Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Après la crise financière traversée l’hiver dernier et l’instabilité générale qui a entouré son programme ces derniers mois, KTM ne cesse d’envoyer des signaux rassurants.
La marque a ainsi été la première à communiquer sur le début des tests de son futur moteur 2027 au banc d’essai, à son usine de Mattighofen, il y a deux mois. À l’époque, Pit Beirer, directeur de KTM Motorsports, s’était félicité d’un “timing parfait pour avoir la moto complète en piste très vite”, et il ne mentait pas.
La première version de la MotoGP conçue pour répondre au règlement technique de 2027 a en effet pris la piste cette semaine sur le circuit de Jerez. KTM y fait rouler ses deux pilotes essayeurs, Pol Espargaró et Dani Pedrosa, pour ce qui est le dernier test privé de la marque avant les fêtes.
En marge de cette séance de travail, Espargaró a dévoilé une brève vidéo de son roulage, expliquant qu’il se trouvait bel et bien au guidon de ce prototype destiné aux nouvelles règles qui renouvelleront le championnat dans un peu plus d’un an. “Vous entendez ça ? L’avenir vient tout juste de s’activer ! Notre 850cc est lancée et elle est ‘ready to race’ en 2027”, a légendé le pilote espagnol, reprenant au passage le slogan de KTM.
En 2027, le MotoGP passera d’une cylindrée de 1000cc à 850cc, adoptera des carburants à 100 % d’origine non-fossile, éliminera les correcteurs d’assiette, réduira fortement les appendices aérodynamiques, et adoptera enfin un nouveau manufacturier pneumatique. Autant d’éléments qui ont la capacité de modifier la hiérarchie entre les marques et qui vont centraliser l’attention des ingénieurs dans le développement menés au cours des prochains mois.
Avec comme nouvel actionnaire Bajaj Auto après une restructuration de son management, KTM a reçu l’été dernier le feu vert pour avancer sur ses projets de course, en dépit des difficultés traversées. On sait néanmoins qu’un plan d’économies est prévu afin de continuer à assainir les finances du constructeur, avec des dépenses réduites au niveau des frais généraux, ce qui touchera à la fois la compétition, les opérations et l’administratif. On ignore en revanche dans quelle mesure le MotoGP sera impacté et ce que cela dira de l’avenir au-delà de 2026 d’un programme qui s’appuie aujourd’hui sur deux équipes.
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| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Léna Buffa |

