ordre inverse. Le dimanche, cinq courses ont vu Marc Márquez s’imposer devant son cadet, qui est ainsi devenu son plus proche rival au championnat – ou plutôt le moins éloigné – avec 120 points de retard.
Depuis l’arrivée d’Álex Márquez en MotoGP, en 2020, les deux frères sont restés très proches pendant les week-ends de course et ils ont même été coéquipiers, brièvement chez Honda il y a cinq ans, l’année où le plus âgé des deux s’est blessé, puis l’an passé. Ils ont pris l’habitude de tout partager mais découvrent une situation qui fait d’eux des rivaux direct au championnat.
Ce qu’ils vivent depuis le début de la saison n’a rien changé à leur relation et ils continuent à partager de nombreuses informations, dans la lignée de ce que fait Ducati avec les pilotes de ses différentes équipes. “C’est comme d’habitude”, expliquait Marc Márquez le vendredi du Grand Prix d’Italie.
“Aujourd’hui, par exemple, on a déjeuné ensemble dans le motorhome, puis on y a fait la sieste ensemble avant la deuxième séance. On a discuté des sensations avec l’avant parce que le matin, c’est toujours critique avec ce pneu tendre.”

Marc et Álex Márquez
Photo de: Alexander Trienitz

“Il semble avoir progressé cet après-midi, alors au final, on essaye de parler de nos sensations sur la moto mais il a sa propre stratégie avec son chef mécanicien, [Donatello Giovanotti], et j’ai la mienne avec mon chef mécanicien, [Marco] Rigamonti, et on a différents styles de pilotage. Il ressent quelque chose sur la moto et moi autre chose, mais nos chronos sont très proches.”
Cette proximité a pu faire douter certains de la capacité d’Álex Márquez à attaquer son frère, notamment lors du sprint d’Assen. Des remarques qui ont agacé Marc Márquez, qui a souligné que les autres n’avaient pas non plus été en mesure de le doubler le lendemain.
Lire aussi :

Lors des dix premiers Grands Prix de la saison, on peut surtout noter qu’Álex Márquez a toujours été au rendez-vous. Le pilote Gresini a connu un coup d’arrêt avec sa blessure à un doigt à Assen, mais il a réussi à remonter jusqu’à la deuxième place au Grand Prix d’Allemagne, l’épreuve qui suivait au calendrier. Il a en revanche connu un week-end sans à Brno, conclu sans le moindre point. Avant ces courses, Marc Márquez ne pouvait que saluer sa constance.
“Au final il est pour le moment mon principal adversaire au championnat. Franchement, c’est toujours particulier de se battre contre son frère, mais c’est un adversaire qui est rude, parce qu’il est tout le temps là ! Ça n’est pas comme s’il était rapide lors d’une séance et lent à la suivante, il est tout le temps là, très régulier.”

Álex Márquez est souvent le plus proche de Marc Márquez en piste.
Photo de: Dorna

“Il a fini deuxième et premier à tous les sprints, alors ça veut dire que je ne peux pas faire la moindre erreur. Il a fait d’énormes progrès, et comme il l’a fait en Moto3 puis en Moto2, s’il a ce qu’il veut, il est capable d’être super rapide.”
“La première année, quand il est passé en MotoGP, être dans ce box, chez Honda, en tant que rookie, il est déjà monté deux fois sur le podium cette année-là, donc c’est un pilote super talentueux. Et cette année, dès qu’il a pris le guidon de la moto de 2024, à Barcelone déjà, il a été très rapide. Dès le test de Montmeló, il était convaincu qu’il [serait rapide]. Il est super rapide et je suis très fier de lui.”
Après des années de galère, Marc Márquez a renoué avec le premier plan et ne semble pas avoir de faiblesse notable cette année. De quoi classer son frère parmi ses plus grands rivaux en MotoGP : “Je suis dans un des meilleurs moments de ma carrière et Alex est là. Ça veut donc dire que, même si c’est mon frère, il est l’un des adversaires les plus rudes que j’ai eus dans ma carrière car il est super constant, super rapide et il s’équilibre très bien sur tous les circuits. Je savoure ce beau moment pour la famille Márquez.”
Avec Léna Buffa
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

La relation des frères Márquez intacte malgré une rivalité intense Lire l’article »

