Nom de l’auteur/autrice :Lena Buffa

Moto GP

Aleix Espargaró se blesse pour ses débuts comme cycliste professionnel

Pendant que les pilotes MotoGP se trouvent au Sachsenring pour le GP d’Allemagne, Aleix Espargaró était en Autriche ces derniers jours. Il disputait le Tour d’Autriche, épreuve qui marquait ses débuts officiels en tant que coureur cycliste professionnel.
L’expérience a toutefois tourné court puisque l’Espagnol est tombé durant la deuxième étape. Une petite chute qui lui a valu une blessure au pouce de la main droite, et malgré ses efforts pour remonter en selle vendredi, il a fini par renoncer.
“Je suis vraiment désolé d’être contraint à l’abandon”, déclare sur les réseaux sociaux celui qui court sous les couleurs de Lidl-Trek. “De toute évidence, j’ai quelque chose de cassé, mon doigt a doublé de volume. J’ai essayé de prendre le départ ce matin, mais je n’arrivais pas à freiner et j’ai très mal. J’ai donc été forcé de m’arrêter. J’en suis désolé, j’espère être bientôt de retour et je souhaite bonne chance à l’équipe.”
Le Tour d’Autriche est une épreuve de l’UCI Europe Tour, programmée en cinq étapes. Espargaró a bouclé la première journée à la 85e place sur 131 coureurs à l’arrivée, puis la seconde à la 70e place. Il s’agissait de sa première grande expérience de ce type, alors qu’il a quitté son rôle de titulaire en MotoGP à la fin de la saison dernière après 20 ans de carrière.
Vainqueur de trois Grands Prix avec Aprilia ces dernières années, Espargaró est devenu pilote essayeur pour Honda. Il a déjà eu l’occasion de disputer trois Grands Prix, deux en tant que wild-card (ceux d’Espagne et de Grande-Bretagne) puis un troisième aux Pays-Bas en tant que remplaçant de Luca Marini, blessé.
S’il a fait savoir qu’aucune autre wild-card n’était prévue pour lui à ce stade, l’Espagnol est néanmoins un élément important du clan Honda pour assurer d’éventuels intérims en cas de blessure, même si c’est Takaaki Nakagami qui a été choisi pour le prochain cas de ce type, qui consistera à remplacer Somkiat Chantra à Brno dans quelques jours.
Espargaró compte aussi beaucoup dans le programme d’essais du constructeur, lequel a renforcé son contingent pour les tests en recrutant cette année l’Espagnol et Nakagami dans des rôles complémentaires, aux côtés de Stefan Bradl. Il va désormais lui falloir prendre un peu de repos pour soigner sa main blessée et l’on ignore pour le moment la durée de son indisponibilité.
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Moto GP

Essais – Di Giannantonio crée la surprise devant les frères Márquez

C’est sous des nuages menaçants qu’a débuté la seconde séance du GP d’Allemagne MotoGP, au Sachsenring. Une séance à l’enjeu majeur, celui de se qualifier directement pour la phase finale des qualifications, qui aura lieu samedi en fin de matinée.
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Marc Márquez, référence absolue sur ce circuit, s’est immédiatement montré plus rapide qu’il l’a été ce matin, d’abord avec un chrono bouclé en 1’20″3 puis en passant sous la barre des 1’20 dès le tour suivant. Challengé en ce tout début de séance par Fabio Di Giannantonio et Pecco Bagnaia, l’Espagnol a très longuement tenu les commandes avec cette performance très précoce.
Derrière lui, la première partie de la séance s’est révélée aussi studieuse que calme, à la seule exception d’une chute de Marco Bezzecchi dans le virage 13. Beaucoup de pilotes ont cherché à engranger des kilomètres avec le pneu avant dur. On notera que Miguel Oliveira a démarré sa séance un peu en retard, la faute à un premier run avorté avec la gomme avant medium, avant de se caler sur le choix majoritaire.
Johann Zarco a lancé les hostilités du time attack, ce qui l’a momentanément placé dans le top 5. Au même moment, Marc Márquez se faisait secouer par sa Ducati avec une grosse glissade arrière dans le virage 10, puis il s’offrait une petite excursion dans les graviers au virage 1 juste après une chute sans conséquences de Fermín Aldeguer à cet endroit.
 
