Extrait de cet article : post publié sur Motorsport.com

Deux courses et deux problèmes techniques pour Joan Mir ! Le GP du Portugal a fait apparaître des problèmes inédits sur les Honda. Lors du sprint, Mir a immédiatement eu un souci d’embrayage qui l’a contraint à l’abandon et Somkiat Chantra a rencontré un problème similaire chez LCR. Dimanche, pour la course principale, Mir a cette fois pu prendre un bon départ… mais dès le premier tour, sa Honda a commencé à perdre de la puissance, et il a encore dû abandonner.
“Pas la même chose [que samedi] mais un problème technique”, a décrit le pilote de l’équipe officielle. “Cette fois, le départ a été bon, tout était bon, puis j’ai commencé à avoir des alarmes sur la moto, des problèmes. Je ne comprends pas vraiment pourquoi on a eu ce problème.”
“Comme vous l’imaginez, c’est super important pour les Japonais et ils vérifient tout pour éviter ça, parce que ça peut se produire en course. Je ne m’attendais pas à ça ce week-end. C’est douloureux parce qu’on a encore perdu une opportunité de faire une bonne course, mais je ne peux rien dire.”
Les défaillances techniques sont devenus très rares en MotoGP, ce qui intrigue Mir. “On n’est pas franchement habitués à avoir des soucis techniques, donc ça veut dire qu’il s’est passé quelque chose d’étrange”, a-t-il expliqué au site officiel du MotoGP. “J’espère qu’on va comprendre pourquoi et que ça ne se reproduira pas.”
Mir était certain d’avoir un très bon rythme
Concernant le résultat qui aurait été possible sans son problème, le Majorquin ne veut pas trop spéculer mais deux semaines plus tôt, au GP de Malaisie, il a atteint le podium alors que Luca Marini a pris la huitième place et Johann Zarco la 12e. Cette fois, Zarco a vu l’arrivée au neuvième rang et Marini au 11e.
Mir pouvait-il encore avoir une avance similaire sur ces deux pilotes au Portugal ? “Je ne dirais pas ça, mais dans les courses où j’ai pu être sur le podium, les positions de… OK, c’est tout ! Ça veut dire que je ne sais pas ce qu’on aurait pu faire dans cette course, mais je pense qu’on avait le rythme pour se battre.”
“Je ne sais pas à quelle place [j’aurais pu figurer]. Ce week-end, les trois leaders étaient très forts, mais je pense qu’on était proches. On ne le saura jamais mais ce qui est important, c’est la vitesse. C’est ce qu’il faut retenir. La vitesse montrée dans toutes les séances était celle du podium, ou permettant de se battre pour quelque chose de bien. On essaiera encore lors de la dernière manche.”
Avec Léna Buffa
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| Lire l'article complet - Auteur de l'article : Vincent Lalanne-Sicaud |