Moto GP

LCR n’alignera que Zarco en Autriche, Espargaró au départ en Hongrie

Les maigres espoirs de voir Somkiat Chantra de retour au GP d’Autriche se sont envolés. Touché par une blessure au ligament collatéral fibulaire du genou droit après une chute lors d’un entraînement en motocross au début du mois de juillet, le Thaïlandais a manqué les deux dernières courses avant la pause estivale, et devra aussi faire l’impasse sur les deux suivantes.
Chantra a dû être opéré et son genou a été immobilisé mais il travaille sur sa convalescence depuis plusieurs semaines. Ce mercredi matin, il a été ausculté par le Dr Ángel Charte, directeur médical du MotoGP, et des spécialistes du genou au CHU Dexeus de Barcelone, habitué à prendre en charge les pilotes. Ils ont conclu que le pilote LCR n’était pas apte à reprendre la compétition.
La structure de Lucio Ceccinello a ainsi précisé que Somkiat Chantra manquera les courses du Red Bull Ring, ce week-end, mais aussi celles du Balaton Park une semaine plus tard.
Lire aussi :

Les équipes du MotoGP doivent en théorie remplacer les pilotes si leur absence dure plus de dix jours. Celle de Chantra dépasse un mois mais LCR évoque des “circonstances” particulières qui font que l’équipe n’a “pas été en mesure de trouver un pilote remplaçant qualifié” pour ce week-end, où seul Johann Zarco sera engagé.
Chantra n’a pas été remplacé au Sachsenring et Takaaki Nakagami, qui était aligné à Brno, s’est blessé au genou à son tour. Parmi les autres pilotes d’essais de Honda, Stefan Bradl ne souhaite plus disputer des courses, et Aleix Espargaró, également pilote d’essais de Honda, est lui aussi indisponible après une blessure lors de ses débuts en tant que cycliste professionnel. Le Catalan sera en revanche remis pour le GP de Hongrie et LCR a annoncé qu’il sera aligné aux côtés de Zarco pour cette course.
Cet été, LCR avait prévu de faire appel à Iker Lecuona, mais ce dernier s’est également blessé, après une chute au Balaton Park en WorldSBK. Il a dû renoncer à faire équipe avec Zarco aux 8 Heures de Suzuka, ce qui n’a pas empêché le Français de s’imposer. Xavi Vierge, qui roule aussi pour Honda en WorldSBK, devait remplacer son compatriote mais des problèmes administratifs l’en ont empêché. Le nom de Vierge a aussi été évoqué pour assurer l’intérim chez LCR mais son absence d’expérience en MotoGP a visiblement joué contre lui.
À noter que Maverick Viñales et Franco Morbidelli, également sur la touche lors des dernières courses, vont quant à eux faire leur retour ce week-end.
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

LCR n’alignera que Zarco en Autriche, Espargaró au départ en Hongrie Lire l’article »

Moto GP

Brésil, Argentine, Arabie saoudite… Les futures courses du MotoGP

Depuis le début de l’été, c’est Liberty Media qui a en main les destinées du MotoGP. Le groupe américain, déjà propriétaire de la Formule 1, a racheté Dorna Sports mais l’entité espagnole n’a pas attendu cette transaction pour préparer l’avenir. Avant ce rachat, le MotoGP a modernisé son identité visuelle et s’est lancé dans une quête de nouveaux marchés pour faire grandir son audience.
Ces dernières années, les projets de nouvelles courses ont été nombreux mais n’ont pas forcément abouti. Des Grands Prix ont été annoncés à Rio au Brésil, au KymiRing en Finlande ou encore à Sokol au Kazakhstan, sans jamais se concrétiser même si les deux derniers ont chacun figuré plusieurs fois au calendrier avant d’être annulés. Le GP d’Inde est lui bien apparu en 2023 mais a vite disparu.
De nouveaux projets sont menés à bien. La Thaïlande est présente depuis 2018, le Portugal a intégré un calendrier chamboulé par le Covid en 2020 avant de devenir un rendez-vous régulier, l’Indonésie à sa place depuis 2022, tandis que la République tchèque a fait son retour cet été.
Lire aussi :

En Hongrie, un premier projet à Budapest a été abandonné mais le Balaton Park accueillera bien le MotoGP cette saison, la première sans annulation en cours d’année depuis 2019. De nouvelles courses sont également prévues pour les prochaines saisons.
GP du Brésil : un retour dès 2026
Brièvement présent au calendrier à la fin des années 1980 puis au début des années 1990, le GP du Brésil va renaître en 2026. Le MotoGP va faire son retour sur l’Autódromo Internacional Ayrton Senna à Goiânia, déjà théâtre de trois courses entre 1987 et 1989.
Lire aussi :