Le compte à rebours vers le drapeau à damier était entré dans le dernier quart d’heure lorsque le ton a grimpé d’un cran avec le deuxième tour du week-end bouclé en 1’19 et réalisé par Pedro Acosta. Le pilote KTM s’est d’abord positionné à une poignée de centièmes du leader, avant de prendre les commandes dans son tour suivant.
Il n’allait rester que quelques secondes au sommet puisque le jeu du time attack a vu Jack Miller s’inviter à son tour à la première place, et surtout Marc Márquez réaffirmer son leadership dans la foulée. Après une double amélioration coup-sur-coup, l’Espagnol a fixé la nouvelle référence en 1’19″461.
Il allait conserver jusqu’au bout la monte pneumatique la plus dure aperçue en piste, (dur à l’avant, medium à l’arrière), en confirmant systématiquement sa capacité à rester rapide. Mais cela a laissé une petite ouverture à la concurrence.
Álex Márquez et Di Giannantonio frappent fort
C’est ainsi qu’on a vu Álex Márquez apparaître brièvement à la première place. Fraîchement blessé à la main, le pilote Gresini a reçu l’accord du médecin du championnat pour poursuivre son effort après les EL1. Et il s’est montré à la hauteur, c’est le moins que l’on puisse dire, en postant un temps de 1’19″649 dans les dernières minutes, largement suffisant pour lui donner accès à la Q2.
C’était insuffisant néanmoins pour décrocher la première place. Car Fabio Di Giannantonio avait encore un peu de répondant. Plusieurs fois aperçu dans la roue de Marc Márquez, le pilote VR46 s’est montré rapide dans toutes les phases de la séance. Il a surtout sorti le grand jeu dans le money time pour décrocher le meilleur temps, assorti d’un nouveau record de la piste en 1’19″071.

Marc Márquez a longuement dominé la séance.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images

Marc Márquez n’a aucune inquiétude à avoir sachant qu’il termine cette journée au troisième rang. Toujours très convaincant sur le tour lancé, Fabio Quartararo a quant à lui décroché le quatrième temps en toute fin de séance, alors qu’il figurait dans la deuxième partie du classement quelques minutes plus tôt. Le Français, qui a tiré tout droit au virage 1 juste après avoir bouclé ce tour, a ainsi assuré sa place en Q2.
Il y retrouvera également Pedro Acosta, Franco Morbidelli et Marco Bezzecchi. Jack Miller a lui aussi confirmé la vitesse affichée ce matin et garanti la présence d’une deuxième Yamaha dans le top 10. Les deux derniers tickets sont revenus à Pecco Bagnaia et Brad Binder, plus discrets mais bien sauvés alors qu’ils apparaissent à six dixièmes du leader de cette séance.
Fermín Aldeguer a encore chuté dans son dernier tour, dans le virage 13, ce qui a probablement gêné Maverick Viñales derrière lui. Le pilote Tech3 passera par la Q1, comme Johann Zarco, qui est lui aussi tombé en toute fin de séance, dans le virage 8.
Tous auront encore une demi-heure d’essais libres samedi matin avant de s’attaquer aux qualifications à partir de 10h50. Le départ du sprint sera quant à lui donné à 15h.
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GP d’Allemagne MotoGP – Essais

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Moto GP

Marc Márquez reste méfiant : “Tout est possible et rien n’est sûr”

