Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com
C’est un Miguel Oliveira apaisé qui a vécu son dernier week-end de course au Portugal en MotoGP, un dernier salut à son public dans le cadre d’un Grand Prix avant d’embrasser une nouvelle carrière en Superbike. Empêtré dans une saison qui n’a cessé d’être compliquée pour lui avec la Yamaha du team Pramac, le trentenaire a tout fait pour profiter de ces quelques jours à Portimão, accompagné par sa famille et par le soutien inconditionnel du public.
Ses performances n’ont pas été plus satisfaisantes que sur la plupart des autres pistes visitées cette année. Lanterne rouge vendredi, il a pris place sur la dernière ligne de la grille de départ, avant de se classer 16e du sprint, à 15 secondes du vainqueur.
Il avouait alors sa déception : “Ça fait partie de ces week-ends où l’on a son approche normale et où l’on fait ce qu’on est habitué à faire avec la moto, mais où rien ne marche. En essayant de faire un effort, ça ne fait qu’empirer les choses, donc de ce point de vue-là, c’est clairement un week-end étrange, certainement pas le week-end que je voulais connaître devant mon public.”
Oliveira a pourtant réussi à s’offrir une course plus appréciable dimanche, et à aller accrocher la 14e place à l’arrivée, synonyme de points : c’était son objectif et il se satisfait de l’avoir atteint.
“Je suis vraiment content de ma course”, se félicite le Portugais, “surtout quand on voit d’où on partait vendredi. On savait que ce serait un week-end difficile, et on a réussi à rester proche des autres Yamaha. Ça n’a pas été une course facile, le patinage à l’arrière était dur à gérer, et quand il y avait un peu plus de grip, la moto était instable. Ça s’est amélioré vers la fin, alors j’ai pu pousser et faire quelques tours rapides. Franchement, c’était ce que je pouvais faire de mieux.”
“Quand j’ai passé l’arrivée, j’ai eu l’impression qu’on m’ôtait un poids de 100 kg des épaules !”, ajoute Miguel Oliveira, dont les émotions ont été mises à rude épreuve juste avant le départ de la course principale.

La cérémonie sur la grille de départ
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
Le spectacle qui lui a été offert avait de quoi surprendre, sorte de fresque historique comme on en voit très rarement sur une grille de départ, mais c’était surtout un moment qui lui était dédié, lui qui est une icone dans son pays et qui a été acclamé tel une star de foot par les tribunes. Et un moment également qui a pris une dimension très personnelle lorsque sa fille lui a fait la surprise de lui apporter le drapeau portugais, juste avant l’hymne.
“L’hommage qu’il m’ont rendu est incomparable. C’était tellement symbolique pour moi que ma fille me donne le drapeau. Et je me demandais, au fond de moi, comment j’allais faire la course après ça, mettre mon casque et y aller à fond !”, sourit-il, interrogé par le site officiel du MotoGP.
“Mais j’ai plus ou moins réussi à le faire. J’ai bien roulé, j’avais un bon rythme à la fin, j’ai terminé près de deux Yamaha qui étaient devant moi. On a eu les difficultés techniques auxquelles on s’attendait avant la course, mais j’espère qu’on pourra connaître un meilleur week-end à Valence, être plus compétitifs et que je pourrai m’amuser un peu plus.”
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| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Léna Buffa |