“Le Grand Prix du Brésil 2026 est prévu, il n’y a pas de discussion”, a rassuré Carmelo Ezpeleta, interrogé par GPOne. “Il n’y a pas besoin de gros changement sur la piste, mais les installations seront totalement rénovées.”
GP d’Argentine : un Buenos Aires rénové en 2027

Le circuit de Buenos Aires

En 2026, le Brésil prendra la place d’unique rendez-vous en Amérique du Sud jusque-là occupée par l’Argentine, mais le MotoGP retrouvera vite le pays. Termas de Río Hondo, dont la course a été annulée en 2024 en raison de la politique de rigueur de Javier Milei, avant de revenir en 2025, a renoncé à l’organisation de sa course la saison prochaine.
Lire aussi :

Le championnat discutait déjà depuis plusieurs mois avec Buenos Aires, dont le retour pour 2027 a ensuite été confirmé. Vu au calendrier ponctuellement dans les années 1960, 1980 et 1990, le circuit va être totalement modernisé pour les besoins du MotoGP.
GP d’Arabie saoudite : une date encore incertaine

Le futur circuit de Qiddiya
Photo de: Qiddiya Media

En 2022, le MotoGP a signé un “protocole d’entente” avec l’Arabie saoudite, avec pour objectif d’y organiser une course à Qiddiya, un gigantesque projet de divertissement et de tourisme à Riyad, où la F1 a également prévu de rouler. Lors de la signature de ce protocole, l’inauguration était prévue pour 2024 mais elle a depuis été repoussée, sans certitude sur la nouvelle échéance. Ezpeleta insiste néanmoins sur le maintien de l’accord.
“L’inauguration est prévue pour 2028 maintenant, mais ce pourrait aussi être 2029. C’est un projet d’une complexité indescriptible, qui éclipse tout le reste. Jusqu’à ce qu’il soit terminé, la Formule 1 continuera à rouler sur le circuit de Djeddah.”
Et ensuite ?
Aucun autre projet n’a été annoncé par le moment mais avant même la prise de contrôle par Liberty Media, le MotoGP faisait par de sa volonté de se développer sur le marché américain, ce qui pourrait passer par le retour de plusieurs courses aux États-Unis. En 2013, le championnat se rendait à Laguna Seca et Indianapolis en plus d’Austin.
La multiplication de ces projets ne doit pas être considéré comme une menace pour les courses européennes selon Dan Rossomondo, directeur commercial du MotoGP. “Nous cherchons toujours à étendre notre présence en dehors de l’Europe, mais nous devons aussi un peu nourrir la bête”, a-t-il récemment résumé.
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Brésil, Argentine, Arabie saoudite… Les futures courses du MotoGP Lire l’article »

Moto GP

Maverick Viñales voit KTM “à deux dixièmes au tour” de Marc Márquez

Après une entame de saison difficile, entre difficultés financières et performances en retrait, KTM peut aborder son Grand Prix à domicile, en Autriche, avec plus d’optimisme. La situation financière est assainie et la dernière course avant la trêve estivale, à Brno, a vu la marque s’offrir sa plus grosse moisson de points de l’année.
Sur un tracé offrant une forte adhérence, les faiblesses de la moto ont été en partie effacées, ce qui a permis à Pedro Acosta et Enea Bastianini de se classer parmi les trois premiers lors du sprint, et à Acosta de reproduire la performance le lendemain. Maverick Viñales était de son côté privé de la fête.
L’Espagnol a réalisé plusieurs coups d’éclats en première partie de saison, notamment en luttant avec les leaders à Losail avant d’être pénalisé pour une pression trop faible, mais il n’a pas pu disputer le Grand Prix de République tchèque en raison d’une fracture à l’épaule gauche après une chute en qualifications au Sachsenring.
Deux jours avant sa blessure, il était pourtant l’un des plus optimistes dans le clan KTM. Invité à chiffrer le retard du constructeur sur Marc Márquez, leader incontesté du championnat, sa réponse s’est voulue rassurante. “Deux dixièmes”, a répondu Viñales. “On est coincés à ce retard par rapport aux vainqueurs.”
“Ce n’est pas énorme mais c’est dur d’abaisser ces chronos. J’y suis parvenu au Qatar et j’ai été plus proche dans quelques courses, à environ un dixième. Mais en moyenne, nous sommes à deux dixièmes au tour de Marc. C’est un écart à réduire. Ce n’est pas énorme mais ce sont les 5% restants où je peux peut-être apporter quelque chose dans mon pilotage.”

