Pris au piège dans le peloton, Quartararo sans solution

Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Son départ de la première ligne n’a pas donné le même élan à Fabio Quartararo lors du sprint et lors de la course principale au Qatar. Si la veille il s’était illustré en maintenant son rang à l’extinction des feux puis en restant jusqu’au bout en lutte pour la médaille de bronze, cette fois le pilote Yamaha a perdu trois places dès le premier tour.

Il a ensuite continué à reculer dans la hiérarchie, semblant être une proie facile pour ceux qui l’attaquaient, et il s’est retrouvé impliqué dans le groupe très fourni qui s’est constitué au-delà du top 5. Il y a finalement été impuissant face aux Ducati Gresini de Fermín Aldeguer et Álex Márquez, mais a devancé les KTM, Aprilia et Honda qui les accompagnaient.

“Ça a été dur. Les premiers tours n’ont pas vraiment été fun”, a admis Fabio Quartararo, huitième sous le drapeau à damier et finalement classé septième après la pénalité reçue par Maverick Viñales.

“En gros, on a plus ou moins le même problème que d’habitude quand le grip est faible. Ensuite, ça s’améliore un petit peu mais c’est déjà trop tard. Donc, malheureusement, je n’ai pas pu faire les mêmes premiers tours qu’hier. Et le pilotage de notre moto est aussi complètement différent.”

“Vu comment on pilote actuellement, on est tout simplement bloqués”, a-t-il décrit au sujet de ces bagarres dans le peloton. “Au début, en particulier, tous ceux qui nous ont dépassés étaient beaucoup plus rapides que nous. Mais après, on a zéro grip, aucune puissance et on a beaucoup de wheelie, alors il est vraiment difficile de préparer un dépassement et de pouvoir bien piloter. Le seul point fort qu’on a, c’est vraiment le freinage avec la moto droite mais si on n’arrive pas à vraiment préparer le dépassement, ça n’a aucun sens.”

Encore deux GP sans nouvelles pièces ?

“J’ai fait le maximum et aujourd’hui, c’était ce que je pouvais faire de mieux, malheureusement. On verra sur les prochaines courses mais on a besoin de nouvelles pièces pour vraiment avoir plus de grip”, a rappelé Quartararo, conscient de longue date que le pilotage seul ne pourra pas révolutionner la situation. “Ça va aussi beaucoup dépendre de la piste. On sait qu’ici, après le Moto2, les conditions sont un peu moins bonnes. On a besoin de quelque chose pour progresser.”

Attend-il ces nouvelles pièces pour Jerez, théâtre du prochain Grand Prix où un test post-course sera organisé ? “Il semblerait que non, et que ce serait plus après Le Mans. On a un test en Italie, juste après la course, et on va voir si on arrive à trouver quelque chose”, a précisé le Français.

“On travaille beaucoup, on a eu beaucoup de nouvelles pièces mais on n’a jamais vraiment trouvé ce qu’on voulait. Il est donc super important qu’on trouve un gain là où l’on doit progresser. Il faut qu’on avance pas à pas, je veux me battre avec [les leaders] dès que possible mais je sais aussi que ça va prendre du temps. Au moins, ce serait super de pouvoir se battre un petit peu plus.”

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Léna Buffa

MotoGP

Fabio Quartararo

Yamaha Factory Racing

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