Marc Márquez et le Sachsenring, c’est une véritable histoire d’amour, avec très peu d’accrocs. Victorieux ici pour la première fois en 2010, alors qu’il courait dans la catégorie 125cc, l’Espagnol a ensuite gagné deux fois en Moto2 et surtout à huit reprises dans la catégorie reine. Longtemps invaincu sur place, c’est ici qu’il a renoué avec le succès après sa longue convalescence, en 2021, preuve si besoin était qu’il a véritablement quelque chose en plus sur ce circuit de gauchers.
Quelques nuages sont cependant venus obscurcir ce ciel idyllique ces dernières années. En 2022, l’Espagnol a dû manquer ce rendez-vous à cause d’une nouvelle opération. Il a encore déclaré forfait il y a deux ans, cette fois en cours de week-end après avoir cumulé les chutes, parfois violentes, durant les essais. L’édition 2024 s’est quant à elle soldée par une solide deuxième place, mais elle n’a pas été de tout repos non plus, avec une grosse chute au programme encore une fois.
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Cette année, Marc Márquez est redevenu le maître absolu du MotoGP, à tel point que tout le monde s’attend à ce qu’il écrase la concurrence en retrouvant son jardin. Pourtant, il manie avec brio le lexique de la prudence, répétant à l’envi qu’il ne doit surtout pas se voir vainqueur par avance. Malgré sa courbe très positive cette année, de gros points perdus bêtement lui rappellent la menace que représente tout excès d’optimisme.
Avant d’aborder ce qui sera son 200e Grand Prix en MotoGP, le leader du championnat a partagé sa prudence avec le site officiel du MotoGP et lors de la conférence de presse de lancement du week-end.
Tout le monde s’attend à ce que tu gagnes. Toi aussi ? Comment gères-tu les attentes ?
Chaque année, quand on arrive au Sachsenring, les attentes sont élevées. J’aime ça mais je vais juste essayer de me contrôler, ça va être la clé de ce week-end. Il faut d’abord que je comprenne bien les conditions de piste parce qu’il va faire froid et il va y avoir de la pluie. Je dois aussi comprendre la situation au championnat, car on va enchaîner deux courses, donc il faut faire attention.
Et le plus important, c’est que, certes, j’ai beaucoup gagné ici, mais ces deux dernières années, je me suis cassé des côtes, des doigts… L’année dernière, j’ai fini deuxième mais j’ai aussi subi une très grosse chute au virage 11. Donc je veux juste garder mon calme et l’objectif principal va être de finir devant mes principaux adversaires au championnat, qui sont Álex [Márquez] et Pecco [Bagnaia].

En dix Grands Prix cette saison, Marc Márquez a gagné neuf fois le samedi et six le dimanche.
Photo de : Vincent Jannink / ANP / AFP via Getty Images

À quel point vas-tu avoir à l’esprit ta chute ici l’an dernier et ce qui s’est passé cette année à Austin et Jerez ? En as-tu tiré des enseignements ?
Le sport en général est comme ça, et particulièrement le MotoGP : tout est possible et rien n’est sûr. On peut être très confiant, très bien piloter, mais l’erreur [est toujours possible] : il suffit d’une milliseconde pour échouer. Alors on va voir si on arrive à contrôler tout ça. C’est la raison pour laquelle je vais continuer à tenir le même discours pendant tout le week-end : je vais essayer d’attaquer, je vais essayer de me battre pour la victoire, mais j’ai besoin de bien cerner la situation au championnat.
Cette année, on dirait que je marque le maximum de points sur les circuits difficiles et que c’est sur mes circuits préférés que je fais des erreurs. C’est là qu’il faut être super concentré, essayer d’utiliser cette expérience et de faire notre maximum. J’ai beaucoup gagné ici par le passé mais ces deux dernières années, j’ai eu des chutes et des blessures alors il faut que je sois calme, patient, et que j’essaye de sentir la moto.
T’attends-tu à une lutte contre Bagnaia ?
Pour le moment, mon principal adversaire est Álex, qui est deuxième du championnat. Donc je vais essayer avant tout de contrôler Álex et après on verra. Mais il est certain que Pecco a été rapide ici ces deux dernières années.
On annonce de la pluie : est-ce que ça change quelque chose à ton approche ?
Oui ! J’aimerais avoir de la pluie sur une autre piste, pas ici. Normalement, on est rapides sur le sec, mais sur le mouillé tout est possible. Si c’est mouillé, c’est là qu’il va falloir essayer de bien comprendre mes sensations et la situation.
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Quartararo peu optimiste sur les terres de sa dernière victoire MotoGP