Maverick Viñales
Photo de: KTM Images

La forme montrée par KTM et Viñales avant la pause a également impressionné Luca Marini. “Maverick a l’air d’être vraiment en grande forme actuellement, il pilote très bien cette KTM. Ils font du très bon boulot parce qu’ils continuent à développer la moto”, soulignait le pilote Honda au micro du site officiel du MotoGP pendant le week-end du Mugello, où il était encore convalescent, ce qui lui a permis d’analyser les différentes machines en bord de piste.
“En la regardant de l’extérieur [le vendredi], j’ai été très impressionné. Ça semble être une bonne moto actuellement. Ils disent qu’ils sont en crise, etc, mais ils travaillent dur alors bravo à eux de continuer à pousser fort dans cette période difficile et d’obtenir ces très bons résultats.”

Je ne suis pas habitué à partir dixième, je n’y ai jamais été habitué. Je n’ai probablement pas ce talent naturel, quand on part derrière et que l’on doit se battre.

Ces derniers mois, Maverick Viñales a plusieurs fois reconnu que ses performances en qualifications restaient un frein pour de meilleurs résultats en course. Le pilote Tech3 se plonge dans des situations qui l’obligent à remonter dans le classement, et reconnaît que ce n’est pas son fort.
“J’avais toujours l’habitude de partir en pole position ou en première ligne. Je ne suis pas habitué à partir dixième, je n’y ai jamais été habitué. Je n’ai probablement pas ce talent naturel, quand on part derrière et que l’on doit se battre, parce que j’ai toujours été habitué à partir premier ou deuxième, dans toutes les catégories.”
” Actuellement, je n’arrive pas à tirer le meilleur de la moto en qualifications. J’apprends et c’est mieux à chaque course, pour me positionner et progresser. Par exemple, à Assen on a gagné pas mal de places, surtout au départ.” 
 “Il faut être rapide en qualifications”, a résumé Viñales. “C’est facile, si on est rapide, on est devant. Il faut être très rapide sur un tour.”

Maverick Viñales
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Viñales peut en partie corriger cette faiblesse en s’appuyant sur les bonnes performances de la KTM au départ… alors que dans ses précédentes équipes, il lui est arrivé plusieurs fois de perdre des positions avant le premier virage. Des progrès à titre personnel mais surtout une moto plus efficace pour s’élancer lui ont permis de remédier en partie à cette faiblesse.
“C’est toujours difficile de comprendre si on est proches [dans les départs]. En termes de données, c’est sûr que je suis vraiment rapide chez KTM, au niveau du temps de réaction, pour le 0 à 100 ou le 0 à 200. Je suis vraiment rapide et c’est un peu plus facile [qu’avec l’Aprilia].”
“Avant, également parce que je partais tout le temps en première ligne, je n’avais pas le meilleur package pour m’élancer. J’étais le troisième ou quatrième moins bon pour les dépassements, ou le nombre de gens doublés, [au départ]. Maintenant je suis dans les 11 ou dix premiers, donc j’ai fait de gros progrès dans ce domaine.”
“Je dois encore travailler, je dois faire mieux, parce que ce n’est pas suffisant. On sait qu’avec notre moto, si on peut être deuxième où vers cette position en début de course, on peut se battre devant. Notre objectif est d’être en deuxième ou troisième position après les premiers virages, même si je pars dixième.”
Avec Léna Buffa
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Maverick Viñales voit KTM “à deux dixièmes au tour” de Marc Márquez Lire l’article »

Moto GP

Franco Morbidelli de retour sur sa Ducati au Red Bull Ring

Franco Morbidelli a dû faire l’impasse sur la course principale du Sachsenring et sur l’intégralité du Grand Prix de République tchèque, après une chute lors du sprint en Allemagne. L’Italien souffrait de l’épaule gauche, même si aucune fracture n’a été détectée.
Morbidelli est resté très actif ces dernières semaines, en faisant le déplacement à Brno même s’il ne roulait pas, comme il l’avait fait quand il était blessé chez Pramac l’an passé, et en travaillant sur sa convalescence. Il a pu mesurer sa condition en prenant part à deux tests sur la Ducati Panigale V4, au Balaton Park, où étaient réunis tous les pilotes de la marque, ainsi qu’à Misano.
La pause estivale a visiblement profité au pilote VR46, qui fera son retour à la compétition ce week-end à Spielberg. “Je veux vraiment remonter sur la MotoGP”, s’enthousiasme Morbidelli. “Après la blessure, je me suis entraîné sur la Ducati Panigale en Hongrie et à Misano.”
“Au Balaton, cela s’est bien passé, je n’avais pas trop de douleur, et nous nous sommes bien adaptés à la nouvelle piste. C’était une journée positive et ça nous a apporté un bon boost d’énergie pour poursuivre notre convalescence et la préparation pour la seconde moitié du championnat.”

