Extrait de cet article : post publié sur Paddock-GP.com
Dans les coulisses du MotoGP, il existe une bataille moins visible que celle qui se joue sur la piste : celle du statut, du matériel et de la reconnaissance. C’est dans ce combat silencieux que Johann Zarco s’est forgé une réputation de guerrier infatigable… mais aussi d’éternel sous-estimé.
Depuis son arrivée chez LCR Honda, le Français s’est imposé comme le meilleur représentant du constructeur japonais – sans jamais bénéficier des avantages accordés aux pilotes d’usine. Victoire mythique sous les nuages du Mans, constance exemplaire, rôle crucial dans la reconstruction Honda : Zarco coche toutes les cases du leader naturel… sauf celles que les décideurs veulent bien reconnaître.
En 2025, il débute en fanfare, mais l’élan s’essouffle. Non pas faute de talent : les évolutions de la RC213V arrivent toujours… trop tard. Plusieurs courses de décalage avec l’équipe officielle, une seule moto à adapter, et la frustration qui s’installe. Zarco le dit avec sa franchise habituelle :
« Je pense que j’ai eu deux pneus pour les essais toute l’année, donc pour moi, cela ne change rien. »
Pendant que Joan Mir et Luca Marini engrangent essais privés et améliorations, lui avance dans le brouillard – avec son courage pour seul
| Lire l'article complet - Auteur de l'article : André Lecondé |