Voilà plus de trois ans désormais que Fabio Quartararo n’a plus gagné un Grand Prix. Depuis le 19 juin 2022 précisément, jour d’un GP d’Allemagne qui avait marqué son avance la plus élevée sur Pecco Bagnaia dans la course au titre.
Le champion sortant espérait encore pouvoir conserver sa couronne, mais sentait déjà que le niveau de sa Yamaha devenait trop faible face à la Ducati de l’Italien. Et dès la semaine suivante, Bagnaia l’avait prouvé en enclenchant une machine à gagner redoutable qui allait lui permettre de gommer ses 91 points de retard pour finalement remporter le championnat.
Depuis, non seulement Ducati n’a eu de cesse de confirmer et renforcer sa puissance, mais Yamaha a régressé, au point d’avoir fait quelque peu perdre espoir à Quartararo. Finalement convaincu de prolonger son contrat pour 2025 et 2026, le Français est aujourd’hui le meneur d’une progression notable du constructeur, aidée par de gros efforts de développement.
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On l’a vu cette année renouer avec la pole, on l’a revu sur le podium, qu’il n’avait plus visité depuis 2023. Sa première partie de championnat aura été faite de hauts et de bas, mais les signaux encourageants existent. Reste à savoir s’ils seront suffisants pour le faire rester, un enjeu sur lequel il ne fait aucun secret.
À son arrivée au Sachsenring, ce jeudi, DAZN a demandé au Français s’il était plus optimiste que sur les Grands Prix précédents. “Non”, a-t-il répondu clairement, “car c’est un circuit assez compliqué pour nous, [même si] je sais quelles conditions on va avoir ce week-end. Au moins, il ne fera pas chaud, ce qui est positif pour les pneus, par rapport aux problèmes qu’on a.”

Fabio Quartararo
Photo de: Alexander Trienitz

Ces deux dernières années, au Sachsenring, Fabio Quartararo n’est pas entré dans le top 10, ni en course principale, ni en sprint, ni même sur la grille de départ. Cette année, il aura un atout, sa capacité à se placer très haut sur la grille, ce qui peut se révéler décisif sur une piste comme celle-ci.
“Je pense qu’il est très important de partir de la première ou de la deuxième ligne, mais notre principal problème porte plus sur la constance, à la fois au sprint et en course. Je vais faire de mon mieux pour être rapide en qualifications, mais il faut qu’on continue à travailler très dur sur le rythme de course et c’est surtout quand il faut être constant face aux autres constructeurs qu’on a du mal”, a-t-il rappelé en conférence de presse.
Des progrès qui tardent à venir
De bonnes qualifications ne font pas tout, en effet. Le dernier Grand Prix a encore échaudé le pilote Yamaha, qui a dégringolé au classement alors qu’il partait de la pole position pour la quatrième fois en six manches. “Je ne m’attendais pas à faire aussi bien en qualifications, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi mauvais en course. Sur un tour, on voit qu’on a un très bon potentiel et que j’arrive vraiment à extraire le maximum de la moto. Mais, en course… Il est vrai qu’on a eu trois courses qui se sont très bien passées – Jerez, Le Mans et Silverstone [une deuxième place et deux abandons alors qu’il était en tête ou non loin] – mais les trois dernières ont été très compliquées”, a-t-il souligné.
“Ça n’est pas qu’on manque d’une chose, on manque de tout, un petit peu, mais on ne trouve pas ce petit quelque chose dans chaque domaine. C’est ce qui nous fait le plus de mal, surtout en course”, a poursuivi Quartararo, exprimant à nouveau son plus grand réalisme quant au chemin restant à parcourir malgré les progrès récents de Yamaha.
“Au final, je suis ici pour mettre autant de gaz que possible, pour essayer de courir à l’avant. Dans le passé, j’ai essayé de m’impliquer dans l’aspect mécanique, dans ce qui pouvait être fait, et ça n’est pas la meilleure chose à faire. S’il y a des ingénieurs, c’est parce qu’ils sont ici pour nous faire progresser. Il nous manque beaucoup de choses, mais je ne sais pas pourquoi on ne trouve pas au moins une d’entre elles, pour au moins essayer de franchir un cap en course.”
Avec Rubén Carballo Rosa
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Marini et Álex Márquez autorisés par les médecins à rouler au Sachsenring