La chute de Franco Morbidelli au Sachsenring
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

“La Desmosedici GP est une autre chose, nous verrons comment je me sens en Autriche, nous essaierons de progresser petit à petit. Nous allons tout aborder sous le bon angle pour essayer de faire le meilleur travail possible. Je suis impatient de reprendre le travail avec l’équipe et de faire ce que nous aimons, donner notre maximum tous les week-ends.”
Maverick Viñales, touché par une fracture à l’épaule gauche après une chute au Sachsenring, prévoit également de faire son retour ce week-end. De son côté, Somkiat Chantra, blessé à un ligament du genou droit en raison d’une chute en motocross, a manqué les deux derniers week-ends de course et ne sera pas apte à faire son retour au GP d’Autriche.
Honda et LCR peinent à trouver un remplaçant puisque Takaaki Nakagami, qui a pris sa place à Brno, s’est blessé à son tour, tout comme Iker Lecuona, qui devait être aligné à Spielberg, et Aleix Espargaró. Stefan Bradl, habitué aux remplacements chez Honda ces dernières années, ne souhaite plus disputer des courses, et Honda pourrait donc faire appel à Xavi Vierge, pilote de la marque en WorldSBK mais sans expérience du MotoGP.
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Franco Morbidelli de retour sur sa Ducati au Red Bull Ring Lire l’article »

Moto GP

Jorge Martín a identifié comment progresser sur l’Aprilia

Jorge Martín a encore une connaissance très limitée de l’Aprilia. Alors que ses rivaux ont plus d’une demi-saison d’expérience avec leur moto, le champion en titre n’a eu droit qu’à 12 tours pendant la pré-saison avant de se blesser, puis un week-end à Losail lors duquel il restait diminué physiquement et qui s’est conclu sur une nouvelle blessure, avant son retour à Brno avant la trêve estivale.
Martín a montré des signes prometteurs lors de ce week-end tchèque, en prenant ses premiers points de l’année avec une encourageante septième place le dimanche. Pendant ce temps, Marco Bezzecchi a montré le potentiel de l’Aprilia en remontant au quatrième rang.
“Je pensais que Marco avait gagné la course parce que quand j’étais encore derrière le groupe, j’ai vu qu’il était premier. Mais, au final, ça n’a pas été le cas”, a commenté Martín, enthousiaste quant au potentiel de sa moto après avoir pourtant voulu quitter la marque : “Oui, je suis heureux pour Aprilia.”
Fort de son top 7 à Brno, Martín a confié son désir d’atteindre le niveau de Bezzecchi avec la RS-GP et de jouer le podium avant la fin de la saison. Après avoir uniquement piloté des Ducati en MotoGP, il doit encore s’adapter aux caractéristiques de l’Aprilia, notamment en entrée de courbe.
“Ce que j’ai surtout vu, c’est qu’ils arrivent à beaucoup plus refermer les trajectoires. Normalement, avec la moto que je pilotais avant, je manquais un peu de confiance dans la dernière partie du freinage et j’élargissais un peu, alors qu’avec cette moto je vois que je peux être plus sur les freins pour entrer dans les virages.”

Jorge Martín
Photo de: Aprilia Racing

“Et c’est ce qui me manque, ils le font alors que moi, je continue à élargir un peu. Je prends le point de corde, mais ensuite il faut que je relâche. Donc j’ai besoin de plus de tours pour comprendre à quel point je peux pousser. Dans les derniers tours [au GP de République tchèque], je l’ai fait et ça s’améliorait.”
“C’est un point sur lequel j’ai besoin de progresser, tandis que je me sens déjà très compétitif au point de corde et en sortie. Je dois juste améliorer un peu mes sensations et le turning.”
Pendant la pause des dernières semaines, Martín a maintenu un entraînement intensif pour continuer à améliorer sa condition physique. Il voit également une piste de progrès dans son travail avec Aprilia, au sein d’une équipe qu’il connaît toujours assez peu.
“J’ai travaillé dur cet été, et c’était extrêmement intense, donc je pense que je suis encore plus prêt que je ne l’étais à Brno. Maintenant, l’objectif est de progresser avec l’équipe et de continuer à se découvrir, parce que nous avons encore une longue saison devant nous. Nous allons continuer à grandir ensemble pour décrocher des résultats au plus vite.”
Avec Léna Buffa
Lire aussi :

Dans cet article

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news

Jorge Martín a identifié comment progresser sur l’Aprilia Lire l’article »

Retour en haut