Álex Márquez sera bien en piste demain, pour lancer le Grand Prix d’Allemagne. On avait quitté l’Espagnol blessé à la fin de la course d’Assen, à la suite d’une chute survenue alors qu’il se battait contre Pedro Acosta et dans laquelle il s’est fracturé l’index de la main gauche.
il a été opéré le soir-même à Madrid et a fait depuis deux contrôles auprès de ses médecins personnels, ce qui lui a permis de se rendre en Allemagne. Ce jeudi, il a passé avec succès le contrôle obligatoire auprès du médecin du championnat et a été autorisé à reprendre le guidon de sa MotoGP sans avoir dû subir le moindre forfait pour sa blessure. Il devra cependant être à nouveau examiné après les EL1, vendredi matin.
 
En reprenant la piste demain pour les premiers essais du GP d’Allemagne, 11e manche de la saison, Álex Márquez cherchera à consolider sa deuxième place au championnat tout en se sachant à l’abri pour ce week-end. Il affiche actuellement 68 points de retard sur le leader, Marc Márquez, mais déjà 58 unités d’avance sur Pecco Bagnaia.
Luca Marini fait également son retour de blessure en Allemagne. Le pilote italien a été gravement accidenté fin mai au Japon, alors qu’il participait à un test avec Honda en vue des 8 Heures de Suzuka, ce qui lui a valu une hospitalisation d’une dizaine de jours sur place puis une remise en forme progressive en Italie.
La semaine dernière, Marini a pu participer à un test MotoGP à Brno, afin de confirmer qu’il se sentait suffisamment remis pour reprendre la compétition. “Chaque jour, j’ai essayé de travailler sur chaque détail et de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour revenir le plus tôt possible, parce que même si la situation paraissait très grave au début, je sentais que j’allais pouvoir revenir rapidement”, a-t-il expliqué ce jeudi. “Après, évidemment, j’ai suivi tous les conseils des médecins et des professionnels qui m’ont examiné, et je pense que je reviens au bon moment. Avant, ça aurait été trop rapide, et après, je pense que ça aurait été une sécurité excessive.”

Luca Marini
Photo de: Emmanuele Ciancaglini / Ciancaphoto Studio via Getty Images

Marini retrouvera sa place dans le stand de l’équipe officielle du HRC, aux côtés de Joan Mir après avoir été remplacé successivement par Takaaki Nakagami et Aleix Espargaró ces dernières semaines. Il faut noter également que Mir a lui-même été rassuré sur son état, après avoir conclu le week-end d’Assen sur une lourde chute, quand il n’a pas pu éviter la moto de Fermín Aldeguer.
“J’avais un peu la tête qui tourne et j’avais aussi un peu mal à l’épaule. À la radio, [les médecins] ont suspecté que je puisse avoir une fracture de la clavicule, donc ils ont demandé un scanner, que je suis allé passer à l’hôpital”, a-t-il expliqué. “Il s’est avéré que je n’avais aucune fracture, donc c’est ce qui comptait. J’ai juste eu à me reposer quelques jours, puis lundi j’ai essayé de rouler avec la CBR pour voir si tout allait bien, et je n’ai pas mal donc ça va, je suis prêt à faire ce week-end à 100%.”
Bastianini s’ajoute aux forfaits
Enea Bastianini n’est quant à lui pas au Sachsenring. Malade depuis le début de la semaine, le pilote Tech3 souffre d’une appendicite et va manquer le Grand Prix. Ce forfait s’ajoute aux deux autres déjà annoncés.
D’une part, celui de Jorge Martín, dont le retour est attendu pour le prochain Grand Prix à Brno et qui est toujours remplacé en attendant par Lorenzo Savadori. Et d’autre part, celui de Somkiat Chantra qui s’est blessé à l’entraînement. Touché aux ligaments du genou droit, le pilote thaïlandais manquera au moins les deux derniers Grands Prix précédant la pause estivale et ne sera pas remplacé cette semaine en Allemagne par le team LCR. La semaine prochaine, à Brno c’est Nakagami qui reprendra du service.